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la solitude révélée au mois d'août


paul01

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Invité Elaïs
Invités, Posté(e)
Invité Elaïs
Invité Elaïs Invités 0 message
Posté(e)
le simple fait que vous parliez de votre peuple, moi ça me met la puce à l'oreille.

Le simple fait que vous n'ayez pas vu l'ironie de mon propos me met la puce à l'oreille: preneriez-vous tout au premier dégrés?

et puis par ailleurs, je connais énormément de gens vivant à l'étranger et avec qui j'échange beaucoup : effectivement ils croisent beaucoup de bretons. qui sont spécialement recrutés par le modèle libéral individualiste par leur traits culturels de familialisme,

je me demande comment des personnes familialistes peuvent être en même temps individualistes?

d'égocentrisme culturel, d'individualisme, de superficialité de convivialité, par leur tendance à aimer la hiérarchie féodale d'appartenance à un groupe hiérarchisé chacun étant à la fois protégé et soumis par un supérieur et pouvant aussi prétendre soumettre et protéger d'autres !

Catégoriser de telle manière tout un peuple, puisque vous parlez des bretons aux quels vous attribuez des caractéristiques comportementales du fait de leur origine, n'est -ce pas le propre du racisme?

quant à la réussite scolaire locale... je n'ai jamais vu autant de médiocrité, en tant qu'enseignant vaccataire, parmis les enseignants de l'université, et de soumission féodale des enseignants aux dictats de l'enfant roi parmi les enseignants en collège et école primaire.

Et bien si vous faites réellement parti de l'EN, je vous invite à vous informer sur les resultat de votre académie: si la Bretagne est si médiocre, foncez relever le niveau des autres régions qui trainent derriere cette Bretagne en tête des palmares de reussite scolaire :smile2:

dans le finistère nord : on n'est pas en france, on est encore dans un pays féodal.

Voyagez un peu donc ;)

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Membre, 65ans Posté(e)
paul01 Membre 58 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

je conçois votre courroux.

je ne fais plus partie de l'éducation nationale : j'ai précisé que je suis vaccataire... dans tous les métiers que j'exerce.

j'ai beaucoup voyagé en france et ailleurs précisément pour simplement travailler.

Non de caractériser une population comme je le fais ne relève absolument pas du racisme puisque nulle part je ne fais référence à des caractéristiques biologiques ou phénotypiques mais très précisément à des structures culturelles. Donc ma caractérisation est anthropologique et éventuellement peut relever d'une référence à une idéologie.

Oui le familialisme est une forme ou une conséquence de l'individualisme : l'individu se centre d'abord sur lui-même et ne se construit de valorisation qu'en fonction de sa soumission à des liens extrèemement restreint et fondé sur la famille, c'est à dire des liens de sang, donc génétique... et cela conduit immanquablement à la fondation du racisme endémique à ce genre de culture. Comment cela se fait-il ? Lindividualisme est en fait une valorisation de soi qui est très pauvre à l'égard de la confrontation à la réalité de la vie qui est interdépendance sociale. Donc il faut que l'individu s'y trouve une façon de se construire un rapport valorisant pour ne pas se faire auto-écraser par son égocentrisme et son égoïsme... qu'il projete sur la possession et sa soumission à une ordre dans un groupe restreint pusiqu'il est en fait incapable de se sentir membre du monde au sens large.

Et effectivement je n'avais pas perçu l'ironie de votre propos, subissant quotidiennement le discours ou les discours de gens particulièrement fiers de leurs origines ethniques, les revendiquant et me faisant comprendre que je suis méprisable puisque que je suis dans l'impossibilité de me définir comme membre d'une ethnie, d'une race, d'un groupe reconnaissable selon leurs critères de reconnaissance. désolé. j'en ai tellement marre d'entendre parler de trucs de référence à des groupes que j'en perds tout humour sur la question !

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Invité Elaïs
Invités, Posté(e)
Invité Elaïs
Invité Elaïs Invités 0 message
Posté(e)

Je ne suis pas courroucée. :bravo:

Les caractéristiques que vous pretez aux Bretons sont anthropologiques ? :blush: vous avez étudiez combien de sujets ? ;) donc les bretons seraient à vous lire, des sales cons :mouai: parce que des mecs racistes, ben oui vous dites que les bretons sont racistes, individualistes, médiocres et arrièrés ( féodés), cela ne peu qu'etre des sales cons quand meme :smile2: mais réduire tout un groupe de personnes a certains traits caractéristiques et les enfermer dedans, n'est-ce pas le germe encore une fois d'un racisme basé sur de gros préjugés? genre, les bretons seraient des gros cons comme les noirs ont des grosses bites, les bretons aussi d'ailleurs, alors les noirs bretons, je ne vous dis pas ;);)

Sur votre avis sur l individualisme, je suis d'accord avec vous, mais je ne peux souscrire au fait que vous pretiez aux bretons ce ttrait: oui il ya des bretons individualistes, amis ce n'est pas parce qu'ils sont bretons qu'ils le sont ;) pour preuve, y'a des bretons solidaires ;);)

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Membre, Arcane du Magicien, 43ans Posté(e)
elfe sylvain Membre 3 102 messages
43ans‚ Arcane du Magicien,
Posté(e)

je suis du finistere aussi(mais du sud!)

peut etre que cette region ne convient pas?pourquoi ne pas tenter d'aller dans un endroit ou tu te sentirais mieux?

moi c'est sans doute ce que je ferais,pour repartir sur de nouvelles bases

et quant a la reponse de elais,je n'y vois pas de xenophobie

nous autres,bretons sommes plutot ouverts sur les autres cultures,voyageurs....

le sentiment que l'on a parfois d'appartenence a un peuple n'implique pas de xenophobie a mon avis

en tout cas je te souhaite de rencontrer les bonnes personnes pour sortir de cette solitude

et si tu deprime trop fais un tour a quimper.....

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Fatalité, pessimisme, négativité. La spirale classique qui fait dégringoler tout potentiel de séduction.

Je lis dans que tu as une image assez triste de toi et qu'en même temps, tu rejettes le modèle social qui te met en défaut. Fais-en une force, de vivre un peu différemment !

C'est sur, les contraintes du monde moderne sont écrasantes pour les gens sensibles et aspirant à l'absolu. Tout ce cirque humain est épuisant et pourtant, on nous assène tous les jours qu'il faut s'y conformer...

Et bien non ! Ne sacrifie pas tout ce que tu es à ça ! Garde ta part de liberté.

Ensuite, pour trouver l'âme soeur...

Tu me sembles avoir un problème assez gros : tu es en quête de l'amour mais surtout du concept de l'amour. Du coup tu idéalises et tu encaisses mal les déconvenues, jusqu'à surement te dire "maudit", "incompris", "exclu"...

Le mois d'août est passé comme tous les autres dans l'observation solitaire de la joie des autres. Mais cette fois avec en plus la torture de l'attente de ce qui avait semblé s'offrir. Et qui ne viendra manifestement jamais.

Tu réclames beaucoup trop et beaucoup trop vite. Et cela ressemble plus à la volonté de se rassurer, de combler un manque que de l'amour véritable. Ce qui n'empêche pas que tu aies des sentiments, mais tu as l'air écrasé par cette "déshydratation", comme l'a bien dit Lili.

Et j'y vois bizarrement une volonté de se "normaliser", de rentrer dans le moule "j'ai une relation de couple, je suis normal, comme vous", par dessus la quête de complicité et de compréhension.

Et le dilemme est lourd entre la facilité du jugement à l'égard de quelqu'un qui me gâche en me jetant comme un chien de compagnie croisé sur le chemin ou avant le départ en vacance, et la force nécessaire à aimer une illusion invalidée par l'expérience du présent devenu futur.

Houlà ! Perfectionnisme amoureux, là !

Tu vas devoir accepter les défauts des humains, comme tu devras accepter tes propres défauts.

Ta carence affective semble te faire trop idéaliser la relation, te fais te jeter sur la moindre bribe de sympathie comme un morfal... mais retomber dans le même extrémisme. Exagération de la valeur affective d'attentions, exigence grandissante envers l'autre, intolérance à ses "manquements", difficultés à encaisser émotionnellement l'écornage de l'idéal, détérioration des relations avec autrui...

Je me permets de tirer ce genre de portrait parce j'ai deux amis qui sont comme ça. L'un est sorti de cette spirale, l'autre y est encore. Et que j'ai eu cette tendance aussi. ;) Mais on en sort.

Seulement, il ne faut pas compter sur quelqu'un pour ça : il faut en sortir seul.

(enfin, si, un ami ou une oreille peuvent aider mais c'est pareil : il ne faut pas trop leur en mettre sur les bras)

On n'arrive pas vers quelqu'un en lui posant un tel fardeau sur les épaules, son propre fardeau.

Mais dans la pratique, je suis un pauvre homme d'un demi siècle voyant sa vie sans réalisation du seul projet, de la seule motivation qui le tienne depuis sa naissance : l'amour, l'être avec.

Y'a pas d'âge pour aimer et être aimé.

Ce sur quoi je mettais, dans mon esprit, dans cet article, l'accent, c'est lobservation du comment dans certaine circonstances, la vie cloisonnée et individualiste de la société dans laquelle nous vivons peut se révéler cruelle et montrer comment elle n'apprend pas aux gens à s'aimer, à être ensemble et donc par exemple à fuir, à craindre, à projeter sur l'autre que l'on ne soit qu'un pansement etc...

Hum, je suis assez d'accord.

L'utilitarisme de la plupart des relations fait douter de la grandeur d'âme humaine. Mais il faut accepter cette dose d'intérêt matériel/physique. L'amour n'est pas uniquement mental et conceptuel.

Seulement, on est dans une société qui ne favorise pas le contact tactile, humain. De moins en moins. C'est dur.

Tu as des amis ? Comment ça se passe avec eux ?

Alors en plus quand on est un vieux chômeur, épuisé par les recherche d'emploi se soldant par des rateaux, les petits contrat à durée très courte... on repense complètement le lien social, la fondation de la morale sociale, la notion d'attention à autrui, la notion d'interdépendance collective et on ne croit plus du tout en la liberté, en l'individualisme et même en le libre arbitre.

T'as perdu la "foi"... Mais ce qui est perdu doit être trouvé.

C'est quelque chose de très occidental cette solitude.

En Asie il est quasiment impossible de se sentir aussi seul, je te dirais bien de te tourner vers la communauté asiatique française qui se mélange très facilement avec nous, mais si tu habites un petit bled perdu c'est sûr que ça ne va pas être facile ...

??? Heu... déjà tu compares la vie en Asie à celles des communautés asiatiques en France. Et cette solitude, tout le monde est capable de la ressentir. Chinois et Japonais en ont de beaux exemples suicidaires.

C'est pas occidental : c'est "moderne".

Et les société qui y ont le plus sacrifié, ce sont les occidentales.

Pas du tout, il est RMIste et chômeur donc en perte de repères. Evidemment, il est moins facile de tisser des liens quand on n'a pas d'argent et l'autre le perçoit comme tel. Il est intelligent, parle très bien et son système de pensée est très cohérent.

Hier, on a découvert le cadavre d'une femme de son âge morte dans son appartement depuis 3 ans. C'est la société sans travail pour tous qui a généré des gens comme Paul01. Il faut travailler, être jeune pour vivre sa vie. L'Occident se meurt depuis 1980 environ, lentement, à l'époque il y avait moultes émissions de TV sur le chômage, la gauche, la droite n'y ont rien fait, on va irrémédiablement vers une société sans emploi.

C'est la faute à la mondialisation des échanges et l'émergence des pays asiatiques qui est responsable de destins brisés chez nous.

Simplement, dramatiquement, mon cher Watson.

Je suis d'accord.

Le simple fait que vous n'ayez pas vu l'ironie de mon propos me met la puce à l'oreille: preneriez-vous tout au premier dégré?

L'homme ne m'a pas l'air d'humeur à plaisanter.

Ce qui est bien révélateur de la spirale dans laquelle il est pris. Arriver à se foutre de sa propre gueule et en rire de bon coeur serait pourtant libérateur.

Bref, tout ça pour dire... je tente d'analyser l'état dans lequel tu es mais je ne suis pas sûr de toucher juste. Cela dit, je pense avoir reconnu en toi des choses que j'ai vécu et que j'ai être vécu par d'autres.

Et les seules pistes seraient : indulgence envers soi et autrui, abandon de cet idéal tyrannique de l'amour, retrouve le goût de plaisanter, prend de la distance avec le modèle social -justement- et pas avec ta sensibilité, n'impose pas ton état à quelqu'un - même si tu auras l'impression de tricher ou de tronquer la "compréhension totale de l'autre". Y'a des trucs qu'on fait seuls.

Comment y arriver ? Aucune idée. Travail sur soi.

En espérant t'avoir aidé... :smile2:

Ne désespère pas : c'est pas une course !

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Membre, 65ans Posté(e)
paul01 Membre 58 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

y'a les réponses simples et humaines qui sentent que ben oui on est nombreux à souffrir et que ça vient pas forcément de nous mais d'un vaste et obscure environnement culturel dansleque il n'est pas facile de vivre.

et puis il y a les réponses plus complexes qui présentent des analyses... et à chaque fois la merveilleuse trouvaille de Freud sur la projection, à laquelle on forme la vigilence de tout étudiant en sociologie, en psychologie et en anthropologie, qui m'éclaire beaucoup sur le moteur de réflexion des gens...

ben la réalité elle est simple : nous sommes contraints à l'interprétation culturelle de l'environnement dominant danslequel nous risquons une expression.

c'est très chiant...

alors pour répondre aux hypothèses concernant mon histoire : c'est beaucoup plus simple.

habituellement je ne cherche pas l'amour ou un truc dans le genre sexe et valorisation sociale.

simplement je croise des gens, on se dit hello et la conversation qui suit induit la suite... on partage simplement des moments. et des fois, il se trouve qu'il y a autre chose qui se déclenche : des émotions, des sentiments, des liens affectifs...

alors moi en face de ce genre de situation, j'accepte humblement d'être touché et j'accpete le risque de rencontrer une galère pas possible de quelqu'un bourrée de problèmes et de difficulté etc... j'accepte toutes les incertitudes car je n'ai qu'une certitude : celle d'être lié à l'autre de fait...

là en l'occurence, l'autre me disait être aussi sensible à ma personne...

et après plus rien : donc là encore j'accepte le constat de fait que la chose heureuse était terminée... mais du coup, ma sensibilité, elle, elle est toujours encore dans ce lien à l'autre... et le regard, la sensibilité que j'ai pour le monde change aussi...

Alors vos réponses sur l'amour... le fait de ce jeter comme un affamé sur la première rencontre... de faire porter le poids à l'autre d'un tas de trucs... et j'en passe... merde... non, ça ne prend pas ! ça ce sont des trucs induits par une idéologie culturelle typique de l'individualisme libertin et du romantisme paradoxalement... et je n'ai rien )à voir avec ça...

par ailleurs, il y a bien longtemps que l'on sait que les gens ne se choisissent rarement en fonction de leurs réel acceptation du lien non choisit à l'autre, mais en fonction de critériations purements culturelles et sociales, de recherche éduquée de reproduction de bénéfice adaptatif bien particulier à une culture, à une société. quand on n'a pas intégré, incorporé, identifié ces schémats là, ben faut assumer de n'être qu'un passant souriant qui prend le risque parfois d'être touché.

mais dans l'écrasante majorité des cultures humaines, il n'y a aucun espoir de construire un couple sur autre chose que du conformisme. et c'est le gros tabou de toute culture !

soit on se plie dès l'enfance aux inductions de modélisations culturelle et ça marche pour le reste de la vie, soit on ne les intègre pas pour différentes raisons, et le reste de la vie est une galère.

le fonctionnement intime de toute culture est révélée par l'études des éléments "ratés" d'un système culturel et par les occasion de rupture d'interprétation culturelle locale...

bonne continuation à ceux qui sont si bien dans leur vie et leur exemple ou leur modèle

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Invité marire
Invités, Posté(e)
Invité marire
Invité marire Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Je me reconnais un peu dans ce qu'est votre vie... même si les causes sont peut-être très différentes. Et même si du coup avec votre analyse que je ne suis pas sûre de capter j'ai l'impression que mon cas n'a rien à voir avec le vôtre :smile2: .

Je ne sais pas comment vous avez fait pour espérer si longtemps, je ne tiendrais certainement pas à votre place, en tout cas il est toujours possible de rencontrer un autre "raté" avec qui partager un bout de vie, j'en ai moi-même fait l'expérience. J'ai cru comprendre dans vos écrits que vous ne recherchiez pas nécessairement l'amour conventionnel, celui auquel on pense toujours quand on en parle, mais plutôt tout ce qui peut exister de sentiment d'amour (affection, besoin de l'autre, complicité... amitié, en somme ? ). Eh bien c'est possible ! même si en disant cela je fais moi aussi de la projection...

Alors finalement tout ce que je peux faire c'est vous souhaiter tout le courage nécessaire pour endurer cette vie triste et monotone qu'engendre la solitude.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
y'a les réponses simples et humaines qui sentent que ben oui on est nombreux à souffrir et que ça vient pas forcément de nous mais d'un vaste et obscure environnement culturel dans lequel il n'est pas facile de vivre.

et puis il y a les réponses plus complexes qui présentent des analyses... et à chaque fois la merveilleuse trouvaille de Freud sur la projection, à laquelle on forme la vigilence de tout étudiant en sociologie, en psychologie et en anthropologie, qui m'éclaire beaucoup sur le moteur de réflexion des gens...

Bein j'essayais de lancer des pistes pour t'aider à te sortir d'une situation de souffrance. J'ai bien émis des réserves sur ce que j'avançais et dit avoir procédé par comparatif avec mon vécu et le cas de deux personnes que je connais bien tenant exactement le même discours que toi, et étant toutes deux très sensibles. ;)

Donc, déjà un constat : t'es pas seul dans ce cas.

Alors vos réponses sur l'amour... le fait de ce jeter comme un affamé sur la première rencontre... de faire porter le poids à l'autre d'un tas de trucs... et j'en passe... merde... non, ça ne prend pas ! ça ce sont des trucs induits par une idéologie culturelle typique de l'individualisme libertin et du romantisme paradoxalement... et je n'ai rien )à voir avec ça...

Ok, pas de souci ! :smile2:

Par ailleurs, il y a bien longtemps que l'on sait que les gens ne se choisissent rarement en fonction de leurs réel acceptation du lien non choisit à l'autre, mais en fonction de critériations purements culturelles et sociales, de recherche éduquée de reproduction de bénéfice adaptatif bien particulier à une culture, à une société. quand on n'a pas intégré, incorporé, identifié ces schémas là, ben faut assumer de n'être qu'un passant souriant qui prend le risque parfois d'être touché.

Et c'est toi qui parles d'analyses méga-théoriques ? ;)

Ces éléments déterminent peut-être des rencontres et des couples, mais l'amour et l'humanité, la complicité réelle et forte se décident autrement.

Par contre, c'est vrai que faire perdurer une relation quand on est "non-conforme" est un chemin de croix : on lutte contre la force d'inertie du monde.

éa demande du courage de ne pas se plier. C'est presque un sacrifice silencieux.

mais dans l'écrasante majorité des cultures humaines, il n'y a aucun espoir de construire un couple sur autre chose que du conformisme. et c'est le gros tabou de toute culture

soit on se plie dès l'enfance aux inductions de modélisations culturelle et ça marche pour le reste de la vie, soit on ne les intègre pas pour différentes raisons, et le reste de la vie est une galère.

le fonctionnement intime de toute culture est révélée par l'études des éléments "ratés" d'un système culturel et par les occasion de rupture d'interprétation culturelle locale...

bonne continuation à ceux qui sont si bien dans leur vie et leur exemple ou leur modèle

Et bien vu que tu es assez lucide sur le sujet et que tu rejettes totalement la partie grégaire de l'humain, je soupçonne ton sujet d'être une tentative de secouage des mentalités.

Et tu as bien raison de le crier. Le monde moderne se déshumanise, on devient des robots sociaux, on n'a plus le temps de cogiter à ce que c'est que d'être humain et on gâche pas mal d'existences.

Que faire donc ?

Je te pose la question...

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Invité filipe59
Invités, Posté(e)
Invité filipe59
Invité filipe59 Invités 0 message
Posté(e)
Bonjour tout le monde...

Evidemment vous avez passé de bonnes vacances, vous avez rigolé avec vos amis, vous êtes montrés fiers de votre progéniture, avez vitupéré sur la crise et les salauds de patrons, etc...

Moi, non, comme depuis toujours, depuis mon enfance, je me retrouve totalement seul.

Comme tous les ans, je prends mon courage à quatre membres et le coeur battant pour nager dans un océan d'indifférence à la recherche de l'autre. Qui me fuit comme la bille de mercure fait fuir tout autour d'elle.

Ben oui, pire que chômeur et Rmiste, je suis depuis toujours en demande d'affection. j'ai pas dit de jouissance égotique sexuelle, de jeux sociaux... non ! je suis beaucoup trop exigeant. J'ai besoin de présence, de complicité, d'intuition, de réciprocité, d'amour ! Et ça, ben ça fait peur. Faut être un gros dur et continuer à nager sans se raccrocher au premier objet flottant.

Là, cette fois, j'ai rencontré une autre. Elle m'a montré tous les symptôme de la personne qui comme moi était en recherche d'amour et de complicité, de construction de soi à deux. Elle m'a même dit que j'étais un chouette gars...

Alors mon coeur s'est accroché. On s'était dit qu'on s'appellerait dès notre retour chez nous... ce que j'ai fait sans réciprocité. J'ai écrit, envoyé les tirages des photos que nous avons prises ensemble, qu'elle a prise de ses enfants, j'ai avoué mes sentiments et mes espoirs en disant combien j'avais besoin de la découvrir, de la mieux connaître, de la comprendre, prêt à tout pour aller vivre ailleurs que dans la triste région où je suis totalement isolé, malgré toutes les incertitudes économiques que cela présuppose...

Mais rien : pas de réponse à mes lettres ni à mes messages sur son répondeur ! Classique !

Et je suis encore à me demander ce qui lui est arrivé, sachant quelque bribe des difficultés de sa vie.

Le mois d'août est passé comme tous les autres dans l'observation solitaire de la joie des autres. Mais cette fois avec en plus la torture de l'attente de ce qui avait semblé s'offrir. Et qui ne viendra manifestement jamais.

Il va me falloir endurer toutes les phases de la nécessaire construction du détachement, retrouver la sérénité d'une solitude dans laquelle l'amour n'a pas de sens ni d'existence, d'une vie sans motivation autre que la survie au jour le jour, en guettant l'espace bleu entre les nuages de chaque jours.

Je ne veux pas renier les sentiments que j'ai éprouvés pour elle. Je veux conserver pour mes derniers instants de vie au moins le souvenir de ses moments de bonheur où j'ai cru en l'amour de l'autre, où j'ai cru que l'humanité pouvait être un espace d'affection. Car je n'ai jamais été aimé et je n'arrive de ce fait pas à considérer l'humanité comme un espace affectif. Et il m'est douloureux, pénible, insupportable de vivre dans ce monde de ce fait.

Et le dilemme est lourd entre la facilité du jugement à l'égard de quelqu'un qui me gâche en me jetant comme un chien de compagnie croisé sur le chemin ou avant le départ en vacance, et la force nécessaire à aimer une illusion invalidée par l'expérience du présent devenu futur.

Dans ma situation, les discours sur le sexe, le conformisme social familialiste, la loi de la domination sexuelle véhiculée par les modes et les publicités... me paraissent totalement étrangers. Pourtant je suis parfaitement capable d'en faire l'analyse.

Et ce qui me vient surtout à l'esprit à travers mon malheur, c'est d'où vient cette tendance courante des humains à fuir l'offre d'amour, le don de soi, la recherche de réciprocité de celui qui hurle n'être rien sans l'autre : ma première réponse est scientifique, anthropologique, parce que dans ma solitude, j'ai trouvé dans les sciences la force qui me permettait d'endurer le rejet et la solitude en comprenant le fonctionnement des cultures qui induisent les comportements, les déviances, les névroses et les psychoses des humains autant que d'autres animaux.

Mais dans la pratique, je suis un pauvre homme d'un demi siècle voyant sa vie sans réalisation du seul projet, de la seule motivation qui le tienne depuis sa naissance : l'amour, l'être avec

J'ai simplement lu tout ça.. ça m'a ému..J'ai lu les quelques commentaires qui ont fait dévier ce sujet...

Aucune importance, j'aime bien les bretons... les parisiens, les belges, les suisses, les marocains, etc...

Je vois juste la douleur d'un homme de ne pas rencontrer celle qu'il attend... dès fois faut juste aller la chercher.... je ne l'ai pas fait... non plus... j'en ai une dans le genre ... ben vouis Kanon... mais tellement chiante qu'on a réussit à faire trois bambins à deux.... :smile2:

Je réponds seulement à ce Monsieur, en lui disant, courage... faut pas s'arrêter, faut chercher... et les mois d'août.. lui aussi en passera à se dire que la vie a aussi ses bons côtés....

Il suffirait de presque rien...

Pis non j'lai écris... j'le post... ;);)

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Je suis assez sidérée, une bonne psychothérapie ferait du bien à Paul01. Qu'un illettré soit déboussolé par la société soit mais Paul01 remet tout en question, les gens, les régions, je pense qu'il est déprimé, tout simplement.

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Membre, pas membre +, 115ans Posté(e)
mamidu67 Membre 4 733 messages
115ans‚ pas membre +,
Posté(e)

Ce qui est étonnant, mais dans le fond normal, puisque c'est le propre d'un forum d'être ouvert à tous, le sujet lancé par Paul01 est traité à differents "degrés", premier, deuxième.... Au premier vous avez touché les âmes sensibles, au deuxième les analystes, mais oû se trouve le vrai problème de Paul01? Un "pauvre type" c'est lui qui le dit, qui se masturbe la cervelle au lieu de vivre.( Désolée mais il fallait vous le dire)

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Membre, 65ans Posté(e)
paul01 Membre 58 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)
Bonsoir,

Je me reconnais un peu dans ce qu'est votre vie... même si les causes sont peut-être très différentes. Et même si du coup avec votre analyse que je ne suis pas sûre de capter j'ai l'impression que mon cas n'a rien à voir avec le vôtre :smile2: .

Je ne sais pas comment vous avez fait pour espérer si longtemps, je ne tiendrais certainement pas à votre place, en tout cas il est toujours possible de rencontrer un autre "raté" avec qui partager un bout de vie, j'en ai moi-même fait l'expérience. J'ai cru comprendre dans vos écrits que vous ne recherchiez pas nécessairement l'amour conventionnel, celui auquel on pense toujours quand on en parle, mais plutôt tout ce qui peut exister de sentiment d'amour (affection, besoin de l'autre, complicité... amitié, en somme ? ). Eh bien c'est possible ! même si en disant cela je fais moi aussi de la projection...

Alors finalement tout ce que je peux faire c'est vous souhaiter tout le courage nécessaire pour endurer cette vie triste et monotone qu'engendre la solitude.

Merci.

effectivement je recherche sans rechercher : je veux simplement dire que je sais ce qui me correspondrait et que vous résumez très bien, quelque chose de bien plus proche de l'amitié simple mais fortement liée par des éléments émotionnel non raisonnés. donc affection, présence de l'autre, complicité tout simplement.

la solitude ne m'est difficile à vivre que lorsque je suis touché par une autre précisément. en dehors de ce genre de situation, je m'y suis adapté depuis longtemps en la meublant d'études et de recherche de connaissance, science, art, plein air, métiers... en fait recherche de participation approfondie à l'oeuvre humaine collective... la science et l'art par exemple sont typiquement des activités collectives de l'humanité, les artistes et les scicentifiques s'influencent mutuellement et sans cette influence leur travaux n'évolueraient pas.

Ce qui est étonnant, mais dans le fond normal, puisque c'est le propre d'un forum d'être ouvert à tous, le sujet lancé par Paul01 est traité à differents "degrés", premier, deuxième.... Au premier vous avez touché les âmes sensibles, au deuxième les analystes, mais oû se trouve le vrai problème de Paul01? Un "pauvre type" c'est lui qui le dit, qui se masturbe la cervelle au lieu de vivre.( Désolée mais il fallait vous le dire)

ça c'est complètement stupide comme réflexion d'un commun lamentable

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Membre, pas membre +, 115ans Posté(e)
mamidu67 Membre 4 733 messages
115ans‚ pas membre +,
Posté(e)
ça c'est complètement stupide comme réflexion d'un commun lamentable

Vous auriez dit "cest petit..." sans doute aurais je abondé dans votre sens, mais "commun"...c'est carrement le mépris...lequel découvre l'homme.... j'ai eu grande envie de faire sortir le loup du bois. C'est fait.

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Membre, 65ans Posté(e)
paul01 Membre 58 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)
Bein j'essayais de lancer des pistes pour t'aider à te sortir d'une situation de souffrance. J'ai bien émis des réserves sur ce que j'avançais et dit avoir procédé par comparatif avec mon vécu et le cas de deux personnes que je connais bien tenant exactement le même discours que toi, et étant toutes deux très sensibles. ;)

Donc, déjà un constat : t'es pas seul dans ce cas.

Ok, pas de souci ! :smile2:

Et c'est toi qui parles d'analyses méga-théoriques ? ;)

Ces éléments déterminent peut-être des rencontres et des couples, mais l'amour et l'humanité, la complicité réelle et forte se décident autrement.

Par contre, c'est vrai que faire perdurer une relation quand on est "non-conforme" est un chemin de croix : on lutte contre la force d'inertie du monde.

éa demande du courage de ne pas se plier. C'est presque un sacrifice silencieux.

Et bien vu que tu es assez lucide sur le sujet et que tu rejettes totalement la partie grégaire de l'humain, je soupçonne ton sujet d'être une tentative de secouage des mentalités.

Et tu as bien raison de le crier. Le monde moderne se déshumanise, on devient des robots sociaux, on n'a plus le temps de cogiter à ce que c'est que d'être humain et on gâche pas mal d'existences.

Que faire donc ?

Je te pose la question...

très juste

d'ailleurs votre analyse était largement plus fine que celle des autres.

c'est effectivement une tentative de secouage des mentalités.

ce que je vise ce sont deux choses qui sont étroitement liées dans leurs origines idéologiques.

d'abord le renforcement du conformisme dans la société et l'uniformisation des cultures de classes par le consummérisme ET l'individualisme égoïste qui fait que l'amour, sentiment extrèmùement animal et simple est nié au profit du plaisir individuel sexuel. La société contemporaine est issue de l'individualisme libertin du siècle des lumières (que personnellement en tant que marxiste je trouve dangereusement obscurantiste et pire que celui des églises).

Elle est aussi le fruit du formatage des esprits par l'industrie de spectacle américain puis mondial au profit d'une stratégie de développement du consummérisme dans les populations mondial à la suite de la crise de 29 : l'objectif est de faire des gens des individus uniquement mus par leurs pulsion de possession et de convoitise. cela détruit progressivememnt les liens sociaux.

L'individualisme libertin allait déjà dans ce sens, niant tout attachement comme contraire à la coryance en la liberté individuelle. et cela aussi détruit toute construction de lien social. le monde est interdépendance (confère le bouddhisme d'une part mais aussi les sciences contemporaines). donc le déterminisme est prédominant. je récuse aussi la notion de libre arbitre inventée par le christianisme : ma propre pensé est le fruit de tout ce que j'ai vécu d'expérience. etc...

ce que je soulève dans le cas du mois d'août, c'est justement l'observation de l'apothéose de cet individualisme égoïste qui se manifeste dans le fait que les liens sociaux réels, construits sur la vie ordinaire commune et qui fait et permet tout le reste, s'évanouit totalement : tout le monde va ailleurs, s'oublie et les rencontres sont purement ludiques superficielles. on jette le chien rencontré pendant ce temps là comme on abandonne celui de l'année avant de partir.

j'ai simplement profité d'une mésaventure qui date d'ailleurs d'avant ce mois, après m'être soigné l'angoisse, pour faire un billet ajoutant les deux perspectives d'écolsion et de conséquence de l'indivdualisme : on n'assumme plus l'autre. seul la liberté individualiste égoïste est importante. on ne reconnait plus son animalité et on nie la culture (qui est elle même un produit d'expérience collective).

Donc à votre question final de savoir quoi faire ? "Le monde moderne se déshumanise, on devient des robots sociaux, on n'a plus le temps de cogiter à ce que c'est que d'être humain et on gâche pas mal d'existences."

très juste : votre remarque contient les pistes de réponses.

comprendre que la nature de l'homme c'est la culture.

comprendre que la culture est déterminée par l'expérience culturelle qui dépasse la dimension géographique et temporelle individuelle.

comprendre que nous sommes liés les uns aux autres et que nous sommes en conséquence responsable les uns des autres.

pour comprendre, réfléchir et discuter : affronter les opinions communes qui sont le fruit d'une stratégie de développement d'une classe sociale particulière, la bourgeoisi individualiste commerçante et industrielle pour qui le lien et la responsabilité sociale sont des contraintes inacceptable à leur égoïsme.

et en amour c'est pareil : "Les liaisons dangereuses" exposent remarquablement bien la destruction du sentiment amoureux au profit du plaisir de domination affective et sexuel par les moins affectueux et les plus manipullateurs et c'est typique du monde libertin individualiste.

Ce qui induit socialement, progressivement à travers les générations, un désapprentissage de l'acceptation du lien simple, à la fois animal (physiologique, fruit de la mécanique chimique des hormones) et culturel. On apprends à aimer. on apprend à se lier.

Nous sommes dans un monde qui désapprend stratégiqueent aux populations à se délier. et qui remplace les liens simples unificateurs par de faux lien particularisant, des tribu d'identifiaction mimétique, des communautarisme sectaires, des régionalismes de pouvoir etc...

Alors dans l'amour ben ce que je vois est simple : apprendre à se découvrir dans l'engagement direct à la vie ordinaire, celle qui consiste à s'occuper du café le matin et de sortir les poubelles etc...

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Invité marire
Invités, Posté(e)
Invité marire
Invité marire Invités 0 message
Posté(e)
Merci.

effectivement je recherche sans rechercher : je veux simplement dire que je sais ce qui me correspondrait et que vous résumez très bien, quelque chose de bien plus proche de l'amitié simple mais fortement liée par des éléments émotionnel non raisonnés. donc affection, présence de l'autre, complicité tout simplement.

la solitude ne m'est difficile à vivre que lorsque je suis touché par une autre précisément. en dehors de ce genre de situation, je m'y suis adapté depuis longtemps en la meublant d'études et de recherche de connaissance, science, art, plein air, métiers... en fait recherche de participation approfondie à l'oeuvre humaine collective... la science et l'art par exemple sont typiquement des activités collectives de l'humanité, les artistes et les scicentifiques s'influencent mutuellement et sans cette influence leur travaux n'évolueraient pas.

ça c'est complètement stupide comme réflexion d'un commun lamentable

Ce n'est pas un peu vrai quelque part ? Vous me dites vous-même que vous avez meublé votre solitude en étudiant, etc. Même si tout ça peut bien sûr être source de bonheur, mais le plus grand des bonheurs n'est-il pas d'aimer et être aimé en retour, des rapports sociaux harmonieux ? Ce dont vous semblez être dépourvu, d'où l'intervention de mamidu67 j'imagine quand elle dit que vous ne vivez pas...

Bien sûr le problème ici ce n'est pas de faire de la "masturbation intellectuelle", chacun fait ce qu'il peut pour supporter sa vie, mais j'aimerais réagir au sujet de votre dernier post : je crois comprendre qu'indirectement vous jugez la façon dont fonctionne notre société responsable de votre malheur dans les rapports humains, selon vous les liens sociaux seraient superficiels, sauf que quand je regarde autour de moi je vois des gens qui semblent s'aimer réellement ; l'amitié "la vraie" est peut-être assez rare mais elle existe, et si votre analyse est juste (je ne compte pas donner mon avis sur votre perception de la société parce qu'en vous lisant je trouve que je n'ai pas d'opinion) elle reste une tendance, théorique, et vous n'êtes pas seul à vouloir de "vrais" liens, de "vrais" sentiments, il y a beaucoup de gens dans ce cas, je ne sais pas ce que "beaucoup" veut dire, mais ce qui est sûr c'est qu'en cinquante ans vous en avez forcément rencontré.

S'il est possible que la société dans laquelle vous vivez ne vous convienne pas, il est possible aussi que vous ayez un problème d'intégration quelque part, ou de je ne sais quoi !

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Je ne vois pas le rapport avec la bourgeoisie ou le système économique, d'ailleurs quand je vais en Asie - mon fils est eurasien - le système au Laos par exemple est bien plus libéral qu'ici, ce pays n'a de communiste que le nom (et les services publics corrompus :bo: ) : on n'y reçoit aucune aide sociale, aucune amende non plus si on embauche quelqu'un au noir, or voilà comment ça se passe : tu veux monter un commerce tu payes un bakchich au représentant local de l'état (ou t'es de sa famille ou encore tu baises avec :blush: ) et tu le montes quasiment sans paperasses, sans contrôles sur ton chiffre d'affaire ... tout le monde joue à des jeux d'argent qui en France seraient carrément interdits, tout le monde bosse au noir, or dans ce pays tout le monde est aussi solidaire, comme en Thaïlande pays voisin, hyper libéral mais où les gens s'entraident car c'est culturel.

Je pense qu'ici c'est peut-être l'aide d'état qui a fini par tarir le lien.

Quant à rester en dehors de tout en se méfiant de la télévision et des médias traditionnels, c'est du pessimisme de dépressif car c'est comme un marché et on y prend ce qu'on veut, y compris à la TV ou au cinéma : on voit des films très subversifs comme Wall-E (film d'animation pixar) rencontrer un énorme succès commercial alors qu'ils véhiculent des idées d'anar gauchiste à l'inverse des intérêts du capitalisme triomphant.

On trouve aussi son contraire mais c'est à soi de faire un choix et d'éviter la position extrêmiste qui conduit hors de la société : se mettre au dehors est une posture masochiste, un piège au travers duquel on croit être au dessus de la populace mais qui coupe du présent et du réel, donc après faut pas s'étonner de ne pas être aimé. On est aimé quand on aime (pas seulement des gens mais tout ce qui fait la vie) :coeur:

--

essayeur

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  • 2 semaines après...
Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
La grande majorité des gens se prétendant membre d'un peuple ont forcément une tendance à la xénophobie précisément parce qu'ils prétendent être membre d'un groupe d'uniformité culturelle.

Si c'est vrai, (pour une petite majorité), personne ne t'oblige non plus à te conformer à la majorité :blush:

Se reconnaître d'une culture, ou montrer sa préférence affective pour une culture n'oblige en rien à dénigrer les autres.

J'apprécie la culture celte, je me sens breton, (bien que ne l'étant pas en "sang") ça ne signifie pas que je dénigre les autres cultures, ou que je souhaite ne pas fréquenter d'autres personnes que des bretons, au contraire, j'ai envie de dire.

J'aurai même tendance à croire que c'est ceux qui n'ont pas de culture, et aucune racines, qui sont les plus xénophobes.

D'ailleurs, si je peux me permettre un conseil. Essayez de vous ouvrir un peu à une culture de votre choix, de vous choisir une culture de cœur, si vous voulez, et transformez cet élan de rejet de vos racines en quelque chose de moins raciste (moins "rejet") et de plus positif.

J'essaye très fortement dans mon post de ne pas tomber dans l'analyse psychologique sauvage, pour expliquer votre comportement, mais j'ai vraiment du mal.

En tout cas, vos messages sont remplis d'un mal être évident, et je note plusieurs contradiction dans ce comportement.

Entre autre le fait de rejeter l'individualisme et de vouloir à ce point être un "analyste" du comportement humain, et en particulier de son entourage.

Un analyste est forcément quelqu'un d'individualiste. Il se met de lui même à l'écart des autres et les observes. (Parfois même avec un regard teinté d'une pointe de supériorité).

Bref, je vais pas creuser le sujet.

La lecture de votre premier message m'a fait penser à plusieurs choses.

Premièrement, j'ai longtemps pu vivre aussi l'apparente aberrance de personnes qui refuse un amour ou une affection offerte "gratuitement".

Accepter quelque chose de quelqu'un demande une bien plus grande générosité que de l'offrir.

ça ne s'observe d'ailleurs pas que pour l'affection.

Essayez d'offrir un cadeau important à un ami, il va vraiment se sentir mal.

Parce qu'accepter quelque chose de quelqu'un, ça signifie lui être redevable.

Qui plus est, quand vous tenez à quelqu'un, vous ne supporter pas que cette personne se sacrifie pour vous.

La plupart des gens refusent ce déséquilibre, à part les plus extrêmes égocentriques qui n'hésiterons pas à exploiter ce que vous leur offrez sans se sentir redevable.

Mais offrir beaucoup à quelqu'un n'ouvre que deux possibilités à celui qui le reçois : sois de prendre le rôle de celui qui refuse, sois de celui qui profite.

Et aucun des deux n'est agréable. (enfin, chez les personnes qui possèdent un minimum de respect pour celui qui offre)

Dans les deux cas, offrir beaucoup est une contrainte très forte et très désagréable qu'on impose à celui à qui on offre. Tout ça pour combler de manière extrêmement égoïste nos besoin d'affection.

Offrir son affection n'est donc pas quelque chose qu'on offre, mais quelque chose qu'on prend ! Pour combler un de nos besoin, et qu'on demande à l'autre de supporter.

Qui plus est, j'ai aussi fini par comprendre que quand je voulais offrir autant à quelqu'un, c'était bien entendu parce que derrière je voulais que cette personne s'attache à moi, c'est à dire clairement dans une volonté de manipulation.

Inconsciemment, derrière mes airs de générosité à vouloir rendre heureux quelqu'un, je recherchais ce sentiment de "redevabililté". Pour que cette personne reste et tienne à moi. C'est plutôt malsain.

Avec toutes ces conditions, c'est parfaitement logique de voir tout le monde fuir.

L'attitude la plus saine, la plus stable, et celle recherché par la majorité des gens, est celle d'un équilibre entre ce qu'offre chacun des deux à l'autre.

ça parait con dit comme ça, mais tout acte qui va à l'encontre de cet équilibre rend la relation instable.

Donc fini par la casser.

Ensuite, cet équilibre doit s'instaurer lentement !

On ne passe pas d'un coup de "aucun échange", au "mariage pour la vie". Seul des fous ou des gens très instable accepterait ce genre de chose.

Il faut continuellement respecter l'indépendance de l'autre vis à vis de nous !

Instaurer ces équilibres, ces cercles d'échange dans la relation, c'est créer une interdépendance !

(Sans équilibre, c'est créer une dépendance)

Pour créer une interdépendance forte avec quelqu'un, il faut avoir sacrément confiance en lui.

Et cette confiance ne s'établit qu'après avoir vécu beaucoup de chose avec cette personne.

Il faut prendre le temps de connaitre l'autre, et ça prend des années, voir des décennies.

Et en particulier, pour pouvoir avoir confiance en quelqu'un, il faut qu'il ai un minimum l'air stable et autonome.

On ne tisse de relation d'interdépendance qu'avec des gens qui sont stables et autonome !

Parce que ce qu'on fui, c'est la relation de dépendance !

Il faut donc que "sans l'autre", on soit parfaitement stable et comblé.

C'est pour ça que les "distant" on toujours plus attiré que les "en manque affectifs".

S'ils sont distant, c'est qu'ils ont déjà acquit leur autonomie, et ne risquent pas de devenir dépendant.

Pour compliquer les choses, il faut que l'autre sente tout de même qu'il y a une place pour lui, si possible confortable. Donc trop d'indépendance, de marginalité, ça fait fuir aussi. Trop de tristesse, de mal être, fait fuir aussi (place pas confortable du tout !) (c'est "incroyable" comme la gaité et rayonner son bonheur attire les autres... et rayonner son malheur les fait fuir :coeur: Il faudrait toujours avoir ça quelque part en tête.)

C'est aussi pour ça que les personnes déjà casés attirent beaucoup plus que les autres.

Ils sont stables et comblés (relativement), et il y a une place qu'on pourrait prendre (celle de l'autre), qu'on remplierai évidement mieux que l'autre.

Si en plus apparait une "faille" insistant sur ce dernier point, ça rend tout de suite fou :bo:

Ceci dis, si la faille est trop grosse, on retombe dans le dépendant, et ça fait fuir.

Je précise ça parce que la "faille" n'est pas nécessairement une faille dans une vie de couple, mais peut être aussi une faille dans notre vie heureuse de solitaire autonome.

(Après ça, il y avait deux autres trucs auxquel ce premier post m'avait fait penser, mais ça fait déjà long avec celui là ^^ )

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Membre, Posté(e)
calotte Membre 497 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
En réponse à la solitude

ben à mon avis si tu focalises sur un état d'esprit c'est pas gagné, tu peux être déjà fair play et rajouter ta science après, tout doucement, une fois que les liens sont soudés ça passe beaucoup mieux.

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