La haine du parent envers l'enfant .

Voici un questionnement qui m'interpelle depuis quelques jours . Le titre peu paraitre violent ,parce que je parle  de haine, mais ,si la haine peut avoir plusieurs degrés, il y a des choses, soit dont j'ai été témoins, soit que l'on m'a rapportées , et j'en suis sûr  , c'est un genre de  haine , pas forcément permanente, mais au moins temporaire , que certains parents éprouvent pour leur enfants .

Est ce possible ? Alors, je peux comprendre qu'ils y en aient qui ne puissent pas comprendre , il est normal de ne pas tout comprendre ,  c'est humain .

Si j'ai placé ce sujet dans philosophie , c'est parce qu'on à l'habitude de dire que la philosophie s'interroge sur le pourquoi et la science sur le comment , mais peu importe le mot .

1)Pourquoi ou comment ( choisissez le mot qui vous convient ) un parent peut il développer de la haine pour son propre enfant ? 

2) Quel impact sur la socialisation de l'enfant cela peut il avoir , et à l'inverse, quel impact sur la société cela peut il avoir  ? 

Sujet sûrement difficile , à la croisée de ces deux sentiments que sont l'amour et la haine .

Avez vous une explication , une partie d ' explication ?  

1)Je suppose que chaque parent  qui attend un enfant a en lui l'image rêvée et fantasmée d'une relation entre ses enfants et lui-même, une image de son physique, de son sexe, de ses attitudes, de ses aptitudes, de sa capacité à obéir et à se plier aux exigences de l' adulte. Il projette en lui ses espoirs, ses ambitions, l'envie de lui offrir les possibilités d'être ce que lui même n'a pas été.

Je suppose que le décalage trop grand entre les rêves et la réalité est certainement la cause du rejet de sa propre progéniture...Je pense qu'on trouve à la racine du problème, une certaine forme de déception.

il y a 16 minutes, bouddean a dit :

Voici un questionnement qui m'interpelle depuis quelques jours . Le titre peu paraitre violent ,parce que je parle  de haine, mais ,si la haine peut avoir plusieurs degrés, il y a des choses, soit dont j'ai été témoins, soit que l'on m'a rapportées , et j'en suis sûr  , c'est un genre de  haine , pas forcément permanente, mais au moins temporaire , que certains parents éprouvent pour leur enfants .

Est ce possible ? Alors, je peux comprendre qu'ils y en aient qui ne puissent pas comprendre , il est normal de ne pas tout comprendre ,  c'est humain .

Si j'ai placé ce sujet dans philosophie , c'est parce qu'on à l'habitude de dire que la philosophie s'interroge sur le pourquoi et la science sur le comment , mais peu importe le mot .

1)Pourquoi ou comment ( choisissez le mot qui vous convient ) un parent peut il développer de la haine pour son propre enfant ? 

2) Quel impact sur la socialisation de l'enfant cela peut il avoir , et à l'inverse, quel impact sur la société cela peut il avoir  ? 

Sujet sûrement difficile , à la croisée de ces deux sentiments que sont l'amour et la haine .

Avez vous une explication , une partie d ' explication ?  

 

Vaste sujet!

Se sentir pris au piège par la naissance de cet enfant? (j'ai connu)

Un revirement quand le couple se sépare et que cette haine ressenti envers celui/celle qui abandonne se reporte sur l'enfant? (j'ai  connu)

Quand la naissance d'un enfant détourne l'autre parent sur uniquement ou presque, l'enfant? même si ce n'est qu'un ressenti? (j'ai connu)

J'ai même connu à la maternité où j'étais pour la naissance de mon second, une femme fraichement accouché à qui le mari annonce qu'il la quitte pour vivre avec une autre et qui veut absolument abandonné son nouveau-né ...des trésors de diplomatie par le personnel pour qu'elle change d'idée!

Pour ma part je trouve que le mot "haine" est vraiment galvaudé de nos jours. En tout cas, je ne le comprends plus ! Tant mieux pour moi sans doute...

il y a 36 minutes, bouddean a dit :

Voici un questionnement qui m'interpelle depuis quelques jours . Le titre peu paraitre violent ,parce que je parle  de haine, mais ,si la haine peut avoir plusieurs degrés, il y a des choses, soit dont j'ai été témoins, soit que l'on m'a rapportées , et j'en suis sûr  , c'est un genre de  haine , pas forcément permanente, mais au moins temporaire , que certains parents éprouvent pour leur enfants .

Est ce possible ? Alors, je peux comprendre qu'ils y en aient qui ne puissent pas comprendre , il est normal de ne pas tout comprendre ,  c'est humain .

Si j'ai placé ce sujet dans philosophie , c'est parce qu'on à l'habitude de dire que la philosophie s'interroge sur le pourquoi et la science sur le comment , mais peu importe le mot .

1)Pourquoi ou comment ( choisissez le mot qui vous convient ) un parent peut il développer de la haine pour son propre enfant ? 

2) Quel impact sur la socialisation de l'enfant cela peut il avoir , et à l'inverse, quel impact sur la société cela peut il avoir  ? 

Sujet sûrement difficile , à la croisée de ces deux sentiments que sont l'amour et la haine .

Avez vous une explication , une partie d ' explication ?  

 

Certaines féministes extrémistes ont été jusqu'à affirmer que l'amour maternel, ça n'existait pas. Ça me paraît très exagéré, mais il faut quand même reconnaître que lorsqu'un enfant paraît, l'amour parental n'est jamais garanti à 100 % - surtout lorsque l'enfant n'est pas désiré par l'un ou l'autre des parents (ou les deux), ce qui arrive encore malgré les moyens modernes de contraception. Contraception qui est d'ailleurs combattue, ainsi que l'IVG, par le droite trumpiste ainsi que par plusieurs religions.

Après, éprouver de la haine pour son enfant c'est autre chose, ça relève de la pathologie.

2°) Une grossesse malvenue: une jeune femme tombe enceinte alors qu'elle était en train de réaliser un projet de vie important pour elle. Elle va mener sa grossesse à terme mais toute la frustration de l'interruption de ses desseins sera reportée sur l'enfant, accusé d'être l'obstacle à ses ambitions.

On peut aussi espérer un garçon et avoir une fille au final et vice versa. Imaginez par exemple  la déception d'Henri VIII qui désirait avoir à tout prix un héritier quand est née d'Elisabeth 1ere!

il y a 7 minutes, Kaliste a dit :

Pour ma part je trouve que le mot "haine" est vraiment galvaudé de nos jours. En tout cas, je ne le comprends plus ! Tant mieux pour moi sans doute...

Ah oui , si il y a des choses que tu ne peux pas concevoir/comprendre ,dans le domaine, oui , c'est tant mieux pour toi , parce que je dirais que c'est ce qui devrait être la " normale ". 

à l’instant, Kaliste a dit :

Pour ma part je trouve que le mot "haine" est vraiment galvaudé de nos jours. En tout cas, je ne le comprends plus ! Tant mieux pour moi sans doute...

Oui tant mieux pour vous§

J'ai eu une collègue de travail qui a vraiment été le souffre douleur de sa mère!

Sur 5 enfants, 4 filles et 1 garçon, elle leur a fait la vie dure, et plus encore à la collègue qui avait un léger handicap physique, légèrement bossue...le garçon a fini par se suicider à 16ans, il n'en pouvait plus de l'ambiance familiale!

Et cette petite dans la Sarthe il y a quelques années...

Parents divorçés et l'enfants ressemble a l'autre ( état d'esprit , façon d'être ) 

grossesse non désiré 

il y a 13 minutes, Morfou a dit :

Vaste sujet!

Oui , je ne pensais pas avoir des réponses aussi proche de ce que je pense .

il y a 13 minutes, Morfou a dit :

Se sentir pris au piège par la naissance de cet enfant? (j'ai connu)

Alors, c'est exactement la raison pour laquelle j'ai placé ce sujet en philosophie , la privation de liberté . D'où la métamorphose/ évolution / transformation  du sentiment d'amour en haine .

J'espère que nous pourrons développer cet aspect de la question ...

il y a 1 minute, bouddean a dit :

Ah oui , si il y a des choses que tu ne peux pas concevoir/comprendre ,dans le domaine, oui , c'est tant mieux pour toi , parce que je dirais que c'est ce qui devrait être la " normale ". 

Vraiment je ne comprends pas. C'est peut être juste une question de vocabulaire ? "J'ai la haine ce matin, mon voisin a fait du bruit à 6h du mat". OK. (big up NTM lol)

Mais sorti de cette expression très années 90... De la haine en rapport avec mon enfant, oui, je pense que j'en ressentirais suffisamment si quelqu'un lui faisait du mal, je serais capable de l'étrangler de mes mains (je devrais peut être pas écrire ça d'ailleurs lol). Mais de la HAINE envers lui ?? Non, de l'agacement, de l'exaspération, du ras-le-bol et de la fatigue, comme tout le monde, par moments.

il y a 1 minute, PtitAngelina a dit :

(...)

grossesse non désirée 

 

C'est d'autant plus flagrant dans ces trois oeuvres littéraires: 'poil de carotte' où le physique de l'enfant déplaît fortement à la mère, 'vipère au poing' où la mère déteste l'enfant né d'une relation avec un mari veule qu'elle a fini par prendre en grippe, et 'le matrimoine' où l'auteur , s'il est content d'avoir eu ses deux premiers enfants, avoue qu'il se serait bien passé d'en avoir eu cinq.

'Les misérables' où Fantine, mère célibataire abandonne sa fille à une nourrice indigne et maltraitante pour aller gagner sa vie.

il y a 20 minutes, Morfou a dit :

Oui tant mieux pour vous§

J'ai eu une collègue de travail qui a vraiment été le souffre douleur de sa mère!

Sur 5 enfants, 4 filles et 1 garçon, elle leur a fait la vie dure, et plus encore à la collègue qui avait un léger handicap physique, légèrement bossue...le garçon a fini par se suicider à 16ans, il n'en pouvait plus de l'ambiance familiale!

Et cette petite dans la Sarthe il y a quelques années...

 

J'ai très fortement hésité à créer ce sujet , je suis partagé entre apporter de l'aide à certains et remuer des mauvais souvenirs pour d'autres . Je ne sais pas .

il y a 24 minutes, Morfou a dit :

)

J'ai même connu à la maternité où j'étais pour la naissance de mon second, une femme fraichement accouchée à qui le mari annonce qu'il la quitte pour vivre avec une autre et qui veut absolument abandonner son nouveau-né ...des trésors de diplomatie par le personnel pour qu'elle change d'idée!

 

3) Le syndrome de Médée.

Peut être aussi vengeance par rapport au fait que l'enfant soit une contrainte .

Changement du corps a cause de lui

Moins de sortie 

Moins d'argent 

En fait je cherche mais je n'ai aucune explication vraiment sur 

Je suppose et c'est pire je pense 

Comme quelqu'un qui est mal mais qui ne sait pas pourquoi

il y a 22 minutes, Gouderien a dit :

Certaines féministes extrémistes ont été jusqu'à affirmer que l'amour maternel, ça n'existait pas. Ça me paraît très exagéré, mais il faut quand même reconnaître que lorsqu'un enfant paraît, l'amour parental n'est jamais garanti à 100 % - surtout lorsque l'enfant n'est pas désiré par l'un ou l'autre des parents (ou les deux), ce qui arrive encore malgré les moyens modernes de contraception. Contraception qui est d'ailleurs combattue, ainsi que l'IVG, par le droite trumpiste ainsi que par plusieurs religions.

Après, éprouver de la haine pour son enfant c'est autre chose, ça relève de la pathologie.

Je me souviens du dessin animé Candy où la petite fille a reçu le nom de Neige parce que sa mère l'avait abandonnée dans un panier un jour d'hiver où il neigeait!

Beaucoup de faits divers relatent l'abandon d'enfants dans des bennes à ordures!

ça fait froid dans le dos!

il y a 1 minute, PtitAngelina a dit :

Peut être aussi vengeance par rapport au fait que l'enfant soit une contrainte .

Changement du corps a cause de lui

Moins de sortie 

Moins d'argent 

En fait je cherche mais je n'ai aucune explication vraiment sur 

Je suppose et c'est pire je pense 

Comme quelqu'un qui est mal mais qui ne sait pas pourquoi

Une dépression post partum, peut-être?

il y a 5 minutes, Kaliste a dit :

Vraiment je ne comprends pas. C'est peut être juste une question de vocabulaire ? "J'ai la haine ce matin, mon voisin a fait du bruit à 6h du mat". OK. (big up NTM lol)

Mais sorti de cette expression très années 90... De la haine en rapport avec mon enfant, oui, je pense que j'en ressentirais suffisamment si quelqu'un lui faisait du mal, je serais capable de l'étrangler de mes mains (je devrais peut être pas écrire ça d'ailleurs lol). Mais de la HAINE envers lui ?? Non, de l'agacement, de l'exaspération, du ras-le-bol et de la fatigue, comme tout le monde, par moments.

Ah, mais il y a longtemps que j'ai vu que tu es une personne normale ( j'aime beaucoup les personnes normales  )

Bon, si on discutait du sens du mot " normale " 

La normale des choses, c'est ce que les choses devraient être , il est donc normal ( et souhaitable ) que des gens ne puissent pas comprendre ce qui n'est pas normal .

C'est pareil, j'espère que nous pourrons développer cette discussion ...

il y a 2 minutes, querida13 a dit :

 

Une dépression post partum, peut-être?

Non je ne pense pas 

il y a 4 minutes, querida13 a dit :

3) Le syndrome de Médée.

Je ne pense pas...sans compter que si le père lui annonce un fait accompli alors qu'elle venait d'accouché de son môme...il n'en n'avait pas grand chose à cirer...

Alors chantage à l'enfant? plutôt rejet de l'enfant!

il y a 28 minutes, Gouderien a dit :

Certaines féministes extrémistes ont été jusqu'à affirmer que l'amour maternel, ça n'existait pas. Ça me paraît très exagéré, mais il faut quand même reconnaître que lorsqu'un enfant paraît, l'amour parental n'est jamais garanti à 100 % - surtout lorsque l'enfant n'est pas désiré par l'un ou l'autre des parents (ou les deux), ce qui arrive encore malgré les moyens modernes de contraception. Contraception qui est d'ailleurs combattue, ainsi que l'IVG, par le droite trumpiste ainsi que par plusieurs religions.

Après, éprouver de la haine pour son enfant c'est autre chose, ça relève de la pathologie.

Je crains qu'elles n'aient raison...même nos amis les bêtes ne l'ont pas toutes obligatoirement!

il y a 13 minutes, querida13 a dit :

C'est d'autant plus flagrant dans ces trois oeuvres littéraires: 'poil de carotte' où le physique de l'enfant déplaît fortement à la mère, 'vipère au poing' où la mère déteste l'enfant né d'une relation avec un mari veule qu'elle a fini par prendre en grippe, et 'le matrimoine' où l'auteur , s'il est content d'avoir eu ses deux premiers enfants, avoue qu'il se serait bien passé d'en avoir eu cinq.

'Les misérables' où Fantine, mère célibataire abandonne sa fille à une nourrice indigne et maltraitante pour aller gagner sa vie.

Pas d'accord pour Fantine qui n'avait pas vraiment le choix; d'ailleurs elle s'était assurée que la mère Thénardier était une bonne mère. Jusqu'à sa mort, elle a d'ailleurs fait de son mieux pour sa fille.