Jeu d'échec

Justement. Même si chaque partie tient à coeur, évidemment, il peut être intéressant de mettre en péril quelques temps son talent pour apprendre à se servir de quelque chose de plus.

Si la colère ou la haine font perdre à tous les coups, précisément, il faut les utiliser. On a parfois sous les effets de ces affects ô combien négatifs des coups de génie que l'on n'aurait pas autrement ; c'est un terrain à explorer. Si en ouvrant cette porte, on perd toute lucidité... eh bien c'est que le jeu d'échecs est un moyen de travailler vraiment à l'éducation de ces affects noirs. C'est que ça prend, pour de vrai.

Alors bien sûr je ne dis pas qu'il faut finir ses parties en assénant un grand coup de poing à l'adversaire si ce dernier vainc ! Mais si on arrive vraiment lors d'une partie à ressentir une haine authentique, sans perdre de vue le fait que ce n'est qu'une partie et qu'elle ne se joue que sur le plateau, dans le cadre de certaines règles... alors voici une occasion rêvée d'apprendre à utiliser sa haine et sa colère comme une énergie canalisée, au lieu d'en être l'abruti jouet.

Donc même si au début ça ne fonctionne pas, il y a là une quête de la haine lucide à mener. Une fois ce nouveau talent acquis, mille occasions se présenteront dans la vie de réemployer cette capacité de transformer la haine en dynamisme docile... et Saturne devient Apollon !

D'après ce que tu me dis au début, ce serait plus une sorte de voie de secours lorsqu'on est en mauvaise posture?

Parce que tant que nos chances de gagner sont supérieures, pourquoi se risquer à faire un coup qui pourrait inverser la balance?

Après, on peut jouer justement dans le but d'apprendre à maîtriser notre haine pour apprendre à la transformer en énergie.

Mais je pensais pas à frapper l'adversaire à la fin non plus

En faite, je viens de remarquer ta première phrase (honte à moi) et oui, il peut être bon de mettre en péril de temps en temps notre victoire, quitte à perdre avec une chose de plus.

La vie est effectivement un peu comparable à une partie d'Echecs , car il faut souvent de la tactique et de la stratégie pour s'en sortir .

Mais je ne crois pas qu'il faut hair son adversaire, car la haine rend aveugle .

Le jeu d'Echecs est complet.

Certains disent que c'est de l'art .

Je ne sais pas si l'on peut parler d'art. D'ailleurs, la personne qui a posté après vous (toi?) a montré un certain désaccord.

Je pense que jeu est plus adapté aussi. Ou sport, à la limite, car c'est parfois vu comme tel, il me semble (le sport du cerveau :p ).

Oui, l'art de la guerre ou de la conquête. Ce même art qui nous écrase et nous rabaisse au rang de vaincu. Si la stratégie guerrière s'apparente à de l'art alors qu'est donc la peinture ou la musique?

Ne sommes nous pas un peu "vaincu" aussi face à une ¿uvre de Picasso ou un solo de Hendrix, blasé là à ne pouvoir qu'admirer sans même s'imaginer capable de le faire à notre tour? (Je cite ces noms là, mais vous pouvez les changer si ils vous dérangent)

On pourrait très bien voir la peinture et la musique comme un art de la guerre, celle où l'on combat des injustices ou l'on défend des causes, celle où l'on combat notre nature et nos pulsions, non?

Oui, l'art de la guerre ou de la conquête. Ce même art qui nous écrase et nous rabaisse au rang de vaincu. Si la stratégie guerrière s'apparente à de l'art alors qu'est donc la peinture ou la musique?

ou nous valoriser au rang de vainqueur, c'est selon...

la peinture et la musique sont l'exploitation de la spontanéité, de l'harmonie, et l'art de gagner c'est la stratégie qui consiste à faire reconnaitre son art...l'art c'est avant tout la conviction, sans conviction tu n'es pas reconnu. Donc gagner une parti d'échec c'est avoir l'art de l'anticipation et peut être même de l'empathie, car si tu peux savoir comment va réagir ton adversaire tu peux le contrer également....Et c'est en cela que c'est tout un art...apprendre à connaitre l'autre, son adversaire afin de le surprendre, n'est ce pas une forme d'art ? L'art de la stratégie en somme.

je comprends. A ce compte là, tout est de l'art y compris faire de l'argent sur le dos des autres.

Picasso et Hendrix Jedino, 2 excellentes références qui me vont tout à fait.

Je vous invite à observer attentivement le cou de la jeune femme... et ses yeux qui évoquent de plus en plus une hyperthyroïdie. ^^ Et encore, là ça reste très gentil. Moins gentil là :

éa peut être très chouette d'avoir trouvé les boutons ON et OFF. Heath Ledger n'a peut-être pas trouvé le bouton OFF.

Kaba Tsigat, je ne saisis pas trop le rapport, même si j'adore le joker

je comprends. A ce compte là, tout est de l'art y compris faire de l'argent sur le dos des autres.

Picasso et Hendrix Jedino, 2 excellentes références qui me vont tout à fait.

Mais dès que l'on est un peu plus riche, on s'en fait sur le dos des autres.

Mais on s'éloigne un peu là :p

Ah parce que tant que l'on est pas un peu plus riche on ne s'en fait sur le dos de personne ?

T'es sûr de savoir jouer aux échecs ?

Bah nan, j'ai pas dit ça moi

Si, si, il y a un rapport... Du moins si l'on considère les échecs comme un moyen et non comme une fin. C'est surtout pour tous ces développements sur la colère, la haine, etc.

Si tu ne vois pas, tant pis. L'évidence viendra sûrement...

Disons que si l'on a un terrain plein de gemmes, il est très improbable qu'on y trouve un jour, en s'y baladant tout juste, une statuette toute polie sortie de terre comme Vénus des flots. ^^ Si l'on veut cette statuette, le moyen le plus sûr est encore de creuser le sol, de trouver une pierre brute et de la travailler, jusqu'à ce qu'elle soit d'équerre, carrée, travaillée. On plante alors une petite croix dessus... Après, on sait qu'on est sculpteur.

Bon, je file de ce topic. Bises, Jedino !

L'union fait justement la force, au contraire. Un pion seul menacé par une dame sera forcément pris. Mais au contraire, si un autre pion derrière lui le protège, la dame ne s'y risquera pas.

On ne peut pas être un joueur à la base si l'on est mauvais joueur, parce qu'il faut apprendre à perdre avant de gagner.

Sacrifier son atout n'est pas une mince affaire même si la configuration fait que l'on n'a pas le choix pour gagner! Seul le roi compte aux échecs mais dans la vie, les autres pions ne font pas une force s'ils ne sont pas prêt à se sacrifier... C'est ca que je voulais dire!

Avoir une masse de pions qui au final ne sont plus déplaçables fait qu'un échec total est à prévoir!

Un pion suffit pour faire échec et mat, dans ce jeu aucune pièce n'est ridicule, aucune n'est indispensable non plus, de la reine au pion chacun a sa place !

Oui... un pion qui à l'origine pouvait se sacrifier si c'était nécessaire...

on parle beaucoup des pions ...mais on peut trés bien sacrifier un fou , un cavalier , une tour ,

il m est arrivé de sacrifié la reine ( rarement , c est vrai ) pour prendre le pouvoir téritorialement ...

tout est une question de jugement , a un moment précis ...

Tous dépend de la configuration du jeu... Tous sacrifice entraine de nouveaux paramètres de jeu!

Si tu n'as plus qu'un pion, la partie dépend de sa mobilité, son emplacement avant qu'il ne reste plus que lui et celui des pions adverses restant qui eux mêmes ont des atouts et inconvénients... Si on met un pion en péril, c'est surement pour en bouffer minimum le double stratégiquement!

Le point commun indiscutable de la vie et des echecs, c'est que quand ca parait trop facile, il est nécessaire de redoubler de vigilance...

Je ne sais pas si vous savez jouer aux échecs, mais pour info un pion qui atteint l'autre bout de l'échiquier peut devenir reine ou tout autre pièce de votre choix...

C'est pas le pion qui fait le jeu, c'est la stratégie.

De même avancer une pièce puis la reculer ça fait perdre l'avantage, d'offensif, tu passes en mode défensif si tu calcules mal tes coups...

Le but du topick c'est de se demander si la vie est une partie d'échecs, je réponds : oui : on ne gagne jamais sans les autres.

entirement d accord avec toi ...

en général , s il ne te reste plus qu un pion ...aie aie ...

surtout qu il est pas trés mobile , notre pion , il ne peut faire qu avancer ...

mais au bout , y a une récompense ... :p

salut david web ,

oui , je sais jouer au échecs ,

je ne me serais pas aventuré sur cet échiquier sinon ...

Perso je ne parlerais pas de guerre concernant le jeu d'Echecs.

Car guerre donne quand meme une connotation péjorative et négative .

Dans ce cas parlons de combat, oui, mais d'un combat d'art martiaux .

Je répondais à Afarensis .

Certains grands joueurs comparent une belle partie à une oeuvre d'art, effectivement .

Perso je ne parlerais pas de guerre concernant le jeu d'Echecs.

Car guerre donne quand meme une connotation péjorative et négative .

Dans ce cas parlons de combat, oui, mais d'un combat d'art martiaux .

C'est vrai qu'aux échecs il y a des règles à suivre, une adversité loyale où chaques joueurs partent avec les mêmes possibilités de vaincre l'autre!

C'est vrai qu'aux échecs il y a des règles à suivre, une adversité loyale où chaques joueurs partent avec les mêmes possibilités de vaincre l'autre!

Tout dépend, faut pas oublier que l'un commence avant l'autre

Attention le jeu d'Echecs n'est pas uniquement un sport de cerveau.

Les champions font des préparations physiques pour pouvoir endurer les longues heures devant un échiquier.

Karpov lors de ses matchs de championnat du monde face à Kasparov a perdu 8 kilos ...

Les nulles se succédant, le championnat a meme été interrompu justement afin de ménager la santé physique des candidats ...

Eh oui ! les Echecs engendrent une grande dépense de calories tellement le cerveau fonctionne fort chez les champions .

Tout dépend, faut pas oublier que l'un commence avant l'autre

Commencer ne donne pas forcément l'avantage, tout dépend encore de l'adversaire!

Personnellement, je préfère même suivre que commencer.