Aimez-vous écrire des lettres ?

Je vous propose de déposer ici de petits billets , des courriers qui ne seront pas lettres mortes.

 

Lettre à mon Aymé

 

Il arrive parfois quand je me laisse aller

Au sommeil en demi-teinte, entre guerre et paix

De t'écrire une lettre, des mots sur des allées

Parfumées de ce temps qu'on ne peut rattraper.

 

Je dépose mon verbe, mes vers chiffonnés

Ma rime impudique sur du papier vélin.

Je signe d'assonances le manque façonné

A l'encre de mon sein, de ton être orphelin.

 

Et quand de ma nuit s'effondre la cloison

Il arrive parfois que j'entende ton pas,

Je te sens, tu es là, tu lis mon oraison.

Il arrive parfois que tu guides mon pas.

 

Entre guerre et paix

Sur mes redondances

Je t'écris une lettre

Parfois...

 

Môa,

 

 

il y a 39 minutes, MadameRosa a dit :

Je vous propose de déposer ici de petits billets , des courriers qui ne seront pas lettres mortes.

 

Lettre à mon Aymé

 

Il arrive parfois quand je me laisse aller

Au sommeil en demi-teinte, entre guerre et paix

De t'écrire une lettre, des mots sur des allées

Parfumées de ce temps qu'on ne peut rattraper.

 

Je dépose mon verbe, mes vers chiffonnés

Ma rime impudique sur du papier vélin.

Je signe d'assonances le manque façonné

A l'encre de mon sein, de ton être orphelin.

 

Et quand de ma nuit s'effondre la cloison

Il arrive parfois que j'entende ton pas,

Je te sens, tu es là, tu lis mon oraison.

Il arrive parfois que tu guides mon pas.

 

Entre guerre et paix

Sur mes redondances

Je t'écris une lettre

Parfois...

 

Môa,

 

 

A propos de "lettres mortes", je voudrais faire référence à ce bureau de poste de l'ile d'Awashima au Japon où des courriers sont déposés à l'attention de proches disparus, de leur animal de compagnie parfois. Souhait de maintenir ce lien vivant avec des morts.

Aujourd'hui on compte (au fil des ans) environ 60 000 courriers déposés dans ce "bureau de post des disparus". Ecrits par des proches, qui livrent à travers les lignes, des confessions parfois,  leurs espoirs, leurs chagrins, leurs regrets, leur solitude parfois, à ceux qui ne sont plus là.

Je n'écris plus de lettre. Juste des petits messages.

Lettres et cartes postales, avec certaines personnes.

Pas avec toutes, malheureusement, car les réponses reviennent souvent par SMS.

 

J'écrivais beaucoup, énormément même, lors de mon adolescence.

Je reconnais que je n'écris plus de loooooogues lettres comme je le faisais lors de mon autrefois à moi.

J'écrivais beaucoup et puis depuis quelques temps, ça m'est passé.

J'écris trés rarement des lettres je téléphone, je fais des maiels et mon écriture n'est plus si belle qu'avant avec ma main qui tremble Quand j'étais jeune ma grand  mére me faisiait retranscrire des poéme dans des cahiers

Chuchotis

 

Si je t’écris des mots

De plumes de plomb

Des qui tournent en rond

Qui tombent de haut

Sans respiration.

Les liras-tu ?

 

Les mots je les "écrie"

Si bas en chuchotis

Je les vole aussi

Au vent.

Oui.

 

Si je t’écris des mots

Au goût de terre

Des qui fleurent bon

Le sein de ma mère.

L’amer en pot

Sans terminaison.

Les liras-tu ?

 

Les mots je les "écrie"

Si bas en chuchotis

Je les vole aussi

Au vent.

Oui.

 

Les liras-tu ces mots

Si dansent des abeilles

Tout près de tes poumons

Dans l’entre-lunaison

Qui trouble ton sommeil

De cornichon ?

 

Les mots je les ris

Sur d’acides étagères

Où vit dans les débris

Mon Amour sans toit

Pour toi

Mon père.

 

Môa,

 

Si l'envie vous revient d'écrire une lettre, ce topic est là pour vous.

 

 

 

Modifié samedi à 10:47 par MadameRosa

Plus jeune j'écrivait beaucoup ,  plusieurs copains me demandaient mème  d'écrire des modèles de mots pour des filles  , a présent j'écris mes mémoires , car ma famille me l'a demandé , ça ne sortira pas bien sur de la sphère privée  *

Il y a 8 heures, MadameRosa a dit :

Si l'envie vous revient d'écrire une lettre, ce topic est là pour vous.

W

Une orange sur la table....... 

Sa robe sur le tapis .......

Elle et moi dans le lit .................*

@Kid_Ordinn

Salut W

J'essayerai d'en écrire une 

Il en existe une néanmoins qui me rappelle que l'exil, c'est davantage un déchirement intérieur qu'une libération extérieure 

Lettre à France 

 

Ta mère tu vénères ce soleil absolu

Son regard est ta loi, sa tendresse est ta foi

Si seul parmi les autres enfants

Que parfois leurs rires sans mystère est un feu dévorant

Tu rêves de disparaître tu te cherches discrètement

Tu pratiques l'absence dans les livres pour enfant

Etranger a toi même tu rentres dans les rangs

Tu es étalon superbe cheval galopant

Tu portes ta certitude en étendard conquérant

Tu sais tout tu vois tout tu d'un œil perçant

Tu brûles les filles tu consumes la vie

Imprudent Icare tu défies les cimes 

Que tu avales en rapace autour de toi tu décimes 

Tu pèses l'amour de cet époux constant

Te pare du masque de la flamme des fragiles promesses 

Tu élèves les fruits comme tu veilles ton verger

Mais ta corde se rompt et te force à faire front

Te voilà sage où du moins le crois tu

Tu es rangé mais jamais épargné 

Alors pour faire honneur à ce dernier trajet

Tu fixes sur papier tes dernières volontés

Cette lettre est une bouteille à ma mère

On ne perd jamais maman lorsqu'on est grand père.

Je vole enfin je vole tu m'as tellement choyé

Que je t'aimerai toujours et pour l'éternité 

 

Modifié lundi à 19:48 par zenalpha

Ma fille, écoute ce vent qui ne se dit pas, qui se sent simplement 

Ce chant du demi mot, ce murmure à mi voix

Ce silence incarné qui nous tient face à face

Toi le soleil levant, moi l'ombre qui s'efface

Tu brûles d'un feu vif, tu prônes tes certitudes 

Telle que je fûs dans ma propre attitude 

Je suis ton écho lointain ton socle ton pilier

Que tu appelles et sollicites pour parfois te parer

Je reste celui qui voit l'orage et qui retient ton frein

Tout en visant pour toi d'être une formule 1

Nous sommes du même arbre deux branches divergentes

Toi vers la mue ardente moi vers l'ombre urgente

Un miroir ébréché dans un cadre invincible

Ce passé refondu dans ta chair constellée

Tu es ma nébuleuse

Comme moi un jour tu comprendras 

Et quand tu tourneras la tête 

Que mon tutorat cultivait ma retraite 

Un jour tu sentiras au delà de nos mots

Ce pont entre mon âme et ce que tu es devenue

Aujourd'hui je te vois, tu spirales dans l'audace

Tu as ouvert tes bras vers moi et conquis ton espace

Tu voles et je sais malgré tous mes effrois de papa

Que tu es devenues ce que je vois de toi

Ton bonheur que j'appelle sous cette flamme si fière 

Bon Dieu qu'est ce tu me rappelles ta mère 

Ce rêve accompli dont ton cœur est ton père 

Va garde ta lumière, exalte ton mystère 

Je t'aime ma fille et sans te le dire jamais 

Je t'aime en Symphonie je t'aime dans notre secret

 

Modifié hier à 07:14 par zenalpha