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Tout ce qui a été posté par yop!
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Elle n'est pas à poil mais en maillot... :D ======= Ouaip, moi ils sont marron-noisette et ils peuvent varier selon la luminosité (de brun très sombre à quasi-vert). D'après les photos sur Google Images, je pense qu'elle a les yeux gris/vert d'eau, des yeux dont la couleur varie vraiment beaucoup selon la lumière ambiante. Je pense qu'on est en passe de résoudre cette énigme.
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C'est vrai qu'on peut se poser la question des réactions si on décidait de mettre des statues de gens à poil sur les frontons. Ces monuments -là ont le prestige du passé mais ce sont quand même des gens à poil... ===== A mon avis, non. Je pense que c'est verser dans le complotisme que de voir un lien entre la sobriété des cours sur la sexualité et la biologie et le porno, qui devient intrusif parce que le net a fait perdre tout contrôle sur sa diffusion, parce que le sexe est vendeur et que le public blasé réclame son escalade transgressive. La sobriété des cours sur la sexualité, ou des informations de prévention, elles servent justement à ne pas pornographier le propos. Une coupe anatomique de pénis, ce n'est pas porno et pourtant, ça montre bien les choses en détails. Les cours de biologie devraient parler d'amour et de sentiments ? S'ils les évoquent un peu, je ne vois pas sous quelle forme on pourrait faire des cours de sentiments. Ça se rapprocherait du cours de morale et là, je suis sûr que les parents crieraient à l'intrusion car il s'agirait d'une morale laïque, donc plutôt progressiste. La neutralité me semble un bon mode de transmission. Déjà, ce sont les ados qui ont le droit au gros des cours et information sur la sexualité. Je ne sais pas s'ils se sentent traqués. La prévention peut surement générer quelques anxiétés (à notre époque, le SIDA était assez flippant) mais elle sert aussi à devancer l'ignorance. La sexualité a des aspects très pratiques à bien expliquer. Ça ne nuit en rien aux sentiments, et même à la sexualité car ils ont encore tout à découvrir. A part dans les fantasmes de certains idéologues, je ne vois pas de perversité dans notre approche éducative nationale sur ces questions. C'est très prude. Ce sont les adultes qui font tout un cinéma. Je trouve que c'est plutôt là où il n'y a pas d'éducation que les choses prennent une tournure très grave. Ça peut se passer dans les milieux populaires avec l'absence de cadre comme dans les milieux aisés où la transgression et l'outrance deviennent une mode. En quoi tu estimes que l'éducation amène à la pornographie ? Genre, parce que les lycées prennent les devant en mettant un distributeur de capotes ? J'appelle ça prendre le taureau par les cornes, même si c'est introduire les changements de moeurs dans le paysage quotidien. On peut choisir de fermer les yeux et essayer de mettre les jeunes en vase clos mais c'est la stratégie de l'autruche. Quant aux bonnes valeurs, cette société manque de modèles positifs. Ou ceux-ci sont tournés en dérision, au profit de bécasses à moitié show-girls ou de machos bling-bling accros aux prostituées. Là, ça dépasse la mission de l'école (qui s'est déjà bien agrandie). Ça concerne toute la société. Des Nicki Minaj qui exhibent leurs culs refaits sur des singles à destination des ados, je trouve que ça envoie un message nocif, bassement pornographique et totalement matérialiste. Le message de la société de consommation, quoi. Ce message est partout, et il sait séduire. La lutte est difficile.
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Il n'y a pas vraiment de "cours de contraception". Soit tu as eu une information sur la contraception, soit vous l'avez vue en cours dans le cadre de la biologie. Le respect de l'autre, la vie en société, l'amour et les sentiments, ce sont des choses évoquées aussi à l'école mais elle laisse aussi aux parents et à d'autres le soin de s'y atteler aussi à expliquer les choses aux enfants. Ces choses-là (sentiment, rapport à l'autre, amour) sont bien plus évoquées dans Titeuf et le Guide du Zizi sexuel que dans une information-prévention sur la contraception qui est censée être efficace sur le savoir concret. Et puis, est-ce qu'on a jamais appris les sentiments dans un cours ? ====== Ce ne sont pas les cours qui sont le problème, c'est la bêtise de la société. C'est vrai que les informations sur la contraception ou les IST sont assez froides, mais elles visent des problèmes concrets et visent à être sobre afin que les choses soient claires. Il y a quand même toujours une approche de la relation à autrui mais ce n'est pas le propos. Pour le reste, l'éducation sexuelle se fait en biologie. D'où une approche un peu concrète des choses. Cependant, ce n'est pas ça qui provoque une nausée chez l'enfant, ou qui les fait tomber dans le nihilisme sexuel. La société de l'excès imbécile et vide de sens, l'intrusion du porno dans toute notre imagerie, la violence, le culte de la méchanceté, l'individualisme forcené, la société du spectacle, etc... tout ça, ce sont des problèmes bien plus profond.
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C'est un peu simpliste comme analyse. Le nouvel ordre mondial n'est pas tout à fait un complot mais pas non plus une chose qui s'est faite naturellement. Les industriels se sont parfois entendus pour établir des pratiques très douteuses, des lobbyistes ont activement travaillé à l'adoption de lois (dérégulatrices) permettant à l'idéologie néolibérale de s'assurer une main-mise de plus en plus forte, le marketing de masse a visé à installer des habitudes de consommation en infiltrant sciemment la culture,... Il y a un mélange de complot et de convergence d'intérêts, puisque sans se connaître, des tas de gens peuvent oeuvrer à la même idéologie (celle du marché total et du profit inconséquent). La populace, qu'elle soit consommatrice ou travailleuse, n'est quasiment qu'une donnée pour la grande finance et les transnationales. De plus, ça fait assez longtemps que des gens dénoncent l'utilisation de l'armée à des fins commerciales - notamment dans le cas des Etats-Unis, pays où le privé s'est le plus infiltré dans les affaires d'état au point de les parasiter dans un conflit d'intérêts odieux. De là à imaginer qu'il y a des intérêts stratégiques géopolitiques à appuyer tel dictateur ou à faire pression sur tel pays, il n'y a qu'un petit pas. La CIA ou Blackwater ont déjà prouvé leur art, et pour le mélange des genres, la seconde est carrément une armée privatisée. Après, tout mettre sur les sionistes et les francs-maçons, c'est débile. C'est une grille de lecture faussée. Tout le monde est franc-maçon maintenant. Il n'y a plus vraiment d'unité de corps, c'est comme un pin's. Par contre, il y a plein d'autres petits clubs plus ou moins affichés. Les sionistes, il y en a bien sûr. Mais tout juif influent n'est pas un sioniste, ou même lobbyiste sioniste. Tout en pouvant être une crevure néolibérale (avis personnel). Le monde est plein de strates.
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Voilà un article qui analyse cette rumeur : http://www.liberation.fr/societe/2014/01/28/non-vos-enfants-ne-devront-pas-se-masturber-a-la-maternelle_976035 C'est un rapport, donc une réflexion proposée, pas une directive, encore moins une loi ni quelque chose qui serait déjà appliqué dans les écoles (et ce n'est pas pour demain). C'est un texte qui demande débat, qui de toute façon est trop global pour être un vrai standard. Entre déformations et critiques légitimes, de toute façon, on ne sait plus quoi en penser. En France, on a une segmentation par âge qui est toujours la même pour ces questions. En tout cas, ça n'a rien à voir avec l'exposition du Zizi Sexuel qui s'adresse à un public de plus de 4 ans et qui ne propose pas de cours de masturbation.
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Ton constat est faux. Déjà, tu as déjà assisté à un cours d'éducation sexuelle pour en faire une telle caricature ? Tu connais des instits qui accepteraient de faire un cours sur la masturbation à des enfants de 4 ans ? Mais aussi : est-ce que tu entends parler les pré-ados de nos jours ? Si les gamins vont sur Youporn à 12 ans, ce n'est pas parce que l'école leur en a donné l'envie. Ça m'étonnerait d'ailleurs qu'un schéma de coupe anatomique rende qui que ce soit pervers sexuel : On n'aborde les questions de masturbation à l'école, ni au collège mais plutôt au lycée - et encore de manière détournée (justement pour que chacun puisse garder son intimité sur la question) par de l'information ( non des cours mais des brochures - quasiment uniquement en texte). C'était comme ça à mon époque. Ça m'a l'air d'être toujours le cas. Seulement, aujourd'hui, de nouveaux défis éducatifs ont émergé justement avec l'ère du net et du porno. Quand j'étais au collège, c'était un sacré défi que de voir ne serait-ce qu'un film érotique. Maintenant, avec des parents peu vigilants et deux clics, tu peux voir ton premier porno ultra-hard. Et le diffuser auprès de tes camarades, plus ou moins directement. Les gamins vont aller braver "l'interdit, le tabou" (ça, c'est ancestral). Et au lieu de tomber sur deux prudes nichons, ils voient heu... hum, je ne dirais rien pour ne pas susciter de curiosité. Puis se faire une culture parasitée par le porno. Le protectionnisme outrancier n'a pas de prise sur ce phénomène de société. La surinformation inadaptée à l'âge, je suis d'accord, ça ne sert à rien. Mais ce qu'on attend d'un pouvoir public, c'est qu'il prenne en main cette question, qu'il reste à jour et propose au moins des choses. Ensuite, entre la réflexion et l'application, il y a plein de garde-fous. Pour l'information sur la sexualité (concernant les ados) il est bon de leur rappeler que le porno n'est pas de la sexualité réelle. Cette information peut surement être utile à des gamins plus jeunes partis en dérive sur ces questions; puisqu'on y est confronté. Il y a des parents vraiment glands, tu sais. Mes quelques amis instits/profs m'en racontent de belles...
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Justement : dans un monde aussi débile, l'instruction est un bouclier. Vouloir protéger les enfants, c'est très bien mais il ne faut pas vouloir en faire des aveugles. Et, de même, il faut réfléchir à quand et comment transmettre certains savoirs. Pour ce que j'en sais, le Guide du Zizi Sexuel est très bien fait. ====== Les cours de masturbation en CP = gros FAKE ! De toute façon, tu es d'accord, chacun apprend tout seul à se masturber. Ensuite, arrive un moment où on peut en parler pour désamorcer certaines questions angoissantes ou certaines dérives possibles. L'instruction sur les mécanismes biologiques comme sur les rapports humains en société, la position de la société au niveau moral, légal, etc... est importante. Ça participe de l'éducation également - libre aux parents ensuite de proposer un autre discours, ou de ne rien proposer du tout. Pour ma part, je ne me rappelle pas avoir tiré de conclusions scientifiques de moi-même sur tout ce qui s'est passé à la puberté. Je me rappelle certaines notions vues de façon très prude en classe. Je me rappelle aussi certains fascicules qui abordaient "les questions qu'on n'ose jamais poser" -justement sur des sujets plus intimes et personnels comme la masturbation, le premier rapport, etc... Comme on constate des pratiques sexuelles de plus en plus précoces et osées chez les jeunes, pratiques dont ils ne maîtrisent pas les enjeux, il y a probablement eu des réflexions pour contrer ce phénomène. C'est plutôt cette logique là qu'une logique (fantasmée) de "cours de masturbation semi-raëliens". Ah, il y a un projet de cours où des profs adultes masturberaient (pédagogiquement) les enfants ? J'aimerais bien le lire, si tu as une référence. Tu mélanges tout. Comme si c'était l'école ou la sexualité abordée en classe qui créaient les dérives sexuelles chez les jeunes. Au contraire, c'est un contre-pouvoir à toute cette société pornographique et libertaire inconséquente qui ne donne que des mauvais conseils et exemples. L'instruction, ça va AVEC l'éducation et l'école est un vecteur des deux. On y apprend la vie en société. Ce n'est pas un concurrent au discours des parents mais un complément. Mais comme divers mouvements militants se font un plaisir de communautariser et radicaliser toutes ces questions, on en arrive à des polémiques idiotes (d'adultes). Il ne faut pas croire que l'école accueille toutes les lubies progressistes dès qu'elles sont formulées. C'est la mode de dénigrer l'enseignement public, aujourd'hui ! Et au niveau éducation populaire, c'est bien d'avoir des expositions informatives et ludiques comme le ZIZI SEXUEL, qui ne risquent certainement pas de transformer nos enfants en mini-prostitué(e)s pour pédophiles ou en mini-partouzeurs mais plutôt en individus conscients. On n'est jamais trop instruit !
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Il propose au moins une contre-supposition. On parle de Nabilla tout le temps mais je n'entends pas trop parler du mec (qui vient aussi de la tv réalité, il me semble). On n'était pas dans leur intimité, plusieurs scénario sont possibles... De toute façon, on risque de ne pouvoir que faire des suppositions. Reste que le constat sur les médias et l'exploitation de ce spectacle me paraît valable.
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Je ne saurais pas dire qui de Zelig ou de Spinoz fait le constat le plus pertinent mais c'est une belle déformation que de traiter le premier de néocolonialiste. Déjà, il ne s'adresse pas à un peuple mais à une personne. Deuxio, au pire, il avance l'idée que les gens ne sont pas parfois si informés qu'ils croient sur leur lieu de vie et ce qui s'y passe. A moins d'affirmer que tout marocain est sociologue, géographe et analyste de son territoire et sa population... et encore, même ces métiers ne sont pas exhaustifs dans le savoir. Il suffit de regarder en France, simplement. Beaucoup de gens ne sont pas bien informés sur les réalités - ça va des classes populaires pleine de fantasmes sur leurs voisins aux politiciens technocrates déconnectés de la vie de leur concitoyens. Si on veut analyser un peu plus en profondeur cette vidéo sur les harceleurs de rue, ça nécessite de questionner un peu le contexte, les mentalités, les rouages de tout ça. Je trouve la confrontation des points de vue de Spinoz et Zelig intéressante, elles apportent deux appréciations d'angle différent. La vidéo elle-même a vocation polémique si on l'interprète selon les mentalités en vogue en France. " 300 harceleurs ! Bouh, les méchants marocains ! ". Du coup, c'est bien d'expliquer les contextes. Quelle pertinence à lancer une fausse polémique ? Genre ça : Tu peux mettre en garde sur des biais culturel d'interprétation mais si c'est vraiment son métier, tu devines qu'il y a justement des garde-fous. Et de toute façon, tu es parti dans l'optique de clash... Ce serait bien de dépasser les polémiques inutiles. Je vais le proclamer dans chaque sujet, tiens ! :)
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Je ne trouve pas que de les exploiter temporairement, en ciblant bien leur profil proche du cas social, puis les jeter après usage représente une chance. C'est même pire : on leur donne une illusion de célébrité basée sur rien. Certains sont peut-être assez malins ou entourés pour en profiter un peu mais ils ne sont globalement pas armés, on les lance sur une fausse piste. On en arrive à les oublier après l'émission mais à médiatiser leur descente au enfers. C'est très pervers, je trouve ça immonde. Après, elle a un grain pour en arriver à poignarder son mec. Je te rejoins tout à fait pour le sentiment de "folie à la Michael Jackson". Les raisons du décalage sont différentes mais ce sont des personnes plutôt psychologiquement fragiles balancées dans un monde de toc, paillette, illusion, drogue, spectacle permanent, rapacité médiatique,... Le bon cocktail !
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L'ethnie est un peu plus représentative parce qu'elle englobe d'autres traits que de simples critères visibles généralisés (ce qui correspond au concept populaire de race). Pour avoir un vrai panorama, il faut voyager ou rencontrer des gens. Sinon, on reste sur des clichés vagues "blanc, arabes, noirs, asiatiques, latinos,...". En fait, le sujet - même s'il a l'air d'un Topic à la Con- est révélateur des mentalités des gens sur le monde. Là, on nous demande de jauger d'après nos propres stéréotypes. L'analyse de Zelig ne me paraît pertinente puisque ce genre de questions convoque notre image du monde, le classement socio-racialo-ethnique qu'on organise dans notre imaginaire individuel (et un peu collectif) et donc, comment il influencera nos perceptions. Par exemple, l'image répandue d'une somalienne affamée ou d'une cambodgienne crasseuse fait perdre des points au profil Afrique Noire et Asie du Sud. Alors que la japonaise manga/kawaï (très à la mode) ou la top-model slave nous donne une autre appréciation. Mais ça ne reflète pas un réel exhaustif, ça peut même être très illusoire, verser dans le pur fantasme exotique. Pour ma part, je n'ai pas de préférence raciale au niveau esthétique. Il y a de très jolies femmes partout, chaque profil est susceptible de me plaire. Mais j'ai un regard assez large sur le monde, très graphique. On peut même dire que j'ai plutôt tendance à chercher la beauté des choses. ===== Mais... Katsumi, elle est plutôt moche ! :smile2: (KatsuNI, d'ailleurs). C'est ça le hic : on juge principalement sur une idée qu'on se fait mais pas sur le réel, et beaucoup de gens n'ont pas vu assez le monde pour établir un profil autre que fantasmé.
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Quand la ministre de la Culture avoue n'avoir pas lu un livre depuis deux ans
yop! a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans Politique
Ouip, je suis d'accord avec cette analyse de sa pensée, mais je ne pense pas que ce soit le problème de la seule Fleur Pellerin. Elle pense selon le moule actuel. La tendance politique générale, Ministère de la Culture inclus, fait écho à des propos comme ça : Source : http://www.huffingto..._b_6020796.html Source : http://www.marianne....ur_a241749.html Les deux pieds dans la logique de marché total ! Les oeuvres deviennent des produits de consommation destinés à des cibles, les auteurs une vague main-d'oeuvre, on essaye de faire reculer toute entrave à des profits plus juteux jusqu'à imaginer faire plus ou moins tomber la propriété intellectuelle, les droits d'auteurs et la protection de ceux-ci. Est-ce que la lecture de l'intégrale de Modiano par Fleur Pellerin nous aurait préservé de ce rouleau compresseur idéologique ? Je ne pense pas. Je ne suis pas sûr que Malraux puisse mieux se dépatouiller de la situation et on l'aurait certainement viré assez vite s'il avait fait obstacle à la prospection de "croissance". On peut toujours discuter éventuellement d'un lien entre manque de culture littéraire, perméabilité intellectuelle et choix politiques mais des personnes très lettrées ont succombé aux mêmes travers. La doxa actuelle est le "réalisme" ou "pragmatisme" qui consiste simplement à ne plus mettre aucune valeur (ou vision) au-dessus de la course aux marchés, aux profits massifs, selon le système en place et au bénéfice des grands groupes. Le moyen est devenu fin. Au final, la culture finira par devenir un minerai comme un autre. Le gouvernement ne se plaçant pas dans une logique alternative à cette doxa, on est en droit de s'inquiéter. -
Oui, ce sont des proies. Le terme est parfait. Proies d'entrepreneurs immoraux, proies de la foule sans pitié, proies de leurs propres illusions. On peut dire que la télé-réalité déshumanise ces personnes au point qu'ils deviennent de simples objets de haine/ mépris, des punching-ball pour les pulsions des masses. On les plonge dans un monde ultra-violent moralement, normal qu'ils pètent les plombs. Entre les suicides, les dépressions, la drogue, ils sont servis.
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Quand la ministre de la Culture avoue n'avoir pas lu un livre depuis deux ans
yop! a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans Politique
Si on essayait de dépasser cette petite polémique qu'on nous impose ? On tombe dans les caricatures du genre " ah, elle n'a pas lu Modiano, c'est une merde" ou " oh, il faudrait qu'elle lise TOUUUT !". Franchement, ça n'est pas du débat mais du cirque binaire. Comme pour beaucoup de polémiques, il ne sort rien d'autre qu'un espace de discussion occupé par des broutilles. Il faut d'abord juger l'action de Fleur Pellerin, puisqu'on ne peut présumer de sa culture littéraire. Pour ça, on peut regarder son parcours précédent et observer son travail actuel, ses priorités, ses choix, ses combats. La forme actuelle du Ministère de la Culture et ses missions ont aussi changé à l'heure de la logique de marché. Je ne suis pas sûr qu'avoir un bagage littéraire prémunisse contre cette tendance au tout-économique, mais ça se discute. C'est surtout le parcours des gens en poste qui peut nous informer sur leur perméabilité ou non au culte de la rentabilité, s'ils portent d'autres visions. A mon avis, aujourd'hui, plus rien n'est perméable à la logique de marché. Notre société s'est transformée. Si vous croyez que tout ça est arrivé avec Fleur Pellerin et sa supposée faiblesse littéraire, vous êtes loin du compte. Si vous ne vous focalisez que sur elle, à grand coup de guerre des valeurs progressistes VS réactionnaires, vous noyez encore une fois les vraies questions. Pour moi, une vraie question est : Quels sont les moyens pour un Ministre de la Culture, actuellement, de résister à la logique de marché ? De proposer une vraie mission culturelle dans une société du divertissement abruti ? -
Je suis d'accord : c'est trop facile de cracher sur Nabilla. En effet, ce que je vois dans la plupart de ces gens de télé-réalité, ce sont des profils de cas sociaux qu'on exploite à coups de mise en scène, de médiatisation et de paillettes. Quitte à critiquer, c'est avant tout dans la bouche des concepteurs, des producteurs, des réalisateurs et des diffuseurs de ces émissions qu'il faut chier. Les candidats sont des gogos, au final. Ce sont d'autres gens qui font des bénéfices sur l'exploitation et le spectacle de leur personne (eux essayent comme ils peuvent de tirer leur épingle du jeu). On les fait passer très vite de l'ombre à la notoriété massive (éphémère). Avec un (faux) changement de classe sociale. Bien des gens plus solides s'y brûlent les ailes. On vend à un public complaisant le spectacle de leur inculture, de leur beauferie, de leur fragilité émotionnelle ou même de leur bêtise. On en fait même, par starisation, des icônes/modèles pour une partie des gens, participant ainsi à la grande promotion d'individus qui n'ont rien fait d'autre que d'être exposés ; et pour de mauvaises raisons. Le physique - ou plutôt la norme physique bimbo- n'est pas une valeur sur laquelle on va se construire. Nabilla n'a jamais rien eu rien à vendre de concret, à par une vague image de marque (" Allo, quoi !"). Ensuite, qu'elle finisse mal, c'était prévisible. Ce n'est qu'une histoire banale de violence conjugale, drogue, déperdition. La seule chose notable est la médiatisation, et on continue à en faire des choux gras. Triste, triste, triste... On peut avoir le sentiment de subir cette invasion de médiocrité. On nous les met sous le nez et les gens réagissent. La télé-réalité et ses émanations remplissent l'espace médiatique à un point de saturation. Par exemple, je n'en ai rien à foutre d'une nana comme Nabilla mais je sais quand même qui c'est, ce qu'elle dit, vaguement ce qu'elle fait sans pour autant n'avoir jamais regardé ses émissions (bon si, une fois à l'hôtel, j'ai regardé un truc consternant où elle recevait en pleurant Kim Kardashian dans une villa). On me l'impose et j'ai même produit malgré moi un vague mépris pour ce qu'elle représente. Alors que je n'avais rien demandé ! La télé-réalité a deux impacts : - stariser des individus auprès d'un public qui se retrouve en eux et en arrive à les aimer - servir de défouloir à un public qui aimera (ou finira par) les mépriser La chair à canon de ses émissions a un pouvoir exutoire. Ça fait partie du jeu de leur chier dessus, les producteurs et même les médias s'empiffrent dessus. Je ne pense pas que ce soit spécialement de la jalousie carriériste qu'exprime Aglaglae (qui a l'air plutôt jolie d'après sa photo), plutôt une saturation, un mépris global pour tout ce cirque. Nabilla, malgré elle, est l'incarnation de tout ça... c'est elle qui prend pour le système, elle personnifie ça sans aucun contrôle dessus. C'est très facile (et injuste) de la cibler mais c'est une des fonctions médiatiques de la demoiselle. On nous la jette en pâture ! Pendant ce temps, les vrais malfaisants passent pour de louables entrepreneurs de l'audiovisuel.
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Quand la ministre de la Culture avoue n'avoir pas lu un livre depuis deux ans
yop! a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans Politique
Elle m'a l'air d'être une prospectrice de marchés, rompue au mode d'exploitation actuel. C'est-à-dire celui des gros exploitants, des éditeurs établis, etc... C'est une partie du travail, c'est une réalité économique qu'on nous impose de façon quasi-totalitaire même, mais ça m'a l'air d'être devenu complaisamment la priorité, comme dans tous les ministères, le seul dogme indépassable. Et ça laisse de côté le soutien aux entreprises alternatives, la prise en compte des situations des auteurs/créateurs/techniciens mais aussi le sens d'une politique culturelle. J'ai lu ça dans un article semblable au tien : Source : http://www.slate.fr/story/93921/politique-culturelle-pellerin Sa logique va pile dans celle du marché, qui a entraîné une surproduction frénétique, la précarisation des métiers, la saturation du public, la perte de qualité ou de visibilité (et rentabilité) de celle-ci. Je peux parler pour mon secteur d'activité, la BD : c'est la mise en place en rayon qui fait quasiment la loi aujourd'hui. Les auteurs de BD sont par ailleurs dans un bras de fer avec un organisme privé de retraite complémentaire (l'IRCEC), qui veut se payer sur le dos des auteurs précaires en haussant le minimum des cotisations, ce qui devient intenable pour la majorité des auteurs, une profession pourtant déjà ultra-libérale et laissée à elle-même, le summum du non-assistanat, le rêve de dérégulation et de fragilité. Sachant aussi que toute la chaîne du livre se rince allègrement, les auteurs étant la dernière roue du carrosse, la variable d'ajustement... or, c'est d'eux que dépend la qualité des oeuvres, leur sens,... un Ministre de la Culture devrait y être sensible. Comble du comble, c'est... Marisol Touraine qui s'est apparemment le plus engagée sur le report de cette réforme et pour engager la concertation avec les "partenaires sociaux" (dont ont été exclus les auteurs jusqu'alors !!) et pas notre Ministre. Rien n'est encore fait, mais bon... Aurélie Filipetti nous avait quasiment snobé (ou donné cette impression). Pas vraiment de retour de Fleur Pellerin envers les auteurs, les acteurs majeurs se résumant probablement (dans leur logique) aux éditeurs, distributeurs et tout le monde sauf les auteurs. Ça, ce sont des points plus parlants que la lecture ou non de Modiano. De toute façon, sa culture littéraire, tout Ministre de la Culture se doit de se la forger bien avant d'occuper le poste... -
Et le petit-fils n'est pas plus inquiété ? Si ça ce trouve, c'est un enculé qui a abusé de la crédulité (ou demi-crédulité) de sa grand-mère... ===== Ils sont partout...
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Ça paraît disproportionné parce qu'on nous présente une vieille femme modeste avec une petite retraite face à un monstre juridique. Mais c'est proportionné aux sommes en jeu. Cela dit, il me paraît crédible que cette femme n'a pas eu un jour l'idée de frauder 465 000 euros mais plutôt que tout ça s'est accumulé. L'association n'a pas eu des sommes aussi gigantesques en trésorerie habituelle. Un défaut d'information et de gestion qui se paye cher à la régularisation et devant la loi. C'est digne de blanchiment. Mais bon, s'il est avéré que la dame était de bonne foi, il faut mettre en place une procédure un peu plus clémente, essayer de régler les choses à l'amiable puisque finalement, personne n'a été lésé à part le Fisc. Et ce serait dommage que sa retraite devienne un calvaire alors qu'elle a voulu aider des gens. Mais où est passé l'argent, donc ? Pour ce qui est des fraudes géantes, la plupart sont blindées légalement donc autorisées. Ou alors la législation a des failles, ou encore les montages sont trop compliqués et il y a aussi la pression économique -le chantage- qui lient les poings des gouvernements, semi-complices. C'est un autre registre : ils échappent à la loi. ========= Le sport : Si j'ai bien compté, elle a dégagé 465 000 euros pour 169 loteries, donc environ 2752 euros/loto. A raison de 6 lotos par an, on peut dégager 16 512 euros/an. Comme elle doit 103 142 euros en tout, il suffit de monter 7 associations distinctes, chacune oeuvrant pour cette cause commune. Ou de faire ça avec une seule association, pendant 7 ans. En supposant que les lotos marcheraient aussi bien.
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Un "coach en séduction" scandalise en prônant l'agression de Japonaises
yop! a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Actualités - Divers
Tu noies le débat dans une digression inutile : si une bande de nanas arrivaient et me plaquait la tête sur leur chatte, je ne sais pas si j'apprécierais. Surtout au premier abord, en public, filmé. Et encore pire si elles sont moches... Cela dit, dans l'imaginaire populaire, une bande de mecs face à une femme, ça nous paraît plus violent qu'une bande de femmes face à un homme. Ce n'est qu'une vision portée par les archétypes et ce n'est pas le point principal du sujet. Idem. Je trouve ta tentative un peu ridicule. Finalement, on peut comparer : - une femme face à une bande de mecs - toi face une bande de mecs Tu es dans la même situation, sachant qu'ils se foutent des considérations de leur victime. Ça permet mieux de saisir la notion d'agression de leur pratique, qui n'a plus grand chose à voir avec la drague. On voit ici que c'est un acte unilatéral, alors que la drague est quand même une relation. Les notions de degré, de démarche, peuvent changer l'acte. Voler un baiser a toujours été risqué. Ça se prépare un peu. -
Vous pouvez aussi réviser votre géographie et apprendre les drapeaux du monde... :D On va voir ce qu'on peut faire. Ça ne m'a pas l'air dur d'insérer un petit pop-up mais comme je suis nul en informatique, je ne me prononce pas..
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Un "coach en séduction" scandalise en prônant l'agression de Japonaises
yop! a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Actualités - Divers
En même temps, il fait un séminaire pour vendre des techniques de drague. Il ne peut pas dire que ça ne marche pas : il assure que sa méthode est efficace et des gogos vont payer. Peut-être qu'il a eu des conquêtes en se montrant simplement entreprenant (statistiquement, ça marche) mais j'ai des doutes sur la technique "je plaque ta tête sur ma bite". ======= Je me rappelle de ce doc. C'est intéressant. J'imagine que tu le sors pour dire que les pauvres hommes japonais sont brimés par la société et les femmes au point d'avoir peur d'entreprendre quoi que ce soit. Et faire une apologie en demi-teinte de ces héros qui entreprennent les femmes ? En fait, il y a une notion de degré : ces hommes blancs font ailleurs ce qu'ils ont trop peur de faire ici, agresser. C'est l'extrême inverse. Ça ne fait que nuire aux hommes en général. Ce coach enseigne l'irrespect total "traitez-les comme de la merde". Même ton idole Alain Soral ne va pas si loin. Il dit que pour vaincre ses inhibitions, il faut s'en foutre un peu, avoir un peu de distance. Il y a une marge entre dédramatiser le rapport humain et l'abolir totalement, même si on vit dans une société de prédation, de réification et de marché en voie d'être total. -
Un "coach en séduction" scandalise en prônant l'agression de Japonaises
yop! a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Actualités - Divers
Bein oui, c'est humiliant, dégradant. Déjà, on ne le fait pas à sa femme sous peine de passer pour un mec glauque et/ou se prendre une gifle... Alors de la part d'un inconnu, en public et filmé, c'est encore pire. Mais je crois qu'ils ne se soucient pas de savoir si la femme apprécie ou pas. Ce n'est pas un cours de drague du tout. Le dragueur, il peut être un peu relou et insistant mais il sait aussi s'arrêter. -
Merci de débattre sereinement sous peine de modération active.
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Un "coach en séduction" scandalise en prônant l'agression de Japonaises
yop! a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Actualités - Divers
Essaye de mettre la tête d'une de mes amies (non consentante) sur ta bite et je te décalque direct, aucun doute la dessus. Tu ferais pareil, non ? Les japonaises ne réagissent pas comme les françaises en société. Elles sont plus sur la réserve, elles prennent sur elles (les japonais aussi d'ailleurs). C'est dans les mentalités. Ça ne rend pas l'acte moins violent. Ces mecs ne font que profiter de leur faiblesse à exprimer leur non-consentement pour se livrer à ce qui reste une agression. Ils ne sont même pas dans la démarche de faire des rencontres mais bien de se conduire en prédateurs-attoucheurs. Si ces mecs essayait de faire exactement la même chose ici, ça se passerait beaucoup moins bien. En tout cas, je trouve que c'est une agression, ça dépasse la simple incorrection, la lourdeur ou le potache. Et il ne faut pas se leurrer : c'est également agressif pour une japonaise, même si elle n'osera pas faire de scandale. -
Averto ! Tu m'avais déjà vu ? Si t'es tombé sur une photo où j'ai 24 ans, ouais, depuis j'ai pris de la bouteille.
