-
Compteur de contenus
29 929 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
10
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Elsa
-
Ca te tenterait une artisterview?
( http://www.forumfr.com/blogs/b734e3816-artisterview.html )
-
Ha bah j'préfère comme ça (et en plus tu lis le mag, mais c'est qu'il est gentiiiilll :D)
http://www.mortderire.info/photos/files/preservatif-mayonnaise.jpg
-
Bonjour, forumeurs & forumeuses, Installez vous confortablement, l'artisterview fait son "come back"! En novembre, je vous présentais Adras, notre virtuose du coin! Si vous l'avez loupé, il est encore temps de remédier à cela en cliquant ICI. Ce mois-ci, c'est d'un artiste bien différent que je tiens à vous présenter! Je suis persuadée que vous l'avez déjà lu mais déroulons le tapis vert (le rouge, c'est tellement classique..) pour notre Luigi, notre Homer J Simpson forumesque, ....... Faites du bruit (mais pas trop) pour... Konviiiiiicteeeed! Bonjour Kon! Bien le bonsoir. Voui, "bonjour", "bonsoir", c'est du pareil au même! Entrons dans le vif du sujet.. Toi! Qui es-tu, que fais tu? J'ai 21 ans, soit autant à regretter de ne pas en avoir zéro, et je suis élève ingénieur chimiste à Lille. Je suis fainéant, adepte de la procrastination, narcissique, timide, un rien asocial, parano, mégalo et lâche. Bon, je suis humain, j'ai aussi des défauts, mais je vous laisse les deviner. Voilà, c'est à peu près l'esprit qu'on retrouve dans mes textes, je pense. Imagine que les forumeurs qui te lisent à cet instant n'aient aucune idée de ce que tu écris, quels passages selon toi représentent le mieux ton style? Je dirais que cet extrait de Reste avec moi est assez représentatif de mon style, étant donné que ce poème réunit mes deux thèmes fétiches que sont l'amour vicié et la mort, et qu'il est imbibé de l'auto dérision que j'aime à verser dans mes textes : Te barre pas, je veux me casser le premier, Je te permettrai pas de me laisser tout seul, J'ai trop besoin de toi ; Explique-moi voir ce que tu veux qu'un fumier Comme je l'ai été fasse de sa pov' gueule, Une gueule de bois ? Car les perles poussent rarement aux pommiers, Comment, p'tite idiote, veux-tu que j'en dégote Une telle que toi ? Qui plus est, tu peux pas faire ça au sommier, 'T'a aussi épousée, s'il faut je t'y ligote, Merde, reste avec moi ! Je citerais également le passage ci-dessous du poème Le non de la rose, qui est symptomatique de mon petit côté romantique. Vous n'avez rien entendu. Je sais n'avoir jamais tant aimé Le goût du sang que lorsque j'ai mis Le doigt sur l'aiguillon promis Au piètre jardinier qui se met En tête d'essayer de cueillir La plus exceptionnelle des fleurs De la roseraie comme d'ailleurs, Parce que je peux m'enorgueillir D'avoir alors deviné que sous Les pétales rouge hémoglobine Je trouverais mieux que la bibine Et bien plus sain pour me rendre soûl. Quelles ont été/sont les personnes qui t'ont inspiré? Mes deux idoles de la chanson française, Brassens et Renaud, au-delà de m'inspirer, ont probablement eu une influence sur mon style, du moins plus que quiconque. Aragon m'aura inspiré quelques textes, mais parce que Brassens et surtout Jean Ferrat ont mis certains de ses poèmes en chanson. Sinon, Green Day et Linkin Park m'ont inspiré respectivement Quand tu seras prête et Saint-Valentin d'enfer. Je citerais également Orelsan. Je viens juste de le découvrir mais j'ai immédiatement adhéré. J'adore son style et je me reconnais énormément dans des textes comme Peur de l'échec ou La terre est ronde. Je pense qu'il va grandement influencer mes prochains poèmes ; c'est déjà le cas pour quelques-uns que je suis en train d'écrire. Tu parlais de l’auto-dérision il y a de cela quelques lignes, c'est une de tes "marques de fabrique". Quelles sont les autres? Ça va dans le même sens mais je citerais l'ironie. Le plus souvent, j'essaie de donner un ton relativement léger à mes poèmes comme "je m'empresse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer" et pour éviter le pathétique dont j'ai horreur. Cela dit, je me sers du second degré aussi bien dans des textes graves que dans des poèmes d'amour pas spécialement tristes mais ça, c'est parce que j'ai peur d'être niais. J'aime aussi le surréalisme de faire parler les morts et la contradiction d'exprimer ce que j'ai sous-entendu taire comme dans Je te dirai pas que t'es belle ou Quand tu seras prête. Six pieds sous taire illustre également ces deux derniers points ainsi que mon goût pour l'implicite qui passe le plus souvent par des images, des métaphores filées mais exceptionnellement en dissimulant des mots ; dans ce poème écrit comme une carte au trésor, le prétendu secret à déterrer est disséminé dans le texte lui-même. J'ai peut-être poussé l'implicite un peu loin sur ce coup-là, cela dit. Une autre chose, c'est que je considère qu'un poème ne peut pas mieux se conclure que sur une surprise et la cerise sur le gâteau, c'est quand ses derniers vers donnent une compréhension différente du poème entier. C'est ce que j'ai essayé dans des poèmes comme Saint-Valentin d'enfer, Adieu mon pote ou Narcisse. Depuis quand écris-tu? As-tu tout de suite décidé de publier? J'ai commencé à écrire des histoires vers 13 ans puis des poèmes vers 14-15 ans. À l'époque, je n'ai pas même pensé à les publier, déjà parce qu'ils étaient très personnels et que j'étais très pudique et tout bêtement parce que je n'avais ni blog ni forum où les poster. J'ai arrêté d'écrire après quelques mois, sûrement parce que j'avais fait le tour de ma vie, puis j'ai repris à 17 ans, je ne sais pas pourquoi. Là, je les ai publiés tout de suite. Et j'ai encore arrêté et je m'y suis encore remis en mars 2012 mais je n'envisage plus de m'arrêter. Qu'est ce qui t'a convaincu de le faire? Simplement l'envie d'avoir un retour sur ce que j'écrivais dans le but de m'améliorer. Et je n'avais pas de raison de ne pas les publier de toute façon. Veux-tu faire passer un message particulier quand tu te couches sur le papier ou te laisses tu "porter" par tes idées? Dans tous les cas, une fois que j'ai amorcé un poème, je me laisse porter. Mais le point de départ, tantôt c'est un jeu de mots ou une métaphore autour desquels je construis le poème pour les caser (exemples : Érato faite humaine, Me taper dans l'œil, Six pieds sous taire), auquel cas si j'en profite pour glisser un message, il est secondaire ; tantôt c'est l'envie d'aborder spécifiquement un thème et là le message est important (exemples : Adieu mon pote, Le bleu de tes yeux, Je te dirai pas que t'es belle). Plus rarement, c'est les deux à la fois, j'ai une envie de raconter ma vie qui traîne pendant des jours sans se concrétiser, puis j'ai une idée de poème qui me vient et qui peut coller, et bingo !, c'est le cas de Premier pas sur la Lune. Que représente la poésie pour toi? Si je devais te demander 3 mots pour la décrire, tu choisirais lesquels? Honnêtement, je ne sais pas. Je ne sais pas à quoi sert la poésie en général, je ne sais même pas pourquoi j'écris. Ce que je sais, c'est que j'ai commencé à écrire dans un but de catharsis, pour raconter au papier ce que j'étais incapable de dire. Aujourd'hui, je n'ai plus vraiment ce besoin, non pas que j'exprime oralement ce que je ressens davantage qu'avant, mais je ressens juste moins ; d'ailleurs, mes poèmes autobiographiques sont devenus rares. C'est plus pour moi qu'un simple passe-temps mais je ne saurais pas dire ce qui me pousse encore à écrire. Peut-être l'amour de la langue ou à terme le rêve mégalomane de connaître la postérité. Je me permets de faire une observation inutile et sans rapport avec la question - de toute façon, ce n'est pas comme si j'y avais vraiment répondu avant. J'ai remarqué que mes poèmes autobiographiques sont le plus souvent dans l'image et dans l'implicite, ce qui n'est cependant pas réciproque : tous mes poèmes où l'image règne ne sont pas autobiographiques. Bon.. Ce n'est pas grave .. Les artistes, I-N-T-E-N-A-B-L-E-S. :p :D Si je devais te demander de choisir deux poèmes et les expliquer, sous quelle "impulsion", s'il a un sens caché ou non, ce que tu en penses et ce qu'en ont pensé tes lecteurs? Pour Premier pas sur la Lune, j'étais parti sur l'idée d'illustrer l'expression "faire le premier pas" mais de manière à la prendre au pied de la lettre (chose qu'on retrouve souvent chez Brassens et auquel que je m'essaie de temps à autre, notamment dans Me taper dans l'œil avec les expressions "taper dans l'œil" et "faire une belle jambe"). Puis, j'ai préféré plus ou moins laisser tomber ce procédé quand j'ai pensé à combiner "faire le premier pas" et "viser la Lune" pour donner à la séduction des airs de conquête spatiale. Du coup, j'ai construit ce poème à partir de l'idée de détourner la fameuse phrase : "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité", mais aussi sur une métaphore filée où la Lune joue le rôle d'objectif et où la lumière du Soleil incarné par Hélios est la représentation de l'accomplissement de cet objectif, ainsi que sur des calembours, dans lesquels notamment on retrouve phonétiquement une fusée et une soucoupe comme des moyens de faire le chemin de la Terre à la Lune. D'ailleurs, la forme un peu particulière de ce poème dont chaque strophe se termine par une moitié d'alexandrin est là pour mettre en exergue ces calembours - parce que je revendique avec fierté mes jeux de mots à la con. Une chose qui tient à la fois de la forme et du fond est que j'ai inclus dans ces calembours le prénom de celle qui m'a inspiré ce poème, d'où on retombe sur ce que je disais un peu plus haut, à savoir que ce poème est autobiographique, même si finalement, je n'y dis pas grand-chose. Qui plus est, je ne suis pas certain qu'on y comprenne le peu qu'il y a à comprendre ; tout est implicite et probablement un peu confus mais je n'ai pas besoin d'être plus clair pour m'épancher et j'écris avant tout pour moi. Adieu mon pote, je l'ai écrit parce que j'avais envie d'aborder le suicide. Je suis assez sinistre alors j'ai l'habitude de traiter de la mort dans mes poèmes mais souvent de manière loufoque et / ou impersonnelle. Là, je me suis dit qu'au contraire, j'allais faire quelque chose de réaliste et à la première personne. Finalement, c'est plutôt à la deuxième personne car au lieu d'écrire une lettre d'adieu classique, j'ai préféré tenter d'être original en imaginant une sorte de compromis entre lettre d'adieu et testament. Dans ce poème, celui qui s'apprête à se suicider s'adresse à lui-même au nom d'un de ses amis pour leur suggérer ce qu'il voudrait que ceux-ci fassent de lui après sa mort (don d'organes et crémation). J'ai mis les deux derniers vers en espérant qu'ils suffisent à ce qu'on comprenne que justement, l'auteur de la lettre et le suicidé ne font qu'un. Comme je le disais tout à l'heure, ce poème ne peut évidemment pas qu'être de la fiction. Cela dit, tous mes textes contiennent des éléments autobiographiques, aucun n'est purement imaginaire, tout comme c'est rare que mes poèmes soient purement vrais, étant donné que j'exagère souvent la réalité, ma vie étant assez inintéressante, même pour moi. Bon, je rassure les quelques fous ou égoïstes qui ne rêveraient pas de me savoir mort, je n'imagine pas écrire une véritable lettre d'adieu un jour. Je partirai sans prévenir. As-tu d'autres passions? Liées ou non à tes écrits. C'est bateau mais j'adore écouter de la musique : chanson française (Brassens, Renaud, Bénabar, ...), rock anglophone (Linkin Park, Green Day, Coldplay), rap francophone comme anglophone (Orelsan, Youssoupha, B.o.B, ...) ou encore musique classique (Chopin). Je passe aussi une bonne partie de mon temps devant des jeux vidéo. Sinon, plus original, je suis mordu de modélisation numérique, c'est-à-dire que je prends plaisir, là où la plupart des gens voudraient se tirer une balle, à manipuler le langage de programmation Scilab pour me servir de la puissance de calcul d'un ordinateur pour obtenir rapidement des résultats à des problèmes scientifiques très longs à obtenir "à la main". Ou disons plutôt que je me sers de ces problèmes comme d'un prétexte pour faire de la programmation parce que j'aime par-dessus tout, c'est la réflexion créative qu'elle requiert. ---------------------------------------------------------- Merci à Konvicted pour cette artisterview! Bien différente de celle d'Adras, mais tout aussi appréciable (je serais même tentée de dire +, mais comme il est modo, il va me tomber dessus.. Chttttt) (:p)) Je suis (presque!) honorée que tu aies accepté de répondre à ces quelques questions, j'espère que les forumeurs pousseront le vice et assouviront leur curiosité en te posant LEURS questions! :p Et tu sais ce que j'en pense, je ne crois pas qu'il soit intéressant de le répéter ici (sauf pour te faire mousser ).
-
Bonjour Amazones m'a fait parvenir cet article, heureuse de vous le faire découvrir. Bonne lecture! L'art au service des hommes Le grand sphinx XIIè dynastie, vers 1900 av JC Granit rose Malgré les douze tonnes du grand sphinx, les agents de Henry Salt n'ont pas hésité à le prélever sur le site de Tanis. --- Le Département égyptien en chiffres Il compte 55 000 antiquités. Toutes, bien sûr, ne sont pas des chefs-d’œuvre de l'art égyptien, aussi beaucoup restent dans les réserves. La collection comprend aussi bien des œuvres pesant 12 tonnes, comme le grand sphinx, que de petites amulettes pesant à peine quelques grammes ; une colonne haute de 6.70 mètres, un mur de temple large de 5 mètres ou un papyrus long de 4.45 mètres. L'ensemble des œuvres couvre une période de 4 650 ans environ, de 4000 av JC à 642 ap JC, date de la conquête arabe. Dans ses salles, le Département égyptien expose à l'heure actuelle 2 belles momies, 22 sarcophages, 10 sphinx et une grande quantité de statues, statuettes, reliefs.... Transport d'un colosse de Ramsès II - Aquarelle de Giovanni Belzoni. Rien n'effraie l'aventurier qu'est l'Italien Giovanni Belzoni. Ici, au service du consul d'Angleterre Henry Salt, il entreprend d'arracher à son sol natal un colosse de Ramsès II. La pyramide à degrés du roi Djéser à Sakkara - Aquarelle de J. Frey d'après Karl Lepsius. La première des pyramides d'Égypte, moins célèbre que la grande pyramide de Giza, a cependant attiré bien des savants et des curieux. --- Tête du roi Didoufri - IVe dynastie, vers 2520-2512 av JC Didoufri, appelé aussi Radjedef, est un roi peu connu. Pourtant, il est le fils du fameux pharaon Chéops, celui qui a bâti la grande pyramide. Mais Didoufri a régné sept ans seulement. Il avait bien lui aussi commencé une pyramide en guise de tombeau, à Abou Roach, mais il n'a pas eu le temps de l'achever. Et comble de malchance, la pyramide, le temple et les statues de culte se sont très mal conservés. Toutes les images du roi ont été brisées. La tête est l'un des seuls portraits de Didoufri que les fouilleurs français aient retrouvé presque complet. Le scribe accroupi - Ve dynastie, vers 2300-2400 av JC, calcaire, yeux en cristal de roche et albâtre cerclés de cuivre. Seuls, en effet, des personnages aussi importants possèdent des statues et une sépulture pour les y placer. C'est d'ailleurs dans une tombe de Sakkara que l'archéologue français Auguste Mariette (1821-1881 : envoyé en Égypte à la recherche de manuscrits copte ou chrétiens, Mariette échoue dans cette mission. Nullement découragé, il entreprend alors des fouilles à Sakkara, un immense cimetière où les Égyptiens ont été enterrés pendant 3000 ans. Il y découvre le Sérapeum, galeries souterraines où sont enterrés les taureaux Apis, l'animal sacré du dieu Ptah.) l'a retrouvée au siècle dernier. --- Les artistes égyptiens ont réalisé des milliers de statues, de reliefs et de peintures. S'ils ont ainsi multiplié les œuvres d'art, ce n'est pas pour être reconnus comme les plus grandes artistes de leur époque, car ils ne signent pas leurs œuvres, ou exceptionnellement. Il est rare que l'on sache qui a exécuté telle statue ou telle peinture. Si les artistes ont autant travaillé, c'est tout simplement pour satisfaire les besoins du culte des dieux, des rois et des morts. Pour les temples, ils façonnent les statues des dieux. Tous les jours les prêtres apportent à ces représentations divines les offrandes de nourriture et de boisson. Grâce à cela les dieux sont heureux et comblent les hommes de leurs bienfaits. Dans les tombes et les temples des rois, ils installent les statues royales. A travers elles, les souverains continuent à vivre après leur mort dans l'Au-delà. Enfin, pour les riches particuliers, les hauts dignitaires, ils exécutent les statuent destinées à la sépulture. C'est à leurs pieds que les enfants viennent déposer les aliments indispensables à la survie des défunts. Les élégantes - Peinture sur pisé, XIXè XXè dynastie, vers 1200-1100 av JC Quelle légèreté dans les longues tuniques plissées et quelle transparence dans l'étoffe de lin très finement tissée ! Scène de fête - Relief de la chapelle d'Akhhétep. Ve dynastie, vers 2465-2325 av JC Flûtiste et chanteur accompagnent les évolutions et figures des jeunes danseuses. Statuette d'homme - XIIIe dynastie, vers 1785 av JC, Bronze, calcaire, argent. Haut fonctionnaire de son vivant, le personnage le reste aussi pour l'éternité grâce aux images, peintures, sculptures, qui le représentent. --- Les reliefs et peintures qui décorent les parois des monuments religieux, les stèles, sont également très précieux pour le culte. En effet, les Égyptiens considèrent que les actions ou les choses représentées se mettent à exister réellement. Par exemple, sur les murs de la tombe, un serviteur offre des victuailles au mort. Cela veut dire que le défunt reçoit sans arrêt cette nourriture et donc qu'il n'aura jamais ni faim, ni soif. Peintures de la tombe de Sennéfer - Vallée des Nobles, Louqsor. Les scènes figurées sur les parois s'intègrent à l'intérieur d'un cadre comme celui qui figure sur une face du pilier ; En haut s'étire une frise de khakérous ou motif végétal, sur les côtés s'alignent des rectangles de couleur, et en bas une bande rouge et une bande jaune soulignées par des lignes noires. C'est l'encadrement le plus fréquent ds parois des tombes de particuliers. Le plafond de Sennéfer est orné de manière très originale de grappes de raisins que complètent des motifs géométriques. --- Mais si l'immense majorité des œuvres d'art ont été produites pour servir le culte, l'art égyptien n'est pas exclusivement religieux. Les palais des rois, les vastes demeures des riches particuliers étaient également décorés de belles peintures et de faïences. --- Les artistes qui ont réalisé ces chefs-d'œuvre étaient des artisans comme les autres, orfèvres, menuisiers ou maçons. Mais contrairement à ceux-ci, les artistes sont au service exclusif de l'État, c'est à dire du roi et des temples. Et s'ils travaillent pour des particuliers, c'est uniquement sur l'ordre du roi. Les peintres - Relevé d'une peinture d'une tombe de Béni Hassan. Les représentations de peintres sont rares. Celle-ci est l'une de celles qui nous sont parvenues. L'équipement du peintre - Nouvel Empire, vers 1450-1250 av JC, L. de la palette 12 cm. Il se compose de brosses encore maculées de peinture et de cordes. Celle qui est tâchée de rouge servait à quadriller les parois. Le peintre se sert aussi de blocs de couleur, d'une palette et d'un broyeur pour les réduire en poudre. Les instruments du scribe Un papyrus inscrit en hiératique, une palette de scribe avec ses calames, ou roseaux, pour écrire et ses encriers, un couteau en cuivre pour découper le papyrus, une tablette en bois utilisée par les écoliers pour s'entraîner et un double encrier. Hiératique - détail du papyrus figure avec les instruments du scribe. Issu des hiéroglyphes, le hiératique est l'écriture utilisée par les fonctionnaires. Le texte courant est un noir, les têtes de chapitres en rouge. --- Ils ne possèdent pas leurs propres ateliers, mais sont regroupés dans les ateliers du roi, des temples. Leur salaire n'est guère élevé. Comme pour toutes les autres professions, il est versé en nature, car la monnaie n'existe pas. L'artiste n'occupe donc pas, en général, une position sociale brillante, et pourtant il joue un rôle très important dans la société égyptiennes. Au sommet de celle-ci se trouve le roi. Pour diriger et bien administrer le pays, il s'entoure de fonctionnaires de tous grades. Avec leur aide, il règne sur un temple composé en majorité de paysans qui assurent la subsistance de tous. Dans leurs œuvres, les artistes reproduisent exactement le rôle, la place de chacun dans la société pour les perpétuer à jamais, ici-bas et dans l'Au-delà, et garantir ainsi pour toujours le bon fonctionnement de la société. Les sculpteurs dans leur atelier - Aquarelle de Prisse d'Avennes d'après la tombe de Rekhmirê à Thèbes. ----- Les portraits royaux La carte de l'Egypte Sur une partie de son territoire, l'Égypte est une longue vallée où coule le Nil. Elle est encadrée à l'est par les hauts plateaux du désert arabique et à l'ouest par les montagnes du désert libyque. Un peu au-dessus de la vile actuelle du Caire, le Nil se divise en plusieurs branches. Il forme alors un vaste delta avant de se jeter dans la Méditerranée. Le pays présente donc deux régions distinctes. La Haute-Égypte, ou vallée, au sud du Caire et la Basse-Égypte, ou Delta, au nord de la ville. Dans l'Antiquité, Haute et Basse-Égypte ont formé deux royaumes séparés, puis ils ont été réunis par le premier roi d'Égypte, Aha Ménès, Le titre de roi de Haute et Basse-Égypte rappellera pendant toute l'histoire pharaonique que le pays est constitué par ces deux régions. A l'ouest de la vallée du Nil s'étendent plusieurs oasis. Dans le Sinaï et les montagnes de l'est se trouvent la plupart des mines et des carrières. --- Source : Livre œuvres choisies l'art égyptiens au Louvre
-
Le maquillage semi-permanent du visage Coucou les filles ! (et Jedino :D) Je vous retrouve ce mois-ci avec un petit article sur le maquillage semi permanent du visage! Je dis bien "semi" parce qu'il est censé rester au maximum 3 ans. Pour la durée plus ou moins exacte (hm :D), il faut le demander directement à la personne qui vous le fera.. Ça dépend de la zone, entre autres ^^ Je me centre sur le visage parce qu'il est possible de faire cela sur d'autres zones. Ajouter des grains de beauté (pas sur ceux existants, bien sur!), ou pour faire un joli tracé à l'aréole, .. Enfin bref, retour sur le visage! Tout d'abord, je vais vous expliquer en quelques mots ce qu'est le maquillage semi-permanent! J'en ai marre de lire sur les blogs que "c'est kom un tatooage, tu voit?".. (j'exagère à peine! ) Tout d'abord, le tatouage est quelque chose d'absolument permanent! Même si on sait l'effacer en partie au laser, le recouvrir, ou qu'il peut nécessiter des retouches de couleur, c'est à vie! Un maquillage semi-permanent ne dure pas autant de temps! L'encre d'un tatoo est envoyée bien plus profondément que pour un maquillage semi-permanent. Les pigments de couleurs sont envoyés dans le derme pour un tatoo, dans l'épiderme pour un maquillage.. Après cette petite parenthèse, comme vous l'aurez deviné, le maquillage semi-permanent consiste à injecter des pigments (minéraux!). Nous parlerons plus tard de la manière dont la séance se déroule. Quelles zones Sourcils, paupières, lèvres, cils. Aspects positifs et négatifs Les aspects positifs - Maquillée en permanence; pour celles qui, par exemple, ont un métier où elles doivent toujours être "tirées à 4 épingles", le fait d'être déjà en partie maquillées leur permet de faire uniquement des retouches. Imaginons qu'une femme ait un ras de cil en maquillage permanent, il ne lui reste que le mascara à poser.. Si elle veut se maquiller plus "intensément", elle peut quand même mettre de l'eye liner, des ombres à paupières, .. Ce qu'elle veut! Ou celles qui en ont marre du maquillage qui "bave" quand on se frotte les yeux, quand on est à la chaleur, à l'humidité (mais là dans ce cas là, ce sont celles qui vont rester avec "uniquement" le maquillage semi-permanent). - Entièrement waterproof; pour celles qui raffolent de la piscine mais ont horreur de ne pas pouvoir être maquillées.. Ou celles qui travaillent dans un endroit très humide (sauna par exemple) qui peut détériorer la netteté d'un maquillage. - Moins de temps perdu à se maquiller; pour celles qui sont des flemmardes! ^^ Ou des "pas douées" du maquillage... - Permet d'atténuer certain(e)s défauts/cicatrices sans devoir passer par la case chirurgien. Des lèvres trop fines, asymétriques, où il y a un petit défaut (décoloration, ou trace d'acné qui a fait comme un "trou" sur le côté de la lèvre). - Permet de redessiner les sourcils et cils. Certaines femmes ont un soucis de coloration. C'est à dire que leurs sourcils et/ou cils sont très très clairs, si ça ne leur plait pas, il est possible de colorer sans donner l'effet d'un tatouage de sourcils (ÇA c'est horrible, horrible, horrible!!!). On l'oublie souvent, mais les sourcils encadrent le visage! Et les cils peuvent "définir" le regard.. (si ça n'était pas le cas, le mascara n'existerait pas!^^). Les aspects négatifs - Si c'est raté... Vous risquez de rester 3 ans (maximum) avec une bavure sur le visage.. Soit vous devrez rester comme ça et attendre que ça s'atténue, soit vous passerez énormément de temps dans la salle de bain pour tenter de le camoufler! Faire un maquillage semi-permanent pour gagner du temps pour au final en passer le triple pour essayer d'arranger les dégâts, hm... - Le prix! On en parlera plus tard dans l'article - Même si quelqu'un est "reconnu" dans ce domaine, on ne peut pas être sûre que le résultat sera top.. Autant directement que dans le temps! Mais ça encore, on en parle plus tard dans l'article :) - Le maquillage semi-permanent peut occasionner des démangeaisons au début.. Cela peut être lassant. Et même si c'est "bon signe" (vis à vis de la cicatrisation), vous pouvez voir apparaitre des croutes pendant quelques jours ... Niveau glamour, on a vu mieux! - Un tracé au crayon (effaçable directement donc) est fait avant l'intervention pour être certain que c'est bien le résultat que vous voulez. Ok, cool, mais imaginons que la personne qui vous le fait se plante, .. Au lieu d'un ras de cil, vous vous retrouvez avec un trait d'eye liner super épais... Sans vouloir dire que c'est raté hein, ca pourrait être très joli, mais avoir un maquillage "sophistiqué" tous les jours pendant des années... :/ Là où un ras de cil agrandit le regard sans faire too much, un trait bien marqué d'eye liner vous fera ressembler à une poulette.. - Si ce sont de "mauvais pigments" qui sont utilisés, la couleur peut se détériorer, "mal virer", .. Comment la séance se déroule-t-elle? En tout premier, il vous faut trouver LE spécialiste! Un professionnel: visagiste qui possède des connaissances (voire qualifications) en dermatologie et en esthétique. Ensuite, un test allergique doit être fait. Pour que l'on soit sur que vous supportez bien les pigments! Un tracé au crayon sera ensuite fait, en fonction de votre demande mais également en fonction de votre visage, de votre âge (là est l'utilité de faire appel à un visagiste!). Dès que vous êtes d'accord, que plus rien n'est à revoir, cela peut commencer. L'intervention se fait avec un appareil électrique à aiguilles (usage unique, vérifiez bien que le matériel est stérilisé!). Après, on vaporise de l'oxygène, et un produit cicatrisant. Les couleurs seront plus "vives" que prévu, c'est tout à fait normal, ça s'atténuera en quelques jours! Quelques semaines (pas plus de 2-3!) après, des retouches peuvent être effectuées. Publication du conseil supérieur de la santé Source: http://www.health.fg...19067668_fr.pdf 1° Pour réaliser un maquillage (semi-)permanent, une formation adéquate est nécessaire. D’une part, une formation de base solide est indispensable, à savoir, une formation d’esthéticien(ne) telle que prévue actuellement par les instituts responsables de ce type de formation. 2° De plus, une formation spécifique au maquillage (semi-)permanent est indispensable. Celle-ci doit, en particulier, accorder une attention suffisante à la formation relative aux produits utilisés, au risque infectieux et à l’hygiène comme elle est d’ailleurs également prévue dans la formation des professionnels du tatouage. 3° Il semble également souhaitable de prévoir au minimum les mêmes conditions d’hygiène que celles fixées dans la réglementation sur le tatouage (....) Question 3 : il n’existe actuellement en Belgique aucune réglementation claire concernant les colorants utilisés dans le cadre du maquillage (semi-)permanent et du tatouage. S’agissant de substances qui sont introduites dans la peau, le CSS recommande que : Les produits utilisés satisfassent non seulement à la réglementation sur les produits cosmétiques, mais également à une réglementation plus spécifique concernant le tatouage et le maquillage (semi-)permanent ; le manque de stérilité des produits peut d’ailleurs être à l’origine de problèmes. En outre, ces colorants peuvent être toxiques. La réglementation européenne (Res AP (2008)), propose un certain nombre d’obligations et de critères de sécurité et prévoit une liste de produits interdits. Indication de prix Ça n'est bien sûr qu'une estimation. 350€ pour le contour des lèvres, 400€ avec un remplissage. 350€ pour une restructuration des sourcils. 250€ pour la queue du sourcil. 280€ pour le trait d'eye liner sur les paupières supérieures ou inférieures. 80€ pour un grain de beauté ou tâches de rousseur Source Conseils (qui n'engagent que moi!) Imaginons bien que que vous, qui vous renseignez sur les prix êtes une femme et que la personne qui vous le fera aussi ^^ C'est peut être un peu "incorrect" envers celles qui débutent, qui sont seulement en train de se faire un nom et n'ont pas vraiment beaucoup de clientes, mais je pense qu'il faut absolument se renseigner sur la personne qui vous le fera (peut-être). Il vous faut une personne compétente et expérimentée, avec une "bonne réputation"! Normalement, elles ne le publient pas sur le web, mais elles ont certainement un "book" qui montre leur travail. Si les photos ont été faites juste après l'intervention ou la retouche, les couleurs sont plus moins naturelles que la réalité, ne vous inquiétez pas trop de l'intensité des couleurs si elle précise que ça a été fait juste après, mais vous pouvez voir son tracé, sa manière de travailler. Renseignez vous sur la qualité des pigments qu'elle utilise! En plus de sa manière de faire, ça a une importance capitale! Posez lui des questions et voyez si elle est à l'aise avec ce qu'elle dit ou non. Comparez, ne vous contentez pas d'aller chez une seule personne.. Si vous connaissez quelqu'un qui l'a fait et que vous trouvez ça réussi, demandez lui où elle l'a fait, quand, qui, .. Posez lui des questions sur la manière dont elle a vécu ça, si elle a eu des "complications" ou non, .. Si vous ne connaissez pas de personne qui l'a fait, recherchez sur le web! Demandez à vérifier l'hygiène des lieux et du matériel, vous aurez l'air d'une "relou" mais au moins vous aurez vérifié! Arrangez vous d'un prix avant de le faire (avec une retouche comprise (sauf pour les grains de beauté si je ne me trompe)). Normalement, avant de le faire de manière "semi-permanente", elle est sensée vous montrer un résultat au crayon, surtout il ne faut pas hésiter à dire que vous n'aimez pas! Si vous ne trouvez pas ça PARFAIT, dites lui, ce n'est pas grave si ça prend "un temps fou", elle est là pour ça!
-
Ca par contre, c'est logique^^ Ou un mois à la limite, mais "jour par jour", ca serait vraiment ingérable^^
-
Histoire d'argumenter un minimum, "courageux" n'est pas le premier mot qui me vient à l'esprit quand on parle d'un homme qui décide de priver de viande 1 ou 2 fois par semaine 28 enfants (dont des touts petits) Et son explication ne tient pas debout.. pour le gaspillage, il sait que 30 gosses vont prendre le plat de substitution le jour où c'est du porc, on commande une trentaine de plats de porc en moins. Je dis une trentaine parce que j'imagine qu'il n'y a pas que les juifs et musulmans qui ne mangent pas de porc. Pour la raison soit-disant budgetaire, c'est bancal aussi.. puisqu'il a apparemment refusé que les parents des enfants paient + ... pour des oeufs et du thon. C'est lamentable.. M'enfin, chacun ses idées mais repercuter ses "idées" sur les marmots n'a rien d'un acte courageux.
-
Pff c'est répugnant ... Du courage?! En quoi est-ce courageux?
