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Jeu d'échec

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Jedino

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ne trouvez-vous pas que les échecs représentent une partie de nous même? De notre société?

Regardez-donc la base du jeu : gagner sur son adversaire. Blancs et noirs se battent pour gagner. Les blancs commencent d'ailleurs à jouer. Et si on allait encore plus loin? Chacune des pièces à son propre rôle. Leurs importances varient, le sacrifice des unes est plus facile à supporter, la perte des autres est plus handicapante. Les pions représentent la majeure partie des pièces présentent. Enfin, on peut constater une importance variable en fonction de la place même qu'il peut avoir : un pion peut représenter un plus grand danger qu'un cavalier dans certaine situation.

Merci de m'avoir lu, voir de m'avoir compris. Je suis pas tellement dans l'explicite, mais je me suis dis que l'implicite serait tout aussi bien à sa place ici.

Et vous, qu'en pensez-vous?

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Invité _Timo
Invités, Posté(e)
Invité _Timo
Invité _Timo Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est qu'un jeu, rien à voir avec la réalité.

Un petit pion qui se fait bouffer comme ça, ça arrive mais du moment que ce n'est pas les gros pions, ce n'est pas bien grave alors que dans la réalité c'est différent. Un soldat comme n'importe qui est en guerre, c'est toujours triste de le voir nous perdre et je pense même que ce serait beaucoup plus triste pour la famille de ce soldat que si c'était une grosse personne de l'état ou un président de la république qui se fasse tuer.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Différent, pour la famille et pour toi, mais quand tu sais ce que les états en pensaient, tu te dis que la réalité n'est pas toujours celle qu'on croit.

Après, oui, c'est un jeu, mais pourquoi ne pas réfléchir sur quelques chose de banal ? :blush:

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Membre, Posté(e)
Charrue Membre 36 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a certainement de la ressemblance entre la vie humaine et les échecs, plus précisément, entre le cours de la vie le déroulement d une partie d'échecs :blush:

Certes, les échecs ne sont qu un jeu mais¿ un jeu extraordinaire - qui peut être aussi un art, science, sport ou combat !

Apres tout, nombreux sont grands esprits qui ont comparé le roi du jeu à la vie humaine: Balzac, Franklin, G¿the, Leibniz, Byron, Attali, Cervantès, Dali, Dostoïevski, Marcel Duchamp, Nabokov, Unamuno, Voltaire, Wilde, Zweig ...

Il y en a un, Bobby Fischer, qui va même plus loin qu'une comparaison:

On lui aurait demandé :

- Les échecs c est comme la vie?

- Les échecs c est la vie! - aurait-il répondu :coeur:

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  • 10 mois après...
Membre, Posté(e)
Charrue Membre 36 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A ce sujet, Il ne serait pas totalement inintéressant de lire le bouquin de Kasparov: La vie est une partie d'échecs

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

Des cases blanches, des cases noires... Le bien existerait-il sans le mal ? Les concepts se comprennent par contraste...

Quand ils arrivent de l'autre côté du plateau, les petits pions, si nombreux, si faibles, si lents, peuvent prendre la place de n'importe qui, à condition que cette personne soit morte. Place vacante, le pion n'a guère de pouvoir mais il a son corps, pour incarner quelque chose. Quelle promotion... Enfin, le petit pion ne le pourra que si quelqu'un a chu. Les vieilles familles d'abord... ^^

_________________________________

Les anglo-saxons ne parlent pas de fou mais d'évêque. On a le Roi, peu mobile mais décisif, la Reine, mobile mais non-décisive, et de autour d'eux la noblesse, le clergé, les villes et le peuple. En France, on remplace le clergé par l'art ; le fou du roi, cet amuseur public, peut aller de travers sans souci.

_________________________________

Prenez tout, c'est superflu. Prenez tout sauf le Roi, la tête de l'état. Le plus fixe entre tout, celui autour de quoi tout tourne. Le chef d'état... Comme si l'essentiel était au fond de ne pas perdre la tête.

Le jeu d'échec nous apprend à trouver un équilibre entre le principe de conservation - conserver le Roi - et la nécessité de sacrifier certaines parts de soi. Il nous apprend à mesurer l'importance de ce qui nous compose, par rapport à ce que nous avons en réserve mais surtout par rapport à ce que l'adversaire tient à sa disposition. Il nous apprend à agresser, il nous apprend à nous défendre. Il nous apprend que pour subsister, il faut être offensif et s'affirmer, développer un jeu.

En dehors de ça, il nous apprend encore à faire travailler notre imagination en nous projetant sur plusieurs coups d'avance, tout en l'associant à notre logique. Il enseigne la maîtrise des pulsions via une symbolisation - ne jouent bien aux échecs que les êtres capables de haïr intensément leurs adversaires, parce qu'ils veulent les tuer.

_________________________________

Tu fais bien d'y jouer, Jedino. C'est excellent pour l'écriture. Comme les pièces d'un jeu d'échecs, les personnages n'avancent pas n'importe où et n'avancent pas non plus n'importe comment.

Modifié par Kaba Tsigat
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Membre, Posté(e)
Manon...O_o Membre 141 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'avais jamais vu ça sous cet angle mais en effet, le jeu d'échec peu refléter la société. De plus, il faut réfléchir et sacrifier pour triompher. Même si on a plus de roi ni de reine, ça représente une sorte de hiérarchie semblable à la notre. Les blancs contre les noirs, ça me fait un peu penser aux guerres entre ethnies différentes qui se détestent par rapport a une couleur de peau ou une religion.

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
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Il n'y a pas que la société... La psyché aussi est représentée.

Il en va de même dans les jeux de cartes, je pense particulièrement aux arcanes mineurs du tarot.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ah! Un sujet à moi qui renait de ses cendres!

Et bien, merci pour ces avis plus récent.

Mais, n'y a-t-il pas un souci? Parce que voir le monde comme "blanc et noir", c'est une vision très manichéenne des choses.

Kaba Tsigat, je ne connais pas vraiment le tarot, donc je ne vois pas ce que sont les arcanes mineurs. Si tu pouvais développer un peu, ce serait bien gentil(le?) :yahoo:

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

Ah mais non, je n'ai jamais dit que tout était noir ou blanc... J'ai dit que les concepts se comprenaient par contraste. Justement, cela nous incite à comprendre que sans guerre, aucune paix n'est possible, sans travail pas de repos, sans haine, pas d'amour. Découlent de cette idée deux autres idées : d'abord l'idée d'une place grise, qui correspondrait au vrai monde, ensuite l'idée que guerre et paix ne sont qu'une seule et même chose.

Les arcanes mineurs sont ceux dont on se sert la plupart du temps, quand on joue aux cartes. Quatre couleurs, 10 cartes numérotées et 3 ou 4 têtes, selon que l'on se sert d'un jeu de tarot ou d'un jeu ordinaire. Les arcanes mineurs s'opposent aux arcanes majeurs, c'est-à-dire les atouts dans un jeu de tarot classique.

Comme chaque arcane mineur a sa couleur et comme les couleurs représentent chacune un élément (coupe/cœur : eau, denier/carreau : terre, épée/pique : air, trèfle/bâton : feu), chaque carte a sa signification particulière, mais certaines interprétations associent les arcanes mineurs situés entre 2 et 10 au "vulgus pecum", comme les pions d'un jeu d'échecs.

Tout un petit monde...

Modifié par Kaba Tsigat
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je n'ai pas dit que tu avais dit que le monde était noir et blanc!

J'ai juste dit que les échecs "voyaient" cela ainsi car les pièces étaient de ces couleurs ci.

Sinon, oui, je suis plutôt d'accord.

Le monde est un peu du blanc, un peu du noir, c'est un gris un peu terne certains jours, un peu clair le prochain.

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)
Le monde est un peu du blanc, un peu du noir, c'est un gris un peu terne certains jours, un peu clair le prochain.

Questions de focus... On peut vivre dans le tout noir et blanc, on peut vivre dans le tout gris.

Tout gris c'est difficile, parce que tout est parfait. Difficile de ne pas faire de sur-place. Pas de partie.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Aux échecs tu peux faire le sacrifice de beaucoup de pièces, à la fin c'est pat ou mat, dans la vie tu peux faire le sacrifice de beaucoup de pions, à la fin c'est Lâche et tu perds à tous les coups. :yahoo:

Modifié par David Web
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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
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Quel pessimisme !

Ce qu'on a transmis n'est pas perdu, ça nous fait vivre par-delà la mort. Après, si tout ce qui vous intéresse, c'est d'être le spectateur et bénéficiaire jouissant de vos ¿uvres... Elles ne seront jamais Grandes, effectivement.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Le jeu d'échec nous apprend à trouver un équilibre entre le principe de conservation - conserver le Roi - et la nécessité de sacrifier certaines parts de soi. Il nous apprend à mesurer l'importance de ce qui nous compose, par rapport à ce que nous avons en réserve mais surtout par rapport à ce que l'adversaire tient à sa disposition. Il nous apprend à agresser, il nous apprend à nous défendre. Il nous apprend que pour subsister, il faut être offensif et s'affirmer, développer un jeu.

En dehors de ça, il nous apprend encore à faire travailler notre imagination en nous projetant sur plusieurs coups d'avance, tout en l'associant à notre logique. Il enseigne la maîtrise des pulsions via une symbolisation - ne jouent bien aux échecs que les êtres capables de haïr intensément leurs adversaires, parce qu'ils veulent les tuer.

C'est très optimiste comme analyse... y'a pas, faudra que tu m'apprennes à jouer à ce jeu. :yahoo:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Moi je perds souvent parce que j'essaie de conserver au maximum mes pièces :yahoo:

(et que je joue au pif, mais chut)

Le problème du discours, c'est qu'il est forcément orienté (pessimiste, optimiste, etc...).

Notre manière de jouer est aussi assez proche de notre manière d'être, de réfléchir.

Et pour le constater, suffit de jouer aux jeux de stratégies (pas que les échecs, donc bon).

Certains privilégient le sacrifice, d'autres la préservation. En tout cas dans un niveau amateur (après, quand on joue en club ou quand on fait quotidiennement des tournois, par exemple, notre jeu s'adapte et prend une tournure bien différente pour une raison d'efficacité).

Seulement à mon sens, il ne faut pas haïr son adversaire. Il faut seulement le considérer comme tel et ne pas craindre de le mettre en échec.

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)
C'est très optimiste comme analyse... y'a pas, faudra que tu m'apprennes à jouer à ce jeu. :cray:

Il n'y a rien de mauvais dans le fait de jouer à tuer autrui... Au contraire ; ça peut épuiser l'agressivité.

Aucune énergie n'est à rejeter ; le tout c'est de les utiliser à bon escient. Or il ne me semble pas foncièrement mauvais d'apprendre à connaître quelqu'un en jouant avec lui aux échecs. Ou de remplacer une engueulade par un combat aussi beau et symbolique.

(la différence entre le mec agressif et le mec zen, ce n'est pas que l'un aurait des intentions bestiales que l'autre n'aurait pas, c'est juste que le premier les réalise au premier degré, pour de vrai ; le second les sublime en réinjectanat son agressivité dans quelque chose de positif... grâce aux échecs, au sport, à l'art, etc. ^^)

Modifié par Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)
Moi je perds souvent parce que j'essaie de conserver au maximum mes pièces :cray:

(et que je joue au pif, mais chut)

Le problème du discours, c'est qu'il est forcément orienté (pessimiste, optimiste, etc...).

Notre manière de jouer est aussi assez proche de notre manière d'être, de réfléchir.

Et pour le constater, suffit de jouer aux jeux de stratégies (pas que les échecs, donc bon).

Certains privilégient le sacrifice, d'autres la préservation. En tout cas dans un niveau amateur (après, quand on joue en club ou quand on fait quotidiennement des tournois, par exemple, notre jeu s'adapte et prend une tournure bien différente pour une raison d'efficacité).

Seulement à mon sens, il ne faut pas haïr son adversaire. Il faut seulement le considérer comme tel et ne pas craindre de le mettre en échec.

Il paraît que le jeu de go est encore plus bluffant que les échecs, pour apprendre à connaître quelqu'un. Faudrait que j'apprenne.

N'empêche, pour la haine de l'adversaire, je trouve que c'est quand même intéressant de la favoriser / susciter en soi pour le temps d'une partie, même si l'on ne connaît pas son adversaire. Quand on prend la peine de se mettre en condition, on peut facilement se laisser déborder par la rage de vaincre, qui est un handicap si elle excède la rationalité. C'est donc très éducatif de se servir de cette haine ; elle ne demande qu'à être éduquée, jusqu'à ce qu'elle devienne un atout, extrêmement puissant.

De même, le fait d'apprendre à déclencher sans raison une haine puis de la calmer une fois la partie achevée est extrêmement utile ; ça apprend à se débarrasser de la haine en vrai, après. ;-)

Je ne sais pas si je suis très claire en fait... Désolée si ce n'est pas le cas.

Modifié par Kaba Tsigat
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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Il n'y a rien de mauvais dans le fait de jouer à tuer autrui... Au contraire ; ça peut épuiser l'agressivité.

:cray: Oui épuiser l'agressivité, c'est même recommandé, pour le reste rien à dire, faudrait un échiquier pour voir !

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