Que lisez-vous en ce moment ?

Salut @Crève,   ce n'est pas moi qui ai choisi, le thème des nuits de la lecture c'était "la peur" et c'est le personnel de la médiathèque qui a conçu le programme. En fait j'aurais voulu lire un conte pour enfants, mais la médiathèque m'a mise dans le programme des "grands".

J'ai lu Le masque de la mort rouge. Sur une quarantaine de personnes venues écouter, seulement peu d'entre elles connaissaient Edgar Allan Poe, ça m'a un peu surprise. Je l'ai lu il y a longtemps, à la même période que Lovecraft. 

Le masque de la mort rouge est un texte que j’ai lu en folio SF, j’ai adoré ; j’ai adoré aussi, le chat noir, un classique de l’horrifique. C’est dommage que l’auditoire d’une médiathèque ne connaisse pas cet auteur, pourtant on le trouve dans la culture populaire sur Netflix il y a un film mettant en scène le perso Edgar Allan Poe, avec Christian Bale. 

Par contre la découverte a fonctionné, plusieurs d'entre eux ont annoncé vouloir lire "les histoires extraordinaires" ensuite  

Je lis une BD très instructive pour les amateurs de sf, Histoire de la science-fiction de Xavier Dollo et Djibril Morissette-Phan, qui fourmille de références, axée principalement sur l'histoire de la sf américaine, mais aussi française et anglaise.

On y apprend beaucoup de choses sur les auteurs qui ont jalonné le genre ; des anecdotes : par exemple, quand l'histoire de Wells : War of Worlds fut radio-diffusé, les auditeurs ont vraiment cru que la Terre était envahie et ont paniqué. L'émission a dû être stoppée.

C'est un genre foisonnant, explosant au XX ème ; avec, on y pense moins aujourd'hui, beaucoup de production via des magazines bon marché, aux U.S.A. : les pulps. Où firent leurs débuts : Lovecraft et d'autres. (Astounding stories, Weird tales, etc)

Le terme "science-fiction" au début "Scientifiction" a été forgé par Hugo Gernsback. Grand contributeur, son prénom est aujourd'hui un prix. Le prix Hugo, qui récompense un contemporain du genre.

Le 19/12/2022 à 10:46, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Bon, j'ai quasiment fini le bouquin, et encore une fois, ce n'est pas de la science-fiction - ou alors marginalement. Ça s'apparente plus au genre fantastique, pour la bonne raison qu'il n'y a aucune explication scientifique à ce qui arrive. Les tentatives poussives d'explications* données dans le livre séduiront certainement ceux qui ont vu douze fois "Matrix" et ses suites soporifiques, mais les autres resteront sur leur fin. Appeler ça de la philosophie m'apparaît aussi comme très généreux. C'est d'abord et avant tout du roman, ce qui n'est déjà pas mal. La "fin ouverte", avec cette phrase indéchiffrable, peut séduire... ou énerver. Je pense qu'elle est faite pour ça.

Sinon le livre est assez plaisant, et l'on suit avec curiosité et parfois passion le destin de ces personnages confrontés à l'inexplicable. Quelques phrases mémorables, comme celle-ci que j'adore :

" La religion est un poisson carnivore des abysses. Elle émet une infime lumière, et pour attirer sa proie, il lui faut beaucoup de nuit."

* Je ne crois pas du tout à ces histoires de simulation. En partant de conditions de base qu'on a déterminées soi-même, et qui peuvent être totalement loufoques, on peut arriver à n'importe quelle conclusion, y compris que nous sommes tous des Schtroumpfs!

il y a 41 minutes, Gouderien a dit :

Bon, j'ai quasiment fini le bouquin, et encore une fois, ce n'est pas de la science-fiction. Ça s'apparente plus au genre fantastique, pour la bonne raison qu'il n'y a aucune explication scientifique à ce qui arrive. Les tentatives poussives d'explications* données dans le livre séduiront certainement ceux qui ont vu douze fois "Matrix" et ses suites soporifiques, mais les autres resteront sur leur fin. Appeler ça de la philosophie m'apparaît aussi comme très généreux. C'est d'abord et avant tout du roman, ce qui n'est déjà pas mal. La "fin ouverte", avec cette phrase indéchiffrable, peut séduire... ou énerver. Je pense qu'elle est faite pour ça.

Sinon le livre est assez plaisant, et l'on suit avec curiosité et parfois passion le destin de ces personnages confrontés à l'inexplicable. Quelques phrases mémorables, comme celle-ci que j'adore :

" La religion est un poisson carnivore des abysses. Elle émet une infime lumière, et pour attirer sa proie, il lui faut beaucoup de nuit."

* Je ne crois pas du tout à ces histoires de simulation. En partant de conditions de base qu'on a déterminées soi-même, et qui peuvent être totalement loufoques, on peut arriver à n'importe quelle conclusion, y compris que nous sommes tous des Schtroumpfs!

Ce serait du fantastique alors ; je suis prêt à accepter ce constat sur la base d'absence d'explication acceptée quant au phénomène. Mais on frôle la sf, avec le chapitre Descartes 2.0 ; l'auteur émet l'idée d'être dans une simulation, idée qui ne remonte pas à Matrix, mais à Philip K. Dick.

il y a 35 minutes, Crève a dit :

Ce serait du fantastique alors ; je suis prêt à accepter ce constat sur la base d'absence d'explication acceptée quant au phénomène. Mais on frôle la sf, avec le chapitre Descartes 2.0 ; l'auteur émet l'idée d'être dans une simulation, idée qui ne remonte pas à Matrix, mais à Philip K. Dick.

Tout à fait. Mais la frontière entre SF et fantastique est parfois ténue... Je trouve que cette histoire de simulation est mal amenée dans le bouquin; on nous présente ça comme une évidence, alors que c'est très loin d'en être une. La phrase la plus intelligente à ce sujet est celle de cette Américaine qui dit : "Toutes les femmes en Amérique savent ce que c'est que la simulation."

La fin me fait penser à une nouvelle de Richard Matheson, dont j'ai oublié le titre : un homme dans un café réfléchit à sa vie, qui est en train de tourner à la catastrophe sur tous les plans. Il écrit sur un bout de papier : "Mon dieu, simplifie le monde". Et tout se met à disparaître autour de lui, jusqu'à ce qu'il s'efface lui-même.

Il y a aussi une nouvelle, citée dans "le Matin des Magiciens" de Louis Pauwels et Jacques Bergier : "Les Neuf Milliards de noms de Dieu" (d'Arthur C. Clarke). Un informaticien américain vient livrer un super-ordinateur dans un monastère du Thibet. Les moines sont très contents, ils lui expliquent que l'homme a été mis sur terre pour écrire tous les noms de Dieu, que c'était la mission des moines de ce monastère, et qu'avec cet ordinateur ils vont gagner beaucoup de temps. "Et quand ce sera fini, que va-t-il se passer?" demande l'Américain. "Ce sera la fin du monde", répond le moine sur un ton rigolard. Un peu plus tard, comme l'informaticien regagne son avion, il observe les étoiles qui s'éteignent une à une dans le ciel, pour la dernière fois...

Les Neuf Milliards de noms de Dieu — Wikipédia (wikipedia.org)

Je lis un classique de Jules Verne : Le tour du monde en 80 jours. C'est bien amené, on ne s'ennuie pas, la plume et les idées sont toujours un bonheur. C'est que pour l'époque, il était très documenté. Il maîtrisait son sujet.

il y a 45 minutes, Crève a dit :

Je lis un classique de Jules Verne : Le tour du monde en 80 jours. C'est bien amené, on ne s'ennuie pas, la plume et les idées sont toujours un bonheur. C'est que pour l'époque, il était très documenté. Il maîtrisait son sujet.

J’avais lu 20mille lieues sous les mers il y a quelques années. C’était très documenté et précis sur la botanique. Quand c’est pas notre passion c’était un peu lourd mais intéressant quand même.

Il y a 5 heures, Crève a dit :

Je lis un classique de Jules Verne : Le tour du monde en 80 jours. C'est bien amené, on ne s'ennuie pas, la plume et les idées sont toujours un bonheur. C'est que pour l'époque, il était très documenté. Il maîtrisait son sujet.

Toi qui cherches de la SF, Jules Verne est l'un des fondateurs de ce genre littéraire (avec H.G. Wells).

J'ai démarré le Femina 2022, "Un chien à ma table" et je sens qu'il risque de me barber.

Je l'ai laissé au bout de 20 pages puis je l'ai repris, je n'aime pas abandonner un livre surtout quand c'est un cadeau.

Mais une page sur les colchiques et l'ensemble dans la même veine.

Un style littéraire que je qualifierai d'un peu prétentieux

Il y a 8 heures, Gouderien a dit :

Toi qui cherches de la SF, Jules Verne est l'un des fondateurs de ce genre littéraire (avec H.G. Wells).

Oui oui, je sais, je rattrape mon retard.

J'ai abandonné la lecture de Changer l'eau des fleurs,

les récits de concierge , on a vu mieux, par exemple L'élégance du hérisson, yavait une vraie plume, un style. Là je m'ennuie comme une tombe,

ensuite j'ai lu :

l'impact de Verne sur la pop culture. parfois tiré par les cheveux (l'impact de Verne sur Dragon ball z ?!), j'y ai appris quelques infos intéressantes (la définition du steampunk).

L'avant dernier "De la jalousie" Jo Nesbo, la première histoire m'a scotchée.

Terminé ce soir "Les Vertueux" Yasmina Khadra, très bien écrit et passionnant.

Après "la fille de papier", "sauve moi", vous l'aurez compris, je suis dans ma période Musso 

Je lis en parallèle deux oeuvres : les nouvelles de Philip K. Dick Intégrale, soit 120 nouvelles, en anglais. Et j'ai acheté sur ma liseuse, pour 1,99 €uros, H.G. Wells : 16 romans, 25 nouvelles et 03 essais. (en français).

L'instant présent de G.Musso 

J'aime tous les romans policiers d'Andrea Camilleri, mais celui-ci

https://www.babelio.com/livres/Camilleri-LAutre-Bout-du-fil/1308733

est vraiment un des meilleurs. Je viens de le terminer.

Avec la traduction de Quadruppani en prime...

Je n'ai pas trouvé trépidant, 'fin, il devait y avoir quelque chose mais..je suis passée à côté. C'est toujours (ou souvent) le problème quand on quitte un très bon livre, ce qui vient derrière, on trouve que ça n'a pas de goût. Ca ne va nulle part dans le défi. 



Pour le défi conte. Des histoires très connues (pour moi en tout cas qui lit beaucoup de contes depuis toujours). Beaucoup "d'histoires drôles", plutôt que des "contes philosophiques". Je me suis un peu ennuyée. Pourtant, lors d'une insomnie habituelle, j'ai lu ceci, ça m'a fait sourire, je vous le rapporte : 

"On sait que la tartine beurrée tombe toujours sur le sol du côté du beurre.. Mais on sait aussi qu'un chat retombe toujours sur ses pattes. Alors : que se passe-t-il avec un chat beurré ?"

Je ne sais pas si on peut qualifier ça de "conte philosophique", vous en jugerez. 



J'avais dit "Vincent Hauuy", c'est fini. Et puis.. un prix, Michel Bussi, de bonnes critiques..bon. J'ai mis des mois, je ne voulais pas le lire et bon, Ok, je réessaie. Ce truc, c'est une pelote de fil emmêlé long de plusieurs kilomètres ! Des gens, des gens, encore des gens.. On a bien compris qu'à la fin ils vont tous avoir quelque chose à voir dans l'histoire mais c'est long et tortueux. Je n'ai pas eu le courage, mais si je l'avais eu, j'aurais relu le début du bouquin pour prouver que l'auteur a perdu le lecteur surtout pour faire passer toutes les incohérences. Ah non mais cette fois-ci : "Vincent Hauuy, c'est fini !"   Pas tout perdu, "livre que je n'avais pas envie de lire".



Pièce de théâtre. Faut pas lire Shakespeare en français, quelle drôle d'idée j'ai eu. Du coup j'ai repris le livre en vo. Bah.. non mais j'attendais une fin sanglante, à tout le moins vraiment dramatique, à la Shakespeare quoi, bah non. En fait c'est pas du Shakespeare.

J'ai fini cette nuit : 

Récit de voyage. Ouf !! Enfin. Alexandre Dumas et sa plume fabuleuse. C'est fou comme plus rien n'est écrit de cette façon aujourd'hui, pourtant ça n'est pas poussiéreux du tout ! J'ai aimé ces quatre récits de naufrage.

Ma lecture est devenue difficile, (il s'est passé quelque chose avec "les jours brûlants, ça reste là), je ne trouve rien de bien, je n'arrive pas à "entrer" dans les livres, j'ai sans cesse l'esprit ailleurs.

Le 30/06/2006 à 07:22, gilonimo a dit :

Alphonse Allais

-Oeuvres Anthumes-

-Un des plus grands humoristes Français bien qu'il ne devait mesurer qu'un mètre soixante dix-

programme économique appelle ELfayda qui signifie la profite 

merci