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Arkadis

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Tout ce qui a été posté par Arkadis

  1. Arkadis

    Que signifie penser ?

    C'est curieux comme ma pensée, la mienne, est mobile. Quand je regarde ton avatar je prends les deux oreilles pour deux yeux avec au milieu un gros nez : ça fait bizarre. Mais si je me concentre alors ma pensée se modifie et je distingue à la place des deux yeux deux oreilles. En revanche au milieu des deux oreilles j'ai du mal à "penser" ce qu'il y a. Je passe d'une image à une autre, c'est inconfortable. Mais cet inconfort n'est pas désagréable.
  2. Arkadis

    Que signifie penser ?

    Bonjour Elisa, j'ai traduit ton message de ton langage vers le mien et cela donne ceci : @Elisa* a dit (en arkadien) : "Ma pensée fut et est d'abord une production de représentations de moi-même avant que mon imaginaire la complète par une production de fantasmes, de fantaisies. Ma pensée s'est construite sur ce que l'on m' a distillé, inculqué dès le stade intra-utérin.e, dès nourrisson.e. La conscience de mon existence a commencé là, à partir d'une pensée influencée. J'ai acquis une relative autonomie de pensée à la suite d'une longue traversée d'apprentissage, de stimulation ou de blocage, parfois par l'école, la culture, les liens sociaux et mes diverses expériences de vie. Cette longue marche m'a permis de me forger une pensée plus ou moins claire, plus ou moins perturbée, encore et toujours troublée par mes multiples émotions" J'imagine un "date" avec toi. Je t'écoute et j'en reste ba-ba. Touché ! Coulé ?
  3. Je continue mon raisonnement. Dans le texte de l'auteur du topic est introduit d'emblée un concept : l'ego dont nous ne savons a priori rien. Introduire un concept dans un exposé sans rien d'abord en dire c'est jouer avec les significations multiples que chacun peut avoir en tête s'agissant dudit concept. Nous entrons d'emblée dans une nébuleuse. Heureusement l'ego est ensuite défini : c'est le cerveau. Le cerveau cherche à survivre. Qui déclare cela ? Le cerveau ou l'IA qui écrit ? Le cerveau aussi "nous" pousse à survivre. Il y a là introduction d'une différenciation entre le cerveau et "nous". Dans tout le reste du développement nous allons assister à ce dualisme entre le cerveau d'un côté qui a sa propre logique, sa propre volonté, ses propres buts, et de l'autre côté, le "nous", le "moi" ou encore l'IA, si c'est l'IA qui écrit. Le cerveau tend à nous illusionner. D'emblée il apparait que le cerveau et le moi sont dans un rapport conflictuel. Le cerveau a des fins, il agit selon des intérêts biaisés. Ce terme "biaisé" introduit dans un champ de réflexions assez vaste, dont l'IA ne dit rien. En effet le mot "biaisé" signifie que le cerveau a des intérêts qui ne sont pas mes intérêts, qui ne sont pas les intérêts du moi, du nous, bref du pronom personnel. Quels peuvent être les intérêts du cerveau et "mes" ou "nos" intérêts ? en tout cas ce ne sont pas les mêmes car les intérêts du cerveau sont "biaisés" par rapport aux miens, aux nôtres, aux vôtres, etc. Le cerveau nous donne l'illusion du contrôle. En quelque sorte le cerveau nous séduit. Le cerveau est donc un peu pervers. Nous commençons à rentrer de manière subreptice dans le champ de la morale, du bien et du mal. Ca se complique. Le cerveau va jusqu'à voiler notre perception du réel. Là nous ne rigolons plus, nous entrons carrément dans une guerre entre le cerveau et "nous". A suivre.
  4. Ce texte est intéressant à décortiquer d'autant qu'il est structuré par une IA. Autant il me semble qu'une IA construite sur des principes mathématiques peut apporter dans tous domaines pouvant évoluer sur des principes mathématiques, autant une IA fondée sur la récolte d'informations, fussent elles innombrables, me parait propre à nous fourvoyer, lorsque ces informations ont trait à des domaines humains, dont le développement ne peut plus répondre aux principes mathématiques. Bon mon message est parti ! Mais je n'ai pas fini.
  5. Selon que nous sommes de culture "grecque" ou de culture "sémite" nous n'interprèterons pas la Genèse de la même façon. Chez les sémites (confer les structures familiales de Todd) c'est l'autorité du Père qui s'impose. Le père dit ce qui est permis et ce qui est interdit, c'est la Loi (la Halakha chez les Hébreux, la Charia chez les Arabes musulmans). Est qualifié de mal le comportement de qui va contre la volonté du père, de bien le comportement de qui va dans le sens de la volonté du père. Le principe qui guide, ce n'est pas le mal et le bien, c'est la Volonté (du père). Le mal et le bien ne peuvent pas être au dessus de la volonté du père.
  6. Arkadis

    Philosophons

    Il est difficile parfois de réussir à déceler ses propres structures mentales, surtout lorsque nous avons été et que nous sommes toujours ensevelis sous des tonnes de discours écrits élaborés par les philosophes et les religieux. Je ne ressens absolument pas la présence d'une âme en moi, ni chez quiconque. Les kilomètres de rayon dans les bibliothèques qui affirment l'existence de l'âme ne peuvent en rien m'influencer. Pourtant, confronté à ceux, qui comme moi, ne croient pas ou ne ressentent pas l'existence de l'âme je me sens aussi en désaccord avec eux, je perçois l'existence d'une présence. Ce que je découvre c'est donc le sentiment d'une présence. Mais le concept d'âme de rend pas compte de cette présence. En lisant récemment le livre de Mohamed Amer Meziane "Au bord des mondes", dont j'ai discuté ici avec un foromeur je suis tombé sur le concept d'intériorité, utilisé par l'auteur de préférence au concept d'âme. Il y a une "intériorité", mais ce concept n'est pas identique au concept d'âme. L'âme réfère, entre autres, à l'animisme voire au chamanisme, sensibilités que j'aime bien, mais qui ne sont pourtant pas les miennes. L'intériorité, en moi, résonne autrement. En essayant de préciser ce que je ressens, alors je constate, ou je découvre, que je ressens ou encore que je crois en l'existence d'un "océan" immatériel voire spirituel qui s'étend jusqu'en moi. Cet océan consubstantiel à l'univers étend ses vagues jusqu'à l'intérieur de moi. Jusqu'à l'intériorité de tout ce qui vit. Ce n'est pas une âme qui est en moi, ce sont les vagues de cet océan. A ma mort, aucune âme ne se retirera de moi, simplement l'océan refluera vers lui-même, emportant les vagues qu'il jetait en moi à l'intérieur de son immensité.
  7. Arkadis

    De L'entropie

    Cette courte vidéo sur l'entropie est beaucoup plus facile à comprendre que les vidéos précédentes. Elle permet à ceux qui n'ont pas de connaissances en physique de mieux comprendre ce que peut bien être l'entropie, de mieux comprendre les rapports entre la vie et l'entropie.
  8. Arkadis

    Philosophons

    Quand ma petite fille, qui va avoir six ans, me dit, en anglais, "je suis en connexion avec la Lune" je reste sidéré par son expression. Non seulement elle m'informe mais en plus je la sens investie d'une quasi mission : me transmettre un savoir. Sa sœur jumelle ne dit rien, mais elle plante ses pieds dans l'eau de l'océan, elle regarde au loin. Je m'approche d'elle, elle me regarde en souriant, et elle regarde à nouveau au loin, elle me montre quelque chose que je ne vois pas. Je vois bien que la lune, ou l'océan ou encore le soleil sont des incarnations de quelque chose d'indéfinissable, que les enfants perçoivent comme étant d'abord une Présence. Elles perçoivent une présence, elles sont intriguées, plus qu'intriguées. Tout commence dans le sentiment. Le sentiment d'une présence. Puis le langage apparait et la pratique du langage conduit chacun à oublier que ses premières connaissances dérivent du sentiment, non de la raison. Il y a alors le doute. Le sentiment d'une présence ne serait il pas simplement le sentiment de la présence première de la mère ? Nous tombons dans la psychologie et nous voyons arriver le long convoi du concept "l'inconscient". Mais il y a aussi cette hypothèse : si le sentiment d'une présence prend racine dans le sentiment de la présence de la mère, ce sentiment ne serait-il pas ainsi éveillé jusqu'à percevoir une autre présence ? L'idée que la présence signale l'existence de "quelque chose d'autre" rencontre beaucoup de contradictions. Ce quelque chose apparait assez rapidement comme n'étant pas matériel. Mais comment affirmer l'existence d'une réalité immatérielle qui serait efficiente ? De plus c'est bien le "matériel" qui commande toute existence. A la fin de tous les temps tout sera dissipé. Même si la vie existe partout dans l'univers, la vie, à la fin, disparaitra, quand la dissipation de l'énergie finira par désintégrer jusqu'aux photons. Ce néant final est vaguement inquiétant. Car il emporte avec lui même l'immatériel. A moins bien sûr qu'il existe d'autres mondes, d'autres univers.
  9. Un petit coup d'œil sur ce topic me fait penser qu'il faut sans cesse répéter la même chose, et que, même répéter la même chose est sans effet lorsque nous rencontrons des personnes qui "savent" certes mais qui restent volontairement incultes. Genre : je connais sur le bout des doigts comment il faut jardiner mais je suis infoutu de jardiner. Ainsi on a droit à : "Il ne faut pas avoir lu Nietzsche pour dire qu'il est antisémite". Il y a tout de même des gens qui ont réellement, je dis bien réellement lu Nietzsche, mais je suis fatigué de citer ici les pages de la Généalogie de la morale qui vaudrait aujourd'hui a quiconque les écrirait en son propre nom d'aller voir ce qui se passe dans nos prisons. On a droit à : la captivité en Egypte n'a jamais existé, c'est à dire qu'on a droit a un discours volontairement imbécile qui veut faire oublier que le fondement de toute civilisation est mythique. Les caveaux sont ouverts et les momies apparaissent, avec des discours qui datent des siècles passés, on voit même réapparaitre Sade, c'est mon grand père qui ressuscite, c'est gai. On a droit a un discours fétichiste sur le mal et le bien, le fétichisme du concept roi, discours qui ne sait pas que c'est la Volonté de Dieu qui prime dans le judaïsme. Le mal et le bien ne sont pas des concepts qui s'imposent à Dieu. Dieu dit la Loi, lui ou son envoyé, la loi dit ce qui est permis et ce qui ne pas permis, le bien est de se conformer à ce qui est permis, le mal c'est de ne pas s'y conformer. La régression de la pensée semble caractériser notre époque.
  10. Arkadis

    Philosophons

    La question : existe t il quelque chose dont l'intelligence dépasserait la nôtre dans l'univers ou dans les univers n'est pas la question première. La question première est : y a t il une Présence, est ce que quelque chose est présent pour moi, pour tout, pour tout ce qui existe ? La question de la Présence, d'une présence, est antérieure à la question de l'Existence, d'une existence. Si je ripe sur la question de l'Existence (de quelque chose d'au delà) c'est pour justifier la Présence. S'il y a l'Existence alors il y a la Présence (de cette Existence). Si je me dégage de cette ruse de la raison alors apparait la question première, la seule qui importe : y a t il une Présence ? Et si je me pose la question c'est que parfois toute présence disparait. La disparition de toute présence engendre l'angoisse (existentielle dira t on pompeusement). Et là encore le fait premier n'est pas non plus l'angoisse mais le fait premier c'est encore la question de la Présence. Parfois c'est le contraire ; il y a soudain le sentiment d'une Présence forte, puissante. Alors la question jaillit : qu'est ce qui est présent, là, soudain. C'est la question de l'Existence, mais cette question vient après le sentiment de Présence.
  11. Arkadis

    Philosophons

    Quand j'essaye de synthétiser en une seule question l'ensemble des questions que je me pose, parfois, ce serait celle-ci : existe t il "quelque chose" indépendamment des hommes qui existe dans le monde, ou ailleurs que dans le monde, qui soit au delà de notre intelligence ? Autrement dit : n'existe t il que des particules et des lois, d'une imbécillité absolue, et nous, seule intelligence (l'hypothèse d'autres intelligences vivantes, ailleurs, importe peu) ou existe t il une "intelligence" au delà de notre intelligence ? Et qu'est ce que ça change dans ma façon de vivre et de penser selon que je réponde oui ou que je réponde non ? Sachant que si "cela" existe, cela existe indépendamment de nous, autrement dit : même si l'humanité disparait, même si notre univers disparait, cela existera toujours, cela est, toujours.
  12. Arkadis

    Philosophons

    A propos de la multiplicité des identités... Pour un non-juif une personne juive a une identité caractérisée par la religion et l'appartenance à Israël (territoire). Mais quand je me trouve au sein de toute collectivité juive à laquelle je suis maintenant lié par le sang, c'est une toute autre histoire. Mon épouse est juive, tout juif la reconnait juive, mais elle se fout complètement de la religion. Cela ne gêne pas la communauté juive qui connait d'elle son ascendance proche (un grand père juge rabbinique, c'est à dire un ponte dans la religion juive) et qui manifestement la considère juive et même plus que juive (quand je vois par exemple comment elle est sollicitée par la fondation Rothschild pour ses œuvres caritatives). Seulement voilà, elle se fout aussi d'Israël en tant que pays, elle n'est donc pas sioniste non plus. Je me suis rendu compte d'ailleurs qu'il y a vraiment beaucoup de juifs qui se foutent complètement de l'Etat et de la terre d'Israël. Ainsi les non-juifs qui estiment qu'un.e antisioniste est forcément un.e antisémite disent des conneries. Mais alors en quoi consiste l'identité juive de mon épouse, qui, elle, se sent juive et qui est reconnue juive par les juifs ? C'est l'une des raisons qui a fait que je me suis intéressé à l'étude du Monde sur Hannah Arendt. J'ai toujours été agacé par Arendt justement en raison de son positionnement par rapport à la judéité : rien en elle ne réfère à une identité juive. Pourtant en la lisant il est clair qu'elle s'affirme juive. Elle est attaquée par nombre de juifs qui estiment et qui écrivent qu'elle n'aime pas les Juifs. Elle répond qu'elle n' a que faire de émois d'autrui, elle ne se place pas dans le sentiment. Or c'est vrai qu'en la lisant je ne vois pas trop en quoi elle est juive. Pourtant elle s'affirme juive et nul juif ne conteste cette identité. Alors quelle est la nature de son identité juive ? Il est possible que son identité soit historique, c'est à dire qu'il est possible qu'elle se sente juive en raison de son appartenance, par ses origines, à une histoire. Où l'on voit donc qu'une identité, l'identité juive ici, est très loin de référer à une identité singulière, il y a pluralité d'identités, à l'intérieur même d'une identité. Jai finalement compris, surtout en remontant dans les origines de mon épouse qu'elle retenait de son origine les racines kabbalistes. Son identité juive est d'abord kabbaliste. Identité kabbaliste pour le moins honnie par les juifs rabbiniques ! Son grand père kabbaliste et son grand père rabbin ne pouvaient pas se piffrer. Ce qu'il y a d'étonnant c'est que le kabbaliste ne croyait pas en la vie après le mort, il ne semblait pas croire au Dieu du rabbin non plus ! Il était carrément opposé à la religion juive officielle ! Conclusion : il y a pluralité d'identités à l'intérieur même d'une identité. Prendre conscience de cette pluralité me permet du coup de mieux comprendre mon fils ainé qui voulait aller combattre en Israël. Il n'est pas croyant, se fout de toute religion, se fout aussi d'Israël... Impossible de le comprendre. En fait il se sent juif par sa mère, c'est à dire que son appartenance juive est affective (voire ethnique). Encore une autre identité. (Ethniquement parlant il se sent russe et français, si bien que lui aussi est compliqué). Tiens je me rappelle un dialogue enflammé et agressif entre une mère et son fils. La mère : l'identité juive est religieuse, le fils : non l'identité juive réside dans l'histoire du peuple juif ! ça castagne à l'intérieur de la communauté ! Bref, l'identité au singulier, ça n'existe pas sauf peut-être pour ceux qui arrivent à s'isoler dans une grotte culturelle.
  13. Arkadis

    Philosophons

    Tu es une perle, toi.
  14. Oui, et nous découvrons tous les jours. Les certitudes d'hier sont invalidées par les découvertes d'aujourd'hui.
  15. Arkadis

    Philosophons

    Laisse moi me défouler tranquillement Elisa. J'ai parfois besoin de détente.
  16. Vous ne devriez pas vous positionner par rapport à moi mais par rapport aux chercheurs. Les neurosciences évoluent de jour en jour. Vous êtes assez dépassé. Mais je suis flatté que vous vous déterminiez par rapport à moi.
  17. Arkadis

    Philosophons

    Ce que vous dites est recevable. Il y a néanmoins une obsession israélite qui me parait déplacée. Non que je défende Israël, mais Israël n'est vraiment pas responsable des problèmes rencontrés par la France. Je ne crois pas non plus que la République a donné le pouvoir à l'argent. Mais il est légitime, comme vous l'êtes, d'être critique vis à vis de la République. Ce n'est pas que nos politiques n'aiment pas la France, c'est que nos politiques sont déterminés comme nous tous par leur appartenance à une classe sociale donnée. Quand vous faites partie de la classe dominante il y a un côté jouissif à constater que l'on peut faire ce que l'on veut des subalternes. Par exemple je donne l'ordre à @Neopilinade haïr les Russes le voici en chasse. C'est excitant ça. Bon celui là quand il n'est pas obsédé par les Russes il est obsédé par l'islam.
  18. Vous devriez actualiser vos connaissances. Le cerveau reptilien est une fable. Cela dit j'étais comme vous, je pensais que c'était une donnée, ce fameux cerveau reptilien. Vous pourriez lire le dernier livre de Albert Moukheiber (Neuromania chez Allary Editions) sur ces questions de cerveau reptilien ou encore d'hémisphères gauche ou droit. Apres avoir mis à jour vos connaissances je serai curieux de lire votre nouveau discours. Les animaux aussi enseignent leur enfants.
  19. En fait le vrai sage regarde le doigt (l'intention du "dit" sage), mais chut faut faire croire à celui-celle qui regarde la lune qu'il-elle est avisé.e. Et ne parlons pas des guerres actuelles où c'est à qui tuera le plus d'enfants de la tribu rivale. Sont vachement chanceux ces enfants d'être nés à ce moment là.
  20. Tu es quand même coupable (un peu) Elisa.
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