Affaire Bertrand Cantat : la justice rouvre l’enquête sur le suicide de son ex-femme Krisztina Rady il y a 15 ans

Il y a 1 heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Car vous le connaissez ?

Je  connais  l’œuvre. Celle-ci  prend  prend  son  envol  indépendamment  de  son  auteur  dès  qu'elle  devient  publique. L'homme  est  un  criminel; c'est  une  vérité  légale.   

Il y a 2 heures, Leric a dit :

Je  connais  l’œuvre. Celle-ci  prend  prend  son  envol  indépendamment  de  son  auteur  dès  qu'elle  devient  publique. L'homme  est  un  criminel; c'est  une  vérité  légale.   

Alors si tu connais l'œuvre, c'est un criminel mais aussi un génie.

Il y a 6 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Alors si tu connais l'œuvre, c'est un criminel mais aussi un génie.

Je  crie  rarement  au  génie. Je  dirais  qu'il  a  participé  d'une  œuvre  originale (il  s'agit  d'un  groupe).

Je  me  souviens  de  Marie  Trintignant; une  grande  actrice  qui  avait  de  qui  tenir.

A  sa  sortie  de  prison, le  voila  qui  recommence, comme  si  de  rien  n'était, sa  critique  du  système  capitaliste; avec  du  sang  sur  les  mains. Complétement  déplacé. Un  simple  incident  de  parcours ...

Quand on voit le personnage de Cantat ses crimes et délits, saviolence envers les femmes........... et que je viens de lire qu'il est actuellement  en couple , c'est à ne plus rien comprendre aux femmes...

Il y a 4 heures, Leric a dit :

Je  crie  rarement  au  génie. Je  dirais  qu'il  a  participé  d'une  œuvre  originale (il  s'agit  d'un  groupe).

Je  me  souviens  de  Marie  Trintignant; une  grande  actrice  qui  avait  de  qui  tenir.

A  sa  sortie  de  prison, le  voila  qui  recommence, comme  si  de  rien  n'était, sa  critique  du  système  capitaliste; avec  du  sang  sur  les  mains. Complétement  déplacé. Un  simple  incident  de  parcours ...

Cela m'a fait penser à ce texte, en résonance avec le sujet sur la moralisation de l'art et des artistes:
 

Il y a 3 heures, Danien a dit :

Quand on voit le personnage de Cantat ses crimes et délits, saviolence envers les femmes........... et que je viens de lire qu'il est actuellement  en couple , c'est à ne plus rien comprendre aux femmes...

L'hybristophilie ne date pas d'hier:
Hybristophilie — Wikipédia (wikipedia.org) 

Rigolo le retournement de veste au "festival de l'enfer ". Enfin c'est un enfer fictif et bon enfant, on peut aimer le Helfest sans aduler les meurtriers.

Tout est question de sensibilité personnelle : je n'aime pas les œuvres de Picasso, indépendamment du peintre pervers. J'aime bien Polanski, j'ai même de la compassion pour lui suite à ce qui est arrivé à Sharon Tate et j'adore ses films. Pourtant c'est loin d'être un saint. Idem pour Depardieu et Gainsbourg, et plein d'autres. 

Pourtant j'ai du mal avec Cantat, dont je reconnais totalement le talent. Pas seulement parce que ses crimes concernent des femmes, le personnage me dérangeait déjà un peu avant toutes les affaires. Mais ça m'arrive de l'écouter encore, ne faisant pas de lien systématique. 

J'ai bien réussi à lire "les Bienveillantes" de Littell, avec un arrière goût bien amer mais en posant un autre regard. 

Alors oui, Cantat est un assassin, même les aficionados ne peuvent que l'admettre. Et le suicide de sa femme mérite qu'on s'y penche à nouveau, même 15a plus tard. 

il y a 11 minutes, Out of Paprika a dit :

Rigolo le retournement de veste au "festival de l'enfer ". Enfin c'est un enfer fictif et bon enfant, on peut aimer le Helfest sans aduler les meurtriers.

Tout est question de sensibilité personnelle : je n'aime pas les œuvres de Picasso, indépendamment du peintre pervers. J'aime bien Polanski, j'ai même de la compassion pour lui suite à ce qui est arrivé à Sharon Tate et j'adore ses films. Pourtant c'est loin d'être un saint. Idem pour Depardieu et Gainsbourg, et plein d'autres. 

Pourtant j'ai du mal avec Cantat, dont je reconnais totalement le talent. Pas seulement parce que ses crimes concernent des femmes, le personnage me dérangeait déjà un peu avant toutes les affaires. Mais ça m'arrive de l'écouter encore, ne faisant pas de lien systématique. 

J'ai bien réussi à lire "les Bienveillantes" de Littell, avec un arrière goût bien amer mais en posant un autre regard. 

Alors oui, Cantat est un assassin, même les aficionados ne peuvent que l'admettre. Et le suicide de sa femme mérite qu'on s'y penche à nouveau, même 15a plus tard. 

Tout est dit. ( enfin...pour moi hein!)

Le 26/07/2025 à 13:16, Out of Paprika a dit :

Rigolo le retournement de veste au "festival de l'enfer ". Enfin c'est un enfer fictif et bon enfant, on peut aimer le Helfest sans aduler les meurtriers.

Tout est question de sensibilité personnelle : je n'aime pas les œuvres de Picasso, indépendamment du peintre pervers. J'aime bien Polanski, j'ai même de la compassion pour lui suite à ce qui est arrivé à Sharon Tate et j'adore ses films. Pourtant c'est loin d'être un saint. Idem pour Depardieu et Gainsbourg, et plein d'autres. 

Pourtant j'ai du mal avec Cantat, dont je reconnais totalement le talent. Pas seulement parce que ses crimes concernent des femmes, le personnage me dérangeait déjà un peu avant toutes les affaires. Mais ça m'arrive de l'écouter encore, ne faisant pas de lien systématique. 

J'ai bien réussi à lire "les Bienveillantes" de Littell, avec un arrière goût bien amer mais en posant un autre regard. 

Alors oui, Cantat est un assassin, même les aficionados ne peuvent que l'admettre. Et le suicide de sa femme mérite qu'on s'y penche à nouveau, même 15a plus tard. 

Tout à fait c'est affaire de sensibilité et les diverses injonctions qui nous sont faites, sont totalement stériles (il faut cesser d'écouter et regarder tel ou tel artiste ou bien l'inverse il faut s'efforcer de faire la différence entre l'oeuvre et l'artiste). On fait comme on veut mais surtout comme on le peut. 

J'aimais bien Noir Désir, les textes, l'engagement politique, le son et puis j'ai eu de plus en plus de mal à les écouter, jusqu'à ne plus pouvoir du tout. Je pense davantage à Marie Trintignant et sans pourtant avoir vu un seul de ses films. Je ne la connaissais pas. Le documentaire Netflix nous rappelle qu'à l'époque les médias ont évoqué une dispute entre junkys qui aurait mal tourné. Des années plus tard, nous prenons enfin pleinement conscience, que non ce n'est pas une simple dispute entre junkys, que non la victime n'était pas coresponsable de son propre meurtre et qu'on ne tue pas par passion, par amour. La prise de conscience arrive en différé, après tant d'années comme le décrit Lio.  

Les interventions de Pascal Nègre, dans ledit documentaire, sont plutôt perturbantes. Il n'y a pas un seul mot s'agissant M.Trintignant. Peut-être est-ce dû au montage, que les questions sont très orientées business. On comprend assez vite que le groupe était, pour lui, un investissement très rentable. Cela lui donne un côté très... cynique. 

On se rend également compte qu'il n'y a pas une affaire Cantat mais des affaires Cantat. Yael Mellul, le conseil du dernier compagnon de K.Radi qualifie l'affaire de suicide forcé. C'est effectivement la question qui plane toujours. Le procureur de Bordeaux n'a pas réouvert ce dossier des années plus tard sans raison, à la légère et sans fondement juridique.