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kabal

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Membre, boomerang à pailles, 38ans Posté(e)
Boomerang Membre 13 999 messages
38ans‚ boomerang à pailles,
Posté(e)

Birds in the night de Verlaine, un de mes poèmes préférés..

Vous n'avez pas eu toute patience :

Cela se comprend par malheur, de reste

Vous êtes si jeune! Et l'insouciance,

C'est le lot amer de l'âge céleste!

Vous n'avez pas eu toute la douceur.

Cela par malheur d'ailleurs se comprend;

Vous êtes si jeune, ô ma froide soeur,

Que votre coeur doit être indifférent !

Aussi, me voici plein de pardons chastes,

Non, certes! joyeux, mais très calme en somme

Bien que je déplore en ces mois néfastes

D'être, grâce à vous, le moins heureux homme.

Et vous voyez bien que j'avais raison

Quand je vous disais, dans mes moments noirs,

Que vos yeux, foyers de mes vieux espoirs,

Ne couvaient plus rien que la trahison.

Vous juriez alors que c'était mensonge

Et votre regard qui mentait lui-même

Flambait comme un feu mourant qu'on prolonge,

Et de votre voix vous disiez : «Je t'aime! »

Hélas! on se prend toujours au désir

Qu'on a d'être heureux malgré la saison...

Mais ce fut un jour plein d'ailier

Quand je m'aperçus que j'avais raison!

Aussi bien pourquoi me mettrais-je à geindre

Vous ne m'aimiez pas. L'affaire est conclue

Et, ne voulant pas qu'on ose me plaindre,

Je souffrirai d'une âme résolue.

Oui ! je souffrirai, car je vous aimais

Mais je souffrirai comme un bon soldat

Blessé qui s'en va dormir à jamais

Plein d'amour pour quelque pays ingrat.

Vous qui fûtes ma Belle, ma Chérie,

Encor que de vous vienne ma souffrance,

N'êtes-vous donc pas toujours ma Patrie,

Aussi jeune, aussi folle que la France ?

Or, je ne veux pas - le puis-je d'abord ?

Plonger dans ceci mes regards mouillés.

Pourtant mon amour que vous croyez mort

A peut-être enfin les yeux dessillés.

Mon amour qui n'est plus que souvenance,

Quoique sous vos coups il saigne et qu'il pleure

Encore et qu'il doive, à ce que je pense,

Souffrir longtemps jusqu'à ce qu'il en meure,

Peut-être a raison de croire entrevoir

En vous un remords (qui n'est pas banal)

Et d'entendre dire, en son désespoir,

é votre mémoire : «Ah! fi! que c'est mal! »

Je vous vois encor. J'entr'ouvris la porte.

Vous étiez au lit comme fatiguée.

Mais, ô corps léger que l'amour emporte,

Vous bondîtes nue, éplorée et gaie.

é quels baisers, quels enlacements fous!

J'en riais moi-même à travers mes pleurs.

Certes. ces instants seront, entre tous,

Mes plus tristes, mais aussi mes meilleurs.

Je ne veux revoir de votre sourire

Et de vos bons yeux en cette occurrence

Et de vous enfin, qu'il faudrait maudire,

Et du piège exquis, rien que l'apparence.

Je vous vois encore! En robe d'été

Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux.

Mais vous n'aviez plus l'humide gaîté

Du plus délirant de tous nos tantôts.

La petite épouse et la fille aînée

était reparue avec la toilette

Et c'était déjà notre destinée

Qui me regardait sous votre voilette.

Soyez pardonnée ! Et c'est pour cela

Que le garde, hélas ! avec quelque orgueil,

En mon souvenir, qui vous cajola,

L'éclair de côté que coulait votre oeil.

Par instants je suis le Pauvre Navire

Qui court démâté parmi la tempête

Et, ne voyant pas Notre-Dame luire,

Pour l'engouffrement en priant s'apprête.

Par instants le meurs la mort du Pécheur

Qui se sait damné s'il n'est confessé

Et, perdant l'espoir de nul confesseur,

Se tord dans l'Enfer, qu'il a devancé.

é mais! par instants, j'ai l'extase rouge

Du premier chrétien sous la dent rapace,

Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge

Un poil de sa chair, un nerf de sa face!

Bruxelles

Modifié par claire19
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Membre, Plutôt Fantôme à Tic, 38ans Posté(e)
bonus-salade Membre 1 681 messages
38ans‚ Plutôt Fantôme à Tic,
Posté(e)

aller encore un peu de akhenaton :

Prométhé

Au début il y avait la terre, la mer et le ciel

Des forêts verdoyantes et des rivières de miel

Des fruits d'or poussaient sur les arbres

La vigne s'enlaçait discrètement sur les colonnes de marbre

Où nichaient des oiseaux de toutes espèces

Dans un ballet sempiternel c'était une pièce

Mise en scène par un maître parfait

Et dans ce tableau l'homme fût élevé, on racontait

Que si l'Eden fût l'écrin de ce monde établi

L'humain devait être le rubis qui l'avait serti

Peut-être à sa première heure

Lorsqu'il n'avait pas peur des choses qui meurent, le bonheur était

Une somme de choses simples d'une vie

Dans un état appelé harmonie

L'homme prosperait, le monde embellissait

Dans cette ère de paix le roi s'appelait Prométhée

Prométhée était comblé car il ne manquait de rien

Protégé de Dieu, et respecté par les siens, mais

Une nuit dans ses rêves, Eblis le visita

Et lui demanda: "Dieux est-il plus fort que toi?"

Lui offrit un coffre renfermant tous les malheurs

Et lui insufla la haine et l'envie dans le coeur

Le lendemain fût le premier jour triste sur la terre

Prométhée assassina son propre frère

Lui ravit ses biens, enleva son épouse

Réduit en esclavage les tribus au nombre de douze

Il leva une armée forte et robuste

Pour gouverner d'une manière cruelle et injuste

Se croyant immortel il fit tuer

Tous ses fils qui un jour auraient pu se soulever

Il fit bâtir une tour, élevée jusqu'au cieux

Armé de son arc il partit faire la guerre à Dieu

Beaucoup d'hommes aujourd'hui sont les descendants

De Prométhée, et de sa vision ont hérité

Ils nomment ça un "détail" et sans scrupules ils taillent

A leur peuple une véritable peau de bétail

Un exemple de plus, que l'histoire lorgne

D'exploitation de l'aveugle par le borgne

Et si la vie terrestre est un verre d'eau de Javel

Pourquoi tirer des flèches dans le ciel de Babel?

Tous ces drames, ces actes infames pour le trésor de Rackham

Ils ont fait pleuvoir du feu sur la patrie d'Abraham

Autant en emporte le vent du désert

C'est Cerbèreaux enfers que Promethée dessert

Cher est le bonheur car pieuse est la piste

A quoi bon être roi quand on est riche et triste?

Les âmes s'évaporent loin de la terre

Le temps s'écoule, les palais s'écroulent, deviennent poussière

Prométhée, hier, demain, premier humain

Chef d'une meute aux royaumes des chiens

Qu'il paye la folie de ses actions

En attendant dans la douleur la résurrection

c'est pas de la poésie ça??raaa akh il est BALEEZZZEE

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Membre, Posté(e)
ombeline Membre 1 691 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

CE N'EST PAS MON BOULOT.

Ils étaient quatre qui s'appelaient:chacun,quelqu'un,n'importe qui et personne.

il y avait un important travail à faire,et CHACUN était certain QUELQU'UN allait s'en occuper.

N'IMPORTE QUI aurait pu le faire mais PERSONNE ne le fit.

QUELQU'UN en fut tres faché,parce que c'était le boulot de CHACUN.

CHACUN pensait que N'IMPORTE QUI pouvait le faire,mais PERSONNE ne realisa qu'aucun ne le ferait.

MORALITE:CHACUN blàme QUELQU'UN lorsque PERSONNE ne fait ce que N'IMPORTE QUI pourrait le faire.

Si tu penses

que tes propres erreurs

ont quelque peu détruit

ton bohneur,

acceptes-en le fait.

puis ne t'en préoccupe plus.

tu ne peux pas

revenir en arriere.

apprends,évolue.

tu es plus sage maintenant.

tu ne peux jamais

refaconner le passé,

mais tu peux faconner le présent.

Odile dormeuil.

Modifié par ombeline
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Membre, 57ans Posté(e)
Akumu Membre 1 398 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Je viens de trouver ça sur le Net (où ? je n'en sais rien, ça traînait quelque part... et c'est signé : Cléo Thallie) :

La fuite.

C'était le thème de sa vie.

Fuir avant toute chose et avant tout acte. Fuir le temps qui court, rapide, stressé, avide de minutes qui jamais ne s'arrêtent.

Fuir la vie et son inaptitude à aimer quelqu'un d'autre que lui-même. Fuir devant le miroir, l'oeil de l'autre ou le regard de son enfant qui tend son jouet à la fuite sans cesse renouvelée ; celle de son père.

Fuir l'avant goût de la défaite à venir. Fuir l'arrière goût de la vengeance. Se peut-il que la course soit l'ultime raison à sa fuite ? La fuite en avant, le défilé des jours, la vie qui se dévide d'un rythme trop rapide. Il fuit, l'homme pressé, modernité du temps qui passe. Fuir le quotidien au café des peut-être, qui sait ?

Fuir, pour une quelconque quête, noble fuite, baume aux remords pour un temps juste factice, mais si loin d'être juste.

La fuite est avantageuse, mieux vaut fuir que courir, la fuite ou la mort ?

Les mots tournent en sa tête en prise avec ses évidences d'inconséquences. Peut-il fuir ainsi tout au long de sa vie?

Il pleut, les cieux auraient-ils une fuite? Serait-ce la fuite céleste ? Les mots cognent en sa tête vide de sens et d'amour. L'amour s'en est enfui, quoi de plus banal ?

La fuite.

C'était le thème de sa vie.

...et moi il me vient un poème ? une réponse ? une pensée ? une envie ? un désir ? il me vient ça :

Fuir pour revenir sans jamais partir

C'est fini je ne veux plus être martyre

Etre pour réapparaître sans jamais renaître

C'est fini je brade le passé et te donne mon être

Je suis là tout près de toi caressant tes mots de mes yeux

Elles sont là les étoiles quand tu écris les mots délicieux

A moi la bouée sans sauvetage je ne veux pas me noyer

Sans une fois avoir nager dans tes bras et me déployer

Alors le cri s'étouffe le caillou roule jamais moisi

Jaillit les mots magiques où tu peux lire moi aussi

Je t'aime

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  • 4 semaines après...
Membre, Posté(e)
ombeline Membre 1 691 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'reste

Avec mes souvenirs

Ces morceaux de passé

Comme un miroir en éclats de verre

Mais à quoi ça sert

Ce que j'voulais te dire

Reste sur des pages blanches

Sur lesquelles je peux tirer un trait

C'était juste hier

Tu ne m'as pas laissé le temps

De te dire tout c'que je t'aime

Et tout c'que tu me manques

On devrait toujours dire avant

L'importance que les gens prennent

Tant qu'il est encore temps

Mais tu n'mas pas laissé le temps

Toi

Qui m'a tout appris

Et m'a tant donné

C'est dans tes yeux que je grandissais

Et me sentais fier

Pourquoi sans prévenir

Un jour tout s'arrête

Et vous laisse encore plus seul sur terre

Sans savoir quoi faire

Tu ne m'as pas laissé le temps

De te dire tout ceque je t'aime

Et tout c'que tu me manques

On devrait toujours dire avant

L'importance que les gens prennent

Tant qu'il est encore temps

Tu n'm'as pas laissé le temps

Laissé le tenps

Tu ne m'as pas laissé le temps

De te dire tout c'que je t'aime

Et tout c'que tu me manques

On devrait toujours dire avant

L'importance que les gens prennent

Tant qu'il est encore temps

Le dire avant

Le dire avant

Tu ne m'as pas laissé le temps

De te dire tout ceque je t'aime

Et tout c'que tu me manques

On devrait toujours dire avant

L'importance que les gens prennent

Tant qu'il est encore temps

Le dire avant

(david halliday.tu ne m'as pas laissé le temps)

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Membre, 42ans Posté(e)
nanoune Membre 81 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Je voulais simplement te dire

Que ton visage et ton sourire

Resteront près de moi sur mon chemin

Te dire que c'était pour de vrai

Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait

Que c'était pas pour de faux, que c'était bien.

Faut surtout jamais regretter

Même si ça fait mal, c'est gagné

Tous ces moments, tous ces mêmes matins

Je vais pas te dire que faut pas pleurer

Y a vraiment pas de quoi s'en priver

Et tout ce qu'on a pas loupé, le valait bien

Peut-être que l'on se retrouvera

Peut-être que peut-être pas

Mais sache qu'ici bas, je suis là

éa restera comme une lumière

Qui me tiendra chaud dans mes hivers

Un petit feu de toi qui s'éteint pas

"Confidentiel"- Goldman

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  • 1 mois après...
Membre, 37ans Posté(e)
PetitRenoicHeloul Membre 714 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Comment ne pas s'éprendre de ces lames

Forgés dans la revanche et le bain salé de ces larmes

Du haut de ces montagnes, vois-tu leur sombre dessein

Et la menace enfantée dans leur cour, accomplir son destin

Si tu avais vu nos guerriers, magnifiques et fiers

Partir pour des rêves dans des éclats de feu et de fer

Tu n'aurais su quoi dire, la cause était perdue

Mais jusqu'à l'aube nos plumes ont dansé sur la cire

Il n'y a plus rien à attendre sinon des moissons perfides

Et je suis là, à l'aplomb de leurs mensonges, à dompter mon vertige

Seule la rime garde sa force, sa tête droite

Grâce à la flamme qui s'consume en nos torses

Maintes campagnes remportées au fils de l'épée

D'autres avec le sourire, sans rage, ni cris, ni écume

Ce sont les plus belles victoires et on vient te conter

La légende des poésies du crépuscule, entre la pierre et la plume

AKH

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  • 2 mois après...
Membre, 37ans Posté(e)
PetitRenoicHeloul Membre 714 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

voila un poéme que j'adore de kery james

Je m'étonne quand je me rend compte a quel point on peut aimer la vie

Je m'étonne quand je constate a quel point on est attaché a la vie

On s'y accroche, on s'y agrippe fermement, pourtant

La vie n'est pas faite que de bons moments, malgré tout on l'aime

Et pour ne pas la perdre... on perdrait beaucoup

Car la vie est... la vie est ...

La vie est comme ces fruits dont le goût est sucrée, puis soudainement amer

Elle n'est ni noir, ni blanche, non elle est beaucoup plus complexe que cela

C'est un remarquable mélange de douces saveurs

A d'autres, fortement épicés.

Un métissage entre le bien et le mal, entre l'agréable et le détestable

Entre l'acceptable et l'inacceptable, entre le vrai et le faux

Entre l'illusion et la réalité,

Entre l'espoir et la crainte

La vie peut être comme un film sans surprise

Car il peut nous sembler que ces jours se suivent, se répètent

Se suivent se répètent et se ressemblent

Se suivent se répètent et s'ajoute les uns aux autres

Mais parfois, parfois la vie te surprend, te renoue, te secoue

Et les vagues de son agitation te submerge d'émotion

L'action succède au calme, le silence et recouvert par le vacarme

Les choses se bousculent, tout va presque trop vite, te laissant peu de temps de réflexion

Les éclairs de la vie foudroie la monotonie de ton existence, la tempête de la vie dévaste tes habitudes

Tandis que son vent désoriente tes points de vue, car la vie pour nous se sont les changements

On aime, on aime plus, on se sens bien, on se sens mal, du bien être, on passe au mal être

Des pleurs, on passe a la joie, de la joie aux larmes de tristesse, puis des larmes de tristesse aux larmes des éclats de rire la vie

La vie quoi, la vie n'est pas la même pour tous, a bas la démagogie, on ne nés pas tous égaux

On ne s'engage pas dans la bataille de la vie avec les même armes

Car la vie c'est les pauvres et les riches, les beaux et les laid

Les gens drôles, intelligents, captivant, brillant

Et les gens vides, insignifiant qui semble avoir rien a nous apprendre

Peut on parler de vie sans parler d'amour, mais peut-on parler d'amour sans parler de souffrance

Non excusez moi, dans amour c'est vrai qu'on peut aussi entendre confiance, soutien et consolation

Pourtant on s'aime, on se déteste, on s'aime on se déteste, on se quitte, on se rattrape, on se rattrape

Mais on s'aime plus ...

On se quitte on se rattrape, on se rattrape on se quitte, alors qu'on s'aime encore

On se quitte, on se rattrape, on s'aime, on se déteste pour finalement admettre que la vie c'est nous deux¿

La vie c'est les rencontres et les rupture, les liens qui se fragilisent rongés par le temps

Les ex-amis qui deviennent nouveaux ennemis et dont la préoccupation première est de nuire

La vie c'est des sourires hypocrites, des poignées de mains peu sincères, des je t'aime sans profondeur

Des au revoir qu'on souhaiterai secrètement être des adieux

La vie c'est se qui est vu, et se qui est caché

Alors ma vie c'est la solitude, le replis sur moi même dans la tour des sentiments

Car la vie c'est la peur, la peur d'être seul, la peur de ne pas être aimé, la peur de mourir, la peur d'échouer, la peur de l'inconnu

La peur des blessures physique et morales

Une peur se greffe a une autre, qui elle même se greffe a une autre et finalement on peut passer toute une vie a avoir peur

Et sa c'est dramatique¿

La vie c'est

La vie est¿

La vie c'est les regrets, cette impression d'avoir manqué le coche

D'avoir mal agit jusqu'a éloigné les plus proche

La vie c'est ces tournant, qu'on prend délibérément, ou involontairement, ou inconsciemment qui nous amène aux tourments

La vie c'est cette angoisse qui nous paralyse, perturbe notre analyse

Et c'est la que la vie nous dévoile nos faiblesses

Elle nous apprend que seul, on est pas grand chose et qu'au fond la vie c'est ... les autres

La vie est comme une jeu d'échecs, parfois une partie très serrées entre nous et nos pulsions

La vie c'est le temps qui passe ... vieillir ¿perdre sa jeunesse, mûrir perdre son innocence

Plus on vit et plus nos yeux s'ouvre sur la réalité de cette vie

Et aucune fiction n'est plus intense, plus douloureuse que le film de cette vie

Vivre c'est se rapprocher sûrement de la mort

Il y a tant de chose a dire sur cette vie, que je pourrai noircir des kilomètre de pages blanches

Car la vie certains meurent, sans en comprendre le sens

Comme si la vie était une question sans réponse

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Membre, 54ans Posté(e)
patkignon Membre 21 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Qui connait des haiku ? c'est une forme de poésie japonaise très courte : 3 phrases, 5 mots, 3 mots et 5 mots normalement, mais on peut faire comme on veut...

Voici un exemple que j'ai lu, et que je restitue de tête :

Sur la pointe d'une herbe

la fourmi contemple

l'immensité du ciel

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  • 1 mois après...
Membre, 70ans Posté(e)
l'athéologue Membre 1 404 messages
Baby Forumeur‚ 70ans‚
Posté(e)

Je sais, c'est pas gai mais je pense un peu plus à eux en cette période festive :

Enfant de Palestine :

Petit humain de Palestine

Tu pleures dans ton bidonville

L'amour et ton pays en ruine,

Ta vie de plus en plus futile¿

Qu'as-tu fait pour subir la mort,

Qu'as-tu dit pour être nié,

Avoir, devant le monde, tors

Souffrir sous le joug d'une armée.

Petit enfant de Palestine,

Tu te bats à coup de caillou,

Pour toute réponse, des mines,

Des balles, pas même en caoutchouc.

Tu es chez toi en Palestine,

On te chasse, on te colonnise

Tu survis, seul dans les ravines

Hors des routes, c'est ta hantise

Petit frère de Palestine,

Tu n'existes pas dans leur monde

Tu es une erreur de casting

Un mensonge, une bête immonde

Tu n'es pas né avec la haine,

Tels nous, tu as droit à l'enfance,

Mais dans ton pays elle est vaine,

Peu de temps dure l'innocence.

Petit humain de Palestine

Tu pleures dans ton bidonville

L'amour et ton pays en ruine,

Ta vie de plus en plus futile¿

Vigier

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Invité danelive
Invités, Posté(e)
Invité danelive
Invité danelive Invités 0 message
Posté(e)

L'odeur d'argile de bois vert

L'odeur charnelle de la brume

Prend forme de gisants sur les fresques du soir

C'est un couple debout dans la rue déclinante

Et qui n'en finit pas de sombrer vers le large

Ainsi dans les vitrines des gravures anciennes

Seront le miroir brisé des nostalgies

Pour deux ombres cherchant dans l'espace et le temps

Le siècle la lueur la maison et la lampe.

C. Bachelin

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  • 3 semaines après...
Invité danelive
Invités, Posté(e)
Invité danelive
Invité danelive Invités 0 message
Posté(e)

Le petit endroit

(Alfred de Musset à George Sand)

Vous qui venez ici dans une humble posture

De vos flancs alourdis décharger le fardeau,

Veuillez, quand vous aurez déchargé la nature

Et déposé dans l'urne un modeste cadeau

Epancher de l'amphore un courant d'onde pure

Et sur l'autel fumant, placer pour chapiteau

Le couverce arrondi dont l'auguste pointure

Aux parfums indiscrets, doit servir de tombeau.

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Membre, Posté(e)
tois Membre 14 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je sais que c'est un peu de douceur dans un monde de...

mais je vais mettre un peu de douleur dans ce monde de...

O dictateur de la liberté!Je vous prie d'abord de m'excuser,Je vous demande ensuite de m'écouter.Vous (vous) dites la parole est mon livreDonc je l'utilise jusqu'à en être ivre.Je rétorque le silence est d'orPuisqu'il est sage de ne pas parler à tort. O dictateur de la liberté!Vous (vous) batissez aujourd'hui des raisonnements loins des terresDe prudence et sécurité,Qui demain pourront être vos cimetièresPuiqu'ils seront peut-être balayés par des tempêtes de colère. O dictateur de la liberté!Ne voyez vous pas les sensibilités,N'entendez vous pas les blessés;Ceux que vous emprisonez dans une défense armée..... IBU

Dans un champs d'amour je me promenais.

Tout n'y était que que paix,

Tout n' y était que beauté.

Je me promenais à la recherche d'une compagne,

Celle qui m'aimerait pour mes défauts,

Celle qui les transformerait en qualité.

Dans ce champs j'entendis un chant

et une musique qui l'accompagnait.

Je le cherchais du regard, juste pour l'entrevoir,

juste pour m'y diriger.

Quand la corde qui semblait être de guitare

se montra celle d'un arc,

Quand la voix de nymphe se figea en cri de désespoir.

Dans un champs de mort je marchais

Tout n'y était que peine!

Tout n'y était que lacheté!

Les cadavres formaient une montagne,

(de) Ceux que la vie avait trompé,

(de) Ceux qui croyaient devenir des héros.

IBU

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Membre, Entourloupette à roulettes, 58ans Posté(e)
Entourloupe Membre 1 683 messages
58ans‚ Entourloupette à roulettes,
Posté(e)

Tu sais Raph, avec une bonne banque de sperme, c'est possible.

Mais comme je l'ai dit je n'ai pas écrit ce poème pour (ou contre) les hommes, mais pour une petite minorité de dictateurs.

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  • 4 mois après...
Membre+, 52ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Je n'écris pas mais je voulais quand même vous offrir ce magnifique poème de Verlaine qui s'intitule "Mon rêve familier" :

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

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  • 1 mois après...
  • 2 mois après...
Membre+, Have a Jam session, 36ans Posté(e)
Jamrock Membre+ 5 387 messages
36ans‚ Have a Jam session,
Posté(e)

Césaire, extrait du Cahier d'un Retour au Pays Natal.

Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je

dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,

humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots

en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.

Et vous fantômes montez bleus de chimie d'une forêt de bêtes traquées de machines tordues d'un jujubier de chairs pourries d'un panier d'huîtres d'yeux d'un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d'une peau d'homme j'aurais des mots assez vastes pour vous contenir

et toi terre tendue terre saoule

terre grand sexe levé vers le soleil

terre grand délire de la mentule de Dieu

terre sauvage montée des resserres de la mer avec

dans la bouche une touffe de cécropies

terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu'à

la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en

guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des

hommes.

Tout ce qui me retient est là-dedans. :o Tiens je le dédicace à Gisou. ;)

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  • 2 mois après...
Membre, Pétard de bois en bouteille, 38ans Posté(e)
NumaZeo Membre 2 665 messages
38ans‚ Pétard de bois en bouteille,
Posté(e)

François Villon, un des plus vieux de la langue d'avant Molière.;

Il sucite l'admiration

Voleur, Vagabond, Bon Vivant, Courtisan, Mort mistérieuse..

Un mec dont la Biographie rest minime..

Dommage, Ca devait être un sacré personnage..

En plus ses texte en vieux françois encore à moitié latin n'étaient pas perceptibles à l'époque..Il paraît qu'il avait un temps d'avance sur son temps vu le langage qu'il parlait

Une sorte d'argot soutenu, Toujours très chantant

Voilà, je vous conseille

Si des précisions à ajouter.; Merci

http://poesie.webnet.fr/poemes/France/villon/14.html

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  • 5 semaines après...
Membre, Posté(e)
Baudelaire-21's Membre 1 165 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

CXX. ¿ Les Litanies de Satan

é toi, le plus savant et le plus beau des Anges,

Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

é Prince de l'exil, à qui l'on a fait tort,

Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,

Guérisseur familier des angoisses humaines,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,

Enseignes par l'amour le goût du Paradis,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

é toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante,

Engendras l'Espérance, ¿ une folle charmante !

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut

Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui sais en quels coins des terres envieuses

Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi dont l'¿il clair connaît les profonds arsenaux

Où dort enseveli le peuple des métaux,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi dont la large main cache les précipices

Au somnambule errant au bord des édifices,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os

De l'ivrogne attardé foulé par les chevaux,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui, pour consoler l'homme frêle qui souffre,

Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui poses ta marque, ô complice subtil,

Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Toi qui mets dans les yeux et dans le c¿ur des filles

Le culte de la plaie et l'amour des guenilles,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Bâton des exilés, lampe des inventeurs,

Confesseur des pendus et des conspirateurs,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Père adoptif de ceux qu'en sa noire colère

Du paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

é Satan, prends pitié de ma longue misère !

Gloire et louage à toi,PRIéRE

Gloire et louage à toi, Satan, dans les hauteurs

Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs

De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence !

Fais que mon âme un jour, sous l'Arbre de Science,

Près de toi se repose, à l'heure où sur ton front

Comme un Temple nouveau ses rameaux s'épandront !

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