Témoudjine

Bravo, continue !

Le titre de la discussion ne correspond pas à la réalité. Dans l’exemple donné ici, les responsables de la propreté et de l’entretien de la ville ne disposent pas d’assez de personnels pour parvenir, par les seules menaces, à contrer les attitudes malsaines de citoyens qui ne respectent pas les consignes de propreté de la cité. De plus, les contrevenants sont, après leur acte, à l’abri des sanctions par manque de preuve de leur culpabilité personnelle. Les directives de propreté données à la population le sont, d’une part dans un souci de Santé publique, et d’autre part dans un souci de compenser le manque de fonds publics de la mairie. Avoir une cité propre en demandant l'aide de la population, première victime des attitudes malsaines des salopards qui se moquent de la propreté de la ville au détriment de toute la population, est une œuvre de salubrité publique. Préserver la propreté et le bon entretien des biens municipaux en participant à la surveillance des manquements qui seraient effectués au détriment de toute la population, est une action plus louable que critiquable. Si ce système n’existait pas, il est évident que les employés municipaux chargés de l’entretien, qui ne sont pas assez nombreux, la municipalité locale ayant d’autres préoccupations financières, ne parviendraient pas à détecter l’identité des salopards qui salissent la ville. Les dénoncer est un acte de salubrité publique. Il est tout aussi évident que si ce système de rémunération n’existait pas, il y aurait peu de gens prêts à participer directement à la propreté de la ville. Il ne faut pas être hypocrite, sans la participation financière à cette action, il y aurait quand même certainement des individus pour dénoncer les actes regrettables des pollueurs, parce qu’il y a dans toutes les populations des salopards prêts à dénoncer. Mais ils seraient bien non nombreux et bien moins incités à la surveillance qu’avec ce système. Surveillance non de leurs voisins, mais des attitudes qui sont des atteintes à la Santé publique et nuisent à tous. Comme le fait remarquer autrement Métal Guru, dénoncer quelqu’un qui nuit à la propreté de la ville, n’est pas une délation au sens commun. Les français sont des spécialistes de la délation. La vraie dénonciation. Les français l’ont prouvé abondamment durant l’Occupation. Chaque jour chaque kommandantur recevait des sacs postaux pleins de lettres de délation. Il s’agissait pour les délateurs de tenter de nuire à un voisin, voire en l’occurrence de tenter de l’envoyer à la mort. Des dizaines de milliers de lettres de délation sont encore aux Archives Nationales où il faudra que cent ans soit passés avant que leur consultation soit autorisée. Phénomène qui par comparaison a été cent moindre dans tous les autres pays européens occupés par le Reich. Les français ont été les champions d'Europe de la spécialité. Il y a au moins une chose dans laquelle nous sommes les meilleurs d'Europe. Beaucoup de villes françaises se porteraient mieux si l’on y adoptait ce système.

Excellent ! Merci.

Non il n’y a pas de sens caché derrière cette connotation. Ces appellations, du moins sans le qualificatif de « molle » qui est une utilisation nouvelle qui se veut péjoratif et utilisée seulement par Mélenchon et ses séides, dépendent seulement de la situation des places dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, vues du perchoir. Tout le monde le sait. Les députés de gauche se sont toujours assis à gauche, et ceux de droite à droite. Depuis la fin de l’Ancien Régime et la création de l’hémicycle. Les députés des partis les plus « à droite », type les Camelots du Roi, c’est à dire les tenants d’un gouvernement autoritaire, considérés comme plus à droite que la droite, se sont logiquement installés, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, à droite de la droite. D’où l’appellation d’extrême droite. La gauche, jusqu’à une période récente, représentée principalement par le Parti Socialiste et le Parti Communiste, lorsque le Parti Communiste existait encore vraiment, connaissait son extrême gauche avec une tendance Marxiste-Léniniste, et principalement trotskiste. Mais si cette tendance est bien entrée largement à l’Assemblée Nationale, c’est sous des cache-sexes le plus généralement socialistes. Le patron du 87 était un maître en matière d’entrisme. Mélenchon n’est que l’un des survivants actuels du 87 de la grande époque. Mais il a dû mal vieillir, et a rajouté au trotskisme des notions qui n’ont rien à y voir. Mélenchon s’est mépris sur les résultats d’une consultation récente qui lui ont fait croire que grâce à ses résultats, les meilleurs qu’il ait jamais obtenus, et surtout grâce à son alliance étrange avec les socialistes au sein du Nouveau Front Populaire, il allait enfin parvenir à prendre le pouvoir. Mais les socialistes sont revenus à la raison et malgré les invectives de Mélenchon ont divorcé du NFP. C’est ce divorce qui ruine définitivement les rêves de la Méluche de devenir Président d’une République qu’il aurait rendu charia-compatible, qui l’ont amené à sortir l’appellation de « gauche molle ». À l’encontre des socialistes, qui espèrent-il pourraient encore voter pour lui, il fallait que son adjectif soit fort pour souligner le lâchage, mais pas infamant au point de les décourager de tout rapprochement avec lui. Son entourage a été chargé de parler de « gauche molle ». Dans l’espoir que la position d’une partie des socialistes redevienne suffisamment « révolutionnaire » pour que lui retrouve grâce à eux une audience fantasmée qu’il a perdu. Mais il fallait un qualificatif ni trop faible pour qu’il puisse marquer, ni trop fort pour que les socialistes ne se sentent pas insultés. D’où la gauche « molle ».

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Trouver des ressources en eau pour 2 millions d’habitants, si l’on dispose des finances nécessaires, ne pose aucun problème. Plusieurs possibilités existent déjà dans la situation actuelle. D’une part il y a de l’eau naturelle pompée du sol. Ce qui fonctionnait fort bien au moment où Israël a quitté la Bande de Gaza il y a 15 ans. Mais le Hamas, au lieu d’entretenir le réseau et de le développer, a préféré payer la réalisation des tunnels aménagés, que de réaliser un réseau de tout à l’égout. Et toutes les nappes phréatiques locales, qui étaient peut-être faibles parce que peu exploitées, mais qui existaient, ont été polluées. Ensuite l’on sait très bien maintenant recycler l’eau déjà consommée. Mais là aussi, l’argent nécessaire venu de multiples sources à l’étranger, et de l’Onu, est passé dans la construction de plus de mille kilomètres de tunnels aménagés pour les combattants du Hamas. Pas dans le retraitement des eaux. De plus, une simple usine, ou deux, de dessalement de l’eau de mer, suffiraient pratiquement à régler le problème. Là aussi l’argent international a servi à acheter des armes. Pas à réaliser des réseaux de dessalement et de distribution des eaux. En outre, ne pas oublier que l’eau consommée actuellement à Gaza, et cela n’a pas été coupé par la guerre en cours, vient en bonne partie d’Israël. C’est pour cela que l’eau n’a pas manquée à la Bande de Gaza malgré la guerre. Alors que depuis dix ans Gaza en doit son prix à Israël et ne paye pas ses dettes. Pourtant Mékorot, la compagnie nationale des eaux d’Israël, a continué à fournir de l’eau à Gaza, malgré la guerre. Et malgré les otages israéliens enlevés par le Hamas. Et qui au bout du compte ont été assassinés par mauvais traitements dans les tunnels du Hamas. Probablement plus de la moitié d’entre eux à ce jour. Si le pétrole a pu manquer à Gaza à cause de la guerre, et un peu parfois l’alimentaire, ce qui par ailleurs est faux pour l’alimentaire, l’eau n’a pas manqué. Grâce à de l’argent, qu’il soit arabe ou américain, la question de l’eau ne se pose pas dans la Bande de Gaza. Et dans la pratique, l’argent est disponible. Reste plus que la volonté politique du Hamas de réaliser le nécessaire.

Tu retardes. La position de l’Arabie Saoudite avait notablement évolué. MBS, comme l’appellent les titis du désert, Mohamed Ben Salman pour l’état civil, voulait se rapprocher des américains. Ce qui avait été commencé durant Trump I, pendant les tractations générées par les Accords d’Abraham. La voie la plus rapide pour MBS était de se rapprocher des israéliens. Ce qui entraînait automatiquement pour lui un rapprochement avec les USA. Les américains mettaient comme préalable que MBS se rabiboche d’abord avec les israéliens. Et MBS voulait lui comme préalable, comme tu le dis, que les israéliens reconnaissent un état palestinien. Il ne voulait pas de troubles dans les rues de son pays, ce qui aurait le cas à cause des religieux intégristes ; c’est dire quasiment tous ses sujets. Mais MBS était pressé d’accéder aux relations commerciales et financières avec la Bourse de N.Y. Israël et les américains s’étaient mis d’accord sur un texte qui prévoyait seulement que les israéliens étudieraient la possibilité de la création d‘un état palestinien. Ce qui n’engageait personne. Et avait été accepté par MBS. Mais c’est le moment que le Hamas a choisi pour lancer le pogrom du 7 octobre. Et que tout s’est arrêté. Mais MBS, maintenant, a fait savoir aux américains qu’il était prêt à signer la dernière mouture des accords. Sous la réserve que la guerre s’arrête à Gaza, sinon c’est son propre peuple qui le pendrait. Dès que la guerre s’arrêtera, quelle que soit la manière d’y parvenir, ces accords seront signés, sans aucun engagement réel relatif à un état palestinien. Tu as écrit : - « Sans l'Arabie pas d'accord au Moyen Orient et à terme pas de pétrole aux USA et alliés ». Cela ne se présente pas de cette manière. Les USA extraient en Amérique même plus de pétrole qu’ils n’en consomment et sont devenus un grand exportateur de pétrole. Nous consommons en France actuellement du pétrole et de gaz américain. Mais si les USA ne nous en vendaient pas, il serait simple d’en trouver ailleurs. L’on en extrait dans le monde nettement plus que l’on en consomme. Ce n’est pas pour influer sur le prix du pétrole que MBS veut se rapprocher des américains. Mais pour différentes autres raisons. Le pétrole n’y est qu’à la marge. Et le but réel de Trump en cette affaire et de rendre MBS suffisamment intéressé par les Accords d’Abraham, pour l’amener à réduire sa production de pétrole. Ce qui renchérirait les cours et les bénéfices des pétroliers du Texas.

Tu confonds tout. Ce qui de ta part est déjà une preuve de ta partialité anti-israélienne en cette matière. Tu es probablement sincère dans ton indignation, mais tu n’as rien compris. Ou tu affectes de ne rien comprendre, ce qui est possible mais serait d’abord de la mauvaise foi. Tu ne peux pas mettre sur le même plan, tu ne peux pas comparer, les victimes d’actes de guerre, guerre qu’en plus ce sont les victimes qui ont commencé elles-mêmes cette guerre, et l’assassinat de six millions de personnes. Les premiers sont hélas les victimes d’une guerre. Ils n’ont pas été visés personnellement. Et malheureusement les guerres font des morts. Les seconds n’ont été assassinés, et dans des conditions ignobles le plus souvent, que parce qu’ils vivaient. Que parce que les chefs d’un gang germanique reprenant les traditions de ses grands anciens, les Huns par exemple, avaient décidé qu’ils devaient être assassinés et rayés de la planète pour la seule raison qu’ils étaient juifs, et vivants. Que parce qu’Hitler, assisté de son armée d’assassins pathologiques, avaient décidé qu’un peuple tout entier devait disparaître. Les os d’un mort, quelle que soit la raison pour laquelle il est mort, ne valent ni plus ni moins que ceux d’un autre mort. Mais pour toute personne sensée qui n’est pas une bête sauvage, les cendres des os de victimes de bombes durant une guerre, et celle des assassinés qui après la chambre à gaz finissent au four crématoire, ne sont pas tout à fait de même nature. C’est pour cette raison que les allemands n’ont jamais eu de problèmes pour trouver les gardiens de leurs camps d’extermination, SS ou non. C’est précisément parce que certains pensent qu’ils n’y a pas de différence entre les dépouilles et les os des uns et des autres.

⁂ Tu te fais de douces illusions. Tu écris : - « Plus il y a des forces étrangères dans la zone, moins l'Iran menace de bloquer le détroit d'Ormuz. Qu’est-ce qui se passe à l’heure actuelle ? Qui attaque les bateaux de commerce qui passent par le Détroit d’Ormuz. Par bateaux pirates ou par missiles terre-mer ? Les yéménites. Les yéménites qui sont les nervis des iraniens. Sans l’Iran et sans l’argent et les armes que lui fournis l’Iran, ils ne disposeraient que de lance-pierres. Et encore, si leurs mouflets acceptaient de leur prêter les leurs. Les américains, les anglais, les français, et d’autres pays, font naviguer des navires de guerre là-bas. Est-ce que cela a changé quelque chose ? Non. Seuls quelques bombardements ont ralenti un peu leurs activités. Des bombes anglaises, américaines et israéliennes. Mais pas de bombes françaises. Pourtant nos bateaux comme tous les autres, voient leurs activités très perturbées par les yéménites. Mais si quelqu’un était en mesure de bloquer le Détroit d’Ormuz, ce serait l’Iran. Et malgré les rodomontades de Macron, est-ce que nos armées bien françaises, c’est-à-dire là-bas un navire, quelques avions s’ils ne sont pas en maintenance ailleurs comme la moitié de nos avions en Afrique, et quelques centaines de fantassins, seraient en mesure d’avoir une activité réelle sur le plan militaire s’il fallait intervenir ? Macron voudrait bien que la France, c’est-à-dire lui, regagne quelques points en Afrique où nos armées se font botter le cul en permanence. Pas par la faute des armées, mais comme toujours par celle des politiques. Au premier rang desquels Macron, lorsque ses crises de repentance lui en laisse le temps. Il veut en être. Il multiplie les gesticulations en ce sens. Il va faire semblant de participer à un renouveau politique au Liban. Il invite des représentants d’autres nations à venir assister à des conférences à Paris, auxquelles les pays « invités » n’envoient que des sous-fifres qui viennent s goinfrer dans les palaces parisiens aux frais de nos contribuables. Macron espère que cette manière de participer à tout prix, même si personne n’est dupe et que tous les initiés à la véritable politique voient bien que son seul souhait est d’être sur la photo.

⁂ ⁂ ⁂ Ton post est un concentré d’erreurs et de contre-vérités. Tout juste bon aux slogans de foire de LFI et des mouvements fréristes. Tu écris : - « Les USA ont créé Israël en leur donnant la Palestine ». Stupide. La Palestine était sous mandat britannique. C’est la Société des Nations qui a décidé du Plan de Partage du territoire que faute de mieux l’on a baptisé la Palestine parce qu’il fallait un nom pour les traités. Il n’y a jamais eu dans l’Histoire un pays ou une entité d’état, qui se soit appelé Palestine. La première et la seule où fois dans l’Histoire où le nom de Palestine est apparu, c’était il y a plus de deux mille ans dans une liste de possessions syrienne sous le nom de Syria Phalastine. Et la Palestine de l’époque, la seule province correspondant à ce nom, couvrait un territoire qui était à peu près à l’emplacement de la Bande de Gaza, et qui avait en gros les mêmes dimensions que la Bande de Gaza actuelle. C‘est à dire 50 kilomètres de façade sur la mer, et 15 kilomètres de profondeur dans les terres. Et cette région, qui n’a jamais été autre chose en tant que telle qu’une petite province syrienne de la taille du tiers d’un département français, a disparue en même temps que le royaume syrien, il a plus de deux mille ans. Et le nom de Palestine n’a plus jamais été cité sur la planète avant les romantiques du XIX° siècle, français et allemands, qui ont mis à la mode le voyage à Jérusalem. Et qui, faute de mieux, baptisaient Israël « La Terre Sainte » lorsqu’ils étaient français, et « la Palestine » lorsqu’ils étaient allemands. En d’autres termes la Palestine n’a jamais existé. Et n’existe pas si l’on considère l’Histoire récente avec objectivité et selon des normes historiques. De même le peuple palestinien n’existe pas. Il a été inventé par l’Union Soviétique pour Arafat au temps de la guerre froide. Et pour une grande partie d’entre eux, est composé de gens originaires d’autres pays musulmans. Arafat lui-même était égyptien. Comme un autre intervenant l’a rappelé, le vote de la SDN instituant un partage de la Palestine en deux états, un état juif et un état indépendant qui s’appellerait la Palestine, a été rejeté par tous les pays arabes réunis. Qui sous la poussée de tous les pays arabes ou simplement musulmans, ont déclaré la guerre à Israël. Et l’ont perdue, malgré la différence énorme entre l’armée israélienne qui n’existait pas encore et n’était composée que de volontaires civils à demi désarmés, et les nombreuses armées arabes toutes parfaitement équipées. Et aidées par l’Angleterre et Glub Pacha et son armée moderne. C’est là qu’a commencé l’énorme escroquerie de la Nakba et « des réfugiés palestiniens ». Il n’y a pas eu encore sur la planète d’escroquerie internationale aussi énorme que cette Nakba, ses réfugiés, et leur « Droit au retour ». Mais c’est une autre Histoire, comme le dirait Kipling. Que je suis prêt à conter si cela intéresse quelqu’un. Le reste de ton post est tout aussi faux et de mauvaise foi. Ou alors c’est qu’en réalité, même si éventuellement tu étais musulman, tu ne connais pas l’histoire dont tu parles au-delà de slogans de mouvements anti sémites et anti- israéliens. Encore que la teneur de la deuxième partie de ton post, témoigne de que tu ignores tout de l’ histoire des relations entre pays au Moyen-Orient. Commence par chercher des livres d’histoire moderne. Il y en a plein les bibliothèques municipales.

Tu as parfaitement raison sur tous les points que tu évoques. Mais en réalité aucun des protagonistes ne veut de paix. Le Hamas n’est que l’incarnation des islamistes et de l’Iran qui ne veulent pas un état palestinien indépendant, mais la disparition pure et simple d’Israël. C’est écrit dans leur charte, comme ce l’était dans celle d’Arafat, dans sa version arabe non destinée aux médias occidentaux. Si Israël arrête la guerre maintenant, avant l’éradication du Hamas, l’expérience prouve qu’il ne faudra pas cinq ans avant qu’il ne recommence. Juste le temps de se réarmer. En outre un état palestinien indépendant, même si l’on change les instances de l’Autorité Palestinienne, deviendrait en deux ans un état terroriste. Les islamistes ne mettraient pas longtemps à se faire réélire à la place de l’A.P. Sans oublier qu’aucun des pays arabes ne veut plus entendre encore parler des palestiniens.

Herman tu te trompes. Volontairement, ou par ignorance des choses dont il est question ? Le Hamas n’a pas pris le pouvoir à Gaza suite à des élections. Des élections étaient organisées dans toute la Cisjordanie, sur laquelle régnait l’Autorité Palestinienne. Avec ce que la Cisjordanie était devenue sous l’Autorité palestinienne, en matière de corruption et de concussion. L’A.P. héritée d’Arafat s’est conduite avec le peuple palestinien de telle sorte que les élections allaient porter les islamistes et le Hamas au pouvoir. L’A. P. a alors décidé de ne pas publier le résultat de ces élections, et de les ignorer, pour pouvoir rester au pouvoir. C’est à la suite de cette décision que le Hamas a décidé de s’attribuer la zone de Gaza. Et en commençant par égorger tous les fonctionnaires de l’A. P ? qui y travaillaient ou y résidaient. C’est ce que tu appelles « prendre le pouvoir suite à des élections ? » Et que tu peux écrire que « cela est la démocratie ? » Et encore mieux, que tu penses que c’est comme cela que les gens du Hamas ont été "élus" ? Ta version des choses est digne de LFI et de la Méluche. Aucun des dirigeants du Hamas n’a été élu à quelque poste que ce soit. Ils se sont auto-élus par la force, parce qu’ils possédaient les armes, et que le peuple gazaoui n’avait que des couteaux de cuisine contre eux. Ce qui est un peu léger pour se défendre. Mais ne réécris pas l’Histoire.

Ton post est la première analyse intelligente de la situation de Gaza, passée sur cette discussion. Et la première qui est amenée par un intervenant qui semble connaitre et comprendre réellement la situation réelle du Moyen-Orient. Bravo !

Pendant des décennies le Liban a été « la Suisse du Moyen-Orient ». C’est à partir du moment où Arafat et ses acolytes se sont installés, de force, au Liban, que les choses ont commencé à déraper. Jusqu’à la situation que l’on connaît aujourd’hui. Durant ces 15 dernières années, le Hamas a prévu de faire de Gaza un nouveau Liban. Ses chefs ont bâti, avec l’argent venu de l’aide internationale et qui ne passait pas dans la construction de tunnels, une ligne de palaces le long de la plus belle plage de Gaza. En attendant que la paix leur permettra de faire de Gaza un nouveau Liban. Mais les circonstances ont fait que ces palaces n’ont jamais ouvert. Dans cette histoire de cons, Trump ne fait que reprendre un vieux projet du Hamas.

L'on ne pouvait pas donner à ce post une réponse plus intelligente que la tienne. Bravo !

Si tu t’imagines qu’il te fait venir dormir dans le même lit que lui, et que ce n’est pas pour le sexe, alors ta bibliothèque a dû s’arrêter aux Aventures de Bécassine. Et si effectivement ce n’était pas pour cela, alors cela relèverait de la neuropsychiatrie. Pour lui. Mais ne me dit pas qu’une jeune fille moderne peut sincèrement croire cela. L’on sait bien que dans la réalité, le prince n’épouse jamais la bergère. Mais que des filles de notre époque puissent le croire, cela défie les limites de la candeur.

Dire que les haies c’est du travail et des coûts de matériels, est une plaisanterie. Depuis le Néolithique, et sans doute encore plus tôt, depuis au moins 12 000 ans, les paysans installent des haies. Ils ont parfaitement assimilé la manière de les faire et de les entretenir. Et une fois en place, une haie se débrouille très bien toute seule. Une fois la haie en place, il n’est plus nécessaire d’y toucher. Elles sont constituées de plantes, d’arbustes et d’arbres sélectionnés pour cela depuis la nuit des temps, et choisis pour ne pas exiger d’entretien particulier. Une fois par an, l’hiver, lorsque la terre dort et que l’agriculteur fait du bois parce qu’il n’a rien d’autre à faire, il taille ses haies. Et n’y reviendra plus avant l’année suivante. Cette histoire de haies est à replacer dans le cadre de ce que les agriculteurs voudraient qu’on leur accorde. C’est-à-dire la suppression de toutes les normes. Pour qu’ils aient le droit de faire tout ce qu’ils veulent, et surtout de pouvoir utiliser à leur guise tous les produits chimiques qu’il veulent. Ce que le monde agricole en quête d’une respectabilité qu’il ne mérite pas, appelle pudiquement « des produits phytosanitaires ». Alors que ce ne sont que de vulgaires insecticides qui tuent la diversité de la faune et de la flore. Qui détruisent irrémédiablement les insectes, la terre, nombre d’animaux et pas seulement les abeilles. Nous aussi. Et, juste retour des choses, qui génèrent quantités de cancers de toutes natures. Vouloir la suppression des normes obligatoires dans l’agriculture, quel que soit le sujet concerné, est une opération suicidaire de la part des crétins qui appuient cette demande. Le monde agricole est celui dans lequel il y a le pourcentage le plus élevé de malades du cancer. Précisément parce que toute leur vie ils ont manipulé ces saloperies vendues par les sociétés chimiques pour augmenter les rendements et tuer les coquelicots champs et dans les prés Mais malheureusement, il n’y a pas qu’eux et les abeilles qui en meurent. Les autres, nous, aussi. Cette simple phrase prouve que tu n’as aucune idée de la manière dont sont vendus les terrains à bâtir. Renoncer à un terrain n'est pas renoncer à la maison. Simplement que l'on ira la faire ailleurs.

Ceux que tu évoques là sont ultra minoritaires. Des exceptions. La FNSEA est le vrai ministère de l’agriculture. L’on ne nomme jamais un ministre de l’agriculture, ou tout simplement une personne qui occupe un poste important au ministère, sans que son nom n’ait reçu l’onction de le FNSEA. C’est pour cela les nouveautés, type agroforesterie ou même le Bio, n’ont pas de véritable avenir. Et même si un sursaut salvateur se produisait et que ces techniques semblent se développer, elles seraient aussitôt annihilées par la FNSEA. Dans la réalité, l’agroforesterie ne dépasse pas des expérimentations qui généralement n’ont pas de suite. Parce qu’elles supposent un investissement sans commune mesure avec les résultats que l’on peut en tirer sur le plan financier des premières années d’exploitation. Ceux qui s’y risquent le font sur une toute petite partie de leurs propriétés. Pour leur publicité. L’écologie, même intelligence, ne fait pas le poids en face de la rentabilité financière immédiate.

Tu oublies l’essentiel. Les pays du golfe n’ont aucunement besoin de nous pour maintenir l’ordre chez eux. La plupart d’entre eux savent très bien le faire. Et ceux qui ne savent pas encore ne vont pas tarder à l’apprendre, vu les modifications qui sont en train de se produire dans cette région.

Mais je crains qu’il n’y ait ici une notion qui t’échappe. La personne qui a acheté un terrain pour y faire construire sa maison a le plus souvent une idée assez précise de la manière dont il entend l’aménager. Le simple fait qu’il y ait une norme l’obligeant à une plantation obligatoire serait un répulsif pour ces futurs acquéreurs potentiels. Nombre de futurs acquéreurs bâtisseurs refusent un terrain à bâtir pour des raisons encore plus minces que celle-là. De plus, obliger un propriétaire de maison à une plantation obligatoire serait juridiquement une atteinte au principe de la propriété individuelle.

Si je comprends bien, nous autres intervenants de base sur ce forum avons bien de la chance que tu daignes t’adresser à nous qui ne le méritons pas. Nous sommes tous des cons auxquels dans ta grande mansuétude tu acceptes de parler. Tu n’as pas compris que cette condescendance, en un autre milieu, te vaudrait directement le goudron et les plumes. Et le mépris dont tu fais preuve dans ton post envers les membres du forum qui le liront est particulièrement outrageant. Mais tu l’as probablement fait exprès. Le seigneur qui daigne, avec la plus grande condescendance, adresser à parole à ses manants. Nous avons bien de la chance ! Mais tu dois t’imaginer que c’est une bonne façon pour toi de nous faire comprendre à quelle hauteur de pensée tu te situes, par comparaison avec les diminués du bulbe que nous sommes tous. Heureusement que tu es là pour relever le niveau. Nous t’en serons éternellement reconnaissants. Nous avons bien de la chance que tu acceptes de t’adresser à nous, pauvres débiles qui ne comprenont rien à tes digressions de haut niveau. Du moins c’est toi qui t’imagines que cela fait de toi un philosophe aux idées profondes. Mais ces raisonnements idiots et tous bidons, ne peuvent faire de toi qu’un pantin ridicule. Tout ton post est un tissu d’âneries, qui se veulent des réflexions profondes. L’on peut reprendre en détail chaque phrase, c’est une bêtise. Il ne t’est pas venu à l’esprit que d’autres que toi avaient pu aborder la philosophie ? Mais la vraie, pas tes digressions d’après boire. Ta grande supériorité intellectuelle ne t’a pas permis cette simple considération élémentaire. Mais tenir un propos sensé qui te serait destiné serait du temps perdu. Tu es bien trop intelligent pour nous.

Sur le plan de l’écologie, l’utilité des haies n’est plus à démontrer. Tout le monde en est bien d’accord. Mais le monde évolue et les techniques agricoles aussi. Ces histoires de haies sont en réalité un prétexte utilisé à des fins différentes par tous les acteurs non seulement de l’agriculture, mais aussi de la politique bassement ras-des-paquerettes. Dans l’article en cause, l’Humanité, au titre de ce qui reste des communistes, cherchait un prétexte pour attaquer le gouvernement. Les tenants de l’agriculture extensive, la FNSEA et les rigolos de la Coordination rurale, y voit la poursuite de leur lutte contre les réglementations. Leur rêve est de faire supprimer toutes les règlementations. Et Attal, puisqu’il est évoqué ici, était prêt à tout pour que la FNSEA en particulier, et le monde agricole en général, ne prenne pas position contre lui. Dans la réalité, chacun des protagonistes de cette histoire se fout éperdument du chant des rossignols. Et en outre et c’est le plus important, cette histoire de haies n’est qu’un prétexte bidon pour occuper les colonnes des médias. Le monde agricole se modifie en permanence. Les petits paysans, le plus souvent, n’ont pas de successeurs pour maintenir leurs exploitations qui, selon les critères actuels ne sont pas viables à cause de leur taille. Le bâtiment principal de la ferme va finir en résidence secondaire pour les enfants de l’exploitant, et les terre vendues ou louées à celui qui dans la commune reste à la terre, et réunit toutes les terres, par achats ou par locations. D’où l’apparition, pratiquement dans toute la France, d’immenses exploitations, et pas seulement dans les régions céréalières. Pour pouvoir exploiter ces grandes étendues de terres réunies, il faut des engins agricoles de plus en plus gigantesques. Qui d’ailleurs de plus en plus souvent ne sont même plus dirigées et conduites par un exploitant ou son salarié, mais par informatique. Les haies n’y sont plus que des obstacles. Il est évident que dans ces conditions les haies ne sont plus que des problèmes pour l’exploitant. Et qu’ils les font disparaître. Mais qui peut empêcher un exploitant agricole de supprimer une haie qui sépare deux parcelles de terre qu’il exploite ? Les menaces d’amende et de peine de prison n’ont jamais empêché un exploitant agricole de supprimer une haie qui le gêne. Et aucun Tribunal ne le condamnera, vu le risque de mettre le feu autour de la Préfecture du lieu concerné. Les politiques locaux, de quelque bord soient-ils, même écologistes l’actualité le prouve, ne veulent à aucun prix s’opposer au milieu agricole. Et les activités, en réalité purement politiques, des écologistes de tous poils qui se donnent une bonne conscience en tentant d’empêcher les arrachages de haies et se font plaisir en tentant de se manifester, n’y changeront rien. Toutes les haies vont demeurer autour des fermes devenues des résidences secondaires. Pour le plaisir. Mais les autres, celles séparant les champs, sont toute condamnées à disparaître. Et ne sont que des prétextes à des passe-d’armes politiciennes de bas étage.

Développement très intéressant.

Soit c’est de la provocation de ta part, et tu écris ces inepties simplement pour faire réagir. Soit tu le penses. Et là, c’est irrécupérable. A ce stade, cela ne se soigne plus.

Si l’on se fie au contenu de ton post, ta compagne et toi vous êtes faits rembarrés dans des activités peu recommandables. Pour vous « reconstruire » après les « déboires » que vous ont causés lesdites activités, tu pensais qu’il serait facile de trouver des associés et de vous lancer dans une activité de ferme associative. Tu as raison, en ce sens qu’après un problème grave sur le plan « professionnel », il est bon de rebondir. C’est la seule possibilité de s’en sortir. Mais tu ne te rends pas compte de ce que tu demandes. Pour faire une ferme associative il faut résoudre plusieurs problèmes. Le premier est de trouver des associés. Or les enfants des gens de la terre qui veulent se lancer dans la carrière, sont prioritaires. Et à l’inverse de ce qui se passait ces deux ou trois dernières décennies, ils sont de plus en plus nombreux à reprendre la ferme de leurs parents. C’est à la mode maintenant que les structures des fermes et des terres exploitables ont beaucoup changées. Et eux disposent généralement d’un capital ou de la confiance du Crédit Agricole. Ils ne s’associeront jamais avec des gens qui ne viennent pas de la terre et n’apportent pas une véritable et importante participation au capital financier de la ferme. Fut-elle associative ou non. En outre, les gens de la terre ne s’associeront jamais avec des gens qui ne viennent pas de la terre. L’on ne s’improvise pas agriculteur quoi qu’en pensaient il y a 40 ans les beatnicks. Et un exploitant de la terre ne s’associera pas avec un non agriculteur. Ou alors ce serait seulement parce qu‘il apporte soit la terre, soit du financement, soit des machines agricoles. Je ne pense pas que ce soit votre cas. De plus, pour créer une ferme, associative ou pas, il faut commencer par disposer des terres nécessaires et avoir de l’argent. Une ferme ne peut pas rapporter d’argent la première année de sa création, et si c’est une création, au moins les deux ou trois premières années. Je ne veux pas du tout te décourager de ton projet. Je te souhaite de le réussir. Mais avant de se laisser tenter par des images d’Epinal, il faut connaître suffisamment dans quel environnement son projet peut s’inscrire.