Les bonnes vieilles méthodes de l'éducation a l'ancienne.

Pendant très longtemps, une des rares violences a être acceptée par tous était celle à l'encontre des enfants.

Elle a toujours été socialement admise pour l'éducation des enfants. Et on ne va pas se leurrer ces méthodes là existent toujours tant il est difficile de savoir ce qui se passe derrière les portes des maisons et des appartements. Il n'est pas question de maltraitance ici, mais juste de ces violences ordinaires éducatives, puisque c'est ainsi qu'on les appelle, qui se veulent efficaces pour un enfant qui fait de simples bétises, des caprices ou qui répond mal à papa ou maman.

Mais a-t-on réellement conscience des conséquences que celles-ci peuvent avoir sur un enfant en construction ?

Le sujet n'a pas vocation à ce qu'on viennent expliquer qu'on a tous reçu une claque (pour les plus chanceux) ou une vraie branlée (pour ceux qui le sont moins) et qu'on en est pas mort, comme les grands parents, arrières grands parents et ainsi de suite, mais vraiment de parler des possibles conséquences de ces violences ordinaires sur un môme.

Au delà d'un certain seuil de crainte (et là on ne parle pas de respect attention), il y a un développement psycho-affectif qui peut vraiment être altéré. Et les violences ordinaires, se prendre une baffe parce-qu'on a répondu à maman, s'en prendre une parce-qu'on a fait le mariole à l'école, etc, etc. et en règle générale craindre la correction physique pour n'importe quelle farce, dérapage ou véritable connerie, c'est néfaste pour le développement. 

il y a 6 minutes, January a dit :

c'est néfaste pour le développement. 

Difficile à comprendre. Je crois faire partie de ceux qui ont longtemps cru qu'on ne mourrait pas d'avoir pris une baffe ou reçu une fessée. M'a fallu aussi du temps pour entendre que les violences éducatives avaient des conséquences délétères.

je crois que l'idée sous jacente pour justifier de ces gestes de violences a l'encontre de son propre gamin c'est qu'il ne peut pas y avoir de réelles violences quand le seul but du geste est éducatif : pour être efficace et former un "bon" adulte.

Mais oui, il semble que les conséquences soient possiblement nombreuses d'où, en théorie, leur interdiction.

Il y a 1 heure, Soan. a dit :

Pendant très longtemps, une des rares violences a être acceptée par tous était celle à l'encontre des enfants.

Elle a toujours été socialement admise pour l'éducation des enfants. Et on ne va pas se leurrer ces méthodes là existent toujours tant il est difficile de savoir ce qui se passe derrière les portes des maisons et des appartements. Il n'est pas question de maltraitance ici, mais juste de ces violences ordinaires éducatives, puisque c'est ainsi qu'on les appelle, qui se veulent efficaces pour un enfant qui fait de simples bétises, des caprices ou qui répond mal à papa ou maman.

Mais a-t-on réellement conscience des conséquences que celles-ci peuvent avoir sur un enfant en construction ?

Le sujet n'a pas vocation à ce qu'on viennent expliquer qu'on a tous reçu une claque (pour les plus chanceux) ou une vraie branlée (pour ceux qui le sont moins) et qu'on en est pas mort, comme les grands parents, arrières grands parents et ainsi de suite, mais vraiment de parler des possibles conséquences de ces violences ordinaires sur un môme.

Quand tu évoques une "violence ordinaire"à quoi penses-tu?

il y a 1 minute, MadeleinedeProut a dit :

Quand tu évoques une "violence ordinaire"à quoi penses-tu?

les violences éducatives ordinaires : ca commence par les violences physiques comme les fessées, les gifles, les bousculades.... en passant par les violences psychologiques comme les privations, les punitions non comprises ou excessives, les menaces, les chantages.... et les violences verbales : les cris, les insultes, les humiliations...

il y a une heure, Soan. a dit :

les violences éducatives ordinaires : ca commence par les violences physiques comme les fessées, les gifles, les bousculades.... en passant par les violences psychologiques comme les privations, les punitions non comprises ou excessives, les menaces, les chantages.... et les violences verbales : les cris, les insultes, les humiliations...

Cette énumération d'actes je ne peux pas la qualifier de violences ordinaires.

Ce sont des violences graves. 

il y a une heure, Soan. a dit :

les violences éducatives ordinaires : ca commence par les violences physiques comme les fessées, les gifles, les bousculades.... en passant par les violences psychologiques comme les privations, les punitions non comprises ou excessives, les menaces, les chantages.... et les violences verbales : les cris, les insultes, les humiliations...

Seules les victimes pourront expliquer les conséquences de ces actes que je qualifie de sauvages. J'imagine simplement que ce sont des enfants qui vivent dans une crainte perpétuelle.

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Cette énumération d'actes je ne peux pas la qualifier de violences ordinaires.

Ce sont des violences graves. 

Seules les victimes pourront expliquer les conséquences de ces actes que je qualifie de sauvages. J'imagine simplement que ce sont des enfants qui vivent dans une crainte perpétuelle.

Alors peut être que toi tu les qualifies de violences graves, mais dans mon sujet il est question des violences éducatives ordinaires et c'est une appelation employée couramment pour parler de ces violences éducatives du quotidien de tas de parents ou professionnels de l'enfance : coller une baffe a un môme qui répond mal, coller un coup de pied au cul d'un petit con qui fout le bordel. On n'est pas dans la maltraitance (c'est d'ailleurs écrit dans le sujet lui même) ni dans les violences graves.

Et non, tout un tas de professionnels sont en mesure de se prononcer sur les conséquences de ces actes. D'où mon sujet : savoir si nous aussi on serait en capacité de comprendre les possibles conséquences.

Pour ma part, c'est à l'école que j'ai subi des violences de la part d'une institutrice. Elle était adepte des punitions collectives et c'était encore plus abominable quand on est une petite fille réservée et craintive.

Je crois que j'ai perdu confiance en l'adulte l'année de cette classe-là, et par la suite je suis devenue une rebelle dans l'âme.

Mes pauvres parents ont eu bien du mal à cannaliser mes colères et mes angoisses perpétuellement sous-jacentes.

Mais finalement j'ai trouvé la paix et j'ai élevée ma fille dans l'amour et la tendresse.

Je me souviens , gamin a Nantes ,(fin années 50 ) le prof appelle un élève : viens ici toi , qu'est ce que  machin  t'as donné , : un message Mr , fais voir :  le prof lit en faisant de ne pas comprendre : I LOVE YOU ! qu"est ce que ca veut dire  ?   euh c'est de l'anglais Mr , ça veut dire  JE T' AIME  c'est pour ma copine .......  s'ensuit une baffe magistrale  !  et tu l'aime celle la  !!!!    impensable aujourd'hui   

il y a 7 minutes, G2LLOQ a dit :

Je me souviens , gamin a Nantes , le prof appelle un élève : viens ici toi , qu'est ce que  machin  t'as donné , : un message Mr , fais voir :  le prof lit en faisant de ne pas comprendre : I LOVE YOU ! qu"est ce que ca veut dire  ?   euh c'est de l'anglais Mr , ça veut dire  JE T' AIME  c'est pour ma copine .......  s'ensuit une baffe magistrale  !  et tu l'aime celle la  !!!!    impensable aujourd'hui   

et donc ? 

il y a 8 minutes, Amaranthe007 a dit :

Mes pauvres parents 

L'intervention de tes parents et de leurs éventuelles explications ont peut être participé aux faits que ces violences subies n'aient pas d'incidence sur ton rapport, ensuite, à ta fille et à l'éducation que tu as pu lui donner.

à l’instant, Soan. a dit :

et donc ? 

C'était une autre époque , les baffes , a genoux sur la règle en bois ,  c'était dans l'air du temps .......

il y a 1 minute, G2LLOQ a dit :

C'était une autre époque , les baffes , a genoux sur la règle en bois ,  c'était dans l'air du temps .......

ouais ok. Bon.... tu n'as pas du comprendre le sujet.

il y a 1 minute, Soan. a dit :

ouais ok. Bon.... tu n'as pas du comprendre le sujet.

J'ai peu de diplomes , il est vrai      

il y a 1 minute, G2LLOQ a dit :

J'ai peu de diplomes , il est vrai      

bon basta, vas donc polluer un autre sujet.

Je ne connais qu'un seul foyer (a priori) qui fonctionne comme ça. Ça crie beaucoup, et lorsque les enfants étaient petits, j'ai pû assister à une baffe sur la tête (comme qui dirait des calottes). Ça ne doit pas être les seules car le gars disait à la mère "pas sur la tête". 

Les enfants ont l'air d'aller bien... Mais j'en sais rien, en fait. 

Personnellement ça ne rentre pas dans mon fonctionnement, je n'y pense même pas. Mais je ne me sens pas autorisée pour autant à faire la leçon aux gens... C'est sûrement un tort.

il y a 11 minutes, Soan. a dit :

et donc ? 

L'intervention de tes parents et de leurs éventuelles explications ont peut être participé aux faits que ces violences subies n'aient pas d'incidence sur ton rapport, ensuite, à ta fille et à l'éducation que tu as pu lui donner.

Que nenni, mes parents n'ont jamais réagi sur tout ce que j'ai pu vivre à l'extérieur de la famille. Je me suis "débrouillée" toute seule pour comprendre ce monde. Je ne leur en veux pas, ils étaient juste dépassés par leur propre vécu, alors difficile de guider un enfant dans ces conditions-là.

Vers 10 ans j'étais fascinée par les moines bouddhistes et avais décidé que je voulais partir en quête de la sagesse...

Sans l'introspection je ne serais pas qui je suis aujourd'hui.

il y a 2 minutes, Kaliste a dit :

 Personnellement ça ne rentre pas dans mon fonctionnement, je n'y pense même pas. Mais je ne me sens pas autorisée pour autant à faire la leçon aux gens... C'est sûrement un tort.

A tort, je ne sais pas, mais c'est sans doute la démonstration que ces violences éducatives sont tellement "admises" depuis des années qu'on ne trouve pas grave ou peu impactant des gestes qui sont, quoiqu'on en dise, des violences physiques. Idem avec la privation d'un simple repas ou des propos humiliants... personne n'y trouve rien à y redire. Pourtant ce sont aussi des violences psychologiques

il y a 1 minute, Amaranthe007 a dit :

Sans l'introspection je ne serais pas qui je suis aujourd'hui.

bien alors..................................................

il y a 1 minute, Soan. a dit :

A tort, je ne sais pas, mais c'est sans doute la démonstration que ces violences éducatives sont tellement "admises" depuis des années qu'on ne trouve pas grave ou peu impactant des gestes qui sont, quoiqu'on en dise, des violences physiques. Idem avec la privation d'un simple repas ou des propos humiliants... personne n'y trouve rien à y redire. Pourtant ce sont aussi des violences psychologiques

Ben, en vrai si, ça nous a choqués avec mon compagnon (c'est sa famille). Mais il ne se voyait pas dire à ce proche "vous tapez régulièrement sur vos gamins ?" En plus c'est un sujet délicat, la mère a été une femme battue avant. Vraiment c'est pas qu'on trouve ça normal, c'est juste par lâcheté.

il y a 1 minute, Kaliste a dit :

Ben, en vrai si, ça nous a choqués avec mon compagnon (c'est sa famille). Mais il ne se voyait pas dire à ce proche "vous tapez régulièrement sur vos gamins ?" En plus c'est un sujet délicat, la mère a été une femme battue avant. Vraiment c'est pas qu'on trouve ça normal, c'est juste par lâcheté.

je crois que je vais passer mon tour, et ne pas me prononcer...

il y a 8 minutes, Kaliste a dit :

Mais il ne se voyait pas dire à ce proche "vous tapez régulièrement sur vos gamins ?"

J'avais dit une fois à un pote "t'as rien trouvé de mieux qu'une baffe ?" quand il avait vu les notes de son fils...Bon,ça explique pourquoi je n'ai pas d'amis  

Faut oser dire,sinon rien n'avance,à mon avis.

Ce qui ne m'enpêche pas de comprendre la réaction de ton compagnon.