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Tout ce qui a été posté par Marcuse
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Tous Au Larzac - 2011 - Christian Rouaud Ce documentaire retrace, de 1970 à 1981, dans le cadre immense du haut plateau du Larzac, Aveyron (Massif central) mais aussi dans la ville de Paris, les onze années de luttes non violentes et inventives menées par les paysans et paysannes du lieu contre leur expropriation au profit du projet de l'époque d'agrandir le camp d'entraînement militaire du Larzac. Ces hommes et ces femmes de la micro-société paysanne conservatrice et catholique française de l'époque se virent avec étonnement et parfois un peu de crainte épaulés par des dizaines de milliers de personnes qui, pour certaines, ont depuis fait souche dans ce pays en s'installant comme agriculteurs. https://video.antopie.org/w/aPNw8wCVdfdDFh1n3mcPcY César du meilleur documentaire 2012
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[Bande-annonce] NUCLÉAIRE, comment il va ruiner la France
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sortez les c'est le bon moment! surtout que l'Etat a dans l'idée de faire payer les malades chroniques https://www.humanite.fr/social-et-economie/assurance-maladie/securite-sociale-coupes-budgetaires-et-haro-sur-les-malades-chroniques
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Vers L'infini par Daniel Darc Dans un fauteuil Assis au fond Mes idées viennent Et puis s’en vont Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit Combien d’hivers Combien de temps À écouter Les rires d’enfants D’enfants qui ne me doivent rien D’enfants pour qui je ne suis rien Je ne bougerai pas aujourd’hui, penserai à mes amis À ceux restés, à ceux partis, à ceux partis Je resterai là aujourd’hui, trinquerai à mes amis À ceux restés, à ceux partis vers l’infini Dans un fauteuil Fait de plastique Aux faux airs De Titanic Pour m’accrocher Pas de filet Déséquilibre Et c’en est fait Je ne bougerai pas aujourd’hui, penserai à mes amis À ceux restés, à ceux partis, à ceux partis Je resterai là aujourd’hui, trinquerai à mes amis À ceux restés, à ceux partis vers l’infini Dans un fauteuil Assis au fond Mes idées viennent Et puis s’en vont Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit Et je me dis Que de ma vie Un jour de plus Doucement s’enfuit
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StreetPress a recensé plus de 320 sections locales ou groupuscules d'extrême droite extra-parlementaire actifs en France. Ils sont identitaires, royalistes, catholiques-intégristes, nationalistes-révolutionnaires ou confusionnistes, souvent violents et toujours radicaux. https://cartofaf.streetpress.com/
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Personne ne contredit la cour des comptes, il faut juste relativiser : 30 milliards sur 320 milliards, c'est 10%, c'est comme être à découvert de 150 euros quand on gagne 1500. Ca ne met pas du tout en danger le système par répartition. ça se résorbe facilement. La preuve, l'economiste Gilles Raveau fait remarquer qu'il reste 30 milliards dans le fonds de reserve pour les retraites (mis en place sous Jospin), et que le fond de reserve des mutuelles s'élève à 116 milliards. Enfin, La CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale, financée par la CRDS) a engrengé 24 milliards d'euros en 2024, et ses prévisions sont équivalentes pour les années à venir, puisque sa durée de vie a été prolongée. Ce qui fait 150 milliards au bas mot. Cet argent est en réserve, et reste à arbitrer. Aucun gouvernement n'a eu à arbitrer une telle manne jusqu'à présent.
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Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet, mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles. Albert Camus
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La famille, parlons-en. Car si les affaires de pédocriminalité sont légion, sa manifestation principale reste l'inceste (dans 75% des cas). Selon l’enquête Violences et rapports de genre (Virage), menée en 2015 auprès de plus de 27 000 femmes et hommes adultes de 20 à 69 ans résidant en France métropolitaine au sein de ménages ordinaires et publiée en janvier 2021, l’âge médian pour le premier viol est de 9 ou 10 ans. Ce qui signifie que la moitié des enfants qui ont connu l’inceste ont vécu leur premier traumatisme avant cet âge-là. Par ailleurs, un quart des victimes se sont retrouvées à la merci de leur agresseur pendant 1 à 10 ans. Sur ce sujet, il faut citer l'ouvrage récent d'une anthropologue, Dorothée Dussy, Le berceau des dominations. (5 ans d'enquête) Je vous cite le 4ème de couverture : Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c'est une grande soeur avec sa petite soeur. Dans cette anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l'inceste est couramment pratiqué dans l'intimité des foyers français. À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l'inceste se révèle structurant de l'ordre social. Il y apparaît comme un outil de formation à l'exploitation et à la domination de genre et de classe. Cinq ans d'enquête ethnographique sont restitués dans ce livre : un voyage subversif au coeur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres. et j'ai relevé ce passage qui vous annonce le ton du livre, pour que vous ne soyez pas surpris.e.s : Le livre est consacré aux incesteurs, il décrit ce que font les incesteurs aux incestés, les représentations que les incesteurs ont de leur pratique, et enfin ce qui est dit et ce qui est tu de l'inceste dans la famille, étant donné l'importance du silence qui autorise la pratique. https://www.lalibrairie.com/livres/le-berceau-des-dominations--anthropologie-de-l-inceste_0-7170343_9782266318594.html?ctx=5bb1bc5bf09e005809822df70452597c
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quand on pense que Christophe Castaner est conseiller chez Shein depuis décembre 2024 ... Bref, ces cadeaux fiscaux sont à vomir. Et après on vient nous dire que ya pas d'argent, mais on voit très bien où il va
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L'abomination de l'intervention Israélienne à Gaza.
Marcuse a répondu à un(e) sujet de frunobulax dans International
La France s’apprête à livrer des équipements pour mitrailleuses vers Israël Un cargo israélien va faire escale, jeudi 5 juin, à Fos-sur-Mer, près de Marseille. Le Contship Era doit embarquer le même jour, et en secret, 14 tonnes de pièces détachées pour fusils mitrailleurs. Fabriqué par la société française Eurolinks, ce matériel militaire doit être livré à l’entreprise d’armement Israel Military Industries, révèlent Disclose et le média irlandais The Ditch. Les livraisons de matériel militaire français vers Israël se poursuivent en secret. D’après les informations de Disclose et du média irlandais The Ditch, un cargo de la compagnie israélienne Zim s’apprête à faire escale à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) pour embarquer 19 palettes contenant 14 tonnes de pièces pour cartouches de fusils mitrailleurs. L’arrivée du Contship Era est annoncée ce jeudi 5 juin à 6 heures. Il doit repartir le même jour aux alentours de 23 heures, direction les villes italiennes de Gênes et Salerne. Destination finale : le port d’Haïfa, dans le nord d’Israël. Ces pièces détachées, appelées maillons, sont fabriquées à Marseille par la société française Eurolinks. Utilisées pour relier entre elles des balles d’armes automatiques, elles ont été commandées par Israel Military Industries (IMI), une filiale d’Elbit Systems, l’un des principaux industriels de l’armement israélien. L’entreprise, qui se présente comme « le fournisseur exclusif des forces israéliennes de défense », approvisionne Tsahal en balles de petit et gros calibre. D’après notre enquête, c’est la troisième expédition de ce type entre Fos-sur-Mer et Haïfa depuis le début de l’année 2025. Et ce, malgré les appels des expert·es de l’ONU à cesser les livraisons d’armes à Israël en raison du risque de génocide des Palestinien·nes, dans un conflit qui a fait plus de 50 000 morts, dont 15 000 enfants selon l’Unicef. La première fois, le 3 avril dernier, le cargo Contship Era récupérait 26 palettes, soit près de 20 tonnes de marchandises, destinées à IMI, d’après des données maritimes confidentielles obtenues par Disclose et The Ditch. La seconde expédition a eu lieu le 22 mai. Cette fois, le cargo embarquait deux millions de maillons : un million de M9, utilisés pour équiper des armes lourdes, et l’autre moitié composée de maillons M27. Ces derniers, prévus pour des fusils automatiques légers, seraient compatibles avec le Negev 5. Employée à Gaza par l’armée israélienne, cette mitrailleuse a été utilisée dans le « massacre de la farine », le 29 février 2024, où plus d’une centaine de civils palestiniens ont été tués à proximité d’un convoi d’aide humanitaire. Contacté à de nombreuses reprises par Disclose, le PDG d’Eurolinks, Jean-Luc Bonelli, n’a pas répondu. Les contrats entre l’israélien IMI et Eurolinks ne sont pas nouveaux. En octobre 2023, avec l’autorisation du gouvernement, la société française a exporté vers Israël 100 000 maillons produits dans son usine marseillaise, comme Disclose et Marsactu l’ont révélé en mars 2024. Le lendemain de nos révélations, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, assurait en conférence de presse que ces livraisons étaient destinées à la « réexportation » vers des clients d’Israël. Une affirmation identique à celle formulée à l’époque par Jean-Luc Bonelli auprès de Disclose : « Les licences qui nous sont octroyées par les autorités [françaises], contraignent IMI à n’utiliser nos maillons que pour les cartouches destinées à leurs clients étrangers. » Mais, de l’aveu même du fabricant, aucun contrôle n’a été réalisé par les services de l’ambassade de France à Tel-Aviv pour vérifier l’identité du destinataire final. Huit mois après cet épisode, le ministre français des armées changeait de version lors d’une audition devant les sénateur·ices. Il assurait dorénavant que les maillons d’Eurolinks auraient été « assemblés en Israël » avant… de revenir en France. « Donc, concluait le ministre Sébastien Lecornu, il n’y a pas d’armes vendues à Israël. » Quelle explication fournit-il aujourd’hui ? Sollicité par Disclose, le ministère des armées n’a pas réagi avant la publication de cet article. https://disclose.ngo/fr/article/la-france-sapprete-a-livrer-des-equipements-pour-mitrailleuses-vers-israel -
Je vous parle de Franck Lepage (et surtout de ses idées)
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Marcuse dans Arts et Artistes
Parlons justement de ces fameuses conférences gesticulées, dont il est le créateur. Sur son site l'ardeur, il en donne cette présentation : Une forme de parole militante s’est invitée dans l’espace public depuis 2005 : la conférence gesticulée. Forme scénique qui n’est pas du théâtre, forme militante qui n’est pas du discours mais qui interroge nos expériences de la vie et du travail. Un retour à la racine de nos problèmes pour dévoiler, analyser et dénoncer les systèmes de domination. L’équipe de L’ardeur a pensé que l’heure était venue de transmettre une synthèse de ce que nous avons compris des conférences gesticulées et de leurs effets, de ce mouvement foisonnant, construit au sein d’un réseau de collectifs d’éducation populaire politique. Rappels historiques, témoignages de gesticulant·e·s, repères méthodologiques et analyses politiques se mêlent pour tenter de cerner cet objet insolite inscrit dans le renouveau de l’éducation populaire politique. Puisse cette contribution donner envie de se lancer dans l’aventure et de rejoindre un stage de réalisation de sa conférence gesticulée. « Faire une conférence gesticulée, c’est secouer la gangue de pesanteur institutionnelle qui fait de nous des agents d’un rouage et c’est décider de redevenir humain·e. Franck Lepage s'est donc saisi de cet outil qu'il a lui-meme créé et a déjà proposé deux conférences intitulées Incultures 1 et Incultures 2. Pour l'instant je ne les mets pas car elles durents entre 4 et 6 heures! Par contre je vous propose de poster de temps en temps des extraits de celles-ci, qu'elles soient ou non en rapport avec l'actualité. En avant Guingamp ! Le projet, arme du capitalisme Bon visionnage -
Vos sketchs et chroniques préféré.e.s
Marcuse a répondu à un(e) sujet de Marcuse dans Arts et Artistes
Arrêtez tous d’embêter Louis Sarkozy ! La chronique de Thomas VDB dans "La dernière" sur Radio Nova -
Timoclea d'Elisabetta Sirani 1659 Timoclea est une peinture adaptée d'une gravure de Mattäus Merian Elle représente Timoclée poussant dans un puits le capitaine thrace qui l’a violée. Elle se trouve au musée de Capodimonte à Naples. Timoclea fait partie d'un grand nombre de tableaux dans lesquels la peintre Elisabetta Sirani, à l'instar de la grande Artemisia Gentileschi, représente des personnages féminins forts et fiers, principalement tirés de l'histoire grecque et romaine et de la Bible.Comme dans beaucoup d'autres de ses œuvres, Sirani représente souvent des personnages féminins historiques racontés par Plutarque, son écrivain préféré.
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L'abomination de l'intervention Israélienne à Gaza.
Marcuse a répondu à un(e) sujet de frunobulax dans International
« Nous avons dû creuser des fosses » : le témoignage d’un journaliste palestinien Mohammed Zaanoun, photojournaliste palestinien, était invité ce matin à l’Assemblée nationale par la députée LFI Gabrielle Cathala. Il a livré un témoignage rendant hommage à ses confrères vivants continuant leur travail et à ceux qui ont été tués. Parmi les histoires qui hantent Mohammed Zaanoun, il y a celle d’une petite fille coincée dans les décombres d’un immeuble du quartier Yarmouk, dans la ville de Gaza. Elle avait envoyé un SMS à un membre de sa famille pour qu’il l’en sorte. Celui-ci avait interpellé Mohamed Zaanoun, sortant d’une voiture avec son équipement de journaliste. Les deux hommes se sont approchés de l’endroit où ils entendaient sa voix. « À peine audible. » « J’ai retiré mon casque et mis le micro dans les décombres pour entendre davantage », raconte Mohammed Zaanoun. Mais la voix s’est éteinte et la petite fille est morte. « J’ai documenté tous ces événements et j’ai avec moi les archives. » « Par quoi commencer ? », se demandait Mohammed Zaanoun, quelques minutes avant de livrer ce récit. Rescapé du génocide organisé à Gaza par l’État israélien, il était invité ce matin, mardi 3 juin, par la députée LFI Gabrielle Cathala, à partager son témoignage. « La seule vérité, a d’abord dit le photojournaliste palestinien, c’est que tous les citoyens de Gaza se font tuer par tous les moyens et toutes les formes. » « Tuer les journalistes, c’est faire taire la vérité » Les mots sont clairs. Suivi par plus d’1,4 million de personnes sur Instagram, Mohammed Zaanoun a remporté en 2024 le prix mondial de la liberté de la presse. « On n’a pas seulement documenté les massacres, mais des détails qui sont inimaginables pour un être humain », poursuit-il. Face à lui, dans une salle au sous-sol de l’Assemblée nationale, une dizaine de journalistes et quelques députés insoumis l’écoutent avec gravité. En introduction, Gabrielle Cathala évoque les « 55 000 morts du génocide à Gaza, un nombre sous-estimé ». Assise près de Mohammed Zaanoun, à gauche de sa traductrice, Anne Paq, membre du collectif Reporters solidaires et du collectif de photographes décolonial Activestills, ajoute, en préambule de la rencontre : « Tuer les journalistes, c’est faire taire la vérité mais aussi détruire les archives, des mémoires, l’identité de tout un peuple. » Sur le même sujet : Pour les journalistes palestinien·nes En février 2024, Mohammed Zaanoun a fui la bande de Gaza par l’Égypte avant de se réfugier aux Pays-Bas, où il a fait une demande d’asile. Sa fille souffre de diabète, un des traumatismes qui resteront gravés en elle. À l’école, elle parle avec les autres enfants réfugiés de ce qu’ils ont vécu, tous sont traumatisés. Une partie de sa famille est toujours à Gaza, Mohammed Zaanoun a par tous les moyens tenté de les faire sorti. Sans succès. Son père a perdu ouïe et vue à cause du manque de médicaments. « Et comme tout le monde, ils souffrent de la famine, du manque de traitements, du manque de tout en fait. » « Ce n’est pas qu’une histoire individuelle mais celle de 276 journalistes tués » Quand il est arrivé en Europe, Mohammed Zaanoun explique avoir essayé de contacter les institutions relatives au journalisme. « Je n’ai pas eu de réponse. Ils ne bougent qu’une fois qu’on est morts », déclare-t-il. Avant d’ajouter : « ils attendent qu’on devienne nous-mêmes des news pour réagir. » Mohammed Zaanoun tient à parler du courage des photojournalistes palestiniens, ciblés par l’armée israélienne. « À Gaza, les journalistes sont tellement ciblés que les citoyens en ont peur », explique-t-il. « Nous avons dû retirer nos vestes de presse avec nos collègues journalistes et creuser dans le sol pour faire des fosses. Il ne s’agit pas de scènes de film, c’est notre réalité. » M. Zaanoun Les journalistes se tiennent ainsi loin de leur famille, dormant dans des tentes pour éviter que les maisons de leurs proches ne soient ciblées. La maison où vivaient ses enfants a elle-même été prise pour cible. Son fils a été blessé. Mohammed Zaanoun reprend le chiffre du projet « Stop murdering journalists » qui recense les meurtres de journalistes à Gaza – 276 à ce jour – et de leur famille. Il évoque son ami photojournaliste Mohammed, avec qui il dormait sous une tente. Il était minuit quand il a appris que sa maison avait été ciblée. « Mais quiconque se déplace la nuit se fait tuer. » Ils sont partis à 6 heures du matin. Mohammed a perdu 10 membres de sa famille, dont 4 de ses enfants. « Il souffre aujourd’hui de problèmes psychologiques importants. » « Il n’y avait plus de place pour les enfants de Mohammed au cimetière du centre de Gaza. Nous avons dû retirer nos vestes de presse avec nos collègues journalistes et creuser dans le sol pour faire des fosses. Il ne s’agit pas de scènes de film, c’est notre réalité. » Sur le même sujet : « Pour un artiste palestinien, c’est impossible d’ignorer le génocide à Gaza » Il cite des noms : Wael al-Dahdouh, chef du bureau d’Al-Jazeera à Gaza, depuis exilé, devenu l’incarnation du courage des journalistes palestiniens, dont la famille a été tuée. Il était à l’antenne, le 25 octobre 2023, lorsqu’il a appris que sa femme, son fils, sa fille, son petit-fils et huit autres de ses proches avaient été tués après le bombardement par Israël de la maison où ils s’étaient réfugiés. « Vous vous vengez de nous à travers nos enfants », avait-il dit, filmé, lorsqu’il découvrait le corps de ses proches. Son fils aîné, Hamza al-Dahdouh, également journaliste, a ensuite été tué en janvier 2024 avec un autre de ses collègues. « Son enfant a été ciblé de façon individuelle pour lui miner le moral », explique Mohammed Zaanoun. Le reporter évoque ensuite un des journalistes tués récemment en mai 2025, Hassan Eslaiah. « Il était accusé par l’armée israélienne de soi-disant travailler pour les organisations terroristes. Il a été ciblé dans sa tente, il a survécu mais a été blessé. Alors qu’il était soigné à l’hôpital, il a été visé encore une fois. C’était une opération complexe de meurtre. » Des blessures anciennes, comme la colonisation Le fait pour Israël de faire taire les journalistes n’est pas nouveau. En mai 2022, la mort de Shireen Abu Akleh, journaliste américano-palestinienne pour la chaîne Al-Jazeera, tuée d’une balle israélienne alors qu’elle couvrait une opération militaire dans un camp palestinien, avait ému l’opinion mondiale. Mohammed Zaanoun, lui-même, porte au visage la marque du silence qu’Israël veut imposer aux journalistes palestiniens. En 2006, il était alors le plus jeune photojournaliste de la bande de Gaza. Il documentait un massacre qui avait ciblé 20 enfants, dans le nord de la bande de Gaza. Les agences de presse internationales les plus prestigieuses – l’AFP, Reuters, Associated Press – avaient repris ses photos. En racontant, Mohammed Zaanoun se passe la main devant le visage, comme s’il tenait encore la caméra qu’il avait alors. Deux jours après la publication des photos, il avait été visé par un avion israélien. Sa caméra lui avait explosé à la figure, un de ses doigts aussi avait été coupé. Vingt ans après, sa joue droite est toujours boursouflée, il n’a jamais retrouvé les sensations de cette moitié du visage. « J’ai, jusqu’à aujourd’hui, des traces de ce ciblage dans mon visage et mon corps. » « Ceux qui ont essayé de me sauver ont été ciblés, on leur tirait dessus. » M. Zaanoun Quand l’avion israélien lui a tiré dessus, les paramédicaux n’ont pas eu le droit d’intervenir. Il se voyait perdre son sang, gisant par terre. « Ceux qui ont essayé de me sauver ont été ciblés, on leur tirait dessus. » Il n’avait que 18 ans. « Je sentais que c’était le dernier moment de ma vie. Je venais de commencer le photojournalisme. Je me suis dit : ‘j’ai essayé, j’ai tout donné’. Je commençais à accepter ma mort avec dignité. » Il a essayé de se lever, il portait toujours le fameux gilet presse. En face de lui, un tank israélien. « Un soldat israélien a dirigé son arme vers moi, il m’a visé, m’a tiré sur la poitrine. » Mohammed Zaanoun était retombé par terre. Quand les tanks sont partis, des jeunes ont tenté de l’extirper et de le mener avec une voiture civile vers l’hôpital. « Même cette voiture a été ciblée par les tirs. » « Certains journalistes doivent être jugés devant la Cour internationale de justice » Cet événement avait fait du bruit à l’époque : le président palestinien avait rédigé un communiqué de presse, les chaînes internationales en avaient parlé. Près de vingt ans plus tard, « des milliers d’éclats sont toujours dans mon visage et pendant que je vous parle, la blessure dans mon ventre s’est rouverte avec la guerre en cours. J’ai besoin de plusieurs opérations pour que ça se referme. » Mohammed Zaanoun en a honte : « J’ai honte de dire que j’ai besoin d’une opération lorsque les gens sont en train de mourir à Gaza, je pense que tout ce que vous imaginerez sur moi n’est rien par rapport à ce que les gens vivent à Gaza. » Sur le même sujet : « Les chefs d’État pourraient être accusés de complicité de génocide » En fait, le témoignage de Mohammed Zaanoun raconte une faillite : celle des politiques et des médias qui ont choisi d’ignorer un génocide. « Certains journalistes doivent être jugés devant la Cour internationale de justice, car ils ont été une cause du génocide à Gaza. Ils sont complices du meurtre de milliers d’enfants. Ils ont encouragé au meurtre des Palestiniens de façon dangereuse. » À l’issue de la rencontre, Gabrielle Cathala et Sébastien Delogu remeettent à Mohammed Zaanoun une médaille d’honneur de l’Assemblée nationale. Celui qui a une « haine de la politique » les remercie quand même d’avoir été invité. « Cette médaille ne devrait pas être que pour moi mais pour tous les journalistes gazaouis qui risquent leur vie. » https://www.politis.fr/articles/2025/06/nous-avons-du-creuser-des-fosses-le-temoignage-dun-journaliste-palestinien/ -
Bonjour! Le harcèlement moral est un délit, sévèrement puni par la loi. (Articles 111-1 à 727-3)du code pénal Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende (article 222-33-2 du Code pénal). En cas de harcèlement moral au travail, la victime peut prévenir les représentants du personnel, le CSE, l’inspection du travail ou le défenseur des droits, recourir à la médiation ou encore saisir le Conseil de prud’hommes ou la justice pénale. Pour les autres formes de harcèlements, la victime peut porter plainte auprès des forces de l’ordre ou du procureur de la République ou encore demander des conseils auprès des organismes d’aide aux victimes de harcèlement. Comment le reconnaître ? Le harcèlement moral au travail peut se manifester des différentes façons de cette liste : Des gestes ; Des mots ; Une attitude ; Un comportement. Dès lors qu’il existe une relation de travail entre l’auteur de harcèlement et la victime, cela constitue un harcèlement moral. Ainsi, cette infraction peut être commise par l’une des personnes de la liste suivante : Un collègue de travail ; L’employeur ; Un supérieur hiérarchique ; Une personne exerçant une fonction d’autorité externe à l’entreprise comme un client donneur d’ordres ; Un proche ou un membre de la famille de l’employeur. Comment prouver que vous êtes victime de harcèlement moral au travail ? Pour prouver que vous avez subi un harcèlement moral, les règles en vigueur veulent que vous constituiez les éléments laissant présumer l’existence d’un harcèlement moral. La Cour de cassation (Chambre sociale, 16 mai 2018, 16-19.527) précise que le salarié n’est plus le seul à qui revient la charge de la preuve. Dorénavant, vous devez simplement prouver la matérialité des faits. De son côté, votre employeur doit prouver que les faits ne constituent pas un harcèlement moral. Enfin, le juge se chargera d’examiner les éléments de preuve avant de décider s’il s’agit ou non de harcèlement moral. Cependant, bien que la règle des preuves ait été allégée, vous devez fournir des preuves écrites et tangibles. Vous trouverez ci-dessous la liste des preuves recevables devant les tribunaux : Les certificats médicaux ; Les attestations de témoins ou collègues ; Les mails. https://sante.cgt.fr/IMG/pdf/livret_harcelement_moral_12-2021.pdf https://www.justifit.fr/b/guides/droit-penal/droit-penal-harcelement/ https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R58712 Bon courage et tenez bon! Vous n'êtes pas seul.e
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Julie London - Fly me to the moon
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L'abomination de l'intervention Israélienne à Gaza.
Marcuse a répondu à un(e) sujet de frunobulax dans International
C'est donc possible : l'Espagne annule un contrat d'armement de 290 millions d'euros avec une entreprise israélienne Le gouvernement de Pedro Sánchez a annoncé mettre en place un plan de « déconnexion technologique » vis-à-vis de l'industrie militaire israélienne. Le ministère de la Défense a décidé d'annuler l'achat de 1 680 missiles antichars Spike LR2, mettant fin à un contrat de 287,4 millions d'euros conclu le 23 novembre 2023. Le ministère de la Défense espagnol a décidé d’annuler l’achat de 1 680 missiles antichars Spike LR2, mettant fin à un contrat de 287,4 millions d’euros conclu le 23 novembre 2023, c’est-à-dire deux semaines après le début du massacre initié par Israël en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre. L’information a été révélée ce mardi 3 juin par le média public espagnol Cadena SER, qui a précisé que l’armement en question devait être fabriqué dans le pays ibérique sous licence de l’entreprise israélienne Rafael. Des sources au sein du gouvernement espagnol auraient précisé qu’un programme de fabrication de lance-roquettes allait se poursuivre mais sans incorporer de technologie provenant de l’entreprise israélienne Elbit, comme prévu initialement. Ces deux décisions font suite au projet de « déconnexion technologique » annoncé vendredi 31 mai par la secrétaire d’État à la Défense, Amparo Valcarce. Ce plan doit contribuer « au désengagement des dépendances d’autres pays (en matière militaire) et en particulier de l’État d’Israël ». L’Espagne : toujours plus de mesures contre le gouvernement Netanyahou Fer de lance des pays européens promouvant la fin du bain de sang perpétré par Israël depuis maintenant vingt mois, le gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez est poussé à prendre toujours plus de mesures contre le gouvernement de l’ultra-droitier Benyamin Netanyahou, pressé par une opinion publique solidaires de la cause palestinienne ainsi que par l’aile gauche de la coalition au pouvoir. En France “aucune mesure forte et concrète pour mettre un terme à l’armement du génocide” Ce 4 juin, le Salon devra répondre devant la justice « de l’accueil d’entreprises qui participeraient aux crimes internationaux israéliens », ont dénoncé les promoteurs de l’action en justice, les associations Al-Haq, Union juive française pour la paix, Attac-France, Stop Fuelling War et Survie, avec la coordination de Droit & Mouvements Sociaux. https://www.humanite.fr/monde/armement/gaza-lespagne-annule-un-contrat-darmement-de-290-millions-deuros-avec-une-entreprise-israelienne -
Pavane ''Belle qui tient ma vie''
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Le confinement, de l’obéissance au silence L’enfermement du printemps 2020 constitue l’une des expériences humaines les plus marquantes et les moins débattues de ces dernières années. Face au virus, nombre d’États ont refusé d’instaurer la réclusion stricte imposée aux Italiens ou aux Espagnols, sans pour autant que la mortalité augmente. En France, l’état d’exception sanitaire et son respect interrogent : pourquoi et comment a-t-on obéi ? Durant cinquante-cinq jours, du 17 mars au 10 mai 2020, la liberté de déplacement fut suspendue en France. Pour freiner la propagation d’une pandémie qui menaçait de déborder les capacités hospitalières, le gouvernement ordonna l’enfermement de la population : à l’exception de certains travailleurs, chacun devait, sous peine d’amende et jusqu’à nouvel ordre, rester chez soi. Seul le remplissage d’une attestation permettait de déroger, sous conditions strictes, à l’interdiction de sortie. Des milliers d’arrêtés — préfectoraux, municipaux — renchérirent sur les règles nationales par l’instauration de couvre-feux ou de limitations locales d’achats et, presque partout, par une fermeture administrative d’espaces naturels (parcs urbains mais aussi forêts, massifs, rives et plages). L’urgence sanitaire justifia également le déploiement dans l’ensemble des départements métropolitains de moyens de surveillance et de répression inédits. Un amendement au projet de loi d’urgence Covid-19, voté le 19 mars 2020, autorisa les policiers municipaux et les gardes champêtres à verbaliser eux-mêmes pour non-respect des règles de sortie. Au terme de l’expérience, l’ensemble des forces de l’ordre avaient réalisé pas moins de 21 millions de contrôles et verbalisé 1,1 million de personnes. La parenthèse s’est refermée, cinq années ont passé sans que le moindre débat national interroge ce qui s’est joué dans ce choix d’un confinement dur. Par contraste, la gestion gouvernementale de la même pandémie, notamment la question des atteintes aux libertés publiques, nourrit une controverse fiévreuse en Allemagne, alors même que les interdits y furent bien moins marqués qu’en France.À Paris, les deux rapports parlementaires — nos 3053 et 3633 — qui évaluent dès 2020 la gestion de la crise sanitaire ne mentionnent pas l’attestation dérogatoire de sortie et ne discutent pas non plus le bien-fondé du bouclage des espaces naturels. À leur suite, les conclusions du rapport de la mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 — aussi précieux que passé inaperçu — restent tout aussi discrètes sur le volet régalien de la crise (1). Le sujet n’émeut guère les instances qui structurent d’ordinaire le débat public. Bien sûr, pendant le confinement, des articles mentionnent les contrôles ou les amendes, mais leur addition ne débouche sur aucun examen systématique, après coup au moins, de l’état d’exception sanitaire. On observe par ailleurs une quasi-absence de tribunes ou de pétitions portant sur l’approche policière de la crise, ses conséquences en matière de limitation des libertés publiques. Et le constat reste identique si l’on se tourne vers les milliers de notes que les partis politiques, syndicats, cercles de réflexion et fondations ont consacrées à la pandémie. https://www.monde-diplomatique.fr/2025/03/BOULAKIA/68102
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Je vous écris de l'usine de Jean-Pierre Levaray Pendant dix ans (2005-2015), Jean-Pierre Levaray a animé la chronique « Je vous écris de l'usine » dans le mensuel CQFD. Il a raconté les heurs et malheurs de la classe ouvrière, les copains décédés, l'amiante, les accidents du travail et le procès AZF. Les luttes et les espoirs, les joies et les peines, les travers et la résignation, parfois. Ce recueil reprend l'intégralité de ses chroniques. Ode à l'écriture prolétarienne, à ceux qui vivent, à ceux qui luttent... Auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels Putain d'usine (L'Insomniaque/Agone), Tue ton patron et Tue ton patron 2 (Libertalia), Jean-Pierre Levaray (né en 1955) a passé quarante-deux années à l'usine. « La véritable histoire des ouvriers ne peut être mieux racontée que par les ouvriers eux-mêmes. Pour écrire sur l'usine, il faut la vivre de l'intérieur, la renifler avec ses tripes. Jean-Pierre trouve les mots justes pour raconter son quotidien. Il est l'un des maillons de cette usine d'engrais chimiques, située à Grand-Quevilly, près de Rouen, filiale de Total jusqu'en 2014, classée Seveso 2, seuil haut. » (Hubert Truxler) https://editionslibertalia.com/catalogue/poche/je-vous-ecris-de-l-usine
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Dans « les Origines du plan Marshall », l’historienne Annie Lacroix-Riz démonte point par point le mythe du soutien de la puissance étatsunienne aux pays européens détruits par la guerre. Si vous acceptez de perdre vos dernières illusions sur la générosité de l’Amérique se portant au secours des pauvres pays d’Europe occidentale ruinés par la guerre, plongez-vous dans le dernier ouvrage d’histoire d’Annie Lacroix-Riz. Il décape tout ce qu’un discours idéologique bien rodé a distillé dans vos représentations du monde d’autant plus qu’il se lit comme un roman policier. On y découvre les mensonges, les palinodies, les doubles jeux, les roueries des personnages dupés ou qui tentent de duper les autres. Pour bien le comprendre, il suffit de voir que, dès 1941, l’Angleterre fera les frais de la volonté de puissance des États-Unis qui veulent casser la suprématie anglaise en obtenant la fin de la « préférence impériale » qui assurait la primauté de la livre sterling. Ces exigences sont complétées par des stipulations voulant que seuls les Américains empochent les bénéfices. Tout sera maquillé en générosité : les citoyens ne doivent pas savoir qu’ils payent toute « l’aide ». Ces exigences seront reprises dans tous les accords ultérieurs avec les États concernés. Une aide à deux milliards de dollars La « Libération » de la France n’a pas été gratuite, loin de là. Notre pays a dû verser des francs à l’armée américaine, participer au redéploiement des troupes, réserver la Côte d’Azur aux permissionnaires (régler les frais hôteliers), livrer du charbon, etc. Les Américains, qui estimeront que leur aide militaire vaut bien 2 milliards de dollars, rogneront sur toutes les demandes françaises, refusant des crédits pour la reconstruction et imposant la vente de leurs bateaux (les liberty ships) qu’il faudra réparer. À partir de 1943, d’ailleurs, il faudra payer toutes les marchandises livrées en dollars « adaptables au jour le jour » vu le caractère instable de change du franc ! Les États-Unis exigent encore l’accès aux voies de communication et aux bases aériennes françaises. Il est vrai que, sur tous ces points, l’ambassadeur Bonnet, puis Jean Monnet, l’envoyé spécial, comme l’ambassadeur exceptionnel Léon Blum sauront se montrer « compréhensifs » ! En 1946, en effet, Blum cède, à son tour, sur les droits d’utilisation des ports, le commerce public, l’indemnisation des sociétés américaines lésées par les nationalisations, l’indemnisation des raffineries, l‘acceptation sans compensation des dégâts entraînés par les bombardements américains, le contingentement des films américains, la communication des informations, sans « manquements », sur la situation financière de la France et sur l’usage des marchandises acquises. Le tout au nom d’une « compréhension mutuelle » qui n’empêchait pas les injonctions politiques réclamant l’abandon des nationalisations, le retrait des demandes de contrôle de la Ruhr et de la Rhénanie, la cession de places commerciales, l’arrêt de l’épuration et même le maintien d’éléments de l’armée américaine disponibles en cas de « réticences » d’une partie de la population à une politique résolument libérale. Alors que la presse étatsunienne se déchaînait contre « la France socialo-marxiste », nombre de hauts fonctionnaires français se réjouissaient de l’opposition américaine aux nationalisations. Aujourd’hui encore, diffuser un tel savoir est attentatoire à la représentation élogieuse des dominants. « Les Origines du plan Marshall. Le mythe de ‘l’aide’ américaine”, d’Annie Lacroix-Riz, éditions Armand Colin, 571 pages, 29,90 euros https://www.humanite.fr/en-debat/2e-guerre-mondiale/les-origines-du-plan-marshall-une-aide-americaine-loin-detre-gratuite
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Glorification de contenus axés sur la maigreur et promotion de fausses informations en nutrition: les réseaux sociaux contribuent, chez des jeunes déjà fragilisés, au développement de troubles des conduites alimentaires (TCA) et complexifient leur prise en charge. "On ne traite plus un TCA sans aborder les réseaux sociaux. Ils sont devenus un facteur déclencheur, un accélérateur certain et un obstacle à la guérison", résume Carole Copti, diététicienne-nutritionniste à Paris. En France, près d'un million de personnes souffrent d'anorexie mentale, de boulimie nerveuse, ou d'hyperphagie boulimique, particulièrement des femmes âgées de 17 à 25 ans. Si les causes des TCA sont multifactorielles (biologiques, psychologiques, sociales), les acteurs du secteur pointent de plus en plus l'impact "dévastateur" des réseaux sociaux dans ces pathologies. https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/les-reseaux-sociaux-accelerateurs-des-troubles-alimentaires-et-obstacles-a-la-guerison_186138
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Qu'on en parle, tout le monde est d'accord là dessus. Mais aujourd'hui la stratégie autour de la santé mentale est de maintenir des individus performants économiquement, pour qu'ils supportent la course à la productivité liée à la concurrence mondialisée et débridée. On psychiatrise les addictions des individus alors que la société tout entière est organisée pour produire ces addictions! Autre exemple au quotidien : les DRH mettent en avant leur intérêt pour la santé mentale au travail; mais en médicalisant les conséquences des problèmes de management, ils évitent soigneusement de remettre en question les méthodes de mangement, qui est pourtant le problème d'origine. Ecoutons l'éclairage du psychiatre Mathieu Bellahsen sur ce sujet :