L'amour

Je crois que j'ai commencé à aimer réellement l'homme avec qui je vis depuis cinq ans il y a peu...

Quand j'ai découvert et accepter vraiment qui il était...

Défauts et qualités...

Que j'ai renoncé à faire de lui autre chose que lui...

Que quelque part j'ai abandonné l'idée d'un homme parfait qui me correspondrait...

Pour l'apprécier tel qu'il est...

Euh... Parfois je l'apprécie moins... :blush:

Juste je sais que c'est avec les "malgré", les "mais" que je l'aime...

Alors pourquoi l'amour ?

Sélection naturelle.

Ceux qui valorise autre chose sont éliminés au bout de quelques générations.

Sélection naturelle = multiplication des espèces = dispersion = involution, ceux qui valorisent autre chose intègrent l'humanité.

Voilà, c'est fait. ^^

L'amour, on arrête pas d'en parler. C'est le thème qu'on retrouve dans quasi toutes les histoires.

C'est la quête ultime d'un grand nombre de personnes.

Mais finalement, quand on regarde et quand on vit un peu les choses, on se rend compte du grand écart considérable entre la théorie et la pratique.

Ne pas être aimé, c'est être "exclu", c'est être anormal.

Ne pas aimé, c'est être un moins que rien, pas même un humain.

Pourtant, le manque d'amour est certainement la chose la plus partagé au monde !

D'où vient la cause de ce sentiment d'exclusion, d'anormalité ?

(Si tous les mal aimé de la terre se donnaient la main ... )

N'y a t'il pas un paradoxe ?

Autre paradoxe, l'amour est la cause des plus grandes souffrances.

é un tel point que pas mal de monde, après avoir "aimé" on besoin d'un "temps de pause".

L'amour, on en meurt, on en souffre.

Et je ne parle même pas des passions destructrices.

Qu'en est il de la quête du bonheur et de celle de l'amour ?

Pourquoi systématiquement les associer à ce point ?

Est-ce que l'amour, en pratique, rend si heureux que ça ?

Je veux dire, réellement comme quelque chose de positif, et pas comme un bonheur à cours terme prenant sur l'avenir d'une grande souffrance à plus long terme ?

Est-ce que l'église catholique, avec sa quête de l'amour, élevé comme un principe divin, n'a pas fortement influencé nos sociétés et nos comportement.

Est-ce que cette quête ne doit pas son tel niveau d'importance au bourrage de crâne religieux, pour nous éloigner finalement de la question de notre bien être réel ?

Aimer, est-ce que ça ne serait pas une grande névrose quelque part ? Combiné à une extraordinaire capacité à ignorer et fermer les yeux sur la réalité ?

Un bourrage et un mélange de pulsions mal assumée et encore plus mal comblée, sexuelle, ou d'égo et d'égoïsme, de pressions sociale pour "être normal", et la grande quête à mener pour nous oublier nous même et nos besoins ?

L'amour est toujours présenté comme une force, mais n'implique t'il pas plutôt la soumission à une extraordinaire dépendance ?

C'est par ailleurs un constat qui prend beaucoup plus de force quand on le regarde en pratique.

Combien de vos amis ou proche, amoureux, se retrouvent en réalité tellement plus faible que lorsqu'il ne l'étaient pas ? C'est plus facile de voir cette faiblesse sur les autres que sur nous même.

N'est-ce pas une gande illusion qu'on projette sur nous même quand on est amoureux ? D'être plus fort ?

(Je sais, je prend un côté un peu négatif sur l'amour, parce que j'ai la vague impression que la plupart des avis seront très positif sur cette notion ^^)

L'amour est beau

Les amours sont belles.

Le caractère contradictoire de cet état sublime tient de la déchirure l'homme même. En effet, cette merveilleuse créature est à la fois saine et maladive, heureuse et désespérée.

L'homme est en déréliction.

L'amour est l'unique sens de son être. l'amour est son état naturel.

Mais la plus étonnante contradiction est dans sa similitude avec la mort. Plus encore, l'amour est la mort. il est sa réincarnation.

L'Eros égale le Thanatos.

Tant que l'homme sera mortel, il saura aimer :blush:

"Je ne penserais pas, je ne dirai rien mais l'amour infini me montera dans l'âme et j'irai loin, bien loin comme un bohémien par la nature - heureux comme avec une femme".

Un jour, Actéon, enfant d'Aristée s'an allait chasser dans les bois voisins. Soudain apparut la belle Artémis qui prenait un bain, entourée de nymphes, dans la pièce d'eau du vieux Parthénon.

Saisi, interdit, Actéon s'arrête. Il est fasciné par le beau spectacle.

Puni de l'indiscrétion, Actéon devient un cerf magnifique, et ses propres chiens ne tarderont pas à le déchirer comme du gibier.

Et je reconnais, puni pas l'amour, en l'homme Actéon!