Sur quels films avez vous eu une grande émotion ?!

Orange mécanique. 

Son hyper violence de la part de malfrats, et la réponse hyper violente de la part d'un état totalitaire. 

À l'époque ce film m'a fortement choqué. 

Oh là là, mais ça se barre en coquille, ce topic. Allez, un peu de douceur ! 

scarface 

Il y a 5 heures, Isadora. a dit :

Oh là là, mais ça se barre en coquille, ce topic. Allez, un peu de douceur ! 

 

 

 

 

In the mood for love  

le seul film d’amour qui m’a touché. 

Il y a 8 heures, Mite_Railleuse a dit :

Il y a tellement de lectures de ce film, que l'on y prend ce qui nous touche et nous correspond. Et cette ambiguïté permanente où personne n'est jamais tout à fait comme on croit qu'il est, c'est troublant, et questionnant.

Je ne sais pas, j'ai toujours eu un espèce sentiment qu'il était fort peu humaniste, froid, indifférent à l’espèce humaine, qui me dérangeait. Un coté misanthrope excessif. Je vous encourage néanmoins à lire le livre, très facile, ça se lit d'une traite, et pour le coup il m'a scotché et contient des moments d'émotions assez fortes. Il y a quelques scènes dans ce livre où on se dit, putain pourquoi ils ne l'ont pas fait, mais ça gâchait en quelque sorte la vision de Ridley scott je pense.

Il y a 7 heures, Ines Presso a dit :

Orange mécanique. 

Son hyper violence de la part de malfrats, et la réponse hyper violente de la part d'un état totalitaire. 

À l'époque ce film m'a fortement choqué. 

Je l'ai vu tout gamin, et moi aussi, je ne comprenais pas grand chose, le sous texte politique et social, mais cela m'avait retourné. Autre traumatisme avec "ça".

The cube: c'est très philosophique, ça parle de l'absence de sens de la vie. C'est du Cioran en film.

Il y a 3 heures, Constantinople a dit :

Je ne sais pas, j'ai toujours eu un espèce sentiment qu'il était fort peu humaniste, froid, indifférent à l’espèce humaine, qui me dérangeait. Un coté misanthrope excessif. Je vous encourage néanmoins à lire le livre, très facile, ça se lit d'une traite, et pour le coup il m'a scotché et contient des moments d'émotions assez fortes. Il y a quelques scènes dans ce livre où on se dit, putain pourquoi ils ne l'ont pas fait, mais ça gâchait en quelque sorte la vision de Ridley scott je pense.

Je l'ai vu tout gamin, et moi aussi, je ne comprenais pas grand chose, le sous texte politique et social, mais cela m'avait retourné. Autre traumatisme avec "ça".

Orange mécanique est un des premiers sinon le premier film d'une si grande violence. Réservé aux adultes seulement.

Ça, ça m'a fait flipper comme peu de film l'ont fait

Il y a 16 heures, Constantinople a dit :

De Tintin ? Je ne vois pas le rapport mais si vous le dites...

Je disais que tous ces éléments sur l'écosse n'était pas à proprement parler des éléments identitaire à défendre du point de vue du réalisateur, mais une manière d'immerger le spectateur dans une culture, un lieu, un univers. Si défendre "l'identité" se résumait à défendre quelques pans folkloriques du genre porter un kilt et des peintures de guerre pictes....Ces éléments sont le plus réaliste possible, on sent qu'ils ont beaucoup bossé en pré production avant, mais à coté de ça ils se tapent de la véracité historique, c'est en ça que c'est assez unique, ce mélange bizarre.

Wallace est la figure héroïque parfaite, mais surtout christique. Impossible de ne pas voir une sorte de passion vers laquelle il marche en toute conscience et cette transfiguration d'une défaite et d'une mise à mort en quasi victoire.

Je ne râle pas, je trouve le film incroyable, si il est frais dans ma mémoire c'est que je ne l'ai vu il n'y a pas si longtemps de ça et ce détail m'avait interloqué. C'est le genre de film avec des valeurs saines, inspirant pour les plus jeunes, et le moment émotion pour moi c'est le fameux discours. Au fond pour un film épique ou d'action, j'aime quand il y a des gentils, et des méchants clairement définis même si il y a la tentation et la complexité. Je n'ai jamais trop aimé les films comme Heat, ou on renvoyait dos à dos gangsters et flics par ex.

Il y a beaucoup de bons films, même si aucun ne me vient en tête là tout de suite, seulement cette espéce de ton second degré, de gimmick, d'auto dérision, de mise en abime, qui était frais quand josh weddon le faisait, mais qui s'est généralisé dans les films d'action, ou épiques, a un peut tout envahi, surtout depuis que Marvel l'a systématisé. Je ne sais pas si on pourrait aujourd'hui avoir un Braveheart ou un seigneur des anneaux aussi premier degré aujourd'hui.

Vous aimerez peut être black death vous qui êtes plutôt anti cléricale d'ailleurs.

Oh et je confirme le droit de cuissage n'a jamais existé. Je crois qu'on doit ce mythe à Michelet, comme bon nombre d'autres mythes.

 

S'il n'est plus possible de vous taquiner gentiment sans que vous vous vexiez... Soyons formelle.

Pour une immersion en Écosse, les paysages se suffisent déjà à eux-mêmes, ajoutez une B.O celtique, un kilt, et nous y sommes. Nul besoin d'en faire trop. Il y a là un "abus" de symboles qui pourrait faire penser que l'identité est un des thèmes de Braveheart. Chacun y voit ensuite ce qu'il veut y voir. Quand bien même des libertés ont été prises avec l'Histoire -et au final bien peu de films historiques y sont très fidèles- Braveheart reste très fluide et sur le moment, on ne se pose pas même la question de savoir si le kilt est apparu au XVIème ou bien au XII ème siècle, aucune sur une rencontre réelle des personnages, ou encore une trahison effective d'autres personnages. Le film arrive à retenir une attention constante, à happer, parfois même à émouvoir. C'est aussi le risque des films qui sont bien faits (même chose pour les séries, et je pense notamment à Versailles) : par paresse intellectuelle, nous pourrions ne nous en tenir que là.

Effectivement, la référence "christique" pourrait être communément partagée. Référentiel différent pour certains autres. Plutôt dans ma période classique, lors du visionnage, j'y ai vu Roland (Le Cid), pour des valeurs chevaleresques, mais aussi pour le cette notion de sacrifice (sa vie/son amour) au profit d'une cause "plus grande" (l'indépendance de l'Écosse/l'honneur de sa famille). La référence est peut-être plus discrète, ou tirée par les cheveux -je ne sais trop- on puise parfois sans doute en ce qu'il y a en nous, ce qui nous parle. Les sensibilités sont aussi bien différentes, ce qui peut expliquer également que les Disney ne suscitent pas l'émotion chez certains spectateurs. Je suis aujourd'hui incapable d'être émue devant un Disney, j'ai été auparavant inconsolable devant Dumbo ou Bambi. L'émotion c'est quelque chose de très personnel et d’évolutif.   

Il y a bien le Hobbit, les 3 volets, et même si c'est longuet sur la fin, les paysages sont toujours superbes ou impressionnants, les personnalités diverses. C'était intéressant d'en savoir plus sur les nains et le dragon est superbe. Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur aurait une critique pas si mauvaise (il y a toujours forcément des bémols et plus rien ne se fait sans doute sans effets spéciaux, en la matière) et pour qui aime les légendes arthuriennes... Ce qui me rappelle que j'ai aimé la version des années 80 avec Liam Neeson, Nicol Williamson.  

Pour clore la parenthèse, Black death, pas vu encore, je vous remercie pour la référence. J'aime beaucoup Sean Bean, autant 1er que 2nd rôle brillant, sa filmographie est très variée. Eddie Redmayne également, découvert, pour ma part, dans Les piliers de la Terre.

j'ai adoré braveheart avec Mel Gibson.Quel film!

J'ai eprouvé beaucoup d'emotions quand j'ai revu des mangas serie tv de mon enfance ...
En plus de l'emotion eprouvé par la nostalgie, le fait de pouvoir regarder la totalité des episodes en un temps reduit (au lieu de devoir attendre 1 semaine pour voir 1 episode à la tv et souvent raté nombreuses episodes), ça m'a fait mieux me rendre compte de l'evolution des personnalités et de l'histoire. 

- Les Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya) : 
au fur et à mesure de l'avancement des episodes, j'ai ressenti que les differents heros etaient presque devenus "mes amis/compagnons" alors que je n'avais pas eprouvé ça pdt ma jeunesse qui etait plus sensibilisé sur les combats et tres peu sur les sentiments ...

- Goldorak : 
malgré nombreuses episodes repetitives sans interets, je me rend compte que l'histoire generale est quand meme interessante, les personalités evoluent, aussi bien pour le camp des "gentils" que pour le camp des "mechants", l'histoire n'est plus aussi manicheenne : meme dans le camp des "mechants" il y a des peres et des fils, des braves et des traitres, etc ...

- Candy : 
alors que je n'etais pas du tout fan pdt mon enfance (c'etait surtout mes soeurs qui regardaient ce manga), je l'ai quand meme revu par curiosité et je me surprends d'avoir eprouvé beaucoup d'emotions ! Je n'etais pas du tout sensibilisé à la tristesse de l'histoire pdt ma vision d'enfance !

La chair et le sang, de Verhoven.

C'est trivial, paillard, cruel, démesuré et jamais manichéen. A voir !

Affreux sales et méchants. 

La misère dans les bidonvilles en Italie, dépeinte avec férocité par Étore Scola, on rit, mais jaune. 

Il y a 19 heures, Ines Presso a dit :

Orange mécanique est un des premiers sinon le premier film d'une si grande violence. Réservé aux adultes seulement.

 

Ça, ça m'a fait flipper comme peu de film l'ont fait

 

 

Et d'une violence psychologique malsaine aussi.

Ca je parle de la viellie version que j'ai vu une soirée sur m6, avec ce clown joué par tim curry. Tout môme et traumatisé à vie. Mais je me souviens aussi d'une soirée où j'avais vu psychose, gamin encore, je pense que c'est plus vieux que ça, je devais zapper pour les moments les plus malsains, mais en fait je revenait aux pire...Cette scéne de la douche, de la mére cadavérique, de la fin ou il révéle sa personnalité...

Dans les cordes avec Meg Ryan. A armes égales avec demi Moore.

Ghost avec Demi Moore et Patrick Swayze.

Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

S'il n'est plus possible de vous taquiner gentiment sans que vous vous vexiez... Soyons formelle.

Non, je suis blindé, mais je comprenais pas la vanne d'autant que je porte une tare honteuse qui s'appelle la tintinophilie...

Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

Pour une immersion en Écosse, les paysages se suffisent déjà à eux-mêmes, ajoutez une B.O celtique, un kilt, et nous y sommes. Nul besoin d'en faire trop. Il y a là un "abus" de symboles qui pourrait faire penser que l'identité est un des thèmes de Braveheart. Chacun y voit ensuite ce qu'il veut y voir. Quand bien même des libertés ont été prises avec l'Histoire -et au final bien peu de films historiques y sont très fidèles- Braveheart reste très fluide et sur le moment, on ne se pose pas même la question de savoir si le kilt est apparu au XVIème ou bien au XII ème siècle, aucune sur une rencontre réelle des personnages, ou encore une trahison effective d'autres personnages. Le film arrive à retenir une attention constante, à happer, parfois même à émouvoir. C'est aussi le risque des films qui sont bien faits (même chose pour les séries, et je pense notamment à Versailles) : par paresse intellectuelle, nous pourrions ne nous en tenir que là.

Well, je crois que la Passion a été tournée avec la langue araméenne, de même que apocalypto. Ca montre bien la volonté de réalisateur de Gibson d'apporter un maximum de détail pour nous immerger dans un monde, mais pour raconter des choses universelles, intemporelles.

Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

Effectivement, la référence "christique" pourrait être communément partagée. Référentiel différent pour certains autres. Plutôt dans ma période classique, lors du visionnage, j'y ai vu Roland (Le Cid), pour des valeurs chevaleresques, mais aussi pour le cette notion de sacrifice (sa vie/son amour) au profit d'une cause "plus grande" (l'indépendance de l'Écosse/l'honneur de sa famille). La référence est peut-être plus discrète, ou tirée par les cheveux -je ne sais trop- on puise parfois sans doute en ce qu'il y a en nous, ce qui nous parle. Les sensibilités sont aussi bien différentes, ce qui peut expliquer également que les Disney ne suscitent pas l'émotion chez certains spectateurs. Je suis aujourd'hui incapable d'être émue devant un Disney, j'ai été auparavant inconsolable devant Dumbo ou Bambi. L'émotion c'est quelque chose de très personnel et d’évolutif.   

Il y a un coté revenge movie, à la mad max quand même au delà de cette notion. Mais je vois ce que vous voulez dire. Cette romance avec la reine ou l'écosse. Oui, il y a le même dilemme dans le Cid, ce n'est pas si capillotracté que ça.

Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

Il y a bien le Hobbit, les 3 volets, et même si c'est longuet sur la fin, les paysages sont toujours superbes ou impressionnants, les personnalités diverses. C'était intéressant d'en savoir plus sur les nains et le dragon est superbe. Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur aurait une critique pas si mauvaise (il y a toujours forcément des bémols et plus rien ne se fait sans doute sans effets spéciaux, en la matière) et pour qui aime les légendes arthuriennes... Ce qui me rappelle que j'ai aimé la version des années 80 avec Liam Neeson, Nicol Williamson.  

Je crois que c'était une erreur de remettre peter jackson dessus. Ca sent le rechauffé, l'artificiel. Ils auraient mieux faire de partir sur un nouveau réalisateur. la trilogie m'a laissé de marbre malgré quelques bonnes idées.  Il faut dire que c'était compliqué avec une histoire moins grave, avec moins d'enjeux et plus légére que le seigneur des anneaux. Pas vu la légende d’Excalibur, le film des années 80 est définitif et tient toujours la route.

Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

Pour clore la parenthèse, Black death, pas vu encore, je vous remercie pour la référence. J'aime beaucoup Sean Bean, autant 1er que 2nd rôle brillant, sa filmographie est très variée. Eddie Redmayne également, découvert, pour ma part, dans Les piliers de la Terre.

Je ne sais pas si vous aimerez mais il y a un très fort parti pris dans ce film qui le rend interressant.

Il y a 14 heures, Mite_Railleuse a dit :

La chair et le sang, de Verhoven.

C'est trivial, paillard, cruel, démesuré et jamais manichéen. A voir !

il est très rock'n'roll en effet lol

Avatar est absolument féerique!

ET je dois dire que le film les visiteurs m'a fait littéralement mourir de rire! J'ai toujours aimé aussi Marius César Fanny, la trilogie de Pagnol..Le jour le plus long, quelle fresque historique!!!J'ai toujours aussi été marquée par le dynamisme de fed Astaire, Gene Kelly et Ginger Rogers quand ils dansaient dans des vieilles comédies musicales américaines des années cinquante. On aurait dit des ressorts; jamais suant ni essoufflés, jamais épuisés, ils dansaient comme on respire!

Non, je déconne...