Que lisez-vous en ce moment ?

Le 02/10/2023 à 16:58, Crève a dit :

 

Nul doute que si un Balzac naissait maintenant, il aurait les pieds dans les littératures de l'imaginaire.

Mais "la Comédie humaine", c'est déjà la littérature de l'imaginaire! Balzac, écrivain catholique et monarchiste, a quand même fait la description la plus impitoyable qui soit de la société de son temps. Et c'était aussi un écrivain fantastique. 

Il y a 15 heures, Gouderien a dit :

Mais "la Comédie humaine", c'est déjà la littérature de l'imaginaire! Balzac, écrivain catholique et monarchiste, a quand même fait la description la plus impitoyable qui soit de la société de son temps. Et c'était aussi un écrivain fantastique. 

Oui vous avez raison, quand je pense au fantastique de Balzac, je pense par exemple à La Peau de chagrin, mais aussi à une nouvelle moins connue qui s’appelle L’elixir de longue vie. 

Je lis les deux B.D. adaptées de Despentes, Vernon Subutex :

j'ai apprécié l'évolution du personnage, sa déchéance, sa mise à la rue (qui peut tous nous arriver) et l'univers glauque en général de l'autrice ; elle sait en quelques lignes de dialogue, donner beaucoup de profondeur à ses personnages, et d'humanité. Les déshérités, ceux poussés toujours plus bas par le système.

Demain je vais pécho à la bibliothèque, le tome 2 et 3 de "le livre de Koli" de M.R Carey

remarquable écrivain, introuvable sauf quand il sort des nouveaux bouquins, que ce soit dans ma librairie ou à la fnac la plus proche. Par contre, à la bibliothèque ils ont un truc que j'ai pas lu

https://www.babelio.com/auteur/Mike-Carey/8546

j'ai lu "Fellside" et "une autre moi même"

Je lis un Sandrine Collette : Six Fourmis blanches ; pour l'instant j'en suis au début, je ne vois pas trop où l'autrice veut en venir, avec cette histoire de sacrifice dans les montagnes.

Je viens de le finir, il faut que "j’atterrisse"...

Je crois que je l’ai déjà dit, mais c’est toujours difficile pour moi de parler d’un livre que j’ai (beaucoup beaucoup) aimé. Comme une espèce de pudeur qui m’empêche de mettre des mots, qui de toute façon seraient impuissants à dire toutes ces émotions ressenties à la lecture.

C’est âpre, terriblement humain dans ce qu’il y a de pire, de meilleur aussi. Le style est nerveux, avec de courtes phrases sans fioriture, et étrangement aussi, malgré la longueur de certaines, sans beaucoup de ponctuation. Des fulgurances poétiques qui donnent envie d’être là-bas, avec eux, dans cette nature dure et somptueuse. Bref, j’ai tout aimé. Tout...

il y a 13 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je viens de le finir, il faut que "j’atterrisse"...

Je crois que je l’ai déjà dit, mais c’est toujours difficile pour moi de parler d’un livre que j’ai (beaucoup beaucoup) aimé. Comme une espèce de pudeur qui m’empêche de mettre des mots, qui de toute façon seraient impuissants à dire toutes ces émotions ressenties à la lecture.

C’est âpre, terriblement humain dans ce qu’il y a de pire, de meilleur aussi. Le style est nerveux, avec de courtes phrases sans fioriture, et étrangement aussi, malgré la longueur de certaines, sans beaucoup de ponctuation. Des fulgurances poétiques qui donnent envie d’être là-bas, avec eux, dans cette nature dure et somptueuse. Bref, j’ai tout aimé. Tout...

En tout cas, tu m’as donné l’envie de le lire ce bouquin ! 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

En tout cas, tu m’as donné l’envie de le lire ce bouquin ! 

Si tu le lis, j’aimerais avoir ton avis !

il y a 13 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Si tu le lis, j’aimerais avoir ton avis !

Ok je sais pas quand mais ok ac plaisir ! 

Le 25/10/2023 à 11:44, Crève a dit :

Je lis un Sandrine Collette : Six Fourmis blanches ; pour l'instant j'en suis au début, je ne vois pas trop où l'autrice veut en venir, avec cette histoire de sacrifice dans les montagnes.

Très bon roman au final, très bien construit et haletant jusqu'au bout.

Rempart - le livre de Koli

https://www.babelio.com/livres/Carey-Rempart-tome-1--Le-livre-de-Koli/1316336

j'en suis au tome 2, j'aime beaucoup cet auteur

Je commence La Vie Divine de Sri Aurobindo, ça parle de spiritualité, si jamais vous voulez voir à quoi ça ressemble vous pouvez trouvez ses livres en PDF gratuits car ils ont plus de 50 ans, il y a pleins de sites pour ça.

Hier j’ai fini Alex de Pierre Lemaitre. 
Vraiment très très bien. 

J'ai tenté de lire Le Silmarillion, mais j'ai arrêté après 146 pages, me donnant l'impression non pas d'un roman, mais d'une ébauche de roman, ou un livre d'histoire, d'une histoire fictive, mais peu passionnante. @Gouderien, vous qui êtes passionné par le souffle de Tolkien, avez-vous lu celui-ci, qui est en quelque sorte la fresque entière dans laquelle se trouve incrustée Le Seigneur des Anneaux ? et dont je n'ai pas retrouvé la même passion et rythme narratif que LOTR, ou le Hobbit.

il y a 43 minutes, Crève a dit :

J'ai tenté de lire Le Silmarillion, mais j'ai arrêté après 146 pages, me donnant l'impression non pas d'un roman, mais d'une ébauche de roman, ou un livre d'histoire, d'une histoire fictive, mais peu passionnante. @Gouderien, vous qui êtes passionné par le souffle de Tolkien, avez-vous lu celui-ci, qui est en quelque sorte la fresque entière dans laquelle se trouve incrustée Le Seigneur des Anneaux ? et dont je n'ai pas retrouvé la même passion et rythme narratif que LOTR, ou le Hobbit.

Oui je l'ai lu, il y a déjà longtemps. C'est nettement moins passionnant que le "Seigneur des Anneaux". En même temps, le SDA se déroule dans l'univers du "Silmarillion". C'est de l'histoire fictive, un peu comme "Feu et Sang" de G.R.R. Martin, sauf qu'en plus il y a une dimension mythogique. Il faut savoir aussi que Tolkien avait laissé ce livre - auquel il a travaillé durant toute sa vie - inachevé, comme plusieurs autres oeuvres. Il a été fini par son fils Christopher, ainsi que les "Contes et légendes inachevés" et d'autres livres. Tolkien est le genre d'auteur dont on a publié tout ce qu'il a écrit, fini ou pas, même ses listes de courses. Mais bien entendu, tout ne présente pas le même intérêt.

"Sherlock Holmes et les Démons Marins du Sussex", de James Lovegrove.

Ce roman clôt la trilogie consacrée par l'auteur à la fois à Sherlock Holmes et au mythe de Cthulhu. Un "à la manière de" en forme de cross-over, assez réussi. J'ai déjà parlé des deux autres volumes. Celui-ci est également tout à fait passionnant. Le titre est trompeur, les fameux "Démons Marins" apparaissant assez peu. En fait le célèbre détective et son acolyte le Dr Watson sont embarqués malgré eux dans une expédition ambitieuse qui a pour destination un des lieux emblématiques du mythe... Tout cela se terminera de façon très spectaculaire. Lovegrove n'est ni Conan Doyle ni Lovecraft, mais il faut admettre qu'il se tire de cette gageure de façon très honorable. De plus le livre, comme tous ceux de cette série, est un bel objet, ce qui rajoute au plaisir de la lecture.

Dans la même collection, Lovegrove a écrit d'autres histoires de Sherlock Holmes, mais cette fois sans référence à l'univers de Lovecraft.

Dernières lectures :

lecture assez perturbante.

rafraichissant.

Dernière lecture : Pas pleurer, de Lydie Salvayre. D'emblée, plus riche qu'un autre roman d'elle, Tout homme est une nuit.

Dernière lecture : un roman écologique, prise de conscience du danger que court l'espèce humaine :

Dernière lecture : un roman d'Aurélien Bellanger, intitulé Téléréalité. Il s'agit de l'épopée télévisuelle des années 90-2000 ; Aurélien développe un personnage, qui, comme dans son premier roman La théorie de l'Information, était un précurseur et un fin analyste de marché, et a su voir le potentiel de la Téléréalité. Bien sûr son personnage est fictif, mais le contexte est bien celui de la France en la fin de siècle, l'univers télévisuel. Il a des idées fortes comme lorsqu'un personnage déclare que pour changer le monde, t'as plutôt intérêt à vendre un bon concept de télé, plutôt que de finir en pléiade. D'autres analyses se suivent, comme le constat que les télévisions nationales d'Europe sont cloisonnées, il n'y a pas d'unité en Europe, pas ou peu de concept qui se soit exporté d'un pays à l'autre.

Quelques fantaisies de l'auteur, on devine, quand il décrit l'équipe du Club Dorothée, qui s'adonne à des soirées avec cocaïne.

L'objet du roman reste cette mode, cet éphémère qu'a été la téléréalité française.