Comment peut-on ne pas intervenir ??

Une « histoire » parmi tant d’autres, où sous prétexte de respect de la culture d’un pays, le témoin n’intervient pas, et devient complice d’une abomination.

Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ??? Peur, lâcheté ? Ça, à la limite, je peux l’entendre. Mais ce prétexte de respect des lois et coutumes locales, il est absolument inaudible pour moi… 

« Une femme a été condamnée à mort pour adultère et laissée mourir de faim dans une caisse en bois, dans un désert reculé de Mongolie en 1913. Stéphane Passet, en tournée photographique, a découvert cette femme enfermée. Sur sa photo, on voit deux bols destinés à la nourriture et à l'eau. Elle recevait de la nourriture et de l'eau de manière irrégulière pour prolonger sa souffrance. Pour ne pas perturber les lois et les coutumes locales de Mongolie, Stéphane Passet a laissé la femme dans la caisse.

Cette histoire est souvent évoquée pour illustrer les pratiques punitives sévères de certaines cultures du passé et pour souligner le rôle des photographes et explorateurs dans la documentation de telles réalités, malgré les dilemmes éthiques qu'ils peuvent rencontrer... »

il y a 1 minute, Mite_Railleuse a dit :

Une « histoire » parmi tant d’autres, où sous prétexte de respect de la culture d’un pays, le témoin n’intervient pas, et devient complice d’une abomination.

Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ??? Peur, lâcheté, indifférence ? Ça, à la limite, je peux l’entendre. Mais ce prétexte de respect des lois et coutumes locales, il est absolument inaudible pour moi… 

« Une femme a été condamnée à mort pour adultère et laissée mourir de faim dans une caisse en bois, dans un désert reculé de Mongolie en 1913. Stéphane Passet, en tournée photographique, a découvert cette femme enfermée. Sur sa photo, on voit deux bols destinés à la nourriture et à l'eau. Elle recevait de la nourriture et de l'eau de manière irrégulière pour prolonger sa souffrance. Pour ne pas perturber les lois et les coutumes locales de Mongolie, Stéphane Passet a laissé la femme dans la caisse.

Cette histoire est souvent évoquée pour illustrer les pratiques punitives sévères de certaines cultures du passé et pour souligner le rôle des photographes et explorateurs dans la documentation de telles réalités, malgré les dilemmes éthiques qu'ils peuvent rencontrer... »

 

Je ne vois pas le texte explicatif ? 

il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

Je ne vois pas le texte explicatif ? 

Il y est pourtant ! Je suis en mode sombre, il est peut-être en blanc sur un mode clair…

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Il y est pourtant ! Je suis en mode sombre, il est peut-être en blanc sur un mode clair…

Je vois qu’il y a un texte mais c’est tellement clair que je ne peux le lire.

il y a 10 minutes, Elisa* a dit :

Je vois qu’il y a un texte mais c’est tellement clair que je ne peux le lire.

C’est mieux là ?

Merci… nickel ! 

il y a 10 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est mieux là ?

« Une femme a été condamnée à mort pour adultère et laissée mourir de faim dans une caisse en bois, dans un désert reculé de Mongolie en 1913. Stéphane Passet, en tournée photographique, a découvert cette femme enfermée. Sur sa photo, on voit deux bols destinés à la nourriture et à l'eau. Elle recevait de la nourriture et de l'eau de manière irrégulière pour prolonger sa souffrance. Pour ne pas perturber les lois et les coutumes locales de Mongolie, Stéphane Passet a laissé la femme dans la caisse.

Cette histoire est souvent évoquée pour illustrer les pratiques punitives sévères de certaines cultures du passé et pour souligner le rôle des photographes et explorateurs dans la documentation de telles réalités, malgré les dilemmes éthiques qu'ils peuvent rencontrer... »

Si je qualifie d’inhumain ce qui se passe, il va m’être rétorqué que c’est malheureusement l’humain dont il est question, qui agit ainsi.

Je ne comprends pas ce Stéphane Passet… comment a-t-il pu rester passif ?!!

Non non même si c’est pour informer… 

il y a 13 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Cette histoire est souvent évoquée pour illustrer les pratiques punitives sévères de certaines cultures du passé et pour souligner le rôle des photographes et explorateurs dans la documentation de telles réalités, malgré les dilemmes éthiques qu'ils peuvent rencontrer... »

bonjour, 

ce que je vois surtout dans cette triste histoire , c'est que c'est la femme qui a été condamnée ... mais à ma "connaissance" , il faut être 2 pour pratiquer l'adultère !

et l'homme dans tout cela ... il est "blanc comme neige" ?

sinon dans ces "coutumes locales" , ce sont aux femmes locales, aidées bien sûr car sinon cela ne sera pas "simple" de refuser ces pratiques qui condamnent l'un est pas l'autre .

dans l'espèce humaine , il y a 2 genres : homme et femme ( ceux ni/ni ou qui inversent font fatalement partie de l'un ou de l'autre ) ceux-ci sont ... égaux ( voir même plus pour la femme qui "assure" la perpétuation de l'espèce ).

bonne journée.

il y a 23 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ?

Comment peut-on filmer un drame au lieu d'aider ceux qui en sont les victimes ?

Pas évident...Moi,j'interviendrais...Mais je ne suis pas journaliste,ni photographe et même si,je pense que j'interviendrais,donc oui,c'est une question de courage (c'est mon avis).

Pour un journaliste/photographe,l'important serait d'apporter des preuves du drame afin que cela ne se reproduise pas ?  

https://www.tf1info.fr/sante/lors-de-l-explosion-rue-de-trevise-tout-le-monde-etait-occupe-a-filmer-et-personne-ne-l-a-aidee-comment-peut-on-sortir-son-smartphone-face-a-une-personne-en-danger-de-mort-2110194.html

il y a 7 minutes, pic et repic a dit :

bonjour, 

ce que je vois surtout dans cette triste histoire , c'est que c'est la femme qui a été condamnée ... mais à ma "connaissance" , il faut être 2 pour pratiquer l'adultère !

et l'homme dans tout cela ... il est "blanc comme neige" ?

sinon dans ces "coutumes locales" , ce sont aux femmes locales, aidées bien sûr car sinon cela ne sera pas "simple" de refuser ces pratiques qui condamnent l'un est pas l'autre .

dans l'espèce humaine , il y a 2 genres : homme et femme ( ceux ni/ni ou qui inversent font fatalement partie de l'un ou de l'autre ) ceux-ci sont ... égaux ( voir même plus pour la femme qui "assure" la perpétuation de l'espèce ).

bonne journée.

C’est vrai, mais je voulais plus axer le sujet sur la non intervention sous prétexte de respect de coutumes locales. Parce que je trouve « l’excuse » inacceptable.

Il n'est pas nécessaire de remonter a 1913 pour constater que les coutumes permettent parfois des horreurs qui se perpétuent de générations en générations. 

Quant a dire "moi je serai intervenu" je me garderai vien d'une telle affirmation quand on sait le nombre de ceux qui passent en regardant ailleurs.  Ce n'est qu'une affirmation facile....

Tu as tellement d'autres pays avec ce genre de drame et ou personne n'intervient .

Elles ont bon dos les coutumes ! 

Pauvre femme et oui , comment un journaliste peut laisser faire ?

mais s'il l'avait aider , il serait surement dans le même cas quelle .

il y a 39 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Une « histoire » parmi tant d’autres, où sous prétexte de respect de la culture d’un pays, le témoin n’intervient pas, et devient complice d’une abomination.

Comment peut-on partir en abandonnant une victime à un tel sort ??? Peur, lâcheté ? Ça, à la limite, je peux l’entendre. Mais ce prétexte de respect des lois et coutumes locales, il est absolument inaudible pour moi… 

 

« Une femme a été condamnée à mort pour adultère et laissée mourir de faim dans une caisse en bois, dans un désert reculé de Mongolie en 1913. Stéphane Passet, en tournée photographique, a découvert cette femme enfermée. Sur sa photo, on voit deux bols destinés à la nourriture et à l'eau. Elle recevait de la nourriture et de l'eau de manière irrégulière pour prolonger sa souffrance. Pour ne pas perturber les lois et les coutumes locales de Mongolie, Stéphane Passet a laissé la femme dans la caisse.

Cette histoire est souvent évoquée pour illustrer les pratiques punitives sévères de certaines cultures du passé et pour souligner le rôle des photographes et explorateurs dans la documentation de telles réalités, malgré les dilemmes éthiques qu'ils peuvent rencontrer... »

 

il y a 2 minutes, PtitAngelina a dit :

mais s'il l'avait aider

Bin,pour résumer c'est "couic" le journaliste...

il y a 2 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Bin,pour résumer c'est "couic" le journaliste...

Oui exactement , et par cette photo il a montré au monde ce qui se passait , sans forcément le cautionner .

Un reporter, un photographe ne doivent-ils qu’informer ?

Passent-ils outre leur « humanité » pour n’être que des observateurs ? 

La déontologie journalistique prend-elle le pas sur des valeurs personnelles ?

Bonjour,

Il faut ajouter des éléments de contexte. À cette époque, les "civilisateurs" occidentaux n'avaient pas le même degré d'indignation vis-à-vis d'une Mongole issue d'une tribu aux pratiques barbares ou d'une Européenne catholique. En ce temps, le droit international (écrit par des européens) classait les population par degrés de civilisation (conférence de Berlin sur le partage de l'Afrique, 1884) et se servait du caractère arriéré des autochtones pour légitimer la colonisation et le pillage des ressources. La laisser moisir dans sa caisse n'a pas dû lui coûter très cher moralement, et on ne peut pas lui reprocher car c'était ainsi que les pensées étaient forgées en 1913.

Mais cette pratique n'a pas disparu : laisser mourir de faim des populations sans s'indigner est encore au goût du jour.

il y a 10 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Un reporter, un photographe ne doivent-ils qu’informer ?

Passent-ils outre leur « humanité » pour n’être que des observateurs ? 

La déontologie journalistique prend-elle le pas sur des valeurs personnelles ?

 

 

Combien de journalistes ont filmes ces dernières années des exécutions capitales infâmes sur des theatres de guerre de civiles ou de gens accusés pour que dalle, filmes des mômes crevant de faim quand eux retournaient ensuite a l'hôtel tout frais payés par la rédaction. 

Cette question a ete posée il y a peu par un journaliste a propos d'une gamine fîlmée en traîn de porter sa sœur après des bombardements : la fîlmer ou l'aider ? 

J'ai pas de réponse. Je sais juste que des drames arrivent chaque jour et que pas mal n'interviennent pas. Alors dire ici "moi je" me semble assez hypocrite.

Un clebs en plein soleil par exemple... combien sont intervenus ? 

il y a 37 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C’est vrai, mais je voulais plus axer le sujet sur la non intervention sous prétexte de respect de coutumes locales. Parce que je trouve « l’excuse » inacceptable.

Au nom d'une information combien de déformations...

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

C’est vrai, mais je voulais plus axer le sujet sur la non intervention sous prétexte de respect de coutumes locales. Parce que je trouve « l’excuse » inacceptable.

en effet , mais comment faire ... tout ( ou toute ) seul (e) ?

les sociétés n’évoluent pas à la même vitesse partout et ce qui nous parait inconcevable et encore accepté ailleurs .

peur-être que , même les femmes de là-bas, trouvent notre "égalité" ( relative, restons lucide ) incompréhensible et inaudible .

la lapidation qui se pratique encore de nos jours est un crime , un crime qui est "admis" tout comme la répudiation, et toutes les perversités patriarcales vis à vis des femmes ( l’absence d'éducation en est un autre de crime ) .

mais , cela pourrait changer, peut-être pas tout de suite mais il faut avoir de l'espoir pour toutes ces femmes injustement traités , il faudrait que les hommes ( sans h majuscule ) se souviennent d'où ... ils viennent et qui les a porté pendant 9 mois ! 

bonne journée.... les sociétés changent , pas rapidement , mais elles changent !