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Marcuse

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Tout ce qui a été posté par Marcuse

  1. Marcuse

    La citation du jour

    Quand les journalistes m'emmerdent, je prends une participation dans leur canard, et ensuite ils me foutent la paix. Xavier Niel
  2. Marcuse

    La citation du jour

    Le journalisme c’est publier ce que quelqu’un d’autre ne veut pas voir publier. Tout le reste relève des relations publiques. George Orwell
  3. Marcuse

    La brigade Brav-M !

    Violences policières : trois policiers de la BRAV-M condamnés à des peines plus lourdes que les réquisitions du parquet, jusqu’à un an de prison avec sursis Les trois policiers de la BRAV-M jugés pour des violences et des menaces sur Souleyman Adoum Souleyman, le seul homme noir d’un groupe arrêté en marge d’une manifestation spontanée contre l’adoption de la réforme des retraites ont été condamnés à des peines plus lourdes que celles requises initialement par le parquet, jusqu’à un an de prison avec sursis. Des peines plus lourdes que les réquisitions du ministère public. Trois policiers de la BRAV-M ont été reconnus coupables de violences et menaces en marge d’une manifestation à Paris en mars 2023. Ils ont été condamnés à des peines allant jusqu’à un an de prison avec sursis, assorties d’interdictions temporaires d’exercer. Pierre L., le policier accusé d’avoir frappé deux fois au visage l’étudiant tchadien Souleyman Adoum Souleyman lors d’une interpellation en marge d’une manifestation spontanée contre l’adoption de la réforme des retraites avait aussi menacé la victime. « Tu la fermes ou t’en reveux une ? Tu en reveux peut-être une pour te remettre la mâchoire droite ? ». Il a ensuite proféré des insultes homophobes : « Moi tu sais je peux venir dormir avec toi si tu veux. C’est le premier qui bande qui encule l’autre. » Il a été condamné à un an de prison avec sursis, deux ans d’interdiction d’exercer la profession de policier et à une amende de 450 euros. Un enregistrement de 23 minutes diffusé dans les médias avait révélé l’ampleur des violences commises par des policiers de la BRAV-M, la brigade de répression de l’action violente dans la nuit du 20 au 21 mars 2023, à Paris. Les associations SOS Racisme, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) s’étaient constituées partie civile pour ce procès. « Je t’aurais bien pété les jambes » Le contenu des propos, discrètement enregistré par l’un des membres du groupe, ont été révélés quatre jours après les faits dans les médias. « Si tu veux je te prends tout seul », avait lancé au jeune homme un des policiers, Thomas C. « T’as tellement de chance, parce que je te jure que tu repartais sans tes genoux. » a-t-il continué. « On en a cassé des coudes et des gueules, et toi, je t’aurais bien pété les jambes », « la prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital… » a-t-il ajouté. Thomas C. a été condamné à huit mois de prison avec sursis, à une interdiction d’exercer pendant un an, et à 450 euros d’amende. https://www.humanite.fr/societe/brav-m/violences-policieres-trois-policiers-de-la-brav-m-condamnes-a-des-peines-plus-lourdes-que-les-requisitions-du-parquet-jusqua-un-an-de-prison-avec-sursis
  4. BERCY ACCUSÉ DE TRAHISON - Une fraude fiscale géante de 4,5 MILLIARDS € - Un ministre qui désobéit ouvertement au Parlement - Des pressions du lobby bancaire - 12 suicides d’agents du fisc en 6 mois Depuis 7 ans, l’Assemblée tente de mettre fin à la fraude "CumCum", un montage qui permet à des fonds étrangers d’échapper à l’impôt sur les dividendes. Une loi est votée. L’amendement anti-fraude est adopté. Mais Bercy applique… un amendement REJETÉ. https://x.com/search?q=bercy&src=typed_query
  5. Alstom : quand Marleix révèle les dessous d’un scandale industriel d’État https://x.com/ParToutatis77/status/1942669227179298897
  6. Drapeau noir, jeunesses blanches. Enquête sur le renouveau de l’extrême droite radicale Dans cette enquête minutieuse s’appuyant sur plusieurs années de recherches, le journaliste Sébastien Bourdon décrit tour à tour la mouvance nationaliste-révolutionnaire, les groupes identitaires, le renouveau royaliste, les influenceurs d’extrême droite et les collectifs fémonationalistes tel Némésis. Une famille politique faible numériquement (quelques milliers de militants) mais en progression continuelle depuis quinze ans. Il insiste sur la porosité entre tendances radicales (Groupe union défense [GUD], Comité du 9 mai [C9M]) et partis institutionnalisés (Rassemblement national [RN] et Reconquête), et s’inquiète de l’augmentation des membres de l’extrême droite radicale au sein de l’armée et des forces de l’ordre. S’intéressant tout particulièrement à l’imaginaire des jeunes radicaux, il démontre que celui-ci, nourri des lectures d’Ernst Jünger (Orages d’acier, 1920), Ernst von Salomon (Les Réprouvés, 1930), Jean Mabire, Dominique Venner et Saint-Loup, n’échappe pas à une constante fascination pour le nazisme. https://www.monde-diplomatique.fr/2025/03/NORRITO/68116
  7. Marcuse

    Qui est le vrai Macron?

    1128 milliards pour 500 familles et 9,7 millions de pauvres : Macron, Robin des Bois à l’envers. Les deux nouvelles sont tombées coup sur coup ces 8 et 9 juillet 2025. Le rapport de l’Insee, d’abord : la pauvreté explose dans le pays et atteint son niveau le plus élevé depuis 1996. Le classement Challenges, ensuite : les 500 plus grandes fortunes du pays confisquent à elles seules 1128 milliards d’euros (leur magot était « seulement » de 571 milliards en 2017). Macron, Robin des Bois à l’envers. https://fakirpresse.info/1128-milliards-500-familles-97-millions-pauvres-macron-robin-des-bois-a-lenvers/
  8. Le Collège de France doit s’abstenir de toute communication susceptible de « porter atteinte à l’image ou à la notoriété » de TotalEnergies, révèle la Revue XXI dans une enquête publiée le 27 juin. D’après les informations du média, la firme pétrolière aurait octroyé 2 millions d’euros pour l’animation, de 2021 à 2026, de la prestigieuse chaire Avenir Commun durable du Collège de France. Chaque année y siège un scientifique illustre (en ce moment, le climatologue François-Marie Bréon, auteur du cinquième rapport du Giec ayant longuement travaillé au Commissariat à l’énergie atomique). L’ambition de cette chaire est de « croiser leurs expertises scientifiques, diffuser des données fiables pour contrer les fausses informations et alerter sur l’absolue nécessité d’agir » pour la transition écologique. La « réputation d’indépendance » du Collège de France La convention de 26 pages signée entre le Collège de France et TotalEnergies stipule que l’institution académique s’engage, en échange de cette donation, à s’abstenir de « toute communication directe ou indirecte, écrite ou orale, susceptible de porter atteinte à l’image et à la notoriété » de la multinationale. Plus loin, le document obtenu par la Revue XXI reconnaît pourtant que « la réussite, la richesse intellectuelle, l’impact et le rayonnement de l’initiative Avenir Commun Durable reposent sur la réputation d’indépendance […] du Collège de France ». https://reporterre.net/Contre-2-millions-d-euros-le-College-de-France-n-a-plus-le-droit-de-porter-atteinte-a-l
  9. Marcuse

    Colère des agriculteurs

    Loi Duplomb : un texte écocidaire rédigé par la FNSEA La proposition de loi sur l’agriculture a été largement coécrite par la FNSEA. Concentré de reculs environnementaux, elle est portée par le sénateur Laurent Duplomb, lui-même ancien élu du syndicat productiviste. « Enfin ! » : mardi 6 mai, Arnaud Rousseau ne cachait pas sa joie. Le patron de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) saluait l’arrivée à l’Assemblée nationale de la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Un texte controversé, au contenu explosif : réautorisation des néonicotinoïdes, soutien aux projets de mégabassines et d’élevages industriels... Du pain bénit pour l’agrobusinessman, qui encensait ce « moteur législatif dont notre agriculture a besoin pour redémarrer ». Si le président du puissant syndicat agricole apparaît si satisfait, c’est que le texte — examiné les mardi 13 et mercredi 14 mai en commission des affaires économiques — reprend quasiment mot pour mot ses revendications productivistes. Fin août 2024, FNSEA et Jeunes agriculteurs présentaient en effet leur loi idéale, pour « entreprendre en agriculture ». Au menu, déjà : l’épandage par drone, la réintroduction de pesticides interdits et la remise en cause du fonctionnement de l’Anses, l’agence chargée de donner le feu vert à la vente des produits phytosanitaires. « Connivence » avec la ministre de l’Agriculture « Clairement, il y a une filiation entre les demandes du syndicat et plusieurs articles de la loi », remarque Yoan Coulmont, chargé de mission plaidoyer de l’association Générations futures. Rien d’étonnant à cela : avant d’être le sénateur portant cette proposition de loi, Laurent Duplomb a été président FNSEA de la chambre d’agriculture de Haute-Loire, président pour sa région du géant du lait Sodiaal, membre du conseil de surveillance de la marque Candia. En bref, il est le petit messager de l’agro-industrie au palais du Luxembourg. Une liaison dangereuse facilitée par « la connivence » entre l’élu auvergnat et la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, selon Thomas Uthayakumar, directeur des programmes et du plaidoyer de la Fondation pour la nature et pour l’Homme. La locataire de la rue de Varenne s’est toujours montrée en phase avec les positions du syndicat majoritaire. Sans surprise, elle a défendu bec et ongles cette proposition de loi, qu’elle juge « consensuelle ». « Le RN agit comme le relais parlementaire de la FNSEA » Mais la FNSEA ne s’est pas contentée de tenir le stylo du sénateur Duplomb. Comme relevé par « l’éco-lobbyiste » Jordan Allouche, la députée Renaissance Danielle Brulebois a ainsi déposé huit amendements explicitement coécrits avec le syndicat agricole. Ceux-ci proposent de supprimer la séparation entre vente et conseil en matière de pesticides, de reconnaître les bassines comme d’intérêt majeur, ou encore de restreindre la définition des zones humides afin de limiter leur protection. Même scénario avec le Rassemblement national : sur les 54 amendements du parti d’extrême droite, pas moins de 15, tous déposés par la députée du Lot-et-Garonne Hélène Laporte, ont été « travaillés en collaboration avec la FNSEA ». La plupart concernent les élevages industriels, selon le pointage de Jordan Allouche, pour qui « le RN agit comme le relais parlementaire » du syndicat. Par ailleurs, d’autres articles déposés par des députés du Rassemblement national reprennent fidèlement les positions de la FNSEA, sur l’Anses, notamment. Aucun de ces amendements n’est sourcé, mais rien n’oblige les députés à le faire. « C’est là que le bât blesse, pour le lobbyiste citoyen. Cette opacité pose une question de transparence démocratique. » Coup de téléphone à François Bayrou Outre cette influence rédactionnelle, l’organisation agricole a fortement poussé pour accélérer l’examen du texte. Mi-mars, Arnaud Rousseau téléphonait directement à François Bayrou afin de mettre la proposition Duplomb en haut de l’agenda parlementaire. Avec succès. « Alors qu’on croule sous les textes à examiner, qu’on peine à trouver du temps pour débattre de l’énergie ou de la fin de vie, on arrive à débloquer une semaine entière pour étudier ce texte, s’agace la députée écologiste Marie Pochon. Et ce, alors même que des textes qui parlent plus directement des revenus agricoles, comme celui baptisé Egalim 4, ont été remis aux calendes grecques. » Dernier point de pression, et non des moindres : nombre de députés ont reçu lettres, courriels et coups de fil de représentants agro-industriels les incitant à voter le texte. L’association nationale des producteurs de noisettes a par exemple écrit aux parlementaires du Sud-Ouest en dénonçant « les situations de distorsion de concurrence auxquelles ce texte pourrait mettre fin ». Lors d’une rencontre avec les élus de la Loire, la FNSEA leur a remis une « note d’analyse » — que Reporterre a consultée — sur la proposition de loi, rappelant la position « favorable » du syndicat sur ce texte. Lire aussi : Pesticides : la fuite en avant des cultivateurs de noisettes Une force de frappe inégalée par les associations écologistes. Tandis que certaines ONG ne sont jamais reçues par le ministère de l’Agriculture, « le syndicat majoritaire a ses entrées dans le bureau d’Annie Genevard », illustre Henri Clément, membre de l’Union nationale de l’apiculture française. Pour l’apiculteur, le poids de la FNSEA tient aussi à ses muscles. « Ils peuvent bloquer des routes avec leurs tracteurs, mettre le bazar jusque dans des ministères [comme le saccage du bureau de Dominique Voynet en 1999], rappelle-t-il. Et bien souvent, ils ne sont pas — ou peu — poursuivis. » « Ces revendications n’émanent pas de la base » Qu’il soit discret ou offensif, « il y a un fort lobbying de la FNSEA », constate Pierrick Courbon, député socialiste de la Loire et apiculteur amateur. Avec un discours bien rôdé : « Tandis qu’ils minimisent fortement les enjeux autour des néonicotinoïdes, ils sur-dramatisent la portée de ce texte, observe-t-il, avec des propos comme “si vous êtres contre ce texte, c’est que vous êtes contre apporter une réponse à la crise agricole”. » D’après l’élu, l’effervescence autour de la loi Duplomb tient surtout de « la mobilisation corporatiste ». En clair : le texte est davantage porté par la direction nationale de la FNSEA plutôt que par une volonté paysanne. « On entend partout que la loi répondrait aux demandes des agriculteurs, mais je n’ai pas entendu d’agriculteurs réclamer plus de néonicotinoïdes ou d’élevages industriels, abonde Marie Pochon. Ces revendications n’émanent pas de la base. » « La FNSEA et les sénateurs de droite savent qu’ils ont l’oreille attentive de la ministre de l’Agriculture, donc ils foncent » Un avis partagé par le sénateur socialiste de la Loire Jean-Claude Tissot, lui-même agriculteur : « Est-ce que le fait de supprimer toutes les avancées environnementales va apporter du revenu aux agriculteurs ? Pas du tout », nous disait-il en janvier. Le texte ne propose rien sur les prix agricoles, rien non plus sur le changement climatique. Selon un sondage du collectif Nourrir, seuls 4 % des agriculteurs répondants se disent préoccupés par « l’interdiction et la réduction de l’usage des phytosanitaires », quand ils sont 21 % à s’inquiéter du dérèglement climatique. Alors, pourquoi une telle offensive ? « C’est une politique de la terre brûlée, estimait Jean-Claude Tissot en janvier. La FNSEA et les sénateurs de droite savent qu’ils ont l’oreille attentive de la ministre de l’Agriculture, donc ils foncent. » Pour Marie Pochon, les défenseurs de l’agroproductivisme entendent également surfer sur la vague réactionnaire. « Il existe une “internationale fasciste” qui a une lourde capacité d’entraînement et d’influence, dit-elle, avec des relais politiques et médiatiques qui sont des fabriques de l’ignorance et des fake news. » Des décennies de bataille Apiculteur retraité, Henri Clément connaît bien la FNSEA, pour avoir ferraillé contre elle depuis trente ans. « C’est l’agrobusiness qui pilote le syndicat, estime-t-il. Et c’est le syndicat qui copilote les politiques agricoles en France depuis des décennies. » Pour lui, la loi Duplomb n’est donc qu’un énième épisode dans une bataille de longue date. « Dès la fin des années 1990, le syndicat agricole et ses antennes, comme l’Association générale des producteurs de maïs, ont tout fait pour défendre les néonicotinoïdes, se souvient le défenseur des abeilles. Ils n’ont jamais cessé de se battre contre leur interdiction. » Dit autrement, les dirigeants syndicaux profitent d’un contexte favorable à leurs idées productivistes pour pousser leur avantage. Mais cette machine apparemment bien huilée n’avance pas sans embûches. Le 7 mai, la commission développement durable de l’Assemblée a vidé de sa substance la proposition de loi, en supprimant toutes les mesures controversées. Bien que cette instance n’ait été saisie que « pour avis », « c’est une première victoire, insiste le député insoumis Sylvain Carrière. Il y a un fort rejet de ce texte, parmi la population et parmi les députés. » Le texte doit désormais être examiné les 13 et 14 mai par la commission des affaires économiques, dont la version sera soumise en séance plénière à la fin du mois. https://reporterre.net/Loi-Duplomb-un-texte-ecocidaire-redige-par-la-FNSEA
  10. Les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros à l’État, selon un rapport d’enquête du Sénat Les subventions, exonérations et allégements en tout genre en faveur des entreprises représentent le premier budget de l’État, selon le premier chiffrage sérieux et consolidé qu’a rendu public ce mardi 8 juillet une commission d’enquête sénatoriale, qui dresse 26 préconisations pour plus de transparence et d’efficacité. Voilà de quoi faire réfléchir François Bayrou et son gouvernement, à une semaine de leurs annonces concernant les 40 milliards d’euros d’économies qu’ils comptent asséner aux dépenses publiques. Le premier budget public n’a ni trait à l’Éducation nationale, ni à la défense, encore moins au service de la dette. Ce qui coûte le plus cher à l’État, ce sont les aides publiques versées aux entreprises. Après six mois de travaux et d’auditions, dont certaines de grands patrons ont défrayé la chronique, la commission d’enquête sénatoriale sur « l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants » est parvenue à totaliser le montant annuel des subventions, soutiens, exonérations de cotisations et niches fiscales, versées aux grandes sociétés. Pas moins de 211 milliards d’euros leur ont été dévolus en 2023. 88 milliards d’euros en dépenses fiscales 75 milliards en exonérations de cotisations sociales 41 milliards en interventions financières de BPI France, la « banque des entrepreneurs » 7 milliards en subventions aux entreprises (hors compensations pour charges de service public) « Cette estimation doit être regardée comme un plancher » « Cette estimation de 211 milliards d’euros pour le coût annuel des aides publiques « au sens large » doit être regardée comme un plancher, dès lors que pour construire cette estimation certaines aides n’ont pas été incluses, faute de données robustes et aisément accessibles, dans le périmètre étudié », souligne le rapporteur de la commission, le sénateur communiste Fabien Gay, par ailleurs directeur de l’Humanité. Pourraient être ajoutées à ces calculs les aides directes versées par les Régions (2 milliards d’euros par an), celles émanant des communes ou communautés de communes « dont le montant n’est pas aisé à établir selon la Cour des comptes », et les aides de l’Union européenne en gestion indirecte (y compris la PAC), « dont le montant annuel est compris entre 9 et 10 milliards d’euros selon l’Inspection générale des finances et les aides européennes en gestion directe, difficiles à estimer selon le Secrétariat général des affaires européennes. » Un maquis de 2 200 dispositifs Car voilà l’autre grand enseignement de ce rapport. Ces aides aux entreprises relèvent d’un maquis de plus de 2 200 dispositifs, mis en place par l’État sur ses budgets propres et sur ceux des organismes de la Sécurité sociale, par les collectivités territoriales et, dans une moindre mesure, par l’Union européenne. Le flou est si total que le rapport relève, dans ses conclusions, « qu’il n’existe pas de définition juridique transversale des aides publiques aux entreprises, ni de leur périmètre d’un point de vue économique ». Ce qui rend l’Insee, grand ordonnateur de la statistique nationale, totalement aveugle sur le sujet. Or, cette prolifération d’argent public en faveur des entreprises peut choquer à l’heure « de la multiplication des plans sociaux et des versements de dividendes généreux », note le rapport, qui liste 26 préconisations pour rationaliser ces aides et remédier au manque de transparence sur leurs versements de même qu’au manque de suivi et d’évaluation par l’administration. https://www.humanite.fr/social-et-economie/aides-publiques/les-aides-publiques-aux-entreprises-coutent-211-milliards-deuros-a-letat-selon-un-rapport-denquete-du-senat
  11. Marcuse

    Les reprises des chansons...

    Pauline Croze : stances a un cambrioleur
  12. Après les remous déclenchés par Nyansapo, un festival afroféministe organisé par le collectif Mwasi qui prévoyait des espaces réservés aux femmes noires, la journaliste et militante Rokhaya Diallo explique pour elle la nécessité de la non-mixité pour lutter contre les inégalités et obtenir l'émancipation des minorités discriminées. Voici l’histoire d’un modeste festival féministe qui a déclenché une tempête nationale. A l’origine de la controverse, les réseaux proches du Front National, dont son trésorier Wallerand de Saint-Just, exigent d’Anne Hidalgo maire de Paris, qu’elle agisse contre ce festival «interdit aux Blancs». Avec une précipitation déconcertante, la première magistrate proclame sa volonté d’interdire la tenue d’un tel festival dans des locaux subventionnés par la Ville. L’antiracisme institutionnel, de la LICRA à SOS Racisme en passant la DILCRAH, se mobilise contre ce qui est présenté comme une insupportable injustice et s’attire les félicitations de l’extrême-droite. Or, il s’agit de Nyansapo, un festival afroféministe organisé par le collectif Mwasi. Ouvert à tous.tes, il prévoit aussi des ateliers réservés aux femmes noires et ce afin qu’elles puissent échanger paisiblement sur leur condition spécifique. La polémique s’est donc focalisée sur le sort des Blancs, alors que ni les personnes d’origine maghrébine ou asiatique, ni même les hommes noirs ne seront conviés à ces réunions. Dans une société réglée par la suprématie blanche, il n’y a bien que la condition des Blancs qui puisse si largement émouvoir et réaliser une improbable coalition d’élus socialistes, de cadres du Front National, de trolls néo-nazis et d’institutions gouvernementales. https://www.slate.fr/story/146466/non-mixite-rokhaya-diallo
  13. Des dizaines de femmes agressées par les agents chargés de recueillir leur plainte Elles ont franchi les portes d’un commissariat ou d’une gendarmerie pour chercher justice et protection. Au lieu de cela, 57 femmes retrouvées par Disclose ont été victimes de violences sexuelles commises par les fonctionnaires chargés de recueillir leurs plaintes. Révélations, en partenariat avec L’Oeil du 20 heures (France 2), sur un scandale ignoré par le ministère de l’intérieur. Elles réclamaient justice et sécurité. Elles ont trouvé menaces et humiliations. Et pire encore. À Rouen (Seine-Maritime), en 2018, un policier fait chanter une femme venue porter plainte pour violences conjugales : une photo de sa poitrine en échange de la promesse d’« un bon magistrat » pour juger son dossier. « Tu n’oublies pas mon cadeau. LOL », insiste-t-il par texto. À Villeurbanne (Rhône), Fabien G. met toujours la main sur son arme lorsqu’il ordonne à des survivantes de violences intrafamiliales de se déshabiller dans son bureau fermé à clé. Il éclaire ensuite leur entrejambe à la lampe torche : « Je suis méticuleux dans mon enquête », se justifiera-t-il au tribunal, en janvier 2024, face aux huit femmes qui l’accusent d’agressions sexuelles. Dans un commissariat de Béziers (Hérault), l’acte de police a également bon dos. En février 2021, Kalim B. demande à une femme témoin dans une affaire de viol de se prêter à une « reconstitution » du crime. Il exige qu’elle se mette à quatre pattes sur un canapé, qu’elle retire son jogging et sa culotte, avant de se masturber devant elle. https://disclose.ngo/fr/article/metoopolice-des-dizaines-de-femmes-agressees-par-les-agents-charges-de-recueillir-leur-plainte
  14. Harcèlement, agressions sexuelles, viols… L’uniforme n’empêche pas les violences sexuelles. Pire : il les facilite. Au terme d’un an d’enquête, Disclose présente #MeTooPolice. Six épisodes sur les violences sexuelles commises à l’ombre des commissariats et gendarmeries où le ministère de l’intérieur a laissé l’impunité s’installer. 429 victimes, 215 agresseurs : révélations sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre Collègues de travail, plaignant·es, gardé·es à vue… Disclose a retrouvé 429 victimes de violences sexuelles perpétrées par des policiers ou des gendarmes partout en France. D’après notre enquête, ces affaires, qui vont du harcèlement sexuel au viol, impliquent 215 fonctionnaires, tous grades confondus. Leur point commun : ils ont abusé de leur pouvoir pour arriver à leurs fins et imposer le silence. Le ministère de l’intérieur laisse faire, en toute impunité. https://disclose.ngo/fr/article/429-victimes-215-agresseurs-revelations-sur-les-violences-sexuelles-commises-par-les-forces-de-lordre
  15. L’eau distribuée dans dix-sept communes des Ardennes et de la Meuse présente des taux alarmants de PFOA, un polluant cancérogène de la famille des PFAS, révèle Disclose, en partenariat avec France 3. Alors que les premiers signaux d’alerte remontent à 2016, l’État commence tout juste à interdire la consommation d’eau du robinet. Une ancienne papeterie est suspectée d’être à l’origine de la pollution. Transparente, sans odeur : l’eau qui s’écoule des robinets à Villy, dans les Ardennes, semble tout ce qu’il y a de plus normal. Elle est pourtant contaminée par des polluants invisibles et cancérogènes dans des proportions jamais vues en France. Après plusieurs mois d’enquête, Disclose et France 3 révèlent que des taux record de « polluants éternels » — les PFAS – ont été mesurés dans l’eau distribuée dans cette commune et 16 autres du Grand Est. Cancers, risques cardio-vasculaires, baisse de la fertilité… Ces polluants, dits « éternels » en raison de leur extrême persistance dans l’environnement, sont associés à de nombreuses pathologies et représentent, à ce jour, la plus grave pollution connue pour l’humanité. Les industriels utilisent pourtant massivement ces molécules — appelées per et polyfluoroalkylées — depuis les années 1950 pour leur résistance à l’eau, la chaleur et la graisse. Elles servent ainsi à la fabrication de cosmétiques, de vêtements imperméables ou de poêles anti-adhésives. Jusqu’ici, en France, les scandales environnementaux et sanitaires liés aux polluants éternels collaient à l’image de grands sites industriels : Arkema à Pierre-Bénite (Rhône), Tefal à Rumilly (Haute-Savoie)… Mais aujourd’hui, c’est dans les communes rurales de l’est de la France, à mille lieues de ces usines, qu’on les retrouve. Dans la plus grave pollution de l’eau potable aux PFAS jamais détectée dans l’Hexagone. https://disclose.ngo/fr/article/polluants-eternels-revelations-sur-une-contamination-record-de-leau-potable-en-france
  16. Salaire maintenu, cagnotte à 1,6 million d’euros, soutien total de l’institution policière, interventions personnelles de Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, réintégration malgré un rapport négatif de l’IGPN et mutation au soleil du Pays basque : le meurtrier de Nahel bénéficie de toutes les faveurs, mais se présente en victime. Florian Menesplier, victime de la vindicte populaire, ou criminel outrageusement favorisé ? Le quotidien Libération a révélé le 29 juin dernier le contenu d’une trentaine de pages écrites par le policier lors de ses 4 premiers jours en détention provisoire. Ce document a été versé au dossier d’instruction, à la surprise du policier. Il révèle l’inversion du réel dans laquelle vit le tireur, persuadé d’être un bouc émissaire. Quand on lit les mots du brigadier, une chose saute aux yeux : il n’a aucun remord. Florian est le pur produit de cette police persuadée d’être en guerre civilisationnelle, un rempart contre “l’ensauvagement de la société”. Pour lui, il n’a commis aucune faute, il a au contraire sauvé des vies. Il se pose en victime : “Je suis en détention pour avoir voulu faire mon travail… J’ai pourtant sacrifié une partie de ces dernières années à protéger ses institutions, lors des mouvements sociaux mais malgré ça ils ont préféré prendre position en faveur d’un jeune délinquant multirécidiviste”, alors même que le casier judiciaire de Nahel était vierge. Il est persuadé d’être abandonné par le gouvernement : “Le président de la République E. Macron s’est positionné, il a choisi de me sacrifier et donner raison aux émeutiers, en qualifiant mon geste d’inexcusable”. Salaire et avocat payés par le contribuable La réalité est littéralement inverse. Depuis le début, il a bénéficié d’un traitement de faveur évident. En 2023, il est soutenu immédiatement par ses collègues, qui n’hésitent pas à mentir pour lui. Ainsi, l’agent présent à ses côtés lors du meurtre affirmera que le véhicule leur «fonçait dessus» au moment du tir et qu’ils avaient donc défendu leur vie. 48h après le meurtre, c’est le ministre de l’intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, qui entre en scène et prend une décision administrative de «suspension». Concrètement, cet arrêté permet à l’agent de continuer à toucher son salaire malgré sa mise en examen pour «homicide volontaire» et son placement en détention provisoire. «La suspension intervient comme une mesure de soutien financier» déclarait même un fonctionnaire du Ministère de l’Intérieur à Libération. L’agent bénéficie également de la protection fonctionnelle, c’est-à-dire que l’État paie les meilleurs avocats aux agents qui ont tué ou mutilé. Cette protection lui a permis de payer ses 15.000€ de caution, ainsi que ses frais d’avocat. En effet, ce sont vos impôts qui paient pour la défense d’un meurtrier. Un meurtrier qui, de plus, s’est retrouvé millionnaire grâce à la cagnotte lancée par Jean Messiah quelques jours après le meurtre et qui collectera 1.636.240 d’euros. Voilà donc la situation ultra précaire dans laquelle se retrouve le pauvre homme après son crime. Protection médiatique Tout l’été 2023, les médias ont également affiché un soutien sans faille au policier tueur. On pouvait lire dans l’Indépendant les propos d’un policier narbonnais en Une : “C’est la mort de notre profession”. Sur Le Télégramme, c’était Yann Dupont, secrétaire départemental d’Alliance Police nationale qu’on entendait à Brest dire que «c’est bien l’ensemble de la profession qui est en danger, car plus aucun policier ne pourra intervenir sans craindre la Cour d’assises». Le Dauphiné libéré, Le Progrès, La Nouvelle République, La Dépêche, BFM… Tous donnèrent la parole aux policiers, sans aucune contradiction en face, afin d’imposer le discours policier comme vérité unique. Tout cela donc à rebours total du sentiment d’isolement de Florian, qui assure lui dans ses écrits que “Le message est envoyé, ma tête sera servie sur un plateau aux médias pour calmer les esprits”. Une déconnexion totale du réel. En novembre 2023, il est remis en liberté sous contrôle judiciaire après seulement 5 mois de détention provisoire. Avec 1,5 millions d’euros en poche, et son maintien de salaire. Le 6 juillet 2023, le journal local Oise Hebdo, basé à Compiègne, publiait un article qui dressait un portrait du tireur, évoquant son parcours professionnel et sa ville de résidence. On y apprenait qu’il avait fréquenté un lycée privé catholique avant d’officier dans l’armée en Afghanistan notamment, et avait fait un passage par deux unités de police connues pour leur violence. Il est tout d’abord passé par la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis. La CSI 93 est connue pour avoir fait l’objet de pas moins de 17 enquêtes pour vols, rackets, trafics de drogue, violences, falsifications de PV et fausses procédures. Cette compagnie a même frôlé la dissolution tellement elle était corrompue, et n’a dû son maintien que grâce au préfet Lallement. Florian Menesplier a ensuite été recruté au sein de la BRAV-M, l’unité la plus violente du maintien de l’ordre français, créée lors des Gilets Jaunes, et recrutée sur la base du volontariat. Le jour même de sa parution, le ministère de l’Intérieur avait tenté de faire retirer l’article en interpellant le journal. Les syndicats policiers, tout puissants, ont menacé le rédacteur en chef. Et le soir même Gérald Darmanin annonçait avoir saisi la procureure de la République de l’Oise. Le 22 août 2024, la justice condamnait le directeur de la publication de l’hebdomadaire à payer 4000 euros d’amende dont 2000 euros avec sursis, ainsi qu’à verser 1000 euros au policier au titre du préjudice moral. Sédition policière Cette liste à la Prévert des nombreux soutiens dont il a bénéficié ne s’arrête pas là. En mars 2025 lorsque le parquet de Nanterre demande que l’auteur soit jugé pour homicide volontaire, les polices de toute la France font bloc derrière lui. Le syndicat Alliance appelle “tous les policiers, tous grades et tous corps confondus, ainsi que toutes les organisations syndicales, à se rassembler symboliquement pour exprimer leur colère face à cette décision inacceptable” devant les commissariats de France. Cette même police qui crie au laxisme de la justice tous les quatre matins, réclame le permis de tuer pour ses agents depuis des années, alors même que les gouvernements successifs ont déjà largement assoupli les règles. Ce sont des milliers de policiers qui ont quitté le travail sans préavis de grève, donc illégalement, et se sont réunis pour soutenir un meurtrier. Bruno Retailleau apporte sa pierre à l’édifice le 17 mars, en signant par délégation un arrêté de réintégration à la suite d’une demande de la Direction générale de la police nationale (DGPN). L’IGPN avait pourtant émis un avis défavorable à sa réintégration (fait assez rare pour être souligné). Le collectif Justice pour Nahel a réagi, estimant qu’il s’agissait là d’un “un acte politique fort, une décision d’exception […] le ministre a volontairement écarté la procédure disciplinaire en choisissant de ne pas suivre les conclusions de l’IGPN ”. En effet, Bruno Retailleau ne peut que soutenir le brigadier, puisque ce dernier a rempli une mission qui rentre parfaitement dans l’agenda raciste et sécuritaire du ministre. Il bénéficie donc depuis le début du soutien plein et entier de toute la chaîne de commandement et du gouvernement. Et le voilà donc prêt à couler de beaux jours dans un bureau du Pays Basque. Une source policière le confirme : “Cette mutation n’a pas posé de problèmes”. Pourtant, mardi 3 juin les magistrats avaient ordonné un procès pour meurtre aux assises. Ainsi, entre le sentiment évoqué par l’agent d’être un “bouc émissaire” et la réalité, il y a un monde. Une police qui s’imagine en “guerre civilisationnelle” Cette déconnexion est partagée par l’ensemble de la police qui s’imagine que les institutions sont contre elle, alors qu’elles ne font que se plier toujours plus à leurs revendications. Ainsi, en février 2017, le gouvernement socialiste faisait passer une mesure réclamée par les syndicats policiers et l’extrême droite : la loi sur le «refus d’obtempérer». Elle assouplissait les règles du tir à balle réelle pour les forces de l’ordre. Depuis, policiers et gendarmes peuvent ouvrir le feu sur un véhicule qui refuse un contrôle ou qu’ils considèrent comme étant en fuite. Pour comprendre l’état d’esprit du policier, il est essentiel de comprendre comment le corps policier se conçoit lui-même. Intéressons-nous au communiqué de presse publié par les syndicats de police Alliance et UNSA Police au lendemain du meurtre de Nahel. Celui-ci est révélateur. Dès le début ils identifient leurs ennemis : “les hordes de sauvages”, c’est-à-dire les jeunes non blancs des quartiers populaires . “Aujourd’hui nous sommes en guerre… Demain nous serons en résistance”. Ce vocabulaire guerrier montre que la police s’imagine comme seul rempart contre un ensauvagement fantasmé venu de l’étranger. Ils vont encore plus loin : “Alliance police nationale et UNSA Police prendront leurs responsabilités et préviennent dès à présent le gouvernement” : menace à peine voilée d’un coup d’État fasciste. Et qu’a fait le gouvernement face à cela ? Rien. La politique du maintien de l’ordre de plus en plus violente a mis entre les mains de la police des armes toujours plus dangereuses, lui a réappris à tirer avec la mise en place du LBD, et à considérer les personnes non blanches et musulmanes comme le nouvel ennemi intérieur. Le racisme décomplexé affiché aujourd’hui par une grande partie de la classe politique conforte la police dans la justesse de sa “guerre de civilisation”. Dans son combat, elle entend s’émanciper du droit commun et bénéficier d’un régime d’exception (dont elle bénéficie déjà, de fait). “Un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail” affirmait le préfet de police de Paris Laurent Nuñez en juillet 2023. L’État a créé une caste armée au-dessus des lois et l’assume pleinement.⁩ https://contre-attaque.net/2025/07/03/le-tueur-de-nahel-mute-au-pays-basque/
  17. Le Congrès a voté jeudi soir à une courte majorité la loi voulue par le président, à rebours de toutes ses promesses de campagne : les coupes dans les programmes sociaux vont financer l’allégement des impôts pour les plus riches. En quelques semaines, le trumpisme a révélé sa vraie nature. Les frappes américaines en Iran ont fait éclater le vernis « isolationniste » dont se parait le milliardaire depuis son entrée sur la scène politique en 2015. L’adoption de la « grande et belle loi » par le Congrès a mis fin au camouflage populiste qui a grandement contribué à ses deux victoires. Elle répond parfaitement à la doxa néolibérale des républicains que Donald Trump avait fait mine de critiquer. https://www.humanite.fr/monde/donald-trump/trump-fait-adopter-un-transfert-massif-de-richesses-vers-le-1
  18. Le 10 juillet 1985, alors qu’il faisait route pour protester contre les essais nucléaires dans la région, un navire de Greenpeace coule près d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, faisant une victime. Une opération des services secrets français pilotée du plus haut sommet de l’État, dont la réalisation fut une catastrophe de bout en bout. Tout dans cette affaire laissait augurer d’un désastre. « Pluie du dix juillet mouille sept fois du moissonneur le bonnet », dit un vieux dicton. Ni les agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ni leurs commanditaires parisiens ne le connaissaient. Ils allaient tous, pourtant, être mouillés et bien mouillés, ce 10 juillet 1985. https://www.humanite.fr/histoire/dgse/10-juillet-1985-rainbow-warrior-quand-les-services-secrets-francais-coulent-un-navire-de-greenpeace
  19. Sauvages, au coeur des zoos humains de Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet Pendant plus d'un siècle, les grandes puissances colonisatrices ont exhibé des êtres humains arrachés à leur terre natale. Retracée dans ce passionnant documentaire, cette "pratique" a servi bien des intérêts.
  20. Marcuse

    un jour... un poème

    Buvant seul sous la lune Un pichet de vin au milieu des fleurs. je bois, sans compagnon levant ma coupe, je convie la lune claire avec mon ombre, nous voilà trois. la lune hélas! ne sait pas boire, et mon ombre ne fait que me suivre compagnes d'un moment, lune et ombre, réjouissons-nous, profitons du printemps je chante, la lune musarde, je danse, mon ombre s'égare encore sobres ensemble nous nous égayons ivres, chacun s'en retourne mais notre union est éternelle, notre amitié sans limite sur le fleuve céleste là-haut, nous nous retrouverons Li po (701-762)
  21. 04/2020 À Paris, Frédérique Calandra, la maire PS du 20ème arrondissement, demande aux habitants d'arrêter d'appeler pour dénoncer le non-respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence.
  22. A la ligne : feuillets d'usine de Joseph ponthus « Au fil des heures et des jours le besoin d'écrire s'incruste tenace comme une arête dans la gorge Non le glauque de l'usine Mais sa paradoxale beauté » Ouvrier intérimaire, Joseph embauche jour après jour dans les usines de poissons et les abattoirs bretons. Le bruit, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps s'accumulent inéluctablement comme le travail à la ligne. Ce qui le sauve, ce sont l'amour et les souvenirs de son autre vie, baignée de culture et de littérature. Par la magie d'une écriture drôle, coléreuse, fraternelle, l'existence ouvrière devient alors une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeuf et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes. https://www.lalibrairie.com/livres/a-la-ligne--feuillets-d-usine_0-6783227_9782072881862.html?ctx=f16a89efe18c3af01190676f6ad6f219
  23. Marcuse

    Veille pédocriminalité

    Le directeur de l’aide sociale à l’enfance du Pas-de-Calais condamné pour détention d’images pédopornographiques Désormais ex-directeur du pôle solidarités du département du Pas-de-Calais, en charge de l’aide sociale à l’enfance, Patrick Genevaux a été condamné à 15 mois de prison avec sursis vendredi 27 juin pour détention d’images pédopornographiques. Le conseil départemental l’a démis de ses fonctions suite à sa condamnation. Séisme à l’aide sociale à l’enfance du Pas-de-Calais. Patrick Genevaux, 39 ans, directeur du pôle solidarités du conseil départemental du Pas-de-Calais, en charge de l’aide sociale à l’enfance (ASE), a été condamné vendredi 27 juin, à Douai, à 15 mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques, a indiqué mardi 1er juillet le parquet. Le prévenu a comparu « pour détention et acquisition d’images à caractère pédopornographique, consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition d’images pédopornographiques et usage de stupéfiants », a précisé le procureur de la République de Douai, Frédéric Fourtoy, à l’Agence France Presse. Les faits auraient eu lieu entre 2020 et 2025. Sept ans de suivi socio-judiciaire La peine d’emprisonnement du responsable de l’aide sociale à l’enfance du Pas-de-Calais a été assortie d’un suivi socio-judiciaire d’une durée de sept ans avec injonction de soins, et d’une interdiction d’exercer une activité en lien habituel avec des mineurs. À cela s’ajoute une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Il a été jugé dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable (CRPC), a indiqué le procureur Frédéric Fourtoy, confirmant des informations de La Voix du Nord. Selon le quotidien régional, Patrick Genevaux n’a pas contesté la peine requise par le parquet de Douai. En novembre 2024, il avait été entendu par la commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance en tant que président de l’Association nationale des directeurs d’action sociale et de santé (Andass), selon le site de l’Assemblée nationale. Quelques mois plus tard, ce dernier est placé en garde à vue pour des soupçons de détention d’images de mineurs à caractère pornographique. Patrick Genevaux a été démis de ses fonctions « immédiatement » suite à sa condamnation, a indiqué le conseil départemental du Pas-de-Calais dans un communiqué lundi 30 juin, la collectivité n’a pas transmis plus d’éléments. Contacté par l’Humanité, l’Andass n’a pas répondu à nos sollicitations concernant le statut du prévenu au sein de l’association, Patrick Genevaux figure toujours dans le trombinoscope. https://www.humanite.fr/societe/aide-sociale-a-lenfance/le-directeur-de-laide-sociale-a-lenfance-du-pas-de-calais-condamne-pour-detention-dimages-pedopornographiques
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