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Marcuse

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Tout ce qui a été posté par Marcuse

  1. Marcuse

    La citation du jour

    «La rancune, c'est boire du poison dans l'espoir que l'autre meure.» Nelson Mandela
  2. ça marche bien cette technique je trouve, ça dépanne vraiment il y a une application mobile gratuite, RespiRelax, qui est bien fait en cas de stress/crise d'angoisse
  3. Les membres des Natifs condamnés pour injures envers Aya Nakamura Dix membres du groupuscule identitaire ont été condamnés à des amendes pour la banderole dénonçant la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Parmi eux, une assistante parlementaire du RN, en fonction au moment des faits. IlsIls étaient seulement trois sur les treize prévenus à avoir estimé devoir assister à leur propre procès début juin. Des membres du groupuscule identitaire Les Natifs étaient jugés pour une banderole raciste s’opposant à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Mercredi 17 septembre, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement. Dix membres ont été reconnus coupables mais seulement d’une injure publique aggravée. Le tribunal correctionnel de Paris a requalifié les faits, considérant qu’il ne s’agissait pas de provocation à la haine en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, telle que l’accusation l’avait estimé, mais d’injure publique aggravée, une infraction moins grave. Deux des personnes poursuivies ont été condamnées à 3 000 euros d’amende ferme, un à 3 000 euros dont 1 000 euros avec sursis, quatre à 3 000 euros dont 2 000 euros avec sursis, et trois à 2 000 euros avec sursis. Trois militants ont été relaxés. Le 9 mars 2024, après l’évocation de la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO), le groupuscule Les Natifs avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres sur les bords de Seine, sur laquelle on pouvait lire : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! » (l’expression « Y a pas moyen » renvoie à son hit Djadja). Une manière de fustiger la participation pressentie de la Franco-Malienne, artiste francophone la plus écoutée du monde, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Comme l’avaient révélé Mediapart et StreetPress, l’enquête menée par l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH) a non seulement permis d’identifier les hommes et les femmes qui portaient la banderole, mais aussi de mettre en exergue leur « idée de vouloir stigmatiser Aya Nakamura non pas en raison de sa culture mais de son origine africaine ». Lors de l’audience, au début du mois de juin, la procureure avait réclamé des peines de quatre mois avec sursis à quatre mois d’emprisonnement ferme, en dénonçant « la rhétorique haineuse » des mis en cause et « le caractère raciste et discriminatoire » de la banderole visant à « humilier cette chanteuse en raison de ses origines maliennes ». « Il y a une volonté de hiérarchiser les Français, ceux qui le sont depuis la naissance et ceux qui ont été naturalisés », avait-elle insisté. Dans un communiqué diffusé mercredi après-midi, SOS Racisme, partie civile dans l’affaire, s’est félicité que « la justice rappelle le caractère délictuel des propos incriminés » tout en regrettant que « les réquisitions du parquet qui comprenaient des peines de prison » n’aient pas davantage été « suivies » par le tribunal. Des prévenus silencieux Sur les bancs des prévenus, ils étaient seulement trois à avoir assisté en juin à l’audience. Parmi eux, Capucine Colombo, une chargée de communication âgée de 21 ans qui était alors la collaboratrice de trois députées Rassemblement national (RN). Selon les conclusions de l’enquête, Capucine Colombo aurait acheté le drap blanc ayant servi de banderole, puis participé à sa confection ainsi qu’aux communications du groupuscule après l’événement. https://www.mediapart.fr/journal/france/170925/les-membres-des-natifs-condamnes-pour-injures-envers-aya-nakamura
  4. Duo Menguy / Le Pennec - Tempus Fugit
  5. Leo Wright - jazz flute (1961)
  6. Marcuse

    Box Rap !

    Trajectoire - Népal
  7. Marcuse

    Les reprises des chansons...

    Baaziz - Je m'en fous Renaud - Hexagone
  8. Les réseaux sociaux existent depuis environ 30 ans mais l'école ne nous apprend pas comment ils sont construits : - Leur but est maximiser le temps passer sur les plateformes (donc leur profit) en utilisant tous les biais cognitifs possibles, notamment le désir de complétude - Ils utilisent tous les biais cognitifs existants, avec l'aide de neurologues, psychiatres, comportementalistes qui construisent la dépendance de façon extrêmement intentionnelle, en utilisant notamment un outil inventé en 1930 par le psychologue le plus tordu du XXeme siècle : Skinner. Un système de récompense aléatoire avec de la nourriture a été testé sur les animaux. Ils ont donc appliqué la boite de Skinner aux réseaux sociaux, avec pour objectif de nous aliéner : des récompenses aleatoires, un savant mélange de suggestions qui tantôt nous intéressent tantôt nous indiffèrent. Résultat : Une simple envie de scroller quelques instants se transforme en un enchainement de swipes incontrolés, qui fait qu'on passe 1 heures en mode zombie sans s'en rendre compte. Explication par Alain Damasio
  9. Economiste et sociologue, enseignant à Nanterre. Il est celui qui a théorisé le salaire à vie et la retraite à 50 ans. Des solutions pour faire face à la perte de sens au travail que Bernard Friot défend depuis plusieurs années à travers de nombreux ouvrages et l'association Réseau salariat : "Notre objectif est de prolonger, diffuser une pensée révolutionnaire orientée vers l’appropriation collective des moyens de production (aussi bien industriel que sanitaire, culturel, éducatif...) et l’octroi à toutes et à tous d’un salaire à vie." "Réseau-Salariat s'inspire de l'expérience massive et de long terme d'un déjà-là révolutionnaire. En effet, des pratiques collectives de travail et de production alternatives au système capitaliste sont pratiquées au quotidien par les fonctionnaires, les parents, les retraité.e.s, les chômeur.e.s ..." Quelques une des ses idées brièvement résumées : - le marché du travail actuel, c'est le chantage à l'emploi. Il faut donc enrichir la citoyenneté de la souveraineté sur le travail, avec le salaire à la qualification personnelle - être retraité, ce n'est pas le droit aux loisirs, c'est le droit à enfin travailler sans employeur ni actionnaire. La retraite, ce n'est pas la fin du travail donc. D'ailleurs, les retraités contribuent de manière considérable à la production La retraite à 50 ans. Une interview éclairante sur France Culture, sur les retraites également. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/et-pourquoi-pas-la-retraite-a-50-ans-1047900 Revenu universel et salaire à vie
  10. Financements privés, cours orientés, discours sur l’écologie censurés... L’école d’ingénieurs Polytechnique est sous l’influence des multinationales, dénonce l’Observatoire des multinationales. Quitte à museler ses étudiants. Sa gouvernance, ses financements, son secteur de recherche et même sa vie étudiante : l’École polytechnique est largement influencée par les grandes entreprises, révèle le rapport Polytechnique, une école d’État sous emprise, publié le 17 septembre par l’Observatoire des multinationales. Auteur principal de ce travail, Romain Poyet connaît de l’intérieur cette école d’ingénieurs dont les élèves sont sous statut militaire : il y a étudié trois ans avant de rejoindre l’Observatoire. Pour Reporterre, il décrit une école prestigieuse de plus en plus soumise aux logiques du CAC 40, au détriment de sa mission d’intérêt général et de l’urgence écologique. Reporterre — Votre enquête montre que des dirigeants de grandes entreprises occupent des postes clés dans les instances de Polytechnique. Que révèle cette présence sur la manière dont l’école est gouvernée ? Romain Poyet — Un modèle de réussite qui domine, à Polytechnique, c’est celui du PDG du CAC 40, du grand patron d’une multinationale. Les conférences proposées aux élèves, les intervenants, les anciens élèves mis en avant : beaucoup d’éléments convergent vers cette image. Dans les instances de gouvernance se trouve un nombre disproportionné de dirigeants de très grandes entreprises françaises et internationales. Sur 24 membres du conseil d’administration de Polytechnique, 6 représentent des grandes entreprises (dont TotalEnergies, Sanofi et Thales) et le conseil d’administration de la Fondation de l’X [qui finance et soutient le développement de l’école] est également largement composé de grands patrons (Arkema, Sopra Steria, Sanofi, Thales, etc.). Cela crée un effet d’entre-soi, où un petit cercle de décideurs pèse sur l’orientation de l’école. Un exemple marquant est celui de Marwan Lahoud, ancien dirigeant d’Airbus et président de l’association des anciens élèves jusqu’en 2023. Lors du projet d’implantation de LVMH sur le campus, il avait directement pris position pour soutenir l’opération, orientant même un sondage auprès des élèves en présentant les partenariats avec les grandes entreprises comme une évidence positive. Cela contribue à normaliser l’emprise des multinationales. Pourquoi cela nous concerne-t-il tous ? Polytechnique forme une partie des futures élites économiques et politiques du pays. Chaque année, 500 nouveaux étudiants y sont financés par plus de 150 millions d’euros d’argent public. Les valeurs transmises — compétitivité, croissance, pouvoir individuel — influenceront ensuite leurs choix dans les ministères, les grandes entreprises et les administrations. Vous indiquez que plus de 15 % du budget de Polytechnique provient de financements privés, en partie défiscalisés. Quelles conséquences concrètes cela a-t-il sur la recherche et l’enseignement ? L’influence se joue dans la définition des priorités. Certains savoirs sont valorisés, d’autres marginalisés. Sur l’écologie, par exemple, Polytechnique est coincée entre deux logiques contradictoires. D’un côté, elle doit afficher un discours « à la page » pour répondre aux mobilisations étudiantes. De l’autre, elle continue de former ses élèves pour les grandes entreprises qui la financent et l’influencent. (...) Résultat : beaucoup de communication verte, mais peu de transformations réelles. La recherche se concentre sur le climat, qu’elle réduit à une question d’énergie et de CO2. On néglige la biodiversité, la sobriété, les modes de vie. Un bon cours sur le climat existe, mais il représente à peine 3 % de la formation d’ingénieur. Le reste de la scolarité valorise des approches purement techniques — intelligence artificielle, finance, robotique —, sans réflexion sur leurs effets sociaux et écologiques. « L’administration a tout simplement interdit un discours d’élèves sur l’écologie » https://reporterre.net/Polytechnique-est-sous-l-emprise-des-multinationales
  11. L’extrême droite et son mécène Pierre-Édouard Stérin s’infiltrent à l’université catholique de l’Ouest Le mécène revendiqué de l’extrême droite française finance depuis 2023 l’université catholique de l’Ouest, révèlent Disclose, La Topette et Reflets.info. Abrité derrière un discret fonds de dotation, Pierre-Édouard Stérin, qui rêve de reconquête culturelle et politique, investit l’un des plus importants établissements privés du pays, où nombre d’enseignants et d’étudiants sont déjà acquis aux idées de la droite radicale. C’est l’un des plus importants établissements d’enseignement privé en France. Avec huit campus implantés dans l’ouest du pays et deux autres récemment créés à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, l’université catholique de l’Ouest (UCO) accueille pas moins 13 000 étudiant·es chaque année. Elle attire aussi des personnalités politiques de premier plan : François Bayrou et Bruno Retailleau s’y sont rendus respectivement en 2022 et 2023 pour prononcer le discours inaugural du département de science politique du campus d’Angers, le fief historique de l’UCO. Une autre personnalité de plus en plus influente à droite s’intéresse aussi à la Catho. Son nom : Pierre-Édouard Stérin. En 2023, l’homme d’affaires, qui a connu le succès grâce aux coffrets cadeaux « smartbox » et dont la fortune est aujourd’hui estimée à 1,6 milliard d’euros, est devenu l’un des grands mécènes de faculté, comme l’ont découvert Disclose et le journal du Maine-et-Loire La Topette. À 51 ans, l’entrepreneur, exilé fiscal en Belgique, se dit animé d’une mission quasi divine : « Investir pour le redressement de la France et la promotion du Christ ». Sa bataille culturelle, il entend la mener au travers d’un plan bien précis baptisé « Periclès », pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes. Le programme, révélé par l’Humanité, est doté de 150 millions d’euros sur dix ans, dont une partie doit servir, par exemple, à aider le Rassemblement national à conquérir 300 villes aux élections municipales de 2026. Celui qui réclame « plus de bébés de souche européenne », entend aussi, et surtout, investir dans l’éducation qui, selon lui, doit être reprise aux « cerveaux de gauche». Instituts de formation politique, école de journalisme, établissements privés catholiques… Le businessman a fait de l’école son « premier terrain de lutte idéologique». À l’académie Saint-Louis, un internat catholique qu’il finance dans le Loir-et-Cher, et où Disclose s’est rendu lors d’une journée portes ouvertes au printemps dernier, la reconquête passe notamment par le recrutement des équipes éducatives. Ici, pour assurer les cours d’éducation à la vie affective et à la sexualité, la direction va faire appel, selon nos informations, à des religieuses et des mères de famille formées par l’Alliance Vita, une association anti-avortement aux valeurs pourtant très éloignées du programme officiel. (...) https://disclose.ngo/fr/article/lextreme-droite-et-son-mecene-pierre-edouard-sterin-sinfiltrent-a-luniversite-catholique-de-louest
  12. Marcuse

    Veille pédocriminalité

    Pédoland : la fin du silence Une compilation très dense et violente sur la pédocriminalité en France. https://odysee.com/@Pedopolis.com:1/pedolandlafindusilence:4
  13. Marcuse

    Infos Covid... ????

    LE DR BENOÎT OCHS A GAGNÉ ! Le médecin a fait récuser le juge qui l'avait traité de complotiste et a gagné face a ceux qui voulaient le suspendre pour avoir guéri des patients en 2020 et fait des certificats de non port du masque à des enfants. https://x.com/FrammeryChloe/status/1967929990441517541
  14. Marcuse

    Qui est le vrai Macron?

    "Le grand détournement" de Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre
  15. Une militante d’extrême droite, référencée par les services comme proche de la mouvance néonazie, enseigne l’histoire au collège Sainte-Marie de Neuilly, où ont officié comme professeures les résistantes Odile de Vasselot et Marie-Madeleine Davy. https://x.com/Brevesdepresse/status/1967561781217530068
  16. « Suicide », « piège mortel »... Les patrons de la tech partent à l'offensive contre la taxe Zucman Les patrons des start-up les plus en vue seraient concernés par la taxe sur les très hauts patrimoines. Accusant l’économiste porteur de ce projet d’impôt d’incompétence autant que d’inconséquence, ils promettent l’apocalypse économique si elle était adoptée. Les patrons de la tech française se dressent comme un seul homme – il n’y a quasiment pas de femmes – contre la taxe Zucman, rappelant la poignée de retraités propriétaires sur l’île de Ré devenus symboles des anti-ISF il y a vingt ans. Ces derniers jours, les tribunes fleurissent dans la presse libérale pour dénoncer " une casse de l’élan entrepreneurial français " (l’Opinion), " un suicide économique assisté " ou encore " un piège mortel qui détruira la French Tech et son 1,3 millions d'emplois " (Les Echos). Une estimation suprenante dans la mesure où, selon Bercy, l'ensemble de la Frecn Tech emploie 350 000 personnes. https://www.humanite.fr/social-et-economie/gabriel-zucman/suicide-piege-mortel-les-patrons-de-la-tech-partent-a-loffensive-contre-la-taxe-zucman
  17. Les nouveaux médicaments anti-obésité n’étant pas remboursés, la vente illégale d’injections amaigrissantes augmente. Mediapart a enquêté sur les plateformes qui fournissent des produits et ordonnances en quelques clics, non sans risques pour la santé. EnEn août 2025, une patiente âgée d’à peine 20 ans appelle le 15 en panique. Elle s’est injecté 1 milligramme (mg) de ce qu’elle pense être du Wegovy, le médicament anti-obésité produit par Novo Nordisk, au lieu de 0,1 mg, la dose recommandée par le site sur lequel elle l’a acheté moins cher qu’en pharmacie et sans l’ordonnance nécessaire. « Elle m’a dit qu’elle l’avait trouvé sur Leboncoin, qu’elle l’avait reçu dans une simple enveloppe et qu’elle n’avait vu aucun médecin. Elle ne présentait pas de symptômes, mais était très inquiète de s’être injecté dix fois plus de produit que ce qu’elle croyait. J’ai géré son cas comme pour une intoxication volontaire médicamenteuse de produit inconnu et j’ai envoyé les pompiers », se rappelle une médecin régulatrice du Service d’aide médicale urgente (Samu) de l’hôpital de Grenoble. https://www.mediapart.fr/journal/france/150925/le-dangereux-marche-parallele-des-medicaments-anti-obesite
  18. Plus de 100 000 manifestants ont défilé dans les rues de Madrid, dimanche 14 septembre, interrompant définitivement la dernière étape de la Vuelta, le tour cycliste espagnol déjà perturbé ces dernières semaines par de multiples mobilisations contre le génocide à Gaza. Contre le génocide à Gaza, ils étaient plus de 100 000 dans les rues de Madrid, dimanche 14 septembre, où devait se tenir la dernière étape de la Vuelta. Le tour cycliste espagnol a été emporté par Jonas Vingegaard, vainqueur au classement général, mais les 58 derniers kilomètres n’auront pas été disputés au profit d’une immense manifestation de solidarité. Sur Gran Via, les barrières sont tombées et, après un léger mouvement de panique, une immense foule dans laquelle se trouvaient des familles avec pour certaines de jeunes enfants en poussette, ou des personnes âgées, a défilé tranquillement, encadrée par des policiers. Des scènes similaires se sont répétées dans d’autres points de la ville. Près de la gare d’Atocha, les policiers ont répliqué dans un premier temps plus fermement, en chargeant et en lançant quelques grenades lacrymogènes, avant finalement, de laisser les manifestants défiler aux cris de « Boycott Israël », « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide ! » ou « Halte aux morts d’enfants innocents ! ». Pedro Sanchez a dit son « admiration » pour les manifestants De multiples mobilisations, quasi quotidiennes, avaient déjà perturbé les précédentes étapes de la course. Lors de la 5e étape, par exemple, l’équipe appartenant à Sylvan Adams, homme d’affaires et « ambassadeur autoproclamé d’Israël » s’était vue gênée par des manifestants sur la route lors du contre-la-montre par équipes. Le 3 septembre, rebelote, lors de la 11e étape, au Pays basque, au point que Kiko Garcia, le directeur technique de la course, a dû la neutraliser et ne pas déclarer de vainqueur. Dimanche, à une cinquantaine de kilomètres, les coureurs, eux, ont mis pied à terre. Quelques instants plus tard, la direction de la course a annoncé son arrêt définitif. « La Vuelta, c’est une excuse pour venir montrer notre soutien » aux Palestiniens, a expliqué à l’AFP, avant l’irruption sur le parcours des manifestants, Rosa Mostaza Rodriguez, une enseignante de 54 ans, robe rouge et foulard vert sur la tête. « Je n’aime pas que nous soyons arrivés à ça parce que cette course n’aurait jamais dû avoir lieu. Israël commet un génocide à Gaza et ne devrait pas participer à ces événements internationaux », a estimé pour sa part José Luis Fernández, 74 ans, professeur d’université à la retraite, défilant après l’interruption de l’épreuve. Un avis partagé par la ministre du Travail Yolanda Diaz, issue de la plateforme Sumar et N.3 du gouvernement. « Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il continue de commettre un génocide », a-t-elle jugé saluant le fait que « la société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans des événements sportifs ou culturels ». De quoi s’attirer de nouveau les foudres de Tel Aviv. La semaine dernière déjà, alors que l’Espagne venait d’annoncer un embargo sur les armes et le carburant pour « mettre fin au génocide à Gaza », Israël, taxant cette initiative de « campagne antisémite », a aussitôt riposté en frappant d’interdiction d’entrée Yolanda Diaz et sa collègue ministre de la Jeunesse et de l’Enfance Sira Rego. Alors que la droite espagnole s’est déchaînée dimanche soir – le chef du Parti populaire, Alberto Nunez Feijoo qualifiant sur X de « honte internationale relayée dans le monde entier » l’interruption de la Vuelta -, le premier ministre de gauche Pedro Sanchez a salué plus tôt dans la journée les mobilisations faisant part de son « admiration » pour les manifestants tout en disant son « respect » des sportifs. Il a également suggérer d’exclure d’Israël des compétitions sportives “tant que la barbarie continuerait” à Gaza. “Ce qu’il s’est passé est totalement inacceptable”, a de son côté déploré le directeur du Tour d’Espagne cycliste Javier Guillén, s’inquiétant de la bonne tenue de futures étapes du Tour de France, dont le départ se fera à Barcelone en 2026. Reconnaissance de la Palestine, sanctions contre Israël, solidarité avec les manifestants… Emmanuel Macron pourrait en prendre de la graine. https://www.humanite.fr/sports/cyclisme/ce-nest-pas-une-guerre-cest-un-genocide-la-derniere-etape-de-la-vuelta-2025-interrompue-en-soutien-a-gaza
  19. Des grandes entreprises de l’agrobusiness financent la vie étudiante de la prestigieuse école AgroParisTech, révèle Reporterre. Pour couper cette influence, des étudiants ont établi une charte éthique… aussitôt censurée par la direction. 20 000 euros en 2020, 25 000 en 2023, 40 000 en 2024... Ces sommes ont été collectées auprès de Nestlé, TotalEnergies, Lactalis et LVMH par les étudiants de la plus prestigieuse école d’agronomie de France : AgroParisTech. Chaque année, le bureau des étudiants (BDE) de l’école reçoit une coquette cagnotte, issue de la participation de ces multinationales au forum d’entreprises de l’école d’ingénieurs. Nommé Forum Vitae, ce salon organisé par l’association d’élèves du même nom leur permet de rencontrer 60 à 80 entreprises et établissements publics où entamer leur carrière. L’argent récolté, lui, finance la vie étudiante : les soirées, le weekend d’intégration et les associations des élèves. Les invités du Forum Vitae paient leur place rubis sur l’ongle. Selon des factures consultées par Reporterre, TotalEnergies a ainsi déboursé 7 425,60 euros lors de l’édition 2024 pour obtenir un stand sur deux jours, la présence de quatre de ses intervenants et deux écrans. Pour une seule journée et deux intervenants, le mastodonte du luxe LVMH a lui payé 3 045,60 euros. « Ce n’est pas de la philanthropie, c’est parce qu’ils ont du mal à recruter des ingénieurs », estime un étudiant d’AgroParisTech. (...) Une charte éthique pour filtrer les invités du forum Mais cette année, le BDE devra se serrer la ceinture. Le Forum Vitae 2025, qui devait se tenir cet automne, a été annulé au cœur de l’été par la direction. Cause de cette décision : une charte éthique voulue par les étudiants qui aurait exclu certaines entreprises de l’événement. Voici déjà plusieurs années que des élèves de l’école remettent en cause l’hégémonie de l’agrobusiness au sein d’AgroParisTech. En 2022, huit étudiants ont appelé à « déserter » les emplois « destructeurs » lors de leur cérémonie de remise des diplômes. L’année dernière, le Forum Vitae a été bousculé par des protestations contre l’agro-industrie et la pétrochimie. Pour apaiser ces tensions, un groupe de travail réunissant l’administration de l’école et les étudiants de l’association Forum Vitae s’est attelé à préparer l’édition 2025. Les élèves y ont proposé une grille éthique, discutée lors de cinq réunions qui se sont tenues de mars à juin. Cette charte exclut les entreprises qui contribuent au dérèglement climatique en investissant dans les énergies fossiles, et celles incompatibles avec « une agroécologie forte », c’est-à-dire qui promeuvent l’élevage intensif, la production de pesticides, la commercialisation de produits issus de semences OGM, qui participent à la déforestation massive, la pêche intensive ou l’expérimentation sur des animaux. Les élèves demandent à ce que la responsabilité sociale des entreprises soit également irréprochable : interdiction d’avoir commis des délits environnementaux, d’attenter aux droits et à la santé des travailleurs, de commercialiser des produits dangereux, de commettre de la fraude fiscale ou de participer à un génocide. Ces critères laissent à la porte des habitués du forum. Présent depuis 2013, Nestlé est aujourd’hui poursuivi dans le scandale de ses eaux minérales contaminées et pour avoir implanté des décharges sauvages dans les Vosges. TotalEnergies investit massivement dans le développement de nouveaux champs pétroliers et gaziers qui vont aggraver le chaos climatique. Présente de 2014 à 2022 au Forum Vitae, Lactalis est visée par une enquête du parquet national financier sur des soupçons de fraude fiscale massive… https://reporterre.net/Cocktails-et-petits-fours-quand-Total-Nestle-et-Danone-financent-les-soirees-etudiantes-d
  20. Des médecins généralistes volontaires sont invités à travailler deux jours par mois dans 151 « déserts médicaux » avant l’adoption éventuelle d’une loi sur le sujet. Les réformes s’accumulent sans remonter aux sources des difficultés : le nombre de praticiens formés et la qualité de leurs études. Durant celles-ci, l’accent est mis sur la mémorisation plutôt que sur la réflexion ‒ une aubaine pour les groupes de pression. Devant une quinzaine d’étudiants de sixième année de la faculté de médecine de Bordeaux, les deux formateurs, MM. Jérémy Guilhon et Jean-Baptiste de Gabory, commencent par un tour de table. Le groupe de pression Les Entreprises du médicament (Leem) ? Inconnu au bataillon. La notion de « leader d’opinion », centrale dans les processus d’influence, ou la contribution des firmes au développement de certaines maladies ? Jamais entendu parler. Le site Euros for Docs, qui documente les sommes versées par les sociétés pharmaceutiques à chaque médecin ? Encore une découverte. C’est tout juste si les étudiants se souviennent de la visite dans leur faculté de La Troupe du rire, un collectif de praticiens auteurs d’un livret de sensibilisation à l’influence des laboratoires pharmaceutiques (1). À leur décharge, aucun d’entre eux ne se rappelle non plus avoir entendu un professeur faire état de ses propres conflits d’intérêts… Le département de médecine générale bordelais n’a peut-être pas eu tort de rendre obligatoire, depuis 2019, ce module de deux journées (non noté) intitulé « Formation à l’analyse critique de la promotion pharmaceutique ». À l’aide de diapositives qui retracent la triste saga du Mediator et d’autres scandales sanitaires, les formateurs mettent en évidence le poids des laboratoires en matière de santé. Ils dressent un parallèle avec l’industrie du tabac et citent les travaux du chercheur Bruno Goupil montrant que les médecins qui ne reçoivent pas de visiteurs médicaux (représentants des marques) prescrivent mieux, tout en coûtant moins cher à l’Assurance-maladie (2). Ils soulignent aussi les nombreuses lacunes de la pharmacovigilance. Malgré la qualité du module — récompensé par la revue Prescrire en 2023 (3) —, les étudiants semblent peu sensibles aux enjeux. Aucun ne prend de notes. « Au fil des années, nous avons réduit la densité de notre diaporama et favorisé les ateliers ainsi que les partages d’expérience entre étudiants pour tenir compte d’une forme de saturation, inévitable après six ans de cours intensifs », rapporte M. Guilhon. L’indifférence polie observée dans la salle illustre ainsi les deux principaux écueils de la formation des médecins : une charge de travail abrutissante et l’aveuglement qui en résulte face au pouvoir des laboratoires. https://www.monde-diplomatique.fr/2025/09/DENOYEL/68714
  21. Le vaisseau des morts de B. Traven « Nous mourons muets, en haillons, nous n'avons pas de nom, nous n'avons pas de nationalité. Nous ne sommes personne, nous ne sommes rien. » Le bateau de Gerard Gale a quitté Anvers sans lui. Commence alors pour ce marin qui se dit américain une odyssée rocambolesque à travers l'Europe des années 1920. Sans papiers, sans argent, il n'existe plus ; chaque pays tente de s'en débarrasser en lui faisant passer clandestinement la frontière la plus proche. Il embarque finalement sur la Yorikke, un « vaisseau des morts », cercueil flottant voué au naufrage afin que l'armateur puisse toucher la prime d'assurance. Devenu soutier (matelot en charge du charbon), Gale y connaîtra l'enfer. Premier roman important de B. Traven publié en 1926, Le Vaisseau des morts dénonce le cynisme du capitalisme et l'absurdité des frontières. Si le burlesque l'emporte dans les premières pages, le réalisme s'impose bientôt pour décrire le quotidien des plus précaires. https://www.lalibrairie.com/livres/le-vaisseau-des-morts_0-10771803_9782377293377.html?ctx=8c93ccbff9f1026d14b23758e5669048
  22. Marcuse

    Les vieux

    Autrement appelés seniors, les vieux sont nombreux et pourtant ... très peu représentés dans les médias. Ils sont pourtant très actifs dans le tissu social (bénévolats dans les associations, soutien à la famille etc), et sont touchés par les mêmes maux de la société. Redonnons leur la place qu'ils méritent en leur rendant hommage et respect ici... et rions avec eux aussi !
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