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Kégéruniku 8

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Tout ce qui a été posté par Kégéruniku 8

  1. Kégéruniku 8

    la course impossible

    Si tu le permets, je t'emprunterai cette phrase, j'aime beaucoup. ^^
  2. Kégéruniku 8

    la course impossible

    A l'oreille, on dirait une fugue.
  3. Kégéruniku 8

    (re)Présentations

    Un message aussi plaisant que perturbant. ^^' C'est précisément parce que je suis le seul "faiblard" de l'histoire que j'ai décidé de ne pas présenter ce texte. ^^ Et comme je suis bouffie d'orgueil, il me serait pour le moins difficile de revenir sur ma décision. ^^' Après tout, je pourrais bien présenter un faiblard tout aussi fabuleux? Je compte sur vous pour me donnez votre avis dès qu'il sera écrit. Mais c'est une conspiration?!
  4. Kégéruniku 8

    (re)Présentations

    L'entrainement, ce n'est pas un problème. j'ai tellement répété ce texte que je peux le dire de plein de façons différentes sans sourciller. Et je suis d'accord, ce texte, pour différentes raisons, m'était plutôt avantageux. Mais c'est trop tard, comme je suis con, je vais devoir présenter autre chose, que je n'ai pas encore commencé et dont je ne connais que le titre: Faiblard.
  5. Kégéruniku 8

    (re)Présentations

    C'est exactement le genre d'engagement que je me garderai bien de prendre. Surtout qu'aujourd'hui et au moins pour la semaine à venir, je suis un ninja.
  6. Kégéruniku 8

    (re)Présentations

    merci. ^^ Contrairement à la plupart des choses que j'écris, ce texte a été fait pour être lu, et même scandé. Et comme ce n'est pas un exercice dont j'ai l'habitude, la forme est surtout là pour me cacher. ^^ Merci beaucoup. J'aime bien jouer sur les sonorités, mais c'est la première fois que je le fais autant. On m'a proposé de faire du slam, et comme la personne qui m'a invité m'impressionne quelque peu, j'ai essayé de me la péter. Au final, je dirai un autre texte...
  7. Je crois être d'une patience olympienne. Parce que la patience est une façon confortable et laudative de qualifier la passivité. Je peux attendre, sans rien faire, sur des durées infinies, que les choses viennent à moi, parce qu'en tant que personnage principal de mon histoire c'est ainsi que tout devrait fonctionner ; je l'ai vu à la télé. Et pour toute forme d'agacement, il m'arrive tout au plus de signifier par un phrasé lapidaire l'étendue de ma patience. "Regardez moi comme je ne fais rien à part attendre. Qu'est ce que j'attends bien quand même." Toutefois, s'il s'avère que j'attends si sagement, c'est parce que je n'accorde aucune importance à ce qui pourrait arriver ou non. Ma patience est dénuée d'espérance. D'ailleurs, aussi rare que cela puisse être, dès lors que j'en viens à espérer, à désirer véritablement une issue, mon calme, mon phlegme et mon don pour la passivité s'évaporent aussitôt. Je me retrouve assailli, sous le joug d'un bombardement d'émotions contradictoires. Je veux tout dire, tout faire, tout tenter. Les idées les plus saugrenues m'apparaissent exploitables et je ne fais plus la différence entre ce qui est bon et ce qui est con. Ce n'est d'ailleurs qu'en éprouvant la plus grande des difficultés que je parviens à m'empêcher de tout saborder dans un élan inconsidéré de stupide impulsivité. Et c'est probablement ma prolixité qui me sauve, puisqu'en moins de temps qu'il n'en faut pour me nuire, j'élabore cent plans, les rêve un par un et les magnifie tous, pour finalement n'être entravé non par la raison mais par l'embarras du choix. Ce n'est qu'une fois l'émotion retombée que je réalise la stupidité dont je suis capable et que je bénis les défauts qui m'ont empêché d'agir. Mais il est des fois où, ni ma prudence pleine de lâcheté, ni ma patiente passivité, ne viennent à mon secours. Des fois où l'impulsivité tonitruante qui me saisit parvient à s'exprimer. Dès lors, je m'empresse de détruire toute possibilité d'accéder à ce que j'ai pu désirer. Je saccage méthodiquement tout ce qui viendrait me rappeler que j'ai osé agir sans même me soucier des effets réels de mes actes. Ma bêtise à porté ses fruits et ce que je convoitais m'est accessible? Rien à foutre. Pas de traces, pas de preuves, pas de témoins, j'efface tout! Comment accepter de réussir par le biais de ce que l'on méprise? Quelle place pour la complainte et l’apitoiement si je perds mon temps dans la victoire? Qu'est-ce qu'il adviendrait de moi si, toute honte bue, je me laissais aller à vivre vraiment et non plus par principe? Durant des années, j'ai eu l'impression d'être un trou noir, un astre vampire. J'emportais les autres dans mon sillage et les vidaient de leurs substances. Bien qu'enorgueilli à cette idée, j'ai détesté ça. Alors, je me suis retiré du monde, refermé sur moi même et j'ai vécu quelques temps en ermite moderne. A mon retour, j'avais changé et il ne restait rien de cette marque que je pouvais laisser autrefois. Désormais, je n'étais plus qu'une plaque de verre. Invisible et imperméable. Lorsqu'il arrivait que, par accident, l'on me touche, tous ne faisaient plus que glisser sur moi. Valait-il mieux n'être qu'un monstre vorace et inconséquent ou s'effacer pour n'impacter que le moins possible les mondes alentours? Vivre ou laisser vivre? Parfois, ces questions me taraudent alors qu'il devrait être si simple d'en goûter les réponses, et probablement qu'un jour viendra où je m'y abandonnerai. En attendant
  8. Marnie manie la rime avec l’art et la manière. Manie sans frime, sans fard et sans que Marnie erre. L’âme marine, je veux qu’elle s’arrime, pas qu’elle rame, pas qu’elle trime ; paquet de drames braquaient sa mine, minaient son âme, masquaient la cime de ses récits, de ses récifs. Mais serre-moi, je suis réceptif ! Et si l’émoi est récessif, si dans ma joie je suis excessif, que quand tu me vois c’est déceptif, envole-toi au-dessus des ifs ! Au-dessus des lois et de Sisyphe et de ses strophes. Pour panne de cœur y a pas de greffe, et si je meurs c’est sans grief. Je suis pas lutteur comme Zangief mais si y a lueur là je m’agrafe, moi j’ai pas peur des catastrophes, des cataclysmes. Je capitalise comme Qatari, je peux soigner comme cataplasme, produire beau jeu comme Catalogne ou faire rêver comme catalogue ; catapulte sur les problèmes, t’as qu’à t’appuyer sur ma poigne. Je veux tes menottes sur mes pognes, t’écouter vivre l’ivrogne, voir tes quenottes et ta trogne. Je veux que ça tonne quand ça grogne, que ça remue et que ça cogne, je veux que ça tangue, que ça balance ! Assis séant, sur l’océan, c’est peu seyant mais sémillant que je saisi ses hanches et ma chance, que je m’élance sur la planche, que je flanche face à l’intense, que je me noie dans son regard. Barracuda, au bar accoudé, barbant comme un barbelé, qui baragouine son baratin et parasite mon plein entrain, m’a rappelé que faut parler et pas se perdre dans l’horizon. Alors ils ont raison et allons-y, foutu tison ravive les braises, souffle la brise, brise la grève que l’on se grise de plus belle ! Attise l’artiste et pas l’art triste, adieux l’arthrite ! Salut Marnie ! Je suis pas personne mais ça me chiffonne comme tu rayonnes, comme tu brilles, comme tu claironnes. Enfin bref, moi c’est Nelson.
  9. Comme une rencontre providentielle, Coup de foudre au premier regard. Une sensation inhabituelle Nous fait passer au travers du miroir. En une seconde éternelle On s'écrit déjà toute une histoire! C'est le début d'un amour fusionnel ; Ou bien peut être un faux départ. Tout se passe très rapidement, On ne voit pas le monde qui stagne autour. On s'aime déjà éperdument, On s'aime déjà pour toujours! En un éclair on se rapproche Et chacun se met à nu. Mais subitement on décroche Parce qu'on ne se voit déjà plus. Tu fais partie du décor, Je ne suis plus qu'un paysage. Déjà on s'ignore Et j'oublie les traits de ton visage. Les beaux sentiments s'évaporent Et créent les premiers nuages. L'amour se disperse alors Et voilà qu'éclate l'orage. L'embarcation prend l'eau Tandis que nos rêves s'écroulent. Pendant que se déchaînent les flots, Je vois tes larmes qui coulent. Et malgré toute ta peine, Rien à faire, je pars. Capitaine, mon capitaine C'est à vous de prendre la barre. Les sentiments mettent les voiles Lorsqu'on s'aime trop vite. Parce qu'un coeur qui s'emballe Ce n'est pas un coeur qui palpite. L'amour est déjà foudroyant, Pas la peine d'en rajouter. Parce qu'à vouloir tuer le temps, On finit toujours par en manquer.
  10. Considérer ce qui devrait être bon pour les autres, je considère cela comme un manque de maturité psychologique... Qui plus est, en considérant certains sujets comme indésirables, vous vous coupez d'une certaine originalité et d'autant de possibles. Les sujets qui sont à privilégier sont les sujets qui dans le contexte semblent judicieux, rien de plus, rien de moins. Et ils peuvent être nombreux et variés. Vouloir les restreindre ce n'est rien d'autres que d'afficher ses propres limites. Si une personne venait à discuter avec vous d'un sujet qui pour elle compte,disons la physique quantique, si ce n'est pas le cas pour vous, vous lui diriez qu'elle fait manque de maturité et qu'il vaudrait mieux discuter de ce que vous avez décidé? Si oui, vous êtes cohérents, ce qui est déjà pas mal, mais cela explique que vous vous sentiez seul, bien mieux que le sentiment de différence. ^^
  11. Quelle vilaine habitude que de toujours mésestimer les plaisirs que d'autres peuvent avoir et que vous ne partagez pas. C'est d'autant plus navrant qu'en l'occurrence, la physique quantique peut servir à nourrir un point de vue sur l'existence. Faut dire aussi que, sans même forcément invoquer la routine, mieux on se connait ( ce qui est supposé arriver quand on reste longtemps en couple) et moins on a le besoin de présenter ou expliquer ses points de vue à l'autre. T'ain, ça claque ça
  12. Je ne crois pas qu'elles soient rares, au contraire, je crois qu'elles forment la norme. Mais ni l'un ni l'autre n'avons quoique ce soit d'autres que nos impressions pour appuyer nos dires.
  13. Je ne sais pas si c'est voulu ou pas, mais j'aime beaucoup. edit: je m'aperçois que la remarque peut sembler moqueuse, alors je préfère préciser que ça n'est absolument pas le cas.
  14. Effectivement, par peur de la solitude, tout un panel de palliatifs est mis en place. Toutefois, si cela permet de tromper la solitude, cela ne permet pas de la chasser. On nait seul, on meurt seul et dans l'espace qui sépare ces instances, on s'accommode de sa solitude, parfois en la juxtaposant à la solitude d'un autre.
  15. Je ne l'oublie pas, mais je répondais ici au fait que la solitude soit proposée comme élément caractéristique de la différence. Alors que, s'il est certain que la différence peut engendrer la solitude, il n'empêche que la solitude est probablement l'une des choses les plus partagées qui soient, de fait il apparait comme impropre d'en faire une caractéristique de la différence alors que ce serait presque l'inverse, une caractéristique de la ressemblance.
  16. Oui, je parles de généralités et le dit d'ailleurs, dans un soucis de prudence que j'affectionne généralement. Et loin de moi l'idée de dire que le reste serait quantité négligeable d'ailleurs, puisque j'ai en horreur ce genre de démarche. Mon propos n'est pas de dire que seul ce que je décris existe, mais plutôt que ce que je décris correspond à ce que je comprend de ceux qui se disent ou non différents. Je pense avoir compris le but de ta réponse,et c'est aussi pour ça que je voulais y répondre. De fait, si je te cites, c'est plus par prétexte qu'autre chose. ^^ Par contre, je parle du sentiment de différence basé sur la solitude, plus que de la solitude elle même. Qui elle, bien sûr, peut être motivée par bien d'autres raisons. Et qui peut être aussi bien subie que choisie.
  17. Tout d'abord, je tiens à souligner que mes propos sont généraux. D'une part parce que le sujet s'y prête, d'autre part, parce que je ne pourrai en aucune façon m'avancer sur un cas précis. Ceci étant dit, les éléments que vous apportez ne me semblent pas contredire l'idée que j'avance. En effet, il semble que vous décrivez la différence plus comme un fardeau qu'un fard. Ceux qui vivent la différence l'abhorrent alors que ceux qui la rêvent l'arborent. Au rejet que nous renvoie la masse. La différence nous est généralement objectée. La différence auto-proclamée n'est quant à elle, généralement, que coquetterie. Il s'agit d'une logique qui se voudrait subversive et qui permet de mieux se situer en comparaison de la masse des semblables, des moutons, alors que nous sommes nous si singulier, si unique. Je précise toutefois qu'il n'y a là aucun jugement de ma part. Cette logique pouvant certes paraître comme pathétique et grossière, cela ne l'empêche pas de pouvoir s'avérer parfaitement salutaire. Y a t-il quelque chose de plus commun que le sentiment de solitude? Établir sa différence sur la solitude que l'on ressent c'est s'enfermer dans une vision du monde où l'on nie sciemment l'existence des autres pour se concentrer sur sa petite misère.
  18. J'ai tendance à croire que les personnes considérées comme différentes, et généralement exclues pour cela, souhaitent se fondre dans la normalité et cherchent à gommer leurs différences. Et à l'inverse, ceux qui mettent en avant leurs différences ne sont souvent perçus que comme ordinaires, et s'ils souhaitent tant se démarquer, ce n'est que par coquetterie de l'ego. Ceci étant dit, je ne peux plus répondre à la question.
  19. Niveau rap, je peux comprendre. Même si au final, j'aime bien le morceau parce qu'il me fait marrer, c'est clair que c'est pas son meilleur. Mais niveau clip, je te trouve sévère par contre. C'est sûr que ça vaut pas un Bonjour, Eurotrap, Urbanisme ou encore Selfie. Mais c'est pas si dégueu. Perso, je peux bloquer devant sans problème. (mention spéciales aux moments où des fruits sortent du crâne. )
  20. @Tequila Moor bah quoi, il est beau le clip. Même sobre, je le trouve beau, c'est dire.
  21. Effectivement, autant pour moi. J'ai donné une explication possible, mais il y en a d'autres. ^^
  22. Oui, c'est ce que j'entends pas disponibilité.
  23. ça dépend des personnes, et même pour une même personne, ça dépend des moments. Mais si on devait généraliser à l'extrême, je dirais peut être une certaine disponibilité. Alors, déjà, ça ne me semble pas du tout vrai, autrement l'infidélité n'existerait pas. Et même, pour certains, c'est le fait de voir qu'une personne est en couple qui va susciter un désir. La concurrence étant un défi permettant de flatter son égo. Mais pour répondre tout de même à la question, je dirais parce qu'on remarque que la personne n'est pas disponible. Certainement pas. Soumettre une personne à sa volonté, c'est la priver de son individualité et donc de ce qui, de façon particulière, fait son charme et, à mon sens, la rend désirable. Vouloir soumettre quelqu'un à sa volonté, ce n'est pas tant désirer la personne pour ce qu'elle est mais pour ce qu'elle représente et pour le bénéfice que l'on compte tirer d'elle.
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