Kaliste

@Danoketian c'est tout à fait ça, "la vie continue" selon l'expression consacrée, mais on est comme "accompagné" dans sa tête, les souvenirs et les pensées ne sont jamais bien loin.

Quand bien même il n'y aurait pas de dangers particuliers, tu vois quand même où est le problème si un diabétique se retrouve le bec dans l'eau parce que le médoc dont il a besoin a été dévalisé par des gens qui ont 500 grammes à perdre avant leur prochaine soirée parisienne ? Et quid du remboursement... J'espère qu'il n'y en a pas.

Je nous souhaite d'éviter les dégâts

Ça souffle bien en vallée du Rhône ce matin !

@Naluue est-ce que tu vois un psy ? Ne le prends pas mal stp mais tu m'as l'air globalement extrêmement fragile. Aujourd'hui que fais-tu de ta journée ? Est-ce que tu travailles ? Perso lorsque je suis en boucle sur un truc (souci physique ou souci autre) j'essaie de me laisser porter par le quotidien (travail, cuisine, m'occuper des uns et des autres, de ma maison ect) et en général ça marche, je ne pars pas dans des angoisses qui reviennent souvent à se noyer dans un verre d'eau.

Je voyais un reportage tout à l'heure : des gens ralaient car ils attendent parfois des semaines pour une visite au parloir alors que Carla est déjà passée faire coucou deux fois en moins de 48h. Entre ça et les deux clampins postés en voisins H24 ça fait quand même gros cirque !

Zut, y'avait bien quelques collégiens que j'aurais volontiers tatanés si j'avais pu (je plaisante ).

A contrario mon grand père parlait volontiers de cette période. Quand il était dans l'armée au début (Marine à Toulon) puis ensuite dans les Alpes de Haute-Provence (Résistance). C'était un pacifiste convaincu qui a élevé mon père dans la certitude que la guerre est toujours la plus mauvaise option. Pourtant, il nous racontait des anecdotes, parfois dures parfois empreintes d'aventure. Avec ma grand mère, je sais que c'était la "débrouille", par exemple ils élevaient des lapins sur leur balcon. Mon père est né en 1947. Globalement, je ne les ai jamais entendus réellement se plaindre. C'était des gens simples qui appréciaient les joies de la famille, d'une bonne table partagée...

Je ne sais pas comment ça se passe en entreprise (ce sont les grandes j'imagine, j'en sais rien). Le truc c'est qu'à l'école on a déjà des contraintes fortes (ne serait ce que les sonneries qui rythment la journée). Je vois mal comment c'est conciliable !

Mais oui lol ! Toute de noir vêtu. Je l'imagine sur le seuil de la maison "t'es sûr que c'est trop la voilette mon Raymond ? Elle me va tellement bien !"

Tu ne comprends pas ma logique ? Totologik par exemple explique qu'on peut envisager des "manifestations raisonnables" de sa confession. Je mets juste en garde, qu'est-ce que c'est une demande raisonnable, jusqu'où y accéder ? Si on part du voile au lycée, la prochaine demande sera peut-être "ce serait bien qu'on puisse manger à la cantine comme les autres, mais problème ma religion m'impose telle ou telle contrainte. Peut-être envisager de nous proposer un menu adapté ?" Sur le principe c'est exactement le même ressort que le port du voile. Mettons ma collègue à qui le mari a imposé sa démission. "S'il existait des entreprises avec foulard et sans hommes, nous aurions plus de possibilités de travail". Donc ? Je sais que je n'ai pas forcément une vision de l'humain très reluisante mais vous ne savez pas comment sont les gens ? En général tu donnes la main, ils prennent le bras.

Je m'en voudrais de doucher ta bienveillance mais je crois que Sittelle est un zoizo (avec un Z comme zizi).

Ça se défend (même si je note que tu ne réponds pas sur mes exemples. Sont-ils "des manifestations raisonnables" ?) mais c'est un pari qui me semble bien osé. Et si le constat est plutôt le rétro pédalage parce que finalement bof eh bien... Bon courage

@Flower00 ok, donc je te pose la question à toi aussi. Est-ce qu'il sera nécessaire, ensuite, pour ne pas les exclure et les stigmatiser, de privatiser la piscine, d'exclure les hommes de certaines boîtes, d'exiger des cuisiniers de cantine de collectivités à utiliser uniquement du halal ect ?

Je suis pas sûre de te suivre. Dans ta logique il faut s'y prendre en lâchant du lest mais sur quoi exactement ? Car, pardon de faire du mauvais esprit peut-être pour certains mais si demain on autorise par exemple le port du voile au lycée (mettons puisque c'est la discussion à la base), après demain il faudra peut-être accéder à d'autres requêtes. On peut imaginer des cours de sport non mixtes, des menus intégralement halal, des entreprises qui s'engagent à n'embaucher que des femmes ect ect. Pour donc, si je te suis bien, contenter 15% de la population ?

A Édimbourg cet été. Hors quelques touristes du Moyen-Orient, 1 seule femme portant le voile croisée dans les transports en commun (pris tous les jours, quartier résidentiel classique) en 10 jours. Je me demande en terme de nombre d'habitants si on est sur une ville française comme Rennes ou Lyon.... En tout cas bien en dessous du nombre de personnes voilées que je peux croiser en 1 seule journée dans ma toute petite ville. Bon... Édimbourg n'est pas Londres. Mais c'est tout de même questionnant.

C'est un problème également. Pour ma part, j'y vois aussi de la "réaction à". Chacun se recroqueville sur ses petites valeurs, ses signes distinctifs perso ... Pas spécialement étonnant dans un contexte global anxiogène.

J'avais cru comprendre que c'était plutôt une adaptation à la personne qui lui pose une question ou lui commande une recherche. Mais c'est peut-être une combinaison des deux, j'en sais rien.

Complètement d'accord mais là y'a en plus une certaine ironie je trouve

En effet. Quelle tristesse de se voir dresser une telle liste par une "machine". Comme si elle savait de quoi elle parle concernant le fait de donner la vie, devenir parents, l'amour ect.

Un tel pourcentage ne m'étonne pas vraiment. C'est pas forcément grave, pas nécessairement handicapant mais c'est là ! Je pense par exemple aux nombreuses femmes atteintes d'endométriose, aux migraineux, à ceux qui ont des douleurs osseuses, articulaires ou musculaires récidivantes.... Ça finit par faire du monde. Moi-même j'ai un genou merdique, qui a provoqué des emmerdes avec l'un de mes pieds. Rien de méchant... pour l'instant... Mais je le sens pas trop bien en vieillissant ! @Mak Marceau si tu savais les wagons de Dol.prane que s'enfilent les Français...

Il semblerait que ce soit souvent le cas effectivement. Et certains qu'on entend uniquement à ce moment là, genre ils se découvrent la fibre féministe, limite (le fameux "césonchoix keskesapeutefaire") Enfin, je rigole mais c'est pas spécialement drôle... Je l'ai déjà dit ailleurs mais je le répète ici : double recul sociétal (plus de religion ET moins d'égalité entre les sexes). Franchement pas de quoi se réjouir il me semble ! (Pour la petite anecdote : une seule femme voilée dans mon entourage. Eh bien elle n'en fera plus partie. En effet son mari a exigé qu'elle quitte son travail (deux hommes sont arrivés dans l'équipe et le patron ne veut pas qu'elle garde son voile) et là elle est injoignable car il lui a aussi pris son téléphone. Elle est pas belle la vie ? Alors oui je sais, c'est "l'extrême". N'empêche.)

Franchement je ne sais pas ce que ça donne dans la réalité de la classe ensuite mais encore une fois je ne serais pas allée me fourrer là dedans. Donc difficile de dire ce qu'il en ressort (à part des emmerdes bien sûr lol, avec les parents -je comprends tout à fait le point de vue de @Kai sur le refus d'acheter le livre - et avec les élèves).

Je comprends pas le postulat de départ. Comment peut-on mépriser ou discriminer une machine ? A quel moment ça a du sens ? Personnellement je peux dire que je vois le phénomène avec une certaine inquiétude. Mais du mépris pour l'IA en soi, non. C'est comme si on me demandait si je méprise un rocher ou une pelle à tarte.

C'est courageux de sa part. Lorsque je traitais la partie du programme concernant le discours argumentatif et l'oeil critique sur la société je faisais plutôt comme les autres, à savoir me servir de textes "anciens". On faisait souvent ressortir qu'ils trouvaient encore écho de nos jours, mais c'était tout de même moins "casse-gueule" ! Une fois en quatrième je me souviens m'être servie d'un texte documentaire portant sur le récit d'une journaliste française en Afghanistan et les femmes en voile intégral qu'elle a croisées.... Je ne l'ai pas fait deux fois. C'est parti en discussion stérile avec un élève qui n'avait que le Coran à la bouche quand il ne dormait pas sur la table, j'ai vite compris...