Aller au contenu

L'homosexualité dans la Grèce antique


Anksunamun

Messages recommandés

Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

L'homosexualité se retrouve dans chaque Etat de la société grecque et fût même institutionnalisée dans l'armée comme à Elis, Sparte et Thèbes.

La relation entre un jeune garçon et un homme plus âgé était un aspect éducatif. Le benjamin devait prendre son compagnon comme modèle, tandis que ce dernier admirait la beauté de l'autre, assimilée à la force physique du guerrier. En théorie, l'amour qui les unissait était platonique et non charnel. Bien que la littérature grecque mette en valeur l'idéal d'une relation chaste, quelque anedoctes et dessins sur des céramiques suggèrent que c'était en réalité le contraire. Cependant, l'homosexualité entre adultes n'était généralement pas acceptée. Si ces pratiques étaient répandues partout, les habitudes d'une cité pouvait en choquer d'autres. A Athènes où ces relations devaient officiellement rester platonique, on plaisantait beaucoup sur le laxisme moral des Spartiates. Les Thébains, en revanche, étaient connus pour leur indulgence, à tel point qu'on attribuait à Laïos, un de leurs héros, l'invention de cette pratique. L'homosexualité y était également considérée comme un atout militaire: les amants étaient placés côte à côte dans la bataille car on pensait que cela décuplerait leur ardeur au combat.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

les relations hétérosexuelles avec les femmes n'étaient guère bien vues non plus, on les admettait parce qu'il fallait bien faire des gosses, mais bon la bonne femme n'avait quasiment que ce rôle....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Les Spartiates pouvaient paraître en public et faire de l'exercice.

Les Athéniennes avaient moins de liberté. Il n'était pas permis de parler des femmes de sa famille (ni même mentionner leur nom) devant un homme qui n'en faisait pas partie. Elles avaient leur propre appartements et sortaient très peu. Les filles ne recevaient pas d'éducation , dans les classes aisées par contre elles n'étaient pas illettrées. Les moins favorisée par contre devaient travailler.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

L'amour entre hommes était considéré comme avilissant et indigne d'un citoyen honorable. Par contre, ce qui était autorisé, et même encouragé, c'était la relation entre un homme mûr et un adolescent. Erigé au rang d'institution, le rapport entre l'éraste (l'amant adulte) et l'éromène (l'aimé mineur, un jeune à peine pubère) constituait pour ce dernier un rite de passage à l'âge viril.

Donc nuance de taille.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
AlphaBetaGaga Membre 1 139 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Je croyais que chez les Spartes, les femmes avaient du pouvoir...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Elles n'avaient pas de pouvoir, mais à Sparte, elles étaient libres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Fervent utopiste, 38ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
38ans‚ Fervent utopiste,
Posté(e)
Je croyais que chez les Spartes Spartiates, les femmes avaient du pouvoir...

Sinon c'est dégueu, entre un jeune prépubère et un plus âgé, bof bof

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

d'où l'assimilation, plus tard, et de la part de puristes de mauvaise foi, homosexualité/pédérastie.... pédés quoi...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
AlphaBetaGaga Membre 1 139 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

J'ai mis spartes pour pas faire un amalgame avec les sandales... :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Ambassadeur Bourbon , 30ans Posté(e)
personne ^^ Membre 2 673 messages
30ans‚ Ambassadeur Bourbon ,
Posté(e)

bref la relation y a pas d'amours mais surtout du respect :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Il existe une constante dans les cités de la Grèce Antique : Un citoyen grec à une épouse à la maison, une maîtresse (ou plus), une prostitué, et un amant au gymnase :blush:

En plus, cette pratique a survécu même après la mainmise romaine : je me souviens d'un passage des Métamorphoses d'Ovide où le pauvre Orphée, qui venait de perdre définitivement sa belle et tendre, appris aux hommes à reporter son amour sur de jeunes garçons (livre VIII si ma mémoire ne me joue pas quelque tour).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Mai c'est vrai qu'on peut remarquer que dans une pièce de théâtre athénienne, plus précisément le Lysistrata d'Aristophane, les hommes ne se soulagent pas entre eux après que les femmes aient entamées la grève du sexe.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 47ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

lol la grève du sexe :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

"Concluez la paix, vite ! Tous les soldats sont en érection !" :blush: (une des dernières scènes)

Si ça avait pu vraiment mettre un terme à la guerre du Péloponnèse...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Invité Danaos
Invités, Posté(e)
Invité Danaos
Invité Danaos Invités 0 message
Posté(e)

Le statut des femmes dans la Grèce est bien plus complexe qu'il n'y paraît et suivant la position sociale.

Ainsi, si la femme a un statut qui peut paraître minoritaire, il varie d'une cité à l'autre : on ne peut généraliser.

Ainsi Locres épizéphyréenne accordait plus de droits judiciaires qu'en Grèce continentale.

Si la femme est toujours sous l'influence de son frère, de son père, de son fils ou de son mari (ce que l'on appelle le Kyrios), elle est libre de choisir son époux comme l'indique les Tables de Loi de Gortyne en Crète.

Elle ne peut disposer seule de l'héritage et il lui faut avoir un homme (mari ou pas) à ses côtés pour jouir de la fortune (plus en entier évidemment).

Mais cette privation de droit et de biens sont concomitants : on ne peut posséder si on n'a pas de droits de justiciable, ni passer des contrats.

Ensuite, il y a la volonté déjà dite de renouveler le stock de citoyens-soldats, de garder les biens dans la famille,...la peur de la Stasis est très présente dans les cités grecques.

Mais à Sparte, les femmes ont pu un moment donné posséder et transmettre.

Quant aux relations sexuelles, elles ne sont pas non plus de la dépravation comme on pourrait le croire mais bel et bien un contrat : la femme reproduit le corps civique et les hommes peuvent avoir des amants mâles et une épouse au nom de la beauté platonicienne...mais pas de maîtresse...sinon il faut répudier son épouse ou abandonner la cité

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×