Le droit d'opposition à l'avortement du cogéniteur

Une question me taraude.

De nos jours, la femme peut, sans l'accord du "père" décider d'avorter.

Pourtant, l'homme a participé à la conception de ce "futur" enfant et le désire peut être.

Son accord n'est, cependant pas sollicité en cas de désir d'avortement de la femme.

Ne serait-il pas normal de changer cette situation?

Sauf, viol (même au sein du couple marié), la structure pratiquant l'avortement devrait obtenir l'accord des deux parents.

Autrement dit, l'homme pourrait s'opposer à la décision d'avorter de la femme.

A défaut d'entente, le juge aux affaires familiales pourra être saisi pour trancher la question?

Le père n'a je pense aucun droit sur le corps de la future mère et ne peux à mon avis la forcer à garder l'enfant si elle ne le souaite pas.

J'ai voter contre.

Même si l'homme a son rôle, il ne pourra jamais forcer une femme a porter un enfant contre son gré.

Si la femme veut avorter, on ne peut l'en empécher... J'imagine de quoi elle serait capable si c'était le cas.

T'es fou ? Tu dis que si y'a pas d'entente le juge aux affaires familiales pourrait trancher. Mais t'imagine pas la lenteur du système judiciaire en France. Le temps que le juge rende sa décision, le gosse sera déjà né ! Je rappelle qu'il y'a un délai de 12 semaines pour l'avortement.

Et selon mon avis : à la femme, c'est son corps. L'homme n'a aucun droit dessus. C'est pas lui qui va le porter pendant 9 mois. De plus, qui dit qu'il va pas se barrer en route ou après.

Bref, j'ai évidemment voter contre le droit d'opposition de l'homme.

T'es fou ?

J'adore débattre mais évite les noms d'oiseaux, svp. :blush:

Tu dis que si y'a pas d'entente le juge aux affaires familiales pourrait trancher. Mais t'imagine pas la lenteur du système judiciaire en France. Le temps que le juge rende sa décision, le gosse sera déjà né ! Je rappelle qu'il y'a un délai de 12 semaines pour l'avortement.

Si tu parles des délais. Il existe des délais courts pour des procédures rapides: les référés d'heure à heure ou fixés à quelques jours.

Pas grand chose à ajouter qui n'ait été dit au dessus, à part que je regrette la "judiciarisation" de plus en plus présente dans les affaires de paternité.

évite les noms d'oiseaux

:blush: de Bassan, donjuan, de Bassan...

J'ai voter contre.

Même si l'homme a son rôle, il ne pourra jamais forcer une femme a porter un enfant contre son gré.

+1

l me semble inimaginable qu'un homme exige d'une femme qu'elle porte son enfant contre son gré.

Pas grand chose à ajouter qui n'ait été dit au dessus, à part que je regrette la "judiciarisation" de plus en plus présente dans les affaires de paternité.

La "judiciarisation" peut aussi protéger les intérêts de la famille. :blush:

de Bassan, donjuan, de Bassan...

Morus bassanus non sum.

Le père n'a je pense aucun droit sur le corps de la future mère et ne peux à mon avis la forcer à garder l'enfant si elle ne le souaite pas.

Je ne parle pas du corps de la femme mais de l'embryon.

L'embryon est-il le corps de la femme?

Je ne parle pas du corps de la femme mais de l'embryon.

L'embryon est-il le corps de la femme?

non, bah alors on le sort et on le donne a l'homme? :blush:

bah attends l'embreyon va quand meme se develloper dans le ventre de la dite femme alors je pense qu'elle a le droit de refuser une grossesse qu'elle ne désire pas.

Si tu parles des délais. Il existe des délais courts pour des procédures rapides: les référés d'heure à heure ou fixés à quelques jours.

Ben prenons dans l'ordre.

La femme ne sait pas immédiatement qu'elle est enceinte.

Bon une fois qu'elle l'a appris, elle réfléchit pour savoir si elle le garde ou pas.

Si elle décide d'avorter, l'homme s'oppose : il y'a désaccord.

Il y'a un temps où ils essaient de se convaincre mutuellement.

Affaire portée devant le juge qui au vu des éléments ne vas pas mettre que quelques heures pour rendre son jugement, c'est certains.

De plus la justice est overbooké, surchargée.

non, bah alors on le sort et on le donne a l'homme?

:blush:

A voter contre.

Je rejoints certaines personnes et leurs arguments:

- ça appartient à la femme de décider.

- la lenteur de la justice en France

...

Si tu parles des délais. Il existe des délais courts pour des procédures rapides: les référés d'heure à heure ou fixés à quelques jours.

La paprasse qu'il y aura encore et je doute que certain vont s'y coller.

non, bah alors on le sort et on le donne a l'homme?

C'est du troll?(!) :blush:

Ce n'est pas une si mauvaise idée, d'ailleurs.

Avant les 12 semaines, l'enfant à naître n'est qu'à la phase embryonnaire.

C'est justement ce stade que recherchent les intervenants à l'insémination.

Il serait donc possible, sous condition de législation sur la gestation pour autrui (sujet sur les mères porteuses), d'accorder au géniteur, désireux de voir la conception aller jusqu'à son terme, de faire transférer l'embryon dans le corps d'une femme d'accord pour porter l'enfant.

non ou du troll sérieux :blush:

mais a part en prenant une mère porteuse, je vois pas comment on pourrait faire. C'est inadmissible d'obliger quelqu'un de porter un enfant donc bon...

De plus la justice est overbooké, surchargée.

En matière de comparution immédiate (procédure pénale), le prévenu peut être amené devant un juge à très courts délais;

un matière expulsion (procédure civile) comme dans tous les cas d'urgence, un juge peut être saisi en moins d'une semaine.

Articles 484 à 492 du nouveau code de procédure civil. source legifrance

"Dans la pratique, les justiciables tendent à avoir de plus en plus recours au juge des référés, simplement dans le but d'obtenir plus rapidement une décision judiciaire, détournant ainsi la fonction initiale de cette procédure." source vie-publique.fr

non ou du troll sérieux :blush:

mais a part en prenant une mère porteuse, je vois pas comment on pourrait faire. C'est inadmissible d'obliger quelqu'un de porter un enfant donc bon...

Oui, c'est ce que je dis.

Il serait possible d'envisager une mère porteuse.

J'ai l'impression qu'on est assez unanimes en fait. L'avortement pose la question de la liberté de la femme de disposer de son propre corps. Ce qui fait que l'opposition à l'avortement devient alors la possibilité pour un homme de disposer du corps d'une femme, même contre son gré. Donc, cette opposition irait à l'encontre de cette liberté de disposer de son propre corps puisqu'un autre peut faire valoir des droits dessus. C'est certes une injustice physiologique mais elle ne peut pas être contrebalancée par une injustice légale. La seule façon de la réparer, serait que, dans le futur, il y ait possibilité d'extraire l'embryon du corps de la mère pour le mettre dans un utérus artificiel ou une mère porteuse ( ce qui n'est pas possible actuellement une fois qu'il y a eu nidation ).

c est limite un peu glauque de donner un départ pareil à un gamin....genre "ben ta mère voulais pas de toi alors on t a retiré de son ventre pour te mettre dans un autre...." :blush: !

dans ces conditions là...autant qu il naisse pas du tout, ça évitera bien des dégats!

Il vaut peut être mieux de naître et de vivre mal aimé par sa mère que de ne pas vivre du tout. Ce qui n'est pas déjà un cas rare, de toute façon.

(voir les conflits familiaux, les accouchements sous x qui veulent exactement dire que la mère ne veut pas de l'enfant, ou les abandons purs et simples).

Eviter la vie pour éviter les dégâts, c'est complètement nier le désir de paternité et de vie de l'enfant à naître.

J'ai l'impression qu'on est assez unanimes en fait.

On ne peut être "assez" unanimes. Ou on l'est ou on ne l'est pas.

D'ailleurs, 10% du sondage va en faveur de cette pensée.

L'avortement pose la question de la liberté de la femme de disposer de son propre corps.

Oui, et la question a été tranchée.

Cependant, on oublie de dire qu'on a nier la liberté de l'enfant à naître et le droit du père à le devenir.

Et si l'on ouvrait une autre voie?

Il vaut peut être mieux de naître et de vivre mal aimé par sa mère que de ne pas vivre du tout. Ce qui n'est pas déjà un cas rare, de toute façon.

(voir les conflits familiaux, les accouchements sous x qui veulent exactement dire que la mère ne veut pas de l'enfant, ou les abandons purs et simples).

Eviter la vie pour éviter les dégâts, c'est complètement nier le désir de paternité et de vie de l'enfant à naître.

scuses moi mais je trouve ça assez effarant comme reflexion, surtout particulièrement égoiste!

alors parce que le fait de ne pas être aimé de sa mère n est pas un cas rare, ça justifie le fait d imposer ça à d autres enfants sous pretexte que le père a des désirs de paternité?......