Maman perdue face à son fils de 18 ans

Faire comme à l'ANPE exigé des recherches de stage ou travail sinon pénalisé comme les assedics ou on les prive de leur allocation chômage quand les gens ne font pas de recherches. Tu fais pareil et tu t'y tiens et pas d'excuse possible ni de dialogue. Tu lui précise bien que le but, c'est de lui faire un avenir professionnel et qu'il parte au mieux sinon c'est la porte. Il a le choix. 

Je précise que mon fils n' est pas un drogué. Il a juste déjà consommé.

Je ne lui donne pas d'argent. Je ne lui achète rien. Il n'a plus de cadeaux pour les anniversaires et Noël car a 18 ans. Il a été gâté/pourri par la belle famille parce que c'était le premier petit fils. Je n' ai jamais donné d'argent de poche car pour les anniversaires et les Noëls, c'est à coup de billets de 50 euros par la belle famille pour mes enfants. Il a été appentis pendant un an, donc je lui ai dit que je ne lui acheter plus de vêtements. Si il sort, ça a toujours été à ses frais.

Je fais déjà attention à ce que j'achète, j' ai un coffre de déco où je mets les gâteaux par exemple, et il y a un petit cadenas. J'achète des yaourts que j' aime, sachant que lui non. Je me prépare à manger et me congèle le surplus pour me faire un autre repas.

J' ai du planquer dans la chambre du second sa brioche du petit déjeuner. Sinon le grand te la mange en deux jours en prenant le paquet dans sa chambre.

Il y a 12 heures, Floria a dit :

Je lui parle calmement, ça ne fonctionne pas. Je monte le ton, ça ne marche pas. 

Quand je te lis… j’entends ton désespoir, ce que tu vis est une situation extrêmement lourde, complexe à solutionner. 
Je vais aller à contre-sens de la majorité des intervenant.te.s : je ne crois pas que le « foutre dehors » soit productif hormis de te rajouter le poids de la culpabilité de l’avoir laissé, quelque part « abandonné ».

Après soyons clair, c’est bien facile de dire cela, je ne suis pas concernée !

Je me dis que l’amour inconditionnel d’une maman est plus fort que tout, même si à courte échéance, les effets positifs ne transparaissent pas.

Par contre, il me semble fondamental de remettre les choses à leur place : cela sous-entend de trouver assez d’énergie pour retrouver une certaine fermeté quant au rôle de chacun, chacune. 
L’adulte, c’est toi et lui, ton enfant même à 18 ans.

Il n’a aucun ordre à te donner -je vais passer sur la violence inadmissible bien évidement- et c’est à toi de le lui signifier dans les rares moments de calme. 
Fermeté ne veut pas dire hausser le ton pour autant, c’est contre-productif.

J’ai la conviction que renouer le dialogue par des tonnes de patience, de courage, d’amour est peut-être une piste pour arriver à au moins tenter de trouver un semblant de connexion et que cela permette d’évoluer dans le bon sens pour vous deux, trouver un terrain d’entente, vous rejoindre.

Ceci dans la mesure où les solutions externes, ac professionnels, se sont avérées pour l’instant, peu envisageables au vu  de son rejet.

Je le répète : c’est vraiment aisé pour moi de m’exprimer ainsi car je ne suis pas dans l’extrême souffrance d’une situation inextricable.

Je n’ai pas grand-chose à t’apporter hormis des ondes positives. 

Force à toi ! 

La médiation familiale parents adolescents peut peut- être aider.

La médiation familiale permet aux familles qui vivent une séparation, un conflit ou une situation de rupture, de se rencontrer en présence d'un tiers, le médiateur familial, pour rétablir le dialogue et rechercher des solutions concrètes.

Il y a 5 heures, Floria a dit :

Je vois que j' ai eu beaucoup de réponses. 

Sachez que je ne mettrai jamais mon fils à la porte. 

Il n'a pas de bon exemple :je subissait des violences morales par rapport à son père, jusqu‘au jour où il a essayé de m'étranger. Mon père me maltraitait moralement (ex: j' ai eu droit à Poufiasse de sa part à mon adolescence) mon beau père me disait que j' étais une pièce rapportée, ma mère était la boniche de mon père (les femmes à la maison devaient tout faire et lui tranquille,chasse, pêche à côté de son travail), et mon frère, qui nous m' a toujours pris de haut (suite à l'exemple de notre père)est revenu chez notre mère après son divorce ( sans rien débourser, en faisant les courses une fois par an et c'est ma mère qui s'occupe de ses gosses quand il les a). Ma grand mère paternelle c'est suicidée à cause de mon arrière grand mère et mon grand père ne prenait pas sa défense (je ne les ai pas connues mais cela à une conséquence sur ma vie)

Je suis fière de moi, car comme j' ai dit à ma sœur, grâce au divorce, j' ai ouvert les yeux. Je veux brisée cette chaîne. Je veux que mes fils respectent les femmes, je veux être un bon exemple pour eux. Je m'en suis sortie mais il faut que mon aîné soit "sauvé". 

Oui, on n' est pas aidé, je me bats toute seule pour mon fils. Mais ce serait une défaite de ne pas tout tenter pour l'aider et je ne me le pardonnerai pas. 

Mon fils a besoin d'aide. Malheureusement, il faudrait peut-être que cela vienne de l'extérieur.  

Mais quand il a comme exemple son père qui n'a pas été puni et qui a réussit à avoir la garde alternée , les gendarmes qui ne l'ont pas puni après qu'il m'ai plus que bousculer, alors qu'un jour où  je cherchais à l'aider, on m'avait dit que tant qu'il n'avait pas commis de délit,  on ne pouvait pas le placer dans un institut pour l'aider.

Alors qui peut nous aider ?

Ps : je vois qu'il y a 5 nouvelles réponses 

 

Lui demander de quitter le nid, s'il en est en capacité, c'est aussi une façon de l'aider.

Je l'ai fait une fois : il ne travaillait pas mais était en bonne santé et possédait un camion aménagé, ça s'était bien passé.

Malheureusement, quand il est revenu ce n'était plus possible.

Les mères sont capables d'évaluer ça.

Mais par rapport à mes enfants, j'essaie toujours de prévoir... qu'un jour je ne serai plus là.

Notre rôle, c'est que nos enfants puissent être heureux... sans nous.

Parce qu'un jour, il n'y aura pas le choix.

il y a 4 minutes, apis 32 a dit :

Lui demander de quitter le nid, s'il en est en capacité, c'est aussi une façon de l'aider.

Je l'ai fait une fois : il ne travaillait pas mais était en bonne santé et possédait un camion aménagé, ça s'était bien passé.

Pardon mais chaque cas est différent, particulier et puis, je ne voudrais pas être indiscrète, intrusive, pointer un truc confidentiel mais il me semble que ton fils a été diagnostiqué et prend ou as pris un temps des médocs pour le stabiliser… c’est ce que j’ai cru comprendre ? 

il y a 9 minutes, Elisa* a dit :

Pardon mais chaque cas est différent, particulier 

c'est exactement ce que j'explique ... dans la suite du message.

il y a 13 minutes, Elisa* a dit :

il me semble que ton fils a été diagnostiqué et prend ou as pris un temps des médocs pour le stabiliser… c’est ce que j’ai cru comprendre ? 

Oui, et du coup, il a pu reprendre son autonomie

il y a 25 minutes, apis 32 a dit :

c'est exactement ce que j'explique ... dans la suite du message.

Pardon à nouveau mais à mon sens, ce n’est pas très explicite.

Le fait que chaque cas soit différent, particulier ne me parait pas exactement expliqué dans la suite du message ou disons que c’est dit trop subtilement pour être perceptible par tout le monde.

il y a 44 minutes, apis 32 a dit :

Malheureusement, quand il est revenu ce n'était plus possible.

Les mères sont capables d'évaluer ça.

Mais par rapport à mes enfants, j'essaie toujours de prévoir... qu'un jour je ne serai plus là.

Notre rôle, c'est que nos enfants puissent être heureux... sans nous.

Parce qu'un jour, il n'y aura pas le choix.

Je suis pointilleuse car je trouve la situation de cette dame suffisamment sérieuse, compliquée pour ne pas l’influencer au point de mettre son ado, dehors : on ne connaît que peu d’éléments en réalité même si l’idée est de l’aider. 

Peut-être pourrais-tu essayer de lui parler franchement et calmement si c'est possible; choisir un bon moment agréable (si il y en a) et lui demander ce qu'il veut vraiment dans la vie.

Tu pourrais lui expliquer que tu as aussi des droits, que les choses ne vont pas et que tout irait bien mieux pour lui si il coopérait davantage. Il s'agirait de rester calme, de lui montrer que tu l'aimes, et de lui prouver qu'il aurait tout à y gagner à essayer de faire un effort son coté.

Mais l'idée d'aller voir un médiateur pour famille me semble une excellente idée aussi.