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Bien le bonjour, Tout d'abord, je voudrais louer ta patience avec moi, je n'ai pas accès à énormément d'interlocuteurs avec la volonté de pinailler sur les détails sémantiques, de passer au crible des systèmes logiques ou d'analyser les mécanismes cognitifs. Ensuite, sur une note moins positive, je suis toujours aussi déçu de constater qu'après lecture d'autant de mots, aucune idée claire ne se dégage. Je prend un exemple, tu dis que je n'ai que 3 pièces de Lego alors que tu en as plus. Et tu t'arrêtes là. En l'état c'est une remarque stérile puisqu'elle n'apporte rien. Si tu me disais "tu as la logique, la cohérence et la complétude mais de mon coté je tiens compte aussi de l'exhaustivité, de la conformité, etc ..." Là je pourrais éventuellement faire quelque chose de ta réflexion. En l'état on se demande à quoi elle sert, son seul but semble être de te placer sur un piédestal mais ce dernier ne reposant sur aucun contenu concret, je le suppose peu stable. A ce sujet, tu entames parfois tes paragraphes d'un "désolé si cela te vexe" ou synonyme. Juste pour information, ces mentions sont inutiles. Je suis parfois susceptible mais j'essaye de ne pas être obtus. Je suis certes limité mais je fais preuve d'ouverture. Plutôt que de devoir faire état de prévenance, je te propose de te concentrer sur des faits et assertions relatives aux idées discutées entre nous et pas sur ce que tu penses deviner de moi (à tort). Quand tu dis "tu ne prend que ce qui t'arranges et c'est pour ça que tu parviens à la conclusion que tu voulais" (déjà c'est faux, je suis un processus et j'analyse le résultat) qu'est ce qui manque à ce que je prend au départ ? Ce serait plus intéressant que simplement dire "c'est insuffisant". Quand tu dis "mon choix est moins restreint et simpliste" qu'est ce que tu utilises qui ne se trouve pas chez moi ? Quand tu dis "mes conclusions sont différentes" quelles sont tes conclusions ? Un peu plus de concret et moins de vantardise serait à coup sûr plus productif. Dans cette litanie, il n'y a quasiment aucun élément compatible avec ma personnalité tournée vers l'authenticité. Tu aurais pu gagner du temps simplement en essayant de me connaitre avant de me juger. J'ai pourtant répété à plusieurs reprises que ta piste de décider unilatéralement de mon niveau était une impasse évidente. De manière générale, tu ne devrais pas faire ça avec les gens, la seule personne que tu devrais juger, c'est toi-même (sauf si tu es juge civil ou pénal mais je pense que cette option est dans la zone distale de ton cœur de compétence). Tu avais déjà utilisé l'analogie culinaire et j'y avait répondu. La vérité n'est pas un fatras compliqué, c'est une chose très simple. En synonyme de "vérité" on retrouve des mots comme "clair", "limpide" ou "évident". Les mots comme "bizarre, compliqué, incompréhensible" ne sont pas vraiment liés au concept de vérité. L'exemple du billard est très bien trouvé. Qu'il y ait 2 ou 20 ou 200 boules sur le tapis, il ne se passe qu'une seule chose : deux boules s'entrechoquent, la première pousse la deuxième et le mouvement peut être déduit (force, amorti, direction, recul, etc). C'est cette seule et unique opération qui se produit, un certain nombre de fois. Tu te focalises sur "il y a plein de boules dans tous les sens" (le chat n'a pas 3 mais 4 pattes) alors que je décris un unique mécanisme qui explique simplement tout ce qui se passe (la grammaire permet toutes les phrases). Souvent, ta description du savoir est une soupe remplie de tout et n'importe quoi sans clé de lecture. La mienne serait de prendre tous ces éléments et de les hiérarchiser, d'étudier leur simplicité un par un et ensuite de les combiner pour étudier leurs relations. J'obtiens non pas une soupe indécidable mais une hiérarchie claire d'éléments simples imbriqués entre eux. Je vais maintenant me dresser haut et hurler bien fort "ne me confond pas avec un témoin de Jéhovah ou autre prosélyte religieux". Si tu avais observé ma démarche et analysé le fond, il t'aurais apparu évident que je viens ici humblement non pas imposer une vision mais demander à corriger ma vision actuelle. La posture n'est pas la même. Je n'applique pas un dogme, je construis une vision dynamique de l'existence. Je me suis remis en question à d'innombrables reprises tout seul et ensuite encore quelque fois supplémentaires en fonction de mes échanges avec d'autres. Je n'ai rien à gagner à imposer la trionique, je pense sincèrement qu'elle recèle une utilité et je souhaite la partager. Je demande sans cesse des contre exemples et je n'ai jamais affirmé que j’étais seul détenteur de vérité (bien au contraire), as-tu vu les prosélytes agir ainsi ? Ils ont plutôt tendance à affirmer être seul à détenir le savoir, récitent doctement leur par coeur et sont incapables de se justifier dans le détail. Ca te rappelle quelqu'un ? Je crois qu'à nouveau, ton esprit essaye de te passer un message. Je n'ai pas spécialement senti d'hostilité de ta part, tu communiques ce que tu penses être vrai et je sais l'apprécier. Par contre tu devrais voir la vérité en face : tu juges constamment. Moi, tes collègues, alors que tu ne possèdes pas toutes les informations pour formuler un jugement correct. La conclusion hâtive, l'absence de faits pour étayer, les incohérences sont autant d'indices pointant vers le même trait de personnalité. Je pense que tu en sais plus que moi sur le mécanisme de projection, je pense que tu ne le subis pas mais que tu le contrôle. Une sorte de méta-projection ou de rationalisation projective. Tu enkystes en moi une part de toi que tu ne peux supporter, et tu attaques cette part à travers moi. Mais comme ces attaques ne trouvent aucune aspérité où s'accrocher sur le vrai moi, je n'en ai pas conçu une image hostile. Je nous vois comme deux chercheurs en réalité et nous échangeons cahin-caha ce que nous pouvons. Après le plat passons au fromage, il y a une distinction importante entre "ce n'est pas bon" et "je n'aime pas". Dans un cas, on pense être la seule référence de l'univers, dans l'autre on comprend qu'on est un face au multiple. Ce passage de la conscience globale vers l'individualisation est le premier traumatisme vécu à la petite enfance. Cette distinction est importante, l'équivalent épistémique serait la différence entre croire et savoir, la différence entre "je connais" et "c'est prouvé universellement", encore une fois la différence entre "seulement dans ma tête" et "pour tout le monde" (un/multiple). Cette distinction est essentielle pour commencer à se constituer un savoir qui tient debout. Ne reste que le dessert. Nous nous "chamaillons" ici de façon subtile, courtoise et cultivée, je trouve cela très plaisant, je n'avais pas encore eu le plaisir d'échanger si longuement avec toi. Tu es un interlocuteur de qualité et je souhaite toujours profiter de tes lumières sur ma théorie mais aussi d'autres sujets. Si nous en finissons un jour avec la pensée positive, j'espère avoir d'autres occasions de confronter ma vision à la tienne à l'avenir. PS : J'aime beaucoup le dicton sur les marteaux, depuis que j'en ai pris connaissance. Ce n'est pas comme s'il servait tous les jours, mais placé au bon moment il fait toujours son petit effet. Loin d'être une mise en garde il est pour moi une route vers la vérité. Imagine concrètement -même si c'est absurde- un individu qui va passer sa vie entière à ne posséder qu'un marteau soudé à la main et jamais rien d'autre. Quel idiot serait-il s'il ne se servait pas de cet outil pour accomplir ses actions quotidiennes ! Son fonction cognitive aura alors pour tâche de transformer tout élément de son environnement en "clou" afin que le marteau -seul outil disponible- puisse être utile et que des choses soient enfin faites. C'est bien mieux que de mourir de faim devant l'absurdité. Notre cerveau fait ça. Le marteau c'est la conscience, les clous c'est le Réel que nous transformons pour le manipuler.
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Bon lundi à toutes et tous, Cher @deja-utilise, tu persistes donc dans le déni, en usant d'arguments qui manquent de logique, voyons cela. Le fait que je n'ai pas découvert le plasma moi-même n'invalide pas que cet état de la matière a bien été découvert et que cela remet en question la théorie des 4 éléments, contrairement à ton assertion "on ne trouve pas de contre-exemple dans un formalisme systémique(?), pour la même raison que l'on n'en trouvait pas non plus dans la théorie des 4 éléments pour le monde physique". Le plasma EST un contre-exemple. Qu'il ait été découvert avant ma naissance ne change rien à cela, ton postulat de départ était faux. Je laisse ta sagesse évaluer la véracité de conclusions faites sur des prémisses erronées. Tu fais la même erreur que pour les nombres lorsque tu affirmais que "Si je n'ai que l'addition, je ne peux pas faire de mathématiques". Je t'ai montré comment faire et tu as répondu "ça compte pas car tu es né à un moment où c'était déjà découvert". Je te répond la même chose, "oui mais ça n'empêche pas que ça a été fait". Ce que tu affirme être impossible est en fait faisable et ton jugement devrait être plus modéré. Plus haut, tu dis carrément "les gens pensent que la température est en Celsius mais moi je sais qu'elle est en Kelvin, donc ton schéma est aussi erroné que l'opinion des gens sur la température". C'est une erreur patente de logique. Celsius, Kelvin et Fahrenheit sont des interprétations possibles et cohérentes, toutes sont justes pour représenter la température. Les gens ont une ontologie et une métaphysique qui te sont étrangères, elles sont pourtant aussi justes que les tiennes. Tu affirmes que la trionique n'est pas reliée au concret, pourtant je m'en suis servi pour t'expliquer le comportement de ton collègue de formation, que tu ne parvenais pas à comprendre. Comment conjugues-tu ces informations ? Et attention, ne va pas faire comme ces gens à qui on demande de piéger un assassin et dont 98% trouvent une justification quelconque du haut de leur chapeau. Voici tout de même une dernière tentative de te transmettre ce qui n'arrive visiblement pas à passer. Comment parvenons-nous à échanger nos idées sur ce forum ? Comment peux-tu communiquer ce que tu penses avec des signes ? La réponse est "à l'aide d'une grammaire". Parce qu'on a décidé de poser Sujet-Verbe-Objet, nous pouvons parler, écrire et communiquer du sens. Par exemple, nous pouvons former la phrase "les chats ont trois pattes". Depuis le début, j'ai l'impression que tu te focalises exclusivement sur "mais enfin, les chats n'ont pas trois mais quatre pattes !" alors que je répond "mais la grammaire permet d'écrire aussi bien les deux phrases !". Je n'ai pas conçu un jeu de société, une fortification, une échelle de température ou des opérations mathématiques. Je ne parle ni d'une religion, ni d'un système métaphysique. J'ai posé une grammaire conceptuelle de l'existence. Un arrangement qui décrit n'importe quel aspect existant, comme la grammaire permet d'écrire n'importe quelle phrase. Les points sur lesquels tu as raison sont que je ne suis pas connu, je ne suis pas savant, je ne suis pas publié. Tout cela est vrai, je ne suis qu'un monsieur tout le monde qui se demande comment fonctionne la réalité qu'il observe et se tourne vers les autres pour parler de ce qu'il a compris. Certains appellent ça "la philosophie". J'invite tout un chacun à tester mon schéma selon ses connaissances pour vérifier si ça fonctionne, certains appellent ça "l'expérience pratique". Je vois bien que ta posture est la mise en garde contre "les chausses trappes" de la pensée humaine. De ton côté, vois-tu que tu t'ériges indûment en référence absolue pour rejeter des idées sans même les évaluer ? Par exemple avec ton collègue devenu magnétiseur, ton jugement est trop hâtif et pas assez éclairé. Si tu estimes que ce que je propose n'est pas digne de ton temps, je peux tout à fait le concevoir c'est normal, mais si tu veux entrer dans la critique énonce la découverte du plasma qui invalidera ma théorie élémentaire. Ma mère m'a bien appris à distinguer "je n'aime pas" et "c'est pas bon".
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Bonjour @deja-utilise Rien de nouveau donc, j'ai bien compris. Puisque ces récents échanges ressemblent à un au revoir (mais pas un adieu j'espère) je me permet de faire quelques remarques que j'ai retenues jusque là. Tu ne connais pas la trionique mais tu l'a tout de même jugée sur plusieurs centaines de mots qui disent en substance "on ne peut pas évaluer correctement ce qu'on ne connait pas". Vois-tu l'ironie ? Ton esprit est plein de l'effet DK, as-tu déjà envisagé qu'il essaye de te passer un message ? Tu présumes de mon niveau d'études et de connaissance, pourtant je ne crois pas avoir partagé ces informations avec toi. Plutôt que ma personne, j'eus aimé que tu tournes ton raisonnement profond et ton érudition sur ma production. Pour les endroits où elle est fausse relativement à une référence objective comme la science, il est aisé de produire un exemple qui pointe cette dissonance, c'est l'avantage d'une référence objective comme la science. L'absence de contre-exemple ne signifie pas "c'est donc faux" comme tu le conclus mais "c'est vrai pour autant qu'on sache". Par exemple, il est aisé de produire un exemple démontrant l'imperfection du système à 4 éléments : le plasma. Idem pour l'alchimie dont les résultats ne sont pas reproductibles. Le plasma et la reproductibilité sont les exemples que les systèmes que tu as cité sont inexacts dans leur interprétation du monde. C'est de ce genre d'exemple dont j'ai besoin pour améliorer mon modèle de compréhension du monde, qui tient déjà compte de ce que j'ai pu trouver par moi-même. Maintenant que je suis à court d'idées, je présente le résultat pour critique, c'est l'expérience pratique, la confrontation nécessaire à la réalité. Je pense que chaque erreur est une piste d'amélioration, le seul moyen d'évoluer. Je n'ai jamais nourri d'illusion sur l'efficacité totale d'une théorie du tout (et je remercie @zenalpha de m'avoir aidé à encore mieux le comprendre), pour moi c'est un hobby comme faire un sudoku mais avec l'ensemble des concepts existants. La production concrète et figée qui en résulte à un instant T n'est qu'un effet de bord, comme je te le disais le plus important dans l'opération n'est pas la position mais la direction du déplacement, car ce dernier est continu et la cible est mouvante (sur la route on ne regarde pas les coordonnées GPS mais le trajet jusqu'à la prochaine intersection ; dans la vie l'instant présent n'existe jamais il est continuellement chassé par la suite des évènements). Toi et moi ne voyons certainement pas le même paysage mais ce n'est pas grave, je pense que nous cheminons tout de même vers le même point, depuis deux endroits différents. L'abstraction est le seul moyen que je vois pour étendre la cartographie du territoire complet. Pour conclure, j'aimerais te rassurer sur ton intervention qui n'a pas été vaine. Mon appréciation de la trionique oscille régulièrement entre "c'est tout" et "ce n'est rien". Grâce au thème récurrent de tes remarques, j'ai pu légèrement affiner une compréhension de la dualité "savoir/ignorer" et la dynamique qui l'accompagne. Je vais de ce pas continuer la rédaction du prochain billet sur le blog. J'espère encore y trouver un de tes commentaires, qui fait toujours preuve de profondeur, mais à propos des idées indépendamment de l'auteur. Quel positivisme gluant que le mien !
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Il est où le plaisir à remplir des objectifs ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Certes. Je décrivais un mécanisme qui s'applique à un aspect spécifique et se reproduit encore et encore. Un coup on veut à manger, un coup on veut un abri, etc. Je ne pensais pas qu'une personne puisse rejoindre "tout ce qui est" à "tout ce qu'elle veut". Et oui, du coup, ce mécanisme est dynamique, c'est une danse constante entre désir et accomplissement. Je pense qu'il est correct de dire que le bonheur est éphémère, mais il est reproductible à l'infini. -
Il est où le plaisir à remplir des objectifs ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Il y a "ce qui est" et "ce qu'on voudrait", leur différence fait naître l'objectif, soit "ce qu'il faut faire" pour passer de l'un à l'autre. Quand "ce qui est" correspond à "ce qu'on veut", que les deux images se superposent, on ressent une sensation positive qui indique que "ce qui est fait" est bon. On peut parler de bonheur, c'est plutôt coté plaisir, joie est peut-être exagéré. -
Anti réseau sociaux aussi. Ces derniers sont dit sociaux car ils aspirent à être une partie technique du lien social, et ils y parviennent. Les gens s'y connectent, y interagissent et en reparlent ensuite lorsqu'ils se voient IRL. Mais cet aspect technique du social est factice. Il ne sait que comptabiliser ce qui est mesurable, comme les likes, et cela n'a rien à voir avec le facteur humain qui fait de nous des êtres sociaux : le ressenti d'une émotion provoquée par une rencontre. Cela ne se mesure pas, il n'y a pas d'échelle numérique des qualia, pas de référence émotionnelle centralisée et globale. Le réseau social réussit à accaparer l'attention du public mais échoue à restituer la sociabilité de l'humain sensible. Il ne peut que misérablement stimuler des impulsions primitives, des peurs ou des désirs. Le réseau social est certes la version moderne des feuilles de choux qui étalent les ragots, mais il ne faut pas confondre la publication papier et la publication numérique, la deuxième est vastement optimisée et immatérielle. L'impression d'un livre demande du temps, du travail et ne touchera que peu de gens, la publication d'un post est gratuite, instantanée et touche la terre entière. Le réseau social n'est pas que la version moderne de la feuille de choux, c'est un outil qui en exacerbe la nocivité dans des proportions dantesques.
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Bonsoir @deja-utilise C'est dommage, j'espérais que ton wikipedia contiendrait un contre-exemple vu que je n'en trouve plus, mais je comprend que tu définisses tes priorités. Il va sans dire que si je peux te rendre un service analogue avec ta synthèse universaliste ce serait avec plaisir. C'est une bonne méthode je pense, faire un premier pas, puis un deuxième qui améliore, et ainsi de suite. On pourrait même parler d'une boucle, si on aime généraliser. Nous n'avons cessé d'être en phase sur ce point.
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Vivre chaque jour comme si c'était le...
ashaku a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
C'est vrai, ce sont deux visions différentes de la vie. L'une basée sur l'instant, le ressenti et la valeur qualifiée. L'autre basée sur la durée et la rationalisation. Merci pour ce contrepoint -
Est-ce qu'on ne peut pas dire que "vérité" et "existence" sont interchangeables ? Ce qui est vrai, c'est ce qui existe. Ce qui existe, c'est ce qui est vrai. "un hippopotame à cornes roses avec des fleurs qui poussent sur le dos" est faux car cet animal n'existe pas. "l'idée d'un hippopotame à cornes roses avec des fleurs qui poussent sur le dos" est vraie car cette idée existe bien dans ma tête en ce moment.
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Vivre chaque jour comme si c'était le...
ashaku a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
Pour moi "vivre chaque jour comme le dernier" invite à conclure, même lorsque c'est difficile mais nécessaire. Combien de fois avons-nous reporté à plus tard une tâche ? Combien de conflits émotionnels ne sont finalement résolus par une simple phrase que lorsqu'un des intervenants est sur le point de mourir ? Le fait d'imaginer qu'il n'y ait plus aucune conséquence à nos actes nous incite parfois à faire ce qui doit être fait, même si c'est tellement négatif qu'on s'en était empêché jusque là. L'autre maxime traite de l'autre bout du spectre : observer d'un oeil neuf, sans préjuger de ce que l'on voit, l'accepter tel quel sans y injecter ses expériences. Cette approche permet de ne pas créer de problème en premier lieu. Ces deux maximes sont très puissantes, elles aident à sortir de notre cadre habituel pour corriger ce qui dysfonctionne. Mais je n'en ferais pas des principes de vie à 100% du temps, plutôt des algorithmes de secours lorsque la méthode normale (observer, réfléchir, agir) a généré une situation problématique. Une seule problématique, au milieu de toutes les autres situations correctes, obtenues grâce à la vision lucide de ce qu'est aujourd'hui. Par exemple, le jour de son mariage il vaut mieux penser que c'est le jour de son mariage, plutôt que le premier ou le dernier de sa vie. Le jour du mariage ne peut être considéré comme premier car il marque la conclusion d'un engagement de longue date, les fiançailles. Mais penser que c'est le dernier est inadéquat car ce jour est le départ de la vie conjugale. En revanche, les dictons s'appliquent pleinement sur des aspect particuliers. Ce jour est le dernier de la vie de célibat, c'est le moment de se faire violence et conclure certains sujets (anciennes relations pas vraiment rompues, mauvaises habitudes de vie, etc) et c'est aussi le premier jour d'une relation nouvelle dans laquelle il faut savoir se garder de juger son conjoint. Les dictons sont à la fois pertinents et inapplicables, il faut distinguer sur quels thèmes et à quel moment, je pense. -
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 66/100 Mon temps 159 secondes
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Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
Une telle chose serait donc impossible à exprimer par des mots. Il y a un coté paradoxal à l'évoquer par écrit. -
Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
Non, mais est-ce important ? Mes cellules ont une vie limitée mais elles font partie de moi. Dans l'interprétation que je propose, la "présence pure" de la cellule consisterait à voir l'organisme entier, mais ça ne changerait pas sa durée de vie. -
Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
La présence pure semble parler de non-dualité. C'est audacieux, il est proposé qu'il n'y ait qu'une chose et que nous en sommes une partie. La présence pure serait le fait de ne plus être "soi", individuellement, mais la chose unique qui existe. L'univers en somme. N'oublions pas que ce mental qui étiquette et représente est -comme tu l'as dit- l'outil qui nous permet d'appréhender notre environnement et le socle sur lequel s'est bâti notre civilisation. Ceci étant dit, il est intéressant de se demander ce qu'il y a "derrière", s'il y a une source à notre habileté. -
Bonjour, je vois que tu as encore rédigé un gros pavé, je vais casser cette dynamique par une réponse plus courte. Après tout, la vie est affaire de rythme, tu ne penses pas ? Si j'ai bien compris, tu te vois comme une image bitmap et je serais un schéma vectoriel ? Pourtant, "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". Je t'encourage à poursuivre tes efforts et tes idées, même si tu ne parviens pas au résultat final en un seul coup. Le plus important est le déplacement, pas la position. Et sur une autre note, connais-tu les matrices épistémiques ? Conçues avec l'idée d'examiner les fonctions cognitives sous l'angle de la temporalité, leur auteur a pu produire d'intéressants schémas pour expliquer les mécanismes de la pensée. Effectivement, je n'avais pas encore posté une version claire de ce dont je parle. Heureusement, ça ne t'a pas stoppé pour produire une telle pluie d'arguments, j'ai de la chance d'échanger avec un tel esprit critique. Le mal est réparé, j'ai pris ces derniers jours pour rédiger un résumé épuré des principes que je développe. Il y a donc maintenant ce blog contenant pour l'instant ce billet. Un deuxième devrait suivre pour parler plus spécifiquement de la boucle de rétroaction. J’espère sincèrement y recueillir des critiques de qualité, si possible des exemples concrets de défaut du système plutôt que des observations générales sur sa nature. C'est volontairement simple pour être accessible, mais c'est tout de même postulé universellement applicable. Un exemple d'une chose qui existe mais ne peut être comprise par le modèle est ce que je cherche. Je te souhaite une belle journée et un excellent weekend.
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LOI « Quelque chose existe lorsque deux choses font quelque chose ensemble » Les exemples sont innombrables et variés, le rouge et le jaune donnent de l'orange, un papa et une maman font un bébé, l'oxygène et l'hydrogène font l'eau, etc. Ce principe a déjà été popularisé par la formule symbolique 1+1=3. Si cette formule semble incorrecte mathématiquement, elle invite tout de même à considérer "ce qui existe" sous plusieurs angles. Avez-vous remarqué que dans le groupe {1,+,1} il y a 3 éléments ? Les plus observateurs ont surement noté que dans la loi un mot est répété à plusieurs reprises, il est si pratique. Cet usage intensif du mot "chose" indique la nécessité de pouvoir se référer à tout objet ou idée que l'on puisse manipuler. La loi est hautement abstraite dans un souci d'universalité et de flexibilité. Afin d'aborder cette notion, voici un plan : Sur cette échelle, on se déplace vers le haut par la généralisation. Des abstractions comme "le poisson nage", "le chien court", "l'oiseau vole" peuvent être regroupées dans la généralisation "les animaux se déplacent". De telles généralités sont d'un niveau d'abstraction plus élevé, et le même procédé peut recommencer. Par exemple, nous pouvons regrouper "les animaux se déplacent", "les planètes orbitent", "les atomes se désintègrent" dans "les choses font des choses". La loi trionique se situe dans ces hauteurs, à coté de "les choses sont des choses" (les objets ont une identité) ou "les choses ont des choses" (les objets ont des propriétés). On descend l'échelle par la spécification. Partant d'une vérité générale, on peut spécifier une généralité plus concrète et utile au quotidien. Ce qui est gagné en précision est perdu en universalité, l'un des grands enjeux dans la pratique trionique et d'accomplir ce chemin depuis l'abstrait vers le concret, chaque étage demandant d'y apporter les informations nécessaires. TRION Ce schéma est une représentation graphique de la Loi. Il permet de représenter une dualité, c’est-à-dire les deux pôles et la relation entre eux. De cette relation émergera un troisième concept, la bulle englobante. Le trion illustre la synergie et indique la création par émergence. Cette forme simple sert de départ à la réflexion pour identifier des dualités fécondes, les "deux choses" qui vont "faire quelque chose" ensemble. Cette décomposition en 3 éléments, cette grammaire, permet de comprendre ce qui nous semble incohérent par cette simple astuce : le lier à autre chose. Parfois, notre problème est la bulle englobante et se questionner sur les entités qui la créent suffit pour comprendre. Parfois, notre problème est l'une des deux bulles internes et nous devons trouver avec quoi d'autre il interagit pour dysfonctionner. Comprendre signifie "prendre avec", c'est ce que la trionique encourage à faire. TRION COMPLET C’est une vue détaillée du trion de base présentant à la fois le fond commun et l'émergence. Un potentiel indifférencié (0) se spécifie en formes duales (1) et (2). La relation d’interdépendance (R) entre eux fait émerger (3). Par exemple, le potentiel des particules (0) peut se différencier en proton (1) et électron (2), leur relation électromagnétique (R) donnera un atome (3). Le trion est un modèle récursif, le (3) d’un niveau est le (0) d’un niveau supérieur. Par exemple, le potentiel des particules donne le modèle atomique, ce dernier est le potentiel (0) du tableau périodique. De ce potentiel peuvent se spécifier l'hydrogène (1) et l'oxygène (2) pour donner l'eau (3). Ou plus génériquement, les molécules. Qui sont en fait un nouveau potentiel pour poursuivre la chaîne avec des objets toujours plus divers, aux propriétés toujours plus complexes. Un trion valide n’est pas une simple juxtaposition de concepts, il doit vérifier deux règles. Règle 1 : la structure horizontale (1) et (2) sont autre l'un par rapport à l'autre, cela signifie que ce sont deux objets possédant simultanément des propriétés en commun et des propriétés différentes. La relation (R) se produit à travers une ou plusieurs de leurs propriétés communes. Lorsqu'on pose un concept sous forme de trion pour le comprendre, il convient de se demander si (1) et (2) sont bien interdépendants ? Comment (1) influe sur (2) et vice versa ? Quels sont leurs propriétés communes ? Est-ce que (R) est bien l'une d'entre elles ? La loi de départ postule que l'existence est relationnelle et implique que tout ce qui existe est lié. Une molécule d'eau de l'océan atlantique et un atome de souffre sur Jupiter sont liés gravitationnellement, mais on comprend aisément combien ce lien est ténu comparativement à la masse des planètes Terre et Jupiter. Ainsi, on pourrait placer en fait n'importe quels concepts en tant que dualité et ce serait une vérité. Mais pour certains exemples incongrus, la relation -bien que possible- serait complexe et très indirecte, montrant sa "faiblesse" sémantique. Alors que des exemples comme "jour" et "nuit" semblent naturellement valides, nous avons toujours observé les deux s'alterner, ils forment un système clair dans lequel l'augmentation de l'un est mécaniquement la baisse de l'autre, c'est une dualité féconde avec une relation forte. Règle 2 : la dynamique verticale Est-ce que R appartient logiquement à (0) ? Est-ce que (3) émerge bien de (R) ? Par exemple, le potentiel de l’ADN (0) peut se différencier en végétaux (1) et animaux (2), leur relation de symbiose (R) donnera un biome (3) comme une forêt. Ce trion illustre une dynamique "description du vivant", "instances actives du vivant" puis "système complexe dont les éléments unitaires sont des êtres vivants". Ces deux règles vérifient la cohérence des concepts par rapport à (R), point central du modèle et cœur de la loi. Le trion complet sert au niveau personnel, pour faire avancer la réflexion et la compréhension d’un concept. Il permet l'étude de systèmes complexes en représentant simplement leur existence, leur origine et leur devenir. TRIGONES C’est un formalisme applicable à un trion complet. Il permet une approche géométrique des concepts philosophiques. Il s'agit maintenant de poser un écrit illustrant ce qui a été compris pendant la conception du trion pour le rendre "fort". On le construit en plaçant les concepts du trion sur les arêtes d’un triangle. Un trion complet donne le trigone d'origine (0,1,2) et le trigone d'émergence (1,2,3). Les trigones permettent de questionner l’arrangement de concepts et d’étendre la réflexion philosophique par une approche mathématique. Quel sommet est sécant à deux concepts ? Quel sommet est opposé à quel concept ? Que représente la surface du triangle ? Quelle gradation le long des arêtes ? OUTILS Le formalisme en trigone permet le partage et la comparaison de plusieurs compréhensions différentes d'un même sujet. La synthèse de deux opinions apporte un sens supplémentaire et l'opération peut se répéter avec autant d'opinions existantes. La généralisation de cette pratique menant à l'intelligence collective. Le premier outil possible est d'appliquer le principe de dualité aux trigones. Deux trigones ayant des concepts en commun et des concepts différents peuvent former une dualité. L'étude de leur différences mène à un concept qui les transcende. Prenons l’exemple "Sécurité / Danger". L’ingénieur verra dans cette dualité le concept de Protection, une fonctionnalité. Tandis que l’anthropologue y verra le concept de Prudence, un trait de personnalité. Chacun d'eux a un regard sur cette dualité et apporte sa propre compréhension. La mise en relation de "protection" et "prudence" dans un trion fait émerger "la prévention", synthèse englobante des deux concepts, dont l'un est la cause, l'autre la conséquence. Les soi-disant erreurs du jugement subjectif sont autant d'occasions de mieux comprendre ce qui nous intrigue. Une autre méthode tire partie de ces erreurs lorsqu'elles se produisent lors du choix des pôles de la dualité. Prenons l'exemple d'une personne travaillant sur le couple "Bien / Souffrance". Commençons par dissocier ces pôles et isoler leur opposé naturel : "Bien/Mal" et "Plaisir/Souffrance". Examinons quels sont les concepts correspondants à leur association. "Bien/Mal" est un jugement moral alors que "Plaisir/Souffrance" est un ressenti physique ou émotionnel. Relions maintenant ces deux nouveaux concepts, la relation entre le jugement (ce qui doit être) et le vécu (ce qui est) est l'effort constant pour aligner ses actions et ses intentions avec le monde et son ressenti. Ces définitions mènent à l'éthique. C'est le concept qui cherche à minimiser la souffrance -le vécu- par des actions orientées vers le bien -le jugement. C'est la tentative de la conscience de concilier la réalité de la douleur avec l'idéal de la vertu. L'approche par dualité offre aussi l'avantage de définir un concept en identifiant des dualités dont les émergences sont les propriétés de l'objet considéré. Prenons les dualités suivantes : "matériel/logiciel", "local/global" et "émetteur/récepteur". Leurs émergences respectives Interface, Synchronisation et Communication sont les propriétés de l'objet qu'elles décrivent, un smartphone. Cette méthode révèle que l'existence de l'objet est définie par une combinaison de relations. Si l'une est défaillante l'objet n'est plus, un boitier électronique sans connectivité n'est pas un téléphone. De manière générale, ces outils sont différents moyens de mettre en relation plusieurs compréhensions distinctes. Au-delà de la comparaison entre deux compréhensions, plusieurs personnes appliquant ces principes relationnels peuvent former un réseau analogue à notre réseau neuronal pour mettre en commun leur lecture du monde et faire émerger un sens nouveau.
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Bonsoir @deja-utilise dis donc, quel pavé ! Mon retour global est que nous sommes deux opposés. Pour réutiliser une image utilisée plus haut, tu es le point d'arrivée d'un trajet dont je suis le point de départ. Tu "défends" une vision rigoureuse et construite pour chaque domaine, j'esquisse une méthode adaptative tâtonnante. Ce qui est paradoxal, c'est que nous nous répétions l'un l'autre que nous sommes d'accord tout en ayant pourtant de plus en plus de texte explicatif de nuances. Je me base sur un système que j'ai conçu petit à petit depuis un peu moins de 3 ans, comme un hobby. La boucle dont j'ai parlé plus tôt en est l'application la plus récente. Je peux donc te rassurer quant au travail de fond de l'idée rédigée sur la section philosophie par moi, et si de la littérature complète t’intéresse, je te la transmet dans la seconde. C'est un travail d'amateur que tu devrais aimer détruire et je ne demande pas mieux que de le soumettre au feu de la critique éclairée. Oui, deux fois avec celle-là. Je suis familier de cet effet, notamment du fait qu'il fonctionne dans les deux sens. Les gens qui sont factuellement en dessous du niveau moyen s'estiment au-dessus, mais ceux qui sont en haut ont tendance à se noter plus bas. les conclusions de cette étude sont souvent mal interprétées. De mon point de vue embrassant la dualité, "les gens tendent vers une moyenne lorsqu'ils s'auto-évaluent". Cet effet met en lumière que la cognition est un système auto-correcteur complet : il prend en compte le niveau réel de la personne (concret), l'estimation de ce niveau par la personne elle-même (abstrait) et la fonction cognitive cherche à concilier les deux (nous en parlions plus tôt). Encore une fois, tu énonces des vérités. Ce passage en particulier illustre bien une de nos différences. Pour moi, cette intuition existe depuis toujours, à des intensités croissantes selon le développement. On a l'impression dans ton texte que cette émergence n'existe qu'à son niveau le plus brillant. Je pense qu'il manque à mon discours la notion de seuil, en dessous duquel la compétence n'est pas suffisante (un enfant ne peut construire une maison). Cette compétence n'est pas actuelle, mais elle est néanmoins potentielle. Question de temps. Je ne pense pas que les premiers humains qui ont développé les outils mathématiques "connaissaient la fin de l'histoire" ... Et pourtant ils l'ont fait. Idem pour tous les outils suivants. C'est le sens dont je parle, en pleine action de raffinement au cours du temps. Tu ne penses pas en être capable assez vite pour être opérationnel professionnellement. Tu vois la chose sous l'angle de la productivité, j'évoque de façon bien plus générale le sens qui a permis le développement de la cognition à l'échelle biologique. Je pense que tu l'as compris, puisque tu le décris très bien un peu plus bas dans ton message (la partie essais-erreur). Automatique ou mécanique, je ne sais pas. Mais il y a l'extraordinaire convergence vers la performance, la domination, la maitrise qui sont des preuves que le bouzin ne relève pas du hasard. Plutôt d'accord, si on considère bien sur qu'il n'y a pas 0.1% d'humains génies d'un coté et 99.9% de boulets de l'autre. Ce sont des gens différents qui inventent ou qui construisent. Tout le monde est le 99% d'un autre sur un domaine précis. Les savants ne construisaient pas leur maison. Les architectes ne chassaient pas leur nourriture. Ce n'est pas le génie de 0.1% qui a tiré en avant notre civilisation, c'est le fait de former société et partager nos compétences et savoirs pour les développer collectivement, jusqu'au dernier lampiste. Pardon mais si. Ta phrase suivante dis "si ce n'est pas rigoureusement vrai alors c'est faux". D'accord, elle parle de logique, mais le monde et l'opinion des gens ne répondent pas à la logique binaire. Dans le réel, les choses peuvent être vraies et fausses simultanément. Cela recoupe ce que je dis, vu de ma fenêtre (triangulaire) : son incapacité réelle à comprendre (concret) et la nécessité de comprendre pour le job (abstrait) crée une dissonance. Pour la résoudre, il génère l'information que ce savoir est facilement transmissible, c'est une expression logique de sa fonction cognitive qui tend à minimiser l'écart entre le vécu et le pensé. C'est sur ce genre d'exemple que notre échange est fascinant. Nous avons assez de points communs pour interagir harmonieusement mais pourtant nous sommes deux pôles opposés en terme d'interprétation. Je trouve cette tension extrêmement fertile. Tout le monde essaye, certains réussissent. Essayer, c'est collecter des données réelles (concret), sur ces données on peut réfléchir à des solutions (abstrait) et naturellement des solutions émergent (lois). Le tout est fait à la fois en cohérence avec le "relevé de terrain", l'interprétation intellectuelle des données et la pratique expérimentale. C'est l'ensemble, la boucle complète répétée, qui génère le discernement synthétique. Et il se trouve qu'on pratique cette boucle au niveau individuel (nos sensations, pensées, croyances) mais aussi collectif (science, art, politique). En attente donc. Pour info, c'est l'essentiel de ce que j'ai à offrir et la raison de mon inscription ici. Toutes mes explications sont basées dessus. Pas d'accord, nos sens physiques nous rendent eux aussi victimes d'illusions optiques ou acoustiques. On peut voir cela comme un défaut de facture, mais en fait c'est une optimisation fine des mécanismes en terme de gain/coût qui mène à ces approximations suffisantes pour la survie dans le contexte. Du point de vue du cerveau, la survie est plus importante que la vérité. Pour ce que tu décris, c'est le niveau de confiance sans lequel nous serions incapables d'intenter la moindre action de départ. Il n'y avait pas de manuel au début, seulement "l'étoffe des héros". J'y vois encore le discernement, le même effet que celui montré par Dunning et Kruger, et qui fait que dans un état où personne ne sait concrètement mais imagine, la dissonance connu/inconnu nous pousse à essayer pour réduire l'écart. C'est l'allumage du moteur avant qu'il ne monte en régime. C'est la méthode scientifique. Elle est rigoureuse et aboutit à un savoir objectif. Ce faisant, elle se rend aveugle à tout savoir non-objectif, pourtant existant. La science est notre logos par excellence, la synthèse de notre compréhension de l'univers, mais elle a choisi de rester dans un univers purement quantifiable. Des phénomènes purement qualifiables existent aussi, comme "ce que l'on ressent". Le discernement, au niveau individuel, se base justement sur notre ressenti qualifié, combiné à notre conceptualisation pour produire notre logos personnel. Alors nous serons d'accord pour dire qu'au niveau personnel, on ne peut égaler ce qui a été produit par des siècles de talentueux penseurs. Mais l'un s'est "enfermé" dans l'objectif alors que l'autre "galope follement" dans le réel. Comme toujours, mon mantra est de "combiner les deux". Non, c'est une application de la BGRA à la sociologie parce que pourquoi pas ? Je met un lien, ça fait 5 paragraphes sur la distinction entre quantifiable et qualitatif. Pour le reste du paragraphe, qui revient élégamment sur la pensée positive, tu développes un point de vue critique sous l'angle de l'objectivité. Hors il faut prendre en compte aussi la subjectivité et le faire dans un système cohérent. De ce point de vue, on comprend que la personne qui se forge diverses idées (même à tord, via des biais) sur la dangerosité des ondes EM, se forgera un système de compréhension du monde intégrant cette information. Ainsi, elle va ressentir concrètement les sensations qui lui sont liées (la fonction cognitive réduit l'écart entre pensé et vécu). Il en va de même pour la pensée positive, qui au lieu d'être forgée par une accumulation d'idées fausses, se fait sur l'accumulation de faits positifs. Entrainant une compréhension puis une vision concrète du monde allant dans ce sens. Au final ce qui tranche, c'est la pratique. Et elle ne peut être quantifiée, seulement qualifiée. Bonne soirée à toi.
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D'où vient le verbe, d'où viennent les langues?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Popy dans Littérature
Probablement d'un "KA!" ou autre onomatopée qui, prononcée au moment d'accomplir un acte précis indiquait aux autres membres de la tribu ce qui était sur le point de se passer. Cette fonction se révèle éminemment pratique pour l'organisation du groupe et sera reproduite, raffinée jusqu'à fournir des millénaires plus tard la grammaire française qu'utilise Victor Hugo, l'une de des plus complète qui soit. -
Bonjour, et merci de ta réponse. Comme toujours, c'est très stimulant et enrichissant de lire ton feedback. Tu as assez bien analysé ma production : simpliste. Quant à la méthode, ce n'est pas la simplification des religieux mais l'abstraction systémique. Ce n'est pas une perte d'information, mais un gain de flexibilité. Et cela se distingue notoirement de ce que tu décris en opposition : un système rigoureux. Tu lis assidument de longs textes, tu sembles adepte de la voie "longue et difficile", la seule qui paye, et ce dont j'ai parlé en diffère certainement. Il s'agissait de défendre le "sens" physique de perception qui nous fait comprendre quelque chose. Ce sens nous guide, mais il n'est pas comparable au produit de la science, ni au travail des scientifiques. En es-tu sûr ? Avec l'addition d'entiers négatifs, tu obtiens la soustraction. Et en additionnant plusieurs fois le même nombre, tu obtiens la multiplication. Et en définissant une structure pour les nombres rationnels (une mantisse) tu peux utiliser ta toute nouvelle multiplication avec des fractions pour obtenir la division. Ces émergences logiques par association me semblent tout à fait aptes à faire de la Mathématique. Surtout qu'on peut à partir de là redévelopper les autres outils comme ils l'ont été au cours de l'Histoire, à partir des outils précédents. Tout à fait, et ton esprit conçu pour ça n'aura de cesse de résoudre cette divergence par l'invention d'outils divers jusqu'à ce que l'un d'eux fonctionne. Et de cet apparent paradoxe de départ aura émergé en fait une nouvelle solution connue de l'humain, une meilleure interaction entre nous et l'environnement. Ce serait difficile mais pas impossible. Champollion l'a fait. Enigma l'a fait. Mais ce sont certes des exceptions plutôt que des règles, d'y parvenir assez vite pour produire un résultat en temps utile. Le sens dont je parlais plus haut agit plus subtilement, sur le long terme. Un détail me frappe : tu sembles voir les choses de façon manichéenne. Soit c'est le résultat final qui marche soit zéro. Je préfère voir un cheminement ponctué d'étapes progressives. Le plus important n'est pas de tomber pile poil sur la vérité absolue, c'est de marcher d'une façon qui garantit qu'on se rapproche petit à petit de la vérité. Ne pas parvenir au résultat d'un seul coup ne signifie pas qu'on se trompe. Je n'ai vu aucune objection dans tout ce que tu dis ici. Un moteur est un élément technique assemblé selon un plan. Sans la connaissance du plan et/ou les outils liés à l'assemblage, la capacité d'intervention est compromise. Mais du coup tout va bien : on sait qu'il faut outil et connaissance pour intervenir. Cette assertion est d'une vérité éclatante. J'y oppose un questionnement : pourquoi ne pas se lancer malgré tout ? Comment imaginer parvenir à la destination sans faire le premier petit pas incomplet ? Ma vision concorde, je tente même d'expliquer pourquoi et comment. As-tu vu ma BGRA ? Tu vas surement adorer cette simplification extrême de la poignée de concepts en ma possession pour forger ça. Le principe de fond est que "deux choses ensemble en font une troisième". Ici, c'est "la perception du monde matériel" et "la conception d'une situation imaginaire" qui produisent ensemble un logos, le paradigme d'une personne sur la vie telle qu'elle la connait. Cette boucle illustre un mécanisme de prédiction/correction au cours du temps. Elle est constamment occupée à mesurer l'écart entre la matérialité et la conceptualisation, grâce au logos. La minimisation continue de cette dissonance serait l'essence même de la fonction cognitive. Ce n'est perçu comme un biais que depuis le point d'arrivée où l'on connait la solution. Cet esprit de "allons-y même si c'est pas balisé" est en fait très utile quand on se trouve au point de départ et que tout est à faire. Tout cela est encore vrai, et c'est la description d'une psychose. Pour qui confronte en aller-retours réguliers l'idée et l'expérience concrète, ce défaut n'apparaît pas. Toujours la coopération entre matérialité et conceptualisation. Et à un moment, le sens du discernement vient nous dire qu'une piste est bonne. Et les résultats derrière peuvent confirmer ou pas. Si tu veux, j'ai une analyse assez fine de la cause du mal-être social et des pistes de rédemption à y opposer. Je pense toujours que ce passionnant échange avec toi digresse de la pensée positive. Souhaites-tu passer en MP pour poursuivre ?
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Nous convergeons pour dire que ces deux objets sont très proches voire qu'ils sont deux aspects différents d'un seul objet. Dans ta dernière phrase, l'intelligence de la conscience est peut-être la même que l'intelligence qui a conscience et idem pour la conscience. Ils seraient deux objets en interaction plutôt que propriété l'un de l'autre. Quoique cette piste est vertigineuse, que leurs définitions s'appellent mutuellement à l'infini. Je faisait référence à la boucle en triangle que j'ai publiée plus haut (tu démontres qu'il faut un vrai nom à cette chose). Sa définition la plus abstraite pourrait bien être le modèle de la conscience, je met ici une version plus propre : Tu dis que l'apprentissage automatisé peut se faire sans backward, et ça me fait plaisir, c'était un problème pour ma compréhension. Est-ce qu'il s'agit du deep learning, entre deux machines ? Est-ce que cette méthode peut se mettre en place avec des réseaux vierges de tout apprentissage ?
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J'y ai réfléchi. La notion d'intelligence se confond avec celle de conscience dans la BGRA, avec celle de logos et de discernement aussi. "La conscience" serait le nom générique de la propriété, "l'intelligence" serait l'application pratique que nous en faisons dans notre mode de vie spécifique. Quelle définition proposes-tu pour l'intelligence ? Comment se situe-t-elle par rapport à la conscience selon toi ? La rétro-propagation est une opération que j'ai découverte avec le réseau neuronal artificiel (tu en connais un rayon là-dessus ). Le réseau neuronal artificiel est une modélisation simplifiée de nos facultés mentales biologiques. J'utilisais l'exemple du MLP et sa fonction d'apprentissage (simplifiée) pour réfléchir à comment ce processus se passait coté biologique, conceptuellement bien sur. A ce sujet, on voit bien que l'apprentissage machine, c'est un aller-retour : prompt -> prédiction en sortie puis instruction en sortie -> retro-propagation vers l'entrée. Mais dans la BGRA, il n'y a qu'un seul sens pour les flèches, pas de retour arrière. Comment apprenons-nous ? Ma réponse est que contrairement à la machine dont le processus fait un aller-retour sur une ligne, la BGRA fait une boucle. Il y a bien un retour mais sans "revenir en arrière", juste en continuant de l'avant. Et ce retour, contrairement à la machine, se produit dans même réalité que nous habitons déjà, notre "prompt" à nous. C'est une tentative d'explication, en l'état il y a juste le problème "l'apprentissage semble nécessiter un changement de sens de circulation de l'information mais la BGRA n'en a pas".
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"Amusant" mais aussi cohérent avec ta première analyse : Je te propose l'image suivante : l'existence est faite de cycles, de rythme. Des choses sont crées puis détruites, des oeuvres ou des empires ou des systèmes de pensée. Tout ce qui existe suit la notion de cycle avec des phases montantes et descendantes. Dans ce paradigme, ce qui existe est voué à se transformer, verra sa forme détruite un jour. Cette fin d'un cycle que tu vois et vis comme une destruction, elle est inéluctable aujourd'hui ou demain pour quelque raison que ce soit. Et dans le moment où elle va se transformer, les motifs de son obsolescence ne sont déjà plus pertinents car transcendés par d'autres concepts nouveaux. Dans la phase charnière, on peut ralentir le processus (renforcer le connu) ou l'accompagner (construire l'inconnu). Je ne crois pas qu'on puisse les classifier en bon ou mauvais, c'est vraiment une affaire personnelle d'investir son être dans ce dont on a évalué que c'était important. Et dans la dualité les deux bouts sont importants. Et ce cycle continue, ce qui est nouveau aujourd'hui sera obsolète demain et remplacé par mieux si on trouve. La BGRA que j'ai présentée est justement une tentative d'explication que nous, l'univers et le savoir sont des objets dynamiques qui s'améliorent et qui trouvent, collectivement.
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En fait je ne suis pas si bon en maths Juste un amateur enthousiaste avec un peu de vulgarisation. Il y a un grand nombre de choses que je n'ai pas compris et je te remercie de m'aider à corriger ça. Et je dois bien dire que je suis totalement ignare en histoire de la philosophie, je n'ai pas daigné apprendre le nom des morts ou leurs faits d'arme. Aussi, mets-toi à ma place, pour moi un savoir issu de la religion bouddhiste, de la mécanique quantique ou de la philosophie, c'est du pareil au même : j'évalue le concept par rapport à ce que je sais déjà. La démarche ci-dessus est de construire un modèle objectif sans tenir compte des "camps" des idées. J'agis (parle) donc sans avoir conscience d'écorcher telle ou telle logique historique. Mais en lisant ton texte, un dicton m'est venu : "Chercher les causes du mal ne provoque pas le renouveau". La tension (le divorce) dont tu parles mérite tout de même qu'on en parle. Les sciences et la philosophie sont-elles redondantes ? Faut-il les fusionner ? Leurs caractéristiques sont-elles compatibles ? Quelle discipline transcendera les deux pour l'humain du futur ?
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Ca vaut ce que ça vaut, mais je pense que des principes de MQ ont tout à fait leur place dans une métaphysique, ou une ontologie, et donc dans ce débat. Mais c'est mon opinion. 100% d'accord. Oui, il y a un certain nombre de concepts qui manquent dans ma proposition, l'intelligence, la mémoire, le temps, ... Si je puis me permettre la Théorie Quantique des Champs décrit justement de tels objets. Même si cela reste un modèle théorique, j'en conviens. Je propose ce schéma nommé faute de mieux Boucle Générique de Rétro-Action (BGRA). Les arêtes sont des espaces et les sommets sont des agents. Tout est remplaçable par des exemples spécifiques. Pour la religion, Réel est Dieu. Pour d'autres, Réel est peut-être les cordes de la théorie des cordes. C'est une représentation "méta". La branche Existence symbolise le matériel et le concret, la branche Conscience représente les abstractions, les idées. Nous nous trouvons sur le sommet du bas, sécant à l'existence matérielle et la production abstraite. De là, notre savoir remonte la branche existence par la science, notamment la physique mais nous explorons aussi la banche conscience par la philosophie. Les points opposés sont inaccessibles à nos capacités sensorielles ou mentales. C'est le royaume de l'inconnu et de la déduction. Ce modèle est transposable en "aspects" qui spécialisent les fonctions. Par exemple, le scientifique : Le même modèle peut symboliser le processus créatif : Je pense même qu'il est apte à décrire l'aspect "système nerveux" de notre expérience de l'existence : En bref, je trouve à ce modèle la vertu de décrire l'interaction complexe qui décrit notre existence. Mais appliqué à la notion de conscience elle-même, c'est confus : La conscience serait la surface de ce triangle. Elle s'active de plus en plus fortement à mesure que l'information qui circule dans la boucle se raffine. Elle émerge des interactions continues entre ces parties individuelles.
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Je crois que tu fais référence à un vieux débat en philo : matérialisme VS idéalisme. Ce que j'ai lu des deux m'a semblé juste, sauf la partie où ils se réfutent mutuellement. Je pense toujours qu'une cohabitation est en place, qu'ils sont deux pôles de l'existence. Le fait qu'ils soient de nature différente ne pose pas problème avec un agent médiateur. Et nous sommes cet agent, un corps qui touche les objets et un esprit qui pense les idées. On est un adaptateur entre ces deux pôles, et à travers nous plusieurs inventions matérielles basées sur des idées voient le jour dans l'existence. Cela ne dit pas comment des choses ont pu exister sans nous pour les observer (et tendrait à réfuter l'idéalisme) mais ce n'est pas incompatible en fait. Pour que le système marche, il faut deux pôles reliés par un observateur. Et dès les premiers stades de l'existence, des électrons absorbent des photons. Ca peut être considéré comme une observation dans la mesure où il y a transfert d'information. Et les deux sont des particules élémentaires, descendre en dessous, c'est quitter l'existence pour rejoindre le potentiel, ou une zone tampon entre les deux. On peut donc imaginer que la boucle "observation matériel - traitement information" dont je postule qu'elle fait émerger la conscience a toujours été à l'oeuvre, même avant le système nerveux. Et elle a continuellement raffiné l'information pour rendre le matériel plus complexe, le traitement plus abstrait et les informations manipulées plus complètes. Faisant émerger au passage l'atome, les molécules, l'ADN, etc. C'est imaginaire mais j'aime bien le tableau : l'univers est un être dont la conscience s'est développée et raffinée petit à petit, à un moment ses parties sont devenues des êtres conscients à leur tour. C'est comme si les neurones individuels de notre réseau neuronal devenaient des réseaux. Mais j'aurais tendance à dire que les deux échelles fonctionnent sur le même modèle : une information qui se transforme en faisant des allers-retours entre concret et abstrait.
