Aller au contenu

Partageons nos poèmes préférés¿

Noter ce sujet


kabal

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
kabal Membre 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Entré dans l'exil.

J'ai en arrivant dans l'ile connaissance

Avec un frais vallon plein d'ombre et d'innocence,

Qui, comme moi, se plait au bord des flots profonds.

Au meme rayon d'or tous deux nous nous chauffons;

J'ai tout de suite avec cette humble solitude

Pris une familiere et charmente habitude.

La deux arbres, un frenes, un orme a l'air vivant,

Se querellent et font des gestes dans le vent

Comme deux avocats qui parlent pour et contre;

J'y vais causer un peu tous les jours, J'y rencontre

Mon ami le lezard, mon ami le moineau;

Le roc m'offre sa chaise et la source son eau;

J'entends, quand je suis seul avec cette nature,

Mon ame qui lui dit tout bas son aventure;

Ces champs sont bonnes gens, et j'aime, en verité,

leur douceur, et je crois qu'ils aiment ma fierté.

Les quatres vents de l'esprit.

V.Hugo

J'adore ses poémes meme s'ils sont souvent empreint de religion ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 1 an après...
Annonces
Maintenant
  • Réponses 149
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Membre, Posté(e)
ombeline Membre 1 691 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je viens de re trouver une chanson que ma cousine nous chantait à moi et ses soeurs et à chaque fois on pleuraient.

@juve:les femmes ne sont pas toutes des anges.

L'enfant de la misére !

L'enfant n'a pas six ans,

Mais jamais un sourire

N'adoucit en passant

Son beau visage de cire

Ses yeux n'ont pas l'air de comprendre

Tout ce qu'on lui raconte

C'est l'enfant de la misére

Que l'on vient de ramasser

Et qui recoit de sa mére

Que des coups et des injures

Un beau soir de printemps

Sa mère encore plus ivres

L'attrape violement

L'attache au lit de cuivre

Et elle se mit à frapper

Sur le corps qui en tremble

C'est l'enfant de la misére

Que l'on vient de ramasser

Et qui recoit de sa mére

Que des coups et des injures

[voix] Un jour à l'hopital un homme d'approche d'elle et lui dit:

"C'est ta Maman qui t'as fait ça ?"

Et l'enfant de la misére

Répondit tout doucement

Pour ne pas trahir sa mére

"Non ce n'est pas ma Maman"

Et l'enfant de la misére

Répondit tout doucement

Avant de quitter la Terre

"Non ce n'est pas ma Maman" [bis]

Vie rose, vie grise,

Parfois morose, parfois grise.

Elle drôle, amusante,

Triste ou souriante.

Cette vie, c'est la mienne

C'est aussi la tienne.

C'est la vôtre,

C'est la nôtre.

Ainsi, toutes les vies sont ressemblantes,

Toutes les vies sont différentes.

Je ne sais pas ce qu'il y a de marrant là-dedans,

Mais ceci me fait sourire,

Sourire à la vie,

Et je respire. Pour terminer,

je dirai que l'on ne comprend rien à la vie

tant que l'on n'a pas compris

que tout y est confusion

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...
VIP, Dresseur d'ours, 52ans Posté(e)
eryx VIP 8 660 messages
52ans‚ Dresseur d'ours,
Posté(e)
je viens de re trouver une chanson que ma cousine nous chantait à moi et ses soeurs et à chaque fois on pleuraient.

@juve:les femmes ne sont pas toutes des anges.

L'enfant de la misére !

L'enfant n'a pas six ans,

Mais jamais un sourire

N'adoucit en passant

Son beau visage de cire

Ses yeux n'ont pas l'air de comprendre

Tout ce qu'on lui raconte

C'est l'enfant de la misére

Que l'on vient de ramasser

Et qui recoit de sa mére

Que des coups et des injures

Un beau soir de printemps

Sa mère encore plus ivres

L'attrape violement

L'attache au lit de cuivre

Et elle se mit à frapper

Sur le corps qui en tremble

C'est l'enfant de la misére

Que l'on vient de ramasser

Et qui recoit de sa mére

Que des coups et des injures

[voix] Un jour à l'hopital un homme d'approche d'elle et lui dit:

"C'est ta Maman qui t'as fait ça ?"

Et l'enfant de la misére

Répondit tout doucement

Pour ne pas trahir sa mére

"Non ce n'est pas ma Maman"

Et l'enfant de la misére

Répondit tout doucement

Avant de quitter la Terre

"Non ce n'est pas ma Maman" [bis]

Je l'ai chanté des centaines de fois cette chanson quand j'étais moniteur de colonie. Et je la retrouve toujours avec émotion.

Juste une petite diff dans le premier couplet

"L'enfant n'a pas six ans,

Mais jamais un sourire

N'adoucit en passant

Son beau visage de cire

Ses yeux profond et bleus

n'ont pas l'air de comprendre

Que l'on soit malheureux

A un age aussi tendre"

Modifié par eryx
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois après...
Membre, 45ans Posté(e)
iron man Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

moi j'ai une petite chanson qui n'est pas de moi mais qui a bercée mon enfance et celles de mes cousins (en effet ma grand mere nous la chantais avant de nous endormir)

Moi j'm'en fout ! j'ai des poils au cul !

ça m'tient chaud l'hiveeeeeeeeeer

et l'été?

Je les fait raser !

Pour mieux res-pi-rer !!

j'en connais une autre que je fredonnais au jeune fille en fleur des boites de nuits:

Viens poupoule

Viens poupoule

Viens poupoule

Viens..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité reves-vengeurs
Invités, Posté(e)
Invité reves-vengeurs
Invité reves-vengeurs Invités 0 message
Posté(e)

mdr!

heu.....superbe, émouvant et tout.. surtout celle des...hum...poils...on en parle pas assez je trouve des poils dans la littérature, la poésie, tout ça..merçi à toi...^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
Helene285 Membre 17 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

POUR TOI MON AMOUR

Je suis allé au marché aux oiseaux

Et j'ai acheté des oiseaux

Pour toi

mon amour

Je suis allé au marché aux fleurs

Et j'ai acheté des fleurs

Pour toi

mon amour

Je suis allé au marché à la feraille

Et j'ai acheté des chaînes

De lourdes chaînes

Pour toi

mon amour

Et puis je suis allé au marché aux esclaves

Et je t'ai cherchée

Mais je ne t'ai pas trouvée

mon amour

Jacques Prévert

Modifié par Helene285
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Angelnine Membre 199 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Prévert Bien sûr, c'est mignon ;)

A mon tour j'ai envie de vous faire partager celle-ci de Alphonse Allais, qui m'a bien fait rire...Elle est mortelle:

COMPLAINTE AMOUREUSE

Oui dès l'instant que je vous vis

Beauté féroce, vous me plûtes

De l'amour qu'en vos yeux je pris

Sur le champs vous vous aperçûtes

Ah! Fallait-il que vous me plussiez

Qu'ingénument je vous le dise

Qu'avec orgueil vous vous tussiez

Fallait-il que je vous aimasse

Que vous me désespérassiez

Et qu'enfin je m'opiniâtrasse

Et que je vous idolâtrasse

Pour que vous m'assassinassiez

C'est génial Non? ;)

Modifié par Angelnine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
James Membre 14 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

Hé hé hé!! "Beauté féroce vous me plûte..." Génial! ;)

Et ton petit poisson rouge Angelnine, est tout aussi charmant ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Angelnine Membre 199 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

POUR TOI COLOMBINE

La chanson du géôlier

Où vas-tu beau geôlier

Avec cette clé tachée de sang

Je vais délivrer celle que j'aime

S'il en est encore temps

Et que j'ai enfermée

Tendrement cruellement

Au plus secret de mon désir

Au plus profond de mon tourment

Dans les mensonges de l'avenir

Dans les bêtises des serments

Je veux la délivrer

Je veux qu'elle soit libre

Et même de m'oublier

Et même de s'en aller

Et même de revenir

Et encore de m'aimer

Ou d'en aimer un autre

Si un autre lui plaît

Et si je reste seul

Et elle en allée

Je garderai seulement

Je garderai toujours

Dans mes deux mains en creux

Jusqu'à la fin des jours

La douceur de ses seins modelés par l'amour.

Jacques Prévert

;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
colombine Membre 339 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Merci Angeline ;)

J'aime toujours autant cette jolie déclaration .

Où est celui qui me laissera la liberté de l'aimer . ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
James Membre 14 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

C'est drôle, la chanson de Prévert juste après cet aveu. On dirait qu'elles se complète ;)

Modifié par James
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité reves-vengeurs
Invités, Posté(e)
Invité reves-vengeurs
Invité reves-vengeurs Invités 0 message
Posté(e)

[un poème d'un monsieur que j'aime beaucoup, avant d'oser en mettre à moi ;) ]

Ici je t'aime.

Dans les pins obscurs le vent se démêle.

La lune resplendit sur les eaux vagabondes.

Des jours égaux marchent et se poursuivent.

Le brouillard en dansant qui dénoue sa ceinture.

Une mouette d'argent du couchant se décroche.

Une voile parfois. Haut, très haut, les étoiles.

é la croix noire d'un bateau.

Seul.

Le jour parfois se lève en moi, et même mon âme est humide.

La mer au loin sonne et résonne.

Voici un port.

Ici je t'aime.

Ici je t'aime. En vain te cache l'horizon.

Tu restes mon amour parmi ces froides choses.

Parfois mes baisers vont sur ces graves bateaux

qui courent sur la mer au but jamais atteint.

Suis-je oublié déjà comme ces vieilles ancres.

Abordé par le soir le quai devient plus triste.

Et ma vie est lassée de sa faim inutile.

J'aime tout ce que je n'ai pas. Et toi comme tu es loin.

Mon ennui se débat dans les lents crépuscules.

Il vient pourtant la nuit qui chantera pour moi.

La lune fait tourner ses rouages de songe.

Avec tes yeux me voient les étoiles majeures.

Pliés à mon amour, les pins dans le vent veulent

chanter ton nom avec leurs aiguilles de fer.

Pablo Neruda

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Plutôt Fantôme à Tic, 37ans Posté(e)
bonus-salade Membre 1 681 messages
37ans‚ Plutôt Fantôme à Tic,
Posté(e)

Pour mes soleils et mes lunes, j’enmporterai, tous les soleils et les dunes

Tous les palais, les jardins, l’or ? vu dans mes sommeils et mes plumes

J’rendrai aux nues, la pluie d’ étoiles qu’ est tombé sur terre

De la voute céleste, moi sommaire mère poussière assise sur la croûte terrestre

Regard nébuleux ; car mes songes portent aux éthers

Point d’vue fabuleux ; insuffle l’ air neuf, pur au coeur d’mes feuilles et mes vers

mansarde ouverte sur une cité d’ lumière, l’ horizon s’ perd sur

Des tours et des dômes paisible hâvre de paix pour des femmes et des hommes

Pour vous j’ porterai un source pure, jaillie d’un rocher

Qu’jamais l’aventurier n’ a touché, ni l’aîné pour ses soeurs et ses frères

cavalier, fier, porteur d’ amour au fond du Cypher

Chacune de mes prières, sert Dieu, perd maudit Lucifer

Dans la soie d’Samarcande, j’envelopperai mes douces pensées pour vous

Et votre mère panserait toutes mes blessures au coeur d’mon âme et ma chair

N’voyez pas l’univers, comme une frontière entre l’sombre et le clair

Le sabre et le clair, catégories, des classes comme le notaire et le clerc

J’poserai au dessus d’vos têtes un bouclier fait d’cuivre et de fer

Où Dieu scellera notre union éternelle comme le tonnerre et l’éclair

J’dépose ma vie à vos pieds j’n’en ai qu’une elle est chère.

Pour mes soleils et mes lunes, je ferai du futur une épure simple de lecture

Chasserai la peur et ses brumes pour que vos rêves restent ce refuge que le ciel murmure

Je paverai les rues d’élans de mon coeur pour que vos pas soient surs,

Parce que chaque jour se fait rude par nature.

Pour mes soleils et mes lunes, je ferai du futur une épure simple de lecture

Chasserai la peur et ses brumes pour que vos rêves restent ce refuge que le ciel murmure

Je paverai les rues d’élans de mon coeur pour que vos pas soient surs,

Parce que chaque jour se fait rude par nature.

J’rentre de les deux pieds dans la tornade de mes nerfs, entre la plume et la pierre

Ma prose loge, esseulé j’ne sais quoi faire,

J’éppelle votre nom entre 1000 qui m’viennent aux oreilles,

Egrène le temps plus précieux qu’une pierre rare, lumière rare,

Génère une rare paire, j’parle du cerveau du pieux, et d’ses deux hémisphères

A l’ ombre de sycomores ! on philosophera sur la genèse et ses mystères

Comme un jeune faon pris par un aigle entre le bec et les serres

L’ entrave et le fer, j’verrai vos chaînes et j’viendrai pour les défaire

J’lèguerai au fond d’une armoire un recueil métaphorique

Comme un adoubement, célébrant une nouvelle génération poétique

Un hiver un d’ces mois rude, ou l’blizzard, glace les rivières

Mon sac sera remplir de dattes et d’vent du désert

D’un rayon d’pulsar, d’une galaxie qui décline sous l’poids des âges

S’écroule sur elle même, j’conterai cette histoire pour qu’elle-n’aime

Longtemps reclus, dans l’ fort discipline ascétique sévère

Difficile comme discerner, la démarcation entre le ciel bleuet la mer

impact frontal et pontage, d’ou contact polaire

Nos yeux s’croisent, comme les hauts jets d’matière au dessus des taches solaires

Cette strophe, bien plus qu’ une lettre vulgaire

Révèle une différence majeure, comme celle existant entre le sable et le verre

Levons nos coeurs à la gloire de lampes dans le jardin secret des pères

Ou chaque seconde, passée, voit une pensée adressée à ses perles.

C’est une pensée adressée à mes perles.

c'est de akh bien entendu

Modifié par bonus-salade
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×