-
Compteur de contenus
8 039 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
5
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Kégéruniku 8
-
-
La vérité scientifique c'est l'expérience qui peut-être reconduite afin de pouvoir constater la régularité des résultats. Et diable comme je suis un scientifique rigoureux et fiable.
-
Ah oui? Je me suis pourtant limité à ce que je suis sûr et certain de pouvoir réaliser.
-
Tu trouves? J'avais peur d'être trop humble justement.
-
Sur un tronçon d’éternité, Entre assurance et volupté, J’ai pris le temps de t’écouter Toi et tes désirs gémissants, Et leurs motifs impuissants, Faisant le deuil d’amours naissant. Tu t’es emparée de mon attention, Je t’ai offert mon affection, Et nous avons dérivé vers la passion. Entre les arbres et sur la route, Sans un regard et sans un doute, Je me suis saisi de la voute Qui mène aux cieux et à tes reins ; Mutine sylphide, guerrier d’airain Qui s’entremêlent avec entrain. Entre la tempête et la brise, Ondulant sous ta chemise, Tu te donnes sans remise. Moi, j’ai des présents pour l’avenir Et des étoiles en devenir, Mais je dois te prévenir Que l’amour est un défi ! Et si la chute te pétrifie Je ne suis pas homme à qui l’on se fie. Parce que nos statuts sont fragiles, La base des songes est faite d’argile, Il te faudra être agile. Alors accroche-toi, lacère mon dos, Élève toi, toujours plus haut Et s’il le faut, saisi mes os ! Escalade mes falaises Ou disparais dans la glaise. Je n’ai pas de place pour les fadaises. Mais si de la gravité tu te défais, Si tu gravis tous mes sommets, C’est la jouissance que je promets.
-
Pourtant immobile, dans sa robe bleue, Le sourire docile, le regard fougueux ‒ La chaleur du fournil et la grâce des dieux ‒ Dans un souffle, puis dans mille, j'ai vu danser les cieux. Châtelaine chatoyante qui virevolte sans heurt, Par le jour enhardie, comme ignorante des peurs. Du dédain se défie quand défilent les heures Mais jamais ne dédit l'invariable pudeur. De la couleur éclatante qui s'échappe du ciel Aux solitudes volontaires d'une retraite spirituelle, J'ai perçu des plaisirs qu'on voudrait éternels. D'une silhouette gracile à la profondeur de la nuit Aux circonvolutions fébriles qui viennent chasser l'ennui, J'ai gravé ton souvenir dans le lapis-lazuli.
-
Il est possible que des doubles sens que l'on pourrait qualifier d'audacieux aient étés glissés intentionnellement dans le texte. Le passage que tu cites n'en fait pas parti, c'est accidentel. Merci bien. ^^ Et même si ce n'est pas franchement dans les habitudes, j'en profite pour te souhaiter une bonne année.
-
Enjôlée par les arabesques du combat d'épées, Appesantie par la torpeur de l'homme-enclume, Mandragore endormie se rêvait canopée, Désireuse du ciel comme serpent à plumes. Abîmée, mise en terre comme les titans anciens, Prisonnière des enfers et de leur triste gardien, Elle avait mis en bière tous les songes lumineux Qui auraient pu la tirer du séjour ignominieux. Blessée, délaissée, comme laissée en jachère Dans un monde où toute vie n'était que rampante. Elle se dit qu'immobile valait mieux que destin en pente. Et ainsi s'endormit pour mieux passer l'hiver. Approche le renouveau et qu'enfin sonne l'heure Du trépas annoncé de ta placide pudeur. Que n'en reste que lambeaux, que flétrisse son cœur ; Je la veux terrassée par les armes de l'oiseau moqueur. Digne héritier de Teumesse, Retraité des cinq roues, vadrouilleur insaisissable, Qui dessine ses peines et sculpte ses liesses Comme le ferait philosophe avec la pierre et le sable. Éternel badineur, dont la voix ne s'aggrave Que pour contraster la légèreté d'une humeur toujours suave, S'est approché, curieux, de la racine frileuse Se donnant pour mission de la rendre amoureuse. Déterre la dormeuse et lui montre ses tours. Se confronte au refus, se risque au rejet, Se consacre à la réalisation de son unique projet, Trébuche en chemin et tombe fou d'amour. Approche le renouveau et qu'enfin sonne l'heure Du trépas annoncé de ta placide pudeur. Que n'en reste que lambeaux, que flétrisse son cœur ; Je la veux terrassée par les armes de l'oiseau moqueur. Facétieux et rieur, l'âme toujours légère, Enhardi par sa belle, se découvre des ailes. Lui propose alors de prendre le chemin des airs Pour graver dans sa chair, les délices du ciel. Éblouie, ébahie et maintenant libérée des supplices Celle qui fut Pénélope se changeait en Ulysse. Désireuse d'un voyage par delà les nues Se laisse charmer à l'idée de ces mondes inconnus. Se jette dans la gueule du doucereux prédateur. Abandonne sa pudeur et se donne toute entière En priant pour des lendemains plus doux que l'hier. Puisque plus jamais on ne les vit, chacun y va de son interprétation du bonheur.
-
"J'ai pas encore touché mon verre Mais j'ai déjà trop bu ce soir. Je deviens sensible à la lumière Depuis que je nous voudrais dans le noir. Je me suis perdue sur les contours De tes yeux doux et pétillants. Et j'ai le ventre plein d'amour Pour tes rires insouciants. Alors je parle avec les mains, Pourvu qu'elles effleurent les tiennes! Je voudrais qu'on oublie demain! Que pour la nuit, tu me retiennes. Le désir me monte à la tête, J'ai l'ivresse à fleur de peau. J'ai si peur que tu me trouves bête, Si dans ta bouche, je cherche mes mots. Je sais pas quoi dire, je veux plus qu'on parle, J'ai le corps qui te réclame! Je sens mon envie qui déferle Jusqu'aux tréfonds de mon âme. Je sais qu'il faut pas, mais je prends le droit, Même si j'en aime un autre que toi." "Je sais que t'en aime un autre que moi, Je sais que sur toi j'ai aucun droit. J'y peux rien, j'ai le sang qui crame Et même si j'essaie de faire le Con, ma retenue se pèse centigrammes Tandis que ma raison enfile des perles Qu'on s'offrirait pas en cadeau! Y a pas d'innocence dans ma requête. Je veux que tes ongles lacèrent mon dos, Que tu me fasses payer ta conquête. Parce que la vie est une chienne Je m'en fous si le monde s'éteint. Je veux que pour la nuit tu sois mienne. Mais je veux quand même faire les choses bien. Tu pars demain, c'est terrifiant, J'aurai pas le temps de te faire la cour. Alors je me perds en jeux d'enfants En espérant te revoir un jour. D'ici là, je me ferai bavard Pour étouffer mes désirs adultères. Désolé si je t'empêche de boire Mais ce soir, l'abstinence est salutaire."
-
Après la nuit
Kégéruniku 8 a commenté un(e) billet du blog de Kégéruniku 8 dans Bonne nuit Kégéruniku
Ma tante s'appelait Ceu. Ce qui signifie donc ciel, en portugais. ^^ La nuit c'est une myriade de lumières qui s'invitent dans un océan d'obscurité. On peut retenir la noirceur ou la lumière, c'est comme on veut. ^^ Après, le nom du blog, c'est en référence à un manga de tranche de vie que j'adore qui s'intitule Oyasumi Punpun. Ce qui signifie Bonne nuit Punpun. -
Pour un souvenir
-
C'était chaque fois la même rengaine. Quand on me regardait, l'air désolé, surpris et contrit, j'avais l'impression que je venais d'annoncer que j'avais un cancer du sein. On me disait à quel point c'était dommage, à quel point notre couple semblait parfait, à quel point elle semblait si gentille, à quel point ils compatissaient. Alors, ils me demandaient invariablement pourquoi ? Il devait y a voir une raison forte comme une infidélité d'une part ou de l'autre, un mensonge outrecuidant ou alors une dispute qui finirait par s'arranger. C'est vrai quoi, on ne met pas fin à une histoire de 10 ans sans qu'il n'y ait une raison particulière. D'autant que je n'ai pas l'âge de faire une crise de prise de conscience, pas même si j'avais dû être particulièrement précoce. Aux mêmes questions on peut donner les mêmes réponses ; alors, invariablement, je répondais que je n'arrivais plus à savoir si je la détestais plus ou moins que moi-même. Et seulement après avoir pu savourer la gêne occasionnée, je me perdais dans un laïus de rigueur en abordant, dans le désordre, des points tels que la blessure mortelle du quotidien, le manque de la passion des débuts ou encore une incompatibilité de projets concernant la possibilité de laisser en héritage pour ce monde un mélange plus ou moins réussi de nos patrimoines génétiques respectifs. Forcément, en 10 années, elle en avait rencontré du monde, alors il m'avait fallu répéter bien trop souvent cette même blague et cette même oraison. Non pas que l'envie de donner les véritables raisons m'étouffait, elle-même ne les a jamais entendues. Mais j'aurais apprécié ne pas avoir à jouer la même représentation insipide par tant et tant de fois. D’autant que, enfin, l’éternelle et interminable nuit s’était achevée. Enfin la lumière, l’aube et le soleil me revenaient pour réchauffer mon corps endolori et non plus pour cuire la charogne d’une vie décomposée. Au milieu de cet océan de vie qui balayait dans sa rage luxurieuse chaque particule desséchée de mon être, je n’avais pas l’envie de me perdre en jongleries imbéciles. Plus tard, à d’autres, en d’autres circonstances, j’ai pu m’expliquer d’avantage et plus sincèrement sur cette passade d’une décennie. Mais à l’époque, personne ne voulait l’entendre. Pour tous, il fallait que j’endosse l’inconfortable habit de larmes. Pour tous, mais pas pour toutes. Et diable comme cela était bon. Pour une, l’une des premières à l’avoir rencontrée, l’une des dernières à qui j’ai dû en parler, il n’y eu ni rictus de pitié ni complaignante sollicitude. Et ma tante, lorsqu’elle apprit que j’étais désormais célibataire après 10 ans de vie de couple me dit simplement : « Je suis contente pour toi. » Si l’on traduit en français, ma tante s’appelle Ciel. Et elle en portait et l’espérance et la légèreté. Divine friponne aux frivoles mutineries qui avait survolé un monde trop étroit pour la vastitude de ses amours. Elle avait fini par fuir son village natal parce que l’air, aussi pur qu’il put être, ne pouvait masquer l’odeur rance des fumiers qui l’habitaient. Sans études et sans le sou, elle avait traversé l’Europe polyglotte pour finir par s’étendre durablement au-dessus du château d’eau du vieux continent. Et seulement là, enfin, elle avait pu s’épanouir, malgré les difficultés, comme elle l’entendait et non pas comme on le lui demandait. Aussi rare que ça pouvait être, j’aimais la voir. Peu importe ce qu’elle avait à raconter ou ce que j’avais à raconter, elle était toujours rieuse, espiègle et rayonnante. Tout était toujours si facile, même si de trop nombreuses fois le contexte voulait imposer le contraire. Même quand ses reins étaient dysfonctionnels et ses poumons tuméfiés, ça ne l’empêchait pas de se foutre de moi et de mes amours pluriels tout en me corrigeant au billard. En tout cas, quand la douleur fut si vive que la mort lui sembla préférable, quand tous venaient lui servir la même soupe parce que la rengaine était plus simple et accessible, quand tout l’espoir du monde se changeait en souffrance plus qu’en réconfort, quand l’euthanasie lui fut accordée, je n’ai su que lui dire, dans un sourire, « Je suis content pour toi. »
-
A quoi jouez vous en ce moment ?
Kégéruniku 8 a répondu à un(e) sujet de flex dans Central Jeux Vidéo
Borderlands 2 quand je joue avec ma soeur et Unravel 2 quand je joue avec mon frère. Sinon, je joue à ForeTales, un petit jeu français plutôt mignon et ingénieux. Une jolie découverte. -
Para quem tiver a sorte
-
J'ai 16 ans et toute la pluie devant moi. Cette année se sont succédé les saisons de mon cœur sans que l'été ne vienne percer les nuages de poussière que tu me laisses ; sans que l'hiver ne puisse contenir ses rivières trop salées pour geler ; sans que l'eau ne tonne son enivrante colère sur la peau en fleur d'un horizon sans prétexte. Sibyllin, si bilieux, j'ai l'humeur aqueuse et des torrents cristallins qui s'échouent en cataractes pour n'avoir pas su poser un regard plus docile sur les postures malhabiles que tu arborais, fragile, comme autant d'alertes graciles. Sous un ciel gris comme la joie que tu toussais en volutes épaisses, j’observe le temps absorber les couleurs de l’assemblée pour les mieux diffuser dans son propre manteau étoilé. Vorace, il assombrit les tissus de mensonges proférés pieusement pour qu’ainsi ils laissent place aux songes coruscants d’une chaleur irréelle, et si tendre, lors desquels j’entends crépiter ton sourire. J’ai le feu à l’âme et toute la pluie devant moi. Et j’ai peur que ne s’éteigne un jour le tison qui me remue les entrailles chaque fois que le vent porte ton souvenir à mon oreille. Parjure aux fumerolles, j’en appelle aux scories, que s’embrase le monde pourvu que ne s’estompe jamais la fureur du volcan endormi. Parce que je ne tolère pas l’idée qu’un quelconque calendrier s’en vienne faire des cendres de ce que je porte aux nues, il me faut tuer ce temps parricide comme le titan à la faux, comme le dieu à l’égide. J’ai une plaie à combler et toute la pluie devant moi. Et les cinquante Danaïdes toutes ensembles ne peuvent assouvir la soif qui m’étreint quand mon cœur desséché s’en remet à l’ivraie plutôt qu’aux céréales d’ivresse. Je me perds dans la fabrication de souvenirs insipides sur ma peau ainsi pôle. Magnétisant les diversions addictives dans l’espoir lobotomique que se fasse sentir l’électrochoc. Mais nul orage ne gronde dans l’œil du cyclone puisqu’en son cœur, la tempête ne bat pas. C’est donc une morte-vie qui déchaîne sa rage quand le destin m’impose le contexte de ton trépas. J'ai 33 ans et toute la pluie devant moi. Des jardins ont été érigés sur les cratères d'autres fois, sur les tranchées cicatricielles. Les myosotis se sont emparés de cette terre laissée en héritage. Désormais moins vert, j'ai compris comment mourir l'âme avertie, comment nourrir la reverdie. Je sais désormais qu'il n'est de mer sans pluie, qu'on ne défait pas le désert sans puits. J'ai même fini par accepter un monde sans lui. J'ai appris, j'ai acquis, j'ai grandi. Et pourtant cette question lancinante qui me taraude l'esprit: Puisqu'il ne le verra jamais, alors, pour qui?
-
-
Etre considéré(e) comme un morceau de viande
Kégéruniku 8 a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
En même temps, si ce n'est lorsqu'on souhaite parler de Sade ou de sa pensée, sa lecture est parfaitement dispensable. D'autant que, à priori, en ce qui concerne la psychologie, masculine si vous y tenez, on a fait mieux, je vous assure. ^^ Je pourrai vous conseiller des ouvrages sur le sujet si vous le souhaitez, il se trouve que c'est mon métier. -
Pour laisser Goupil panser
-
Etre considéré(e) comme un morceau de viande
Kégéruniku 8 a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
Et sur ce point, il semblerait que tu ne fasses pas figure d'amateur. Mais, je me vois d'avantage comme un gentil trublion et un amuseur que comme une nuisance. Mon but étant seulement de me servir de ton intervention comme d'un marche pied, et donc la rehausser ce faisant, vu le niveau de départ, pour me permettre d'en faire quelque chose de plus léger. ^^ On ne cherche pas tous à plomber tout ce que l'on aborde. -
Etre considéré(e) comme un morceau de viande
Kégéruniku 8 a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Amour et Séduction
Déjà, la tienne, ça ne semble pas vraiment gagné, alors la psychologie masculine dans son ensemble, c'est pour le moins prétentieux et sacrément hasardeux. ^^' Ah ouais, en terme de réduction, ça se pose là. xD Par contre, c'est osé d'admettre que lire t'a suffit et que tu n'as donc pas forcément prit la peine de comprendre, je salue le geste. Tiens, ça aussi c'est surprenant de franchise. Puisqu'à l'accoutumée tu nous dis désirer la femme pour son essence et ses mystères. Pour ma part, c'est la première fois que je te vois si honnête dans l'expression de ta recherche. ^^ -
Pour un souvenir, du vent et ses cheveux.
-
-
-
Pour les journées trop courtes et les nuits trop longues.
-
C'est plus une question de temps que de courage, et d'ennui surtout. Le Covid c'était chouette avec le confinement et tout, y avait de quoi faire ; mais la guerre c'est chiant, ça ne m'inspire pas grand chose. Trop de monde je crois, je préfère les groupes restreints. (je suis un gaucher contrarié, soit juste une façon chiante et tape à l'oeil de dire droitier quand même au final. )