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"S'approcher du zen"

Je lis Yukio Mishima : une soif d’amour. C’est d’un ennui mortel.
J’ai arrêté après que le personnage féminin offre une paire de chaussette à un homme qu’elle aime et celui-ci les jette à la poubelle. 

il y a 8 minutes, Crève a dit :

Je lis Yukio Mishima : une soif d’amour. C’est d’un ennui mortel.
J’ai arrêté après que le personnage féminin offre une paire de chaussette à un homme qu’elle aime et celui-ci les jette à la poubelle. 

Ah j'ai lu "le pavillon d'or" de Mishima.... 

Interminable, soporifique au possible. Mais content d'avoir été au bout, même si finalement on en dresse le même constat ! 

il y a 19 minutes, Crève a dit :

J’ai arrêté après que le personnage féminin offre une paire de chaussette à un homme qu’elle aime et celui-ci les jette à la poubelle. 

Ah ben oui je comprends, ça c’est insupportable ! 

il y a 14 minutes, Manrak a dit :

Ah j'ai lu "le pavillon d'or" de Mishima.... 

Interminable, soporifique au possible. Mais content d'avoir été au bout, même si finalement on en dresse le même constat ! 

Je n’ai pas pu non plus aller au bout… je m’endormais systématiquement ! 

Dans ce roman intime et fragmentaire, Lisa Balavoine raconte sa mère, cette femme insaisissable avec qui elle a grandi en huis clos. Une femme séparée, qui rêve d'amour fou, écoute en boucle des chansons tristes et déménage sans cesse, entraînant sa fille dans une vie tourmentée. Entre fascination et angoisse, l'enfant se débat auprès de cette figure parentale attachante, instable, qui s'abîme dans le chagrin, laissant ceux qui l'aiment impuissants.

Emouvant roman sur le lien à la mère. C’est simple, ça se lit vite, c’est une histoire d’amour. Une histoire d’amour inconditionnel d’une fille à sa mère, d’une enfant, d’une jeune fille, d’une femme, qui patiente, à jamais.

Août 1985. A Paris, une femme s'est laissée mourir de faim chez elle pendant quarante-cinq jours en tenant le journal de son agonie. Son cadavre n'a été découvert que dix mois plus tard. A l'époque, Grégoire Bouillier entend ce fait divers à la radio. Et plus jamais ne l'oublie. Or, en 2018, le hasard le met sur la piste de cette femme. Qui était-elle ? Pourquoi avoir écrit son agonie ? Comment un être humain peut-il s'infliger - ou infliger au monde - une telle punition ?

Ah.. là je vais avoir du mal. J’avais dit que j’en parlerai, voilà, c’est l’heure, pourtant je n’ai pas encore tout à fait digéré. Bouillier nous fait ici un peu du Jaenada (et j’adore Jaenada), il y fait d’ailleurs référence dans son livre. Bref. C’est une enquête, absolument impressionnante, sur un fait divers. C’est une enquête et beaucoup plus que ça. Grégoire Bouillier nous emmène dans sa tête, ses raisonnements, ses idées, ses délires même, et le livre s’augmente de 500 pages de digressions (il en fait 900), pour notre plus grand plaisir. Le verbe juste et dur, incisif et sans complexes, nous met au pied du mur de nos propres hontes, blessures, secrets, culpabilités, réussites et regrets.

Tout le monde peut trouver un écho dans ce livre je crois. C’est ce qui en fait un de mes bijoux de 2022. En 900 pages l’ennui s’est fait ressentir (mais plutôt la fatigue parce-que temps de lecture trop long) peut-être une ou deux fois. Une performance, quand parfois on navigue au forceps pendant 300 pages !

Après ça bien sûr, il fallait une petite chose transparente, alors :

Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.

Bon, c’est un feel good avec la petite leçon de philo qui va bien à la fin. C’est pas le pire de tous, mais bon c’est un feel good quoi.. Je sais, j'avais dit que je n'en lirai plus. Bah oui mais 1 million d'ex. vendus au Japon. Et puis le Japon quoi !! Je croyais.. 

Un lac mystérieux, un misérable village, un étrange voyageur, une comtesse maladive, une intrigante sorcière, un simple d’esprit et dans les confins de la Petite Russie, une légende qui les liera tous.

Voilà une petite chose intéressante que je qualifierais de Conte. C’était facile, rien d'incroyable, mais plaisant. 'fin, des fois c'est assez noir. J’ai découvert l’auteur, je lirai d’autres ouvrages de lui, assurément.

Ils ont incarné l’âge d’or de la mode et se sont crus intouchables. L’ère MeToo et le scandale Jeffrey Epstein ont précipité l’inéluctable chute de ces chasseurs de « chair fraîche », qui affichaient avec outrance leur réussite. Les accusations de viols et d'agressions sexuelles sont désormais leur quotidien et la justice n'est pas près de les lâcher, qu'ils soient en liberté, morts ou emprisonnés. Notre époque ne pouvait plus être la leur.

Bon, que dire… Tous des salauds, la transaction comme seul leitmotiv. Milieu pourri. Même s’il s’agit des années 60 aux années 2000, ce bouquin nous montre à quel point dès qu’il y a transaction, il y a consentement, comment beaucoup d’entre nous sommes encore « formatés » à penser comme ça, et comment ça n’est pas près de se terminer. Terrible.

Je suis dans : 

Et ça ne me fait pas vibrer... 

J'ai presque fini celui-ci, je découvre l'auteure : alors attention il est hard, même si je suis amatrice de thrillers j'ai parfois du mal. Le thème est plus que délicat et ne peut que toucher intimement n'importe quelle femme ou parent, tout va crescendo. J'ai un peu tâtonné sur les premières pages, d'autant que l'auteure s'adresse au lecteur à la 2e personne du pluriel. On passe d'une époque à l'autre par chapitre, en avant, en arrière.... et puis on commence à comprendre.

Oh, j'ai oublié celui-là : 

Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité.

Il était bien celui-là, rien d'extraordinaire et la fin un peu bâclée mais il était bien.

il y a 13 minutes, January a dit :

Il était bien celui-là, rien d'extraordinaire et la fin un peu bâclée mais il était bien.

Je trouve cette rubrique hyper intéressante et vous remercie tous.tes pour cette boîte à idées.

Cela réveille une appétence parfois latente pour les bouquins mais toi, tu es quand même un sacré spécimen ! Cela m’impressionne vraiment. 

On ne peut étirer le temps… Comment fais-tu pour ingurgiter tous ces livres ?  

Il y a 5 heures, Crève a dit :

Je lis Yukio Mishima : une soif d’amour. C’est d’un ennui mortel.
J’ai arrêté après que le personnage féminin offre une paire de chaussette à un homme qu’elle aime et celui-ci les jette à la poubelle. 

Oui, j'en ai lu aussi... De bons bouquins japonais ?

"les belles endormies" Kawabata

"monstrueux" Natsuo Kirino

"la ballade de Narayama" Fuazawa

Il y a 13 heures, Elisa* a dit :

On ne peut étirer le temps… Comment fais-tu pour ingurgiter tous ces livres ?  

Je ne dors pas..

Il y a 1 heure, January a dit :

Je ne dors pas..

Vu la quantité de ce que tu lis, ce serait bien si à la fin de l’année tu nous faisais un top 05 de l’année écoulée ; pour guider celles et ceux qui ont moins de temps, d’appétit. 
 

Tu as déjà pensé à contribuer à un magazine professionnel comme Lire magazine ? :

Non c'est ma bulle, c'est important que ça le reste   

Pour le top 5, pour moi c'est pas possible.. Il changerait, forcément, c'est une question d'état d'esprit et de ce à quoi on s'attache à un instant T. C'est pour ça que spontanément, au fil de l'eau, c'est bien aussi.

Le 29/11/2022 à 07:10, January a dit :

Je ne dors pas..

Moi j'ai essayé de lire en dormant, mais ça ne marche pas. Par contre l'inverse est possible (si le bouquin est vraiment trop mauvais).

Je viens de finir deux romans policiers anglais très différents :

"Pas de pot pour la Jardinière", de M.C. Beaton; c'est la suite des enquêtes d'Agatha Raisin. Vraiment excellent et drôle. Malgré le nom de l'enquêtrice, ça n'a vraiment rien à voir avec les romans d'Agatha Christie, à part l'atmosphère typiquement anglaise.

(Par contre, je ne sais pas ce que vaut le texte anglais, mais j'aurais quelques réserves à faire sur la traduction : plusieurs fois je me suis dit : il y avait certainement une façon plus élégante d'exprimer ceci ou cela.)

"Sherlock Holmes et la Bête des Stapleton" de James Lovegrove.

J'avais déjà parlé de cet auteur, à propos des "Ombres de Shadwell". Cette fois pas de mythe de Cthulhu, c'est du Sherlock Holmes pur jus, et c'est sans doute encore mieux. Il s'agit d'une suite au fameux roman de Conan Doyle "Le Chien des Baskerville", une des enquêtes les plus connues du célèbre détective anglais. Là encore c'est excellent, et j'ai hâte de lire les autres romans de Lovegrove.

Le 28/11/2022 à 17:21, Out of Paprika a dit :

J'ai presque fini celui-ci, je découvre l'auteure : alors attention il est hard, même si je suis amatrice de thrillers j'ai parfois du mal. Le thème est plus que délicat et ne peut que toucher intimement n'importe quelle femme ou parent, tout va crescendo. J'ai un peu tâtonné sur les premières pages, d'autant que l'auteure s'adresse au lecteur à la 2e personne du pluriel. On passe d'une époque à l'autre par chapitre, en avant, en arrière.... et puis on commence à comprendre.

 

Bon thriller psy, âmes sensibles s'abstenir. 

Et sinon j'ai lu 

Je ne pensais pas vraiment le lire mais finalement.. J'ai bien fait. La plume et le délire de l'auteur qui monte en puissance mis en abyme avec des recherches hyper pointues en fait un bon livre. 

Et je prends : 

Et qu'est ce que je vois en retournant internet ??  Qu'il s'était bien caché Jonathan Littell, et du coup j'avais cessé de chercher en me disant, il n'aura écrit qu'un livre mais un chef-d'oeuvre.. Mais il a écrit d'autres bouquins après Les bienveillantes ! (je n'avais connaissance que d'un seul). C'est pas compliqué, je vais tout manger 

Il y a 3 heures, January a dit :

Et je prends : 

Et je l'ai fini, lu pendant la pause. Une seule chose : Lisez-le. 

il y a 44 minutes, January a dit :

Et je l'ai fini, lu pendant la pause. Une seule chose : Lisez-le. 

 

55 pages ça devrait aller vite

Par contre le sujet guerrier là, on l'entend déjà tous les jours....

Ben oui je comprends, mais là c'est Jonathan Littell, c'est clair, efficace, précis et rapide. Tout le monde peut comprendre juste avec ça, plutôt que de s'embarquer dans des centaines de pages et des douzaines d'ouvrages quand on n'a pas envie  

il y a 5 minutes, January a dit :

Ben oui je comprends, mais là c'est Jonathan Littell, c'est clair, efficace, précis et rapide. Tout le monde peut comprendre juste avec ça, plutôt que de s'embarquer dans des centaines de pages et des douzaines d'ouvrages quand on n'a pas envie  

Je vais tenter

J'en ai encore plein la liseuse à écluser!

Metro 2033.