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Tout ce qui a été posté par Marcuse
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Ernest Pignon-Ernest est niçois, il vit et travaille à Paris. Depuis presque cinquante ans il appose des images sur les murs des cités. (ci-dessous PASOLINI. 40 ans après son assassinat) « …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1). Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» . (Ci-dessous les morts de la Commune à Montmartre en 1871) Depuis 1966, il a fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Il est considéré comme l'un des précurseurs de l'art urbain en France. Ses dessins de Rimbaud ou de Pasolini sont devenus des icônes mondiales. L'artiste JR le considère comme son mentor. https://pignon-ernest.com/
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L'école d'art de Glasgow
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Vos sketchs et chroniques préféré.e.s
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Marcuse dans Arts et Artistes
Haroun - J’arrête les blagues à risque -
Dans le bois de Vincennes, jadis, il existait une université révolutionnaire. Là-bas, les fils de bonne famille pouvaient s’instruire aux côtés d'étudiants venus du monde entier, le bachelier studieux côtoyait des femmes et des hommes aux parcours sinueux. Là-bas, on expérimentait : suppression des cours magistraux, des limites d'âge, ouverture aux paysans, aux ouvriers et aux non diplômés, naissance d'un département de psychanalyse, de cinéma, création de cours du soir pour les salariés, d'un souk, d'une crèche… Autant de choses impensables pour un pouvoir gaulliste à bout de souffle, protecteur d'un monde ancien. Mai-68 est passé par là et pendant douze ans, Vincennes vit, s'agite, dérange, attirant les meilleurs professeurs du pays, marqués (très) à gauche : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Hélène Cixous, François Châtelet, Jean-François Lyotard, Madeleine Rebérioux, Jacques Rancière ou encore Robert Castel. "La forêt pensante" devient le lieu de référence mélangeant militantisme et apprentissage. Les luttes sont quotidiennes. La castagne aussi, entre gauchistes et communistes, étudiants et policiers, anarchistes et démocrates… Mais ce joyeux chaos se trouve notamment miné par des affaires de drogue. Le prétexte idéal pour détruire Vincennes à l'été 1980. Vincennes vit toujours Que reste-t-il de ces douze années bouillonnantes ? Physiquement, rien, pas même une plaque. Vincennes a tout simplement été effacée de la surface de la terre, telle une pustule défigurant le visage lisse de la France giscardienne. Mais Vincennes reste vivante dans les esprits de ceux qui la fréquentèrent. Leurs souvenirs, associés à des images d'archives rares, nourrissent ce superbe documentaire tout à la fois touchant et politique. À travers son film, la réalisatrice Virginie Linhart – fille de Robert, qui enseigna la philosophie à Vincennes – rappelle qu’une autre façon d'enseigner, moins compétitive, moins discriminante, a existé en France. Et que ce modèle a fonctionné. Il existe également un livre bien documenté sur le sujet, et facile d'accès Vincennes : heurs et malheurs de l'université de tous les possibles de François Dosse https://www.lalibrairie.com/livres/vincennes--universite-buissonniere_0-10468129_9782228934923.html?ctx=a4b314dbd68ecffad9602066811e5fd1
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Et si on réinventait la Sécurité Sociale par secteur ? Un atelier pour explorer comment créer ou reprendre une branche adaptée à vos besoins https://x.com/ReseauSalariat/status/1977769525404729563
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Monstre La série est construite en saisons indépendantes qui se concentrent sur des individus ayant commis des actes terribles. La première saison relate l'histoire de Jeffrey Dahmer, l'un des tueurs en série les plus meurtriers de l'histoire des États-Unis, de son enfance compliquée à son arrestation et son assassinat en prison. La seconde saison s’intéresse à Lyle et Erik Menéndez condamnés pour les meurtres de leurs parents. La troisième saison se concentre sur le parcours criminel d’Ed Gein. La dernière saison est aussi violente que la première, âmes sensibles s'abstenir, donc. La prochaine saison parlera de Lizzie Borden
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n'oublions jamais que : "la croissance" = le capitalisme en roue libre qui détruit la planète et rabaisse l'homme à l'état d'esclave dès qu'on lui en laisse l'occasion -
Titre : Booz endormi Poète : Victor Hugo (1802-1885) Recueil : La légende des siècles (entre 1855 et 1876). Booz s'était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ; Il était, quoique riche, à la justice enclin ; Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ; Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge. Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril. Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ; Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse : - Laissez tomber exprès des épis, disait-il. Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques, Vêtu de probité candide et de lin blanc ; Et, toujours du côté des pauvres ruisselant, Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques. Booz était bon maître et fidèle parent ; Il était généreux, quoiqu'il fût économe ; Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme, Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand. Le vieillard, qui revient vers la source première, Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ; Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, Mais dans l'oeil du vieillard on voit de la lumière. Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ; Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres, Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ; Et ceci se passait dans des temps très anciens. Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ; La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait, Etait mouillée encore et molle du déluge. Comme dormait Jacob, comme dormait Judith, Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ; Or, la porte du ciel s'étant entre-baillée Au-dessus de sa tête, un songe en descendit. Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ; Une race y montait comme une longue chaîne ; Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. Et Booz murmurait avec la voix de l'âme : " Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ? Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt, Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme. " Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi, O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi. " Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ? Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ? Quand on est jeune, on a des matins triomphants ; Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ; Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ; Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe, Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe, Comme un boeuf ayant soif penche son front vers l'eau. " Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase, Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ; Le cèdre ne sent pas une rose à sa base, Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds. Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite, S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu, Espérant on ne sait quel rayon inconnu, Quand viendrait du réveil la lumière subite. Booz ne savait point qu'une femme était là, Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle. Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ; Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu qui paraissait une aile. La respiration de Booz qui dormait Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse. On était dans le mois où la nature est douce, Les collines ayant des lys sur leur sommet. Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ; Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ; Une immense bonté tombait du firmament ; C'était l'heure tranquille où les lions vont boire. Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ; Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'occident, et Ruth se demandait, Immobile, ouvrant l'oeil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été, Avait, en s'en allant, négligemment jeté Cette faucille d'or dans le champ des étoiles. Victor Hugo.
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Bill Withers - Ain't No Sunshine
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Les Vieux, documentaire de Claude Drexel, 2024 Ils sont de toutes origines et ont vécu près d’un siècle. Ils ont traversé les bouleversements de l’histoire. Ils sont drôles, émouvants, rebelles. Ils nous surprennent et nous émerveillent. Pourtant, on entend rarement leur voix. Ce film est une invitation au voyage, à travers la France, à leur rencontre : les Vieux. https://www.cinemutins.com/films/1579-les-vieux
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Impunité de ses auteurs, impuissance des pouvoirs publics, détresse des victimes : les cyberviolences sont massives, quotidiennes, et banalisées. Les deepfake, revenge porn et autres contenus intimes partagés sans consentement sont autant d’armes sexistes utilisés en ligne, alors que s’ouvre un procès contre neuf hommes accusés d’avoir cyberharcelé l’artiste, Typhaine D., https://www.politis.fr/dossiers/violences-en-ligne-haine-reelle/
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Potomanie !
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Le 10 octobre 2015, des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes occupaient le hameau de la Noé verte. Dix ans plus tard, ils célèbrent leur vie sur place, ouverte sur l’extérieur. De plain-pied, entourée de champs et de haies, la maison la Noé verte, en Loire-Atlantique, tient encore debout. Il y a dix ans pourtant, il aurait été difficile de parier sur son avenir. Celle-ci était inoccupée, après avoir été rachetée par Aéroports du Grand Ouest (filiale de Vinci), chargés de déplacer l’aéroport de Nantes Atlantique vers ce territoire de bocage, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes. C’était sans compter sur la mobilisation des opposants à ce projet d’aéroport. https://reporterre.net/Sur-l-ex-zad-de-Notre-Dame-des-Landes-on-fete-10-ans-d-occupation
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Harcelée et meurtrie par le feu, dévastée par le gaz, la résistance berbère, qui tient tête depuis six années à l’armada franco-espagnole, va finir par tomber… Cette guerre totale, digne de la boucherie de 1914, et qui charrie ses cadavres sur les monts du Rif, déclenche l’indignation. Bientôt, pour arracher l’indépendance et la paix que ne peut obtenir la petite République autoproclamée du Rif, un nouvel ennemi va se dresser face aux colons, les travailleurs organisés. En France et partout dans le monde, tous sont appelés à débrayer. Une première dans l’histoire du mouvement ouvrier. https://www.humanite.fr/histoire/greve-generale/guerre-du-rif-contre-loffensive-coloniale-en-octobre-1925-la-greve-generale-est-declaree
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Cinquante-cinq ans après sa disparition, le général de Gaulle jouit sur la scène politique française d’une faveur peu commune. De M. Jean-Luc Mélenchon à Mme Marine Le Pen en passant par M. Sébastien Lecornu, tout le monde — ou presque — se réclame de lui, salue ses mérites, revendique une partie au moins de son héritage. De Gaulle est omniprésent. Mais le gaullisme, lui, demeure introuvable. Le 8 septembre dernier, l’Assemblée nationale refuse sa confiance à M. François Bayrou. Pour le remplacer à Matignon, M. Emmanuel Macron choisit presque aussitôt M. Sébastien Lecornu, « gaulliste social » revendiqué. Indifférente à ce changement de locataire, Mme Marine Le Pen cible directement le président de la République : « De Gaulle est allé jusqu’à sa propre démission en 1969. Emmanuel Macron n’aura pas cette force d’âme » (Le Journal du dimanche, 21 septembre). Et la dirigeante du Rassemblement national (RN) d’enfoncer le clou : « Emmanuel Macron ramène la France aux travers de la ive République. L’extrême gauche réclame une vie, mais les seuls à défendre la ve, ce sont les députés du RN, attachés à l’esprit des institutions du général de Gaulle. » https://www.monde-diplomatique.fr/2025/10/BERNIER/68815
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Vos sketchs et chroniques préféré.e.s
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Marcuse dans Arts et Artistes
GARDE LA PÊCHE - Waly Dia -
« Ça va exploser, donnez-nous les moyens ! » : à Paris, plus de 5000 soignants en colère dénoncent l’austérité devant le ministère de la Santé Environ 5000 professionnels du secteur de la santé se sont rassemblés, jeudi 9 octobre, devant le ministère de la Santé à l’appel de la CGT santé et action sociale. Dans ce contexte politique troublé, tous rejettent en bloc la moindre nouvelle économie sur ces secteurs. https://www.humanite.fr/social-et-economie/greves/ca-va-exploser-donnez-nous-les-moyens-a-paris-plus-de-5-000-soignants-en-colere-denoncent-lausterite-devant-le-ministere-de-la-sante
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Un topic pour les Essais, romans, blogs, écrits par des féministes. Les grandes oubliées : pourquoi l'histoire a effacé les femmes, de Titiou Lecoq et Marie Dubois De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d'Histoire. Pourquoi ce grand oubli ? De l'âge des cavernes jusqu'à nos jours, Titiou Lecoq analyse les mécanismes de cette vision biaisée de l'Histoire. S'appuyant sur les découvertes les plus récentes, elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont changé le monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s'éclaire. Les femmes ne seront plus jamais absentes. Ce livre leur redonne voix. https://www.lalibrairie.com/livres/les-grandes-oubliees-en-bd_0-12597971_9782378805142.html?ctx=f564e8999a150c60049a255863dc4aae
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Cofondateur de Mediapart, le journaliste Laurent Mauduit a mené une enquête sur le rapprochement progressif entre les entrepreneurs français et l’extrême droite. Au-delà des idéologies, domine l’idée d’un capitalisme sans entraves, affranchi des règles de la démocratie. Fin connaisseur des milieux d’affaires et de leurs liens avec le pouvoir et le personnel politique, connu pour ses nombreuses enquêtes qui ont révélé différents scandales, publiées notamment dans Mediapart et auparavant dans Le Monde, Laurent Mauduit éclaire la porosité croissante, en France, entre les élites patronales et l’extrême droite. https://www.politis.fr/articles/2025/09/entretien-laurent-mauduit-ce-qui-soude-le-patronat-cest-une-peur-panique-de-la-gauche/ Collaborations. Enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires, Laurent Mauduit, La Découverte, «Cahiers libres», 320 pages, 22 euros
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Hier soir, Nicolas Sarkozy a organisé une fête somptueuse avant son incarcération. Il y avait plus de monde qu’à l’Élysée. C’était comme les adieux (pour trois semaines) de Tony Soprano. Les uns lui ont embrassé la main, les autres ont pleuré en silence. Et ce n’est pas parce que tous les conseillers police-justice d’Emmanuel Macron étaient à cette soirée qu’il y a eu des effets de collusion. https://x.com/liasagan/status/1976334785497923919
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Le paradis des millionnaires | Capitalisme américain, le culte de la richesse
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Procès en appel des viols de Mazan : Husamettin Dogan condamné à 10 ans de prison pour les viols de Gisèle Pelicot Husamettin Dogan, l’unique accusé ayant fait appel de sa condamnation dans le dossier des viols de Mazan, a été condamné à 10 ans de prison par la cour d’assises du Gard. https://www.humanite.fr/societe/culture-du-viol/proces-en-appel-des-viols-de-mazan-husamettin-dogan-condamne-a-10-ans-de-prison-pour-les-viols-de-gisele-pelicot
