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Carnéade

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Tout ce qui a été posté par Carnéade

  1. Carnéade

    connaissance de Dieu

    Ai-je bien compris ce que tu viens de dire? On pourrait être musulman, même si on ne croit pas que Mohammed soit le prophète? Pour ma part, dire qu'il n'y a de Dieu que Dieu ne me pose aucun problème. J'irai même plus loin : cette phrase me touche beaucoup par sa grande profondeur. Mais je ne crois pas que Mohammed soit son prophète. Suis-je musulman?
  2. A priori, la charge de la preuve incomberait au suspect de viol, car comment prouver une absence? C'est peut-être cela qui pose un problème juridique?
  3. Très bonne collection en effet. Je n'ai pas celui sur le mal. J'ai beaucoup aimé celui sur le scepticisme, entre autres.
  4. Si tu cherches la réponse, la réponse est : ça dépend. Si tu cherches à faire une dissertation sur ce sujet, alors il faut commencer par y réfléchir, ce que nul ne peut faire à ta place. Une fois que tu y auras réfléchi, peut-être qu'un dialogue fécond sera possible, pour t'aider dans ta propre réflexion.
  5. Petite digression hors-sujet : il y a plein de légendes qui circulent autour de la notation en philosophie, et cela tient à ce que l'épreuve n'a pas toujours été traitée avec le sérieux qu'elle mériterait. J'ai grosso modo connu trois grandes périodes : - une période d'anarchie quasi totale, chaque professeur faisant ce qu'il voulait dans l'impunité, certains en profitant pour passer leurs nerfs (même si bien entendu certains aussi faisaient leur boulot correctement). A l'époque, un très bon élève pouvait avoir une note comme 2, et certains "paquets" confiés à un correcteur mal luné obtenir une moyenne de 5! Cela a duré jusque dans les années 90, et on le paye encore aujourd'hui. - une période de reprise en mains, avec des échanges entre correcteurs, assez efficace. - depuis quelques années , et c'est accentué avec la réforme Blanquer, une certaine résignation qui pousse à remonter les notes non pas par tous les moyens, mais en valorisant des "critères" non philosophiques, et toute copie qui donne l'apparence d'être sérieuse. Au moins, le coup du bon élève qui a une mauvaise note, c'est normalement fini!
  6. Tu es trop modeste, car ton objection est parfaitement fondée. L'empirisme a toujours été défini par rapport à l'expérience. La définition la plus courante est sans doute celle-ci : doctrine selon laquelle toute connaissance dérive de l'expérience. On est donc totalement à l'opposé de la définition proposée. Je suppose cependant qu'il ne s'agit pas d'une bourde. Ce M.Bitbol veut sans doute exposer une théorie de la connaissance dans laquelle toute connaissance expérimentale n'est connaissance que si elle est ordonnée selon des systèmes mathématiques, enfin je suppose. Toutefois il me paraît de mauvaise méthode de ne pas distinguer une définition commune, faite pour bien poser les bases de la discussion (comme la plupart des définitions données ici), et une définition engagée, qui marque l'originalité d'une théorie. Méfiance, donc.
  7. Je n'ai pas l'intention de dire qu'il ne faut pas de référendum, sur la question de l'immigration comme sur une autre. J'anticipe simplement les tentatives de manipulation venant des deux camps, inévitables quand le référendum n'est pas d'initiative populaire. La première des tentatives de manipulation est de poser des questions auxquelles on ne peut pas répondre si l'on est honnête intellectuellement. Il est amusant de constater que la question posée en sondage sur ce fil en fournit un excellent exemple. Et si quelqu'un voulait savoir mon opinion sur telle ou telle question, il faudrait encore que cette question soit posée. Quelle est précisément la question que certains voudraient poser? Quand je la connaîtrai je voudrai bien faire l'effort de voir si je peux y répondre, mais pas avant!
  8. Ce genre de tableau est sans doute très utile lorsqu'il s'agit de trier des objets relevant de la même catégorie. Mais ce n'est pas le cas ici. En effet, le courage est une vertu (comme la sagesse, la fidélité, la maîtrise de soi, etc.) alors que le sacrifice est un acte. On pourrait alors former l'hypothèse que la dite vertu conduit immanquablement à la dite action, ou bien que la dite action n'est possible qu'inspirée par la dite vertu, ce qui permettrait de retrouver le schéma patatoïde. Il se dégagerait alors deux pistes. Ou bien l'on part du courage, et l'on énumère les différentes possibilités de réponse à la question "le courage conduit-il au sacrifice? (oui, non, parfois). Ou bien l'on part du sacrifice, et l'on se demande si le sacrifice authentique s'accompagne de courage (oui, non, parfois). Sans doute vaut-il mieux partir du connu. Est-ce que l'on sait ce qu'est le courage, tout en ignorant ce qu'est le sacrifice? Ou bien est-ce que l'on sait ce qu'est le sacrifice, tout en ignorant ce qu'est le courage? Remarquons que si l'on sait ce qu'est l'un et l'autre il n'y a plus à réfléchir, la question est résolue. Et si d'aventure l'on ignore l'un et l'autre, alors nous en aurons pour un certain temps. Mais comme "moi et pas moi", j'incline à penser que nous ne savons pas a priori ce qu'est le courage. Le message initial se moque un peu de nous en disant qu'il faut partir de la définition du courage, sans la donner.
  9. Ce n'est pas une question simple, mais trois questions, dont la dernière au moins n'a pas encore trouvé sa formulation achevée. Cela dit, rien n'empêche de préciser ces fameux "critères d'immigration strictes", en commençant par corriger l'orthographe (à moins que ce ne soit de l'écriture inclusive ) qui fait abusivement de "critère" un nom féminin. Rien n'empêche non plus d'organiser un triple référendum. La campagne qui en découlerait risquerait fort de réserver quelques surprises. Je ne sais pas comment réagirons, par exemple, nos concitoyens, quand on leur interdira de vivre en France, leur pays, avec leur conjoint de nationalité étrangère, belge, par exemple, car il n'y a pas dans les questions que tu proposes de différences entre Européens et non Européens.
  10. Aucun rapport. Je suis contre le projet de faire semblant de poser une question, en ne donnant pas le droit de donner la réponse authentique, sincère et bien pesée que l'on pourrait donner. Si tu trouves une question à laquelle il soit permis sans se trahir de répondre par oui ou par non, voyons cela, il n'y a aucune raison de l'exclure a priori. Or, il se trouve, heureuse coïncidence, que la question que tu poses à l'origine de ce fil est un bon exemple de fausse question, qui interdit de donner la réponse qu'elle mérite. Voilà le genre de référendum que je refuse, non pas parce que les Français seraient trop bêtes, mais parce que ce serait les prendre pour des imbéciles, afin d'instrumentaliser leurs prétendues "réponses".
  11. Je ne sais pas tant que je ne connais pas la question. Je suis contre un référendum si la question est biaisée. Je trouve absurde d'être pour un référendum quel qu'il soit, ou contre un référendum quel qu'il soit. Ton sondage ne me permet pas de répondre, c'est donc un exemple de fausse question, comme je ne voudrais pas qu'un référendum en propose.
  12. Je ne suis pas pour, je ne suis pas contre, il est faux de dire que je ne veux pas d'avis, mais je veux seulement connaître la question. Celle-ci, en tous cas, telle qu'elle est formulée, m'interdit de répondre honnêtement en cochant la bonne case, puisqu'il n'y a pas de case qui réponde à mon opinion. J'ai bien peur que cela se reproduirait si un référendum était organisé, sur ce sujet comme sur un autre d'ailleurs.
  13. Carnéade

    [QUIZ] La Bible

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 100/100 Mon temps 103 secondes  
  14. Carnéade

    Pauvre France!

    Je me permets d'ajouter que la lecture est la clef de l'autonomie intellectuelle. Un peuple de lecteurs ne peut être qu'un peuple libre.
  15. Carnéade

    Pauvre France!

    Je plussoie! J'ajouterai qu'une telle politique, prétendument égalitaire, est très avantageuse pour les milieux favorisés. La sélection par le mérite est en effet la seule qui comporte un risque pour eux, celui d'être battu par plus intelligent ou plus courageux. C'est sans doute pour cette raison, et non simplement par incompétence, que l'on a produit une telle baisse de niveau.
  16. Carnéade

    Pauvre France!

    Il faut comprendre ce que signifie concrètement "mal lire". Est-ce que cela veut dire "lit un peu lentement, en accrochant sur certains mots", ou est-ce que cela veut dire "est incapable de comprendre ce qu'il lit"? Il y a un fossé entre les deux. D'après mon expérience, le chiffre de un sur deux ne peut renvoyer qu'à la pire des hypothèses, à savoir qu'un élève sur deux de quatrième est "illettré", c'est-à-dire non pas analphabète, car capable de déchiffrement, mais néanmoins incapable de lire. La question est alors de savoir d'où cela vient. Cela fait vingt-cinq ans, vingt-sept pour être plus précis, que les professeurs consciencieux essaient d'avertir, en vain. C'est un choix politique qui a été fait, ratifié par les électeurs, et maintenant nous n'avons plus que nos yeux pour pleurer. Désolé, mais vue l'étendue des dégâts, à part revenir en arrière, je ne vois pas comment sauver ce qui peut être sauvé. Bon courage à tous ceux qui sur le terrain font néanmoins ce qu'ils peuvent.
  17. Si on veut, oui, le fond du problème, c'est sans doute la haine. Mais il ne s'agissait pas hier de manifester contre la haine, thème beaucoup trop général, qui veut tout dire et rien dire. Il s'agissait d'une manifestation contre l'antisémitisme, c'est-à-dire la violence physique et verbale subie par nos compatriotes juifs (ou les juifs étrangers d'ailleurs), du fait d'être juif. L'idée d'organiser cette manifestation de solidarité n'est pas venue comme ça, suite à une réflexion générale sur ce qui serait le fond ultime de tout ce qui va mal, elle est en réaction contre de réelles agressions. Il y a donc matière. Tout cela est malheureusement très concret. Et vise, rappelons-le, des innocents. Les innocents que l'on veut tuer méritent la protection des justes.
  18. Parce que les jeunes n'ont pas conscience des dangers de l'antisémitisme? C'est une vraie question que je pose, sans idée nette de la réponse. Mais si tel est le cas, je ne vois pas l'intérêt de les enrôler dans une marche de solidarité qui, d'après eux, ne les concernerait pas. Il faut constater, si tel est vraiment le cas (je répète que je n'en sais rien) que la jeunesse d'aujourd'hui n'a rien contre l'antisémitisme, et se réveiller, vite.
  19. Quand on veut lutter pacifiquement contre l'antisémitisme, il est normal de marcher contre l'antisémitisme et pas contre autre chose.
  20. Carnéade

    Conscience et déterminisme

    Une calculette ignore le doute, et donc quand elle a la bonne réponse elle ignore qu'elle sait! C'est d'ailleurs un piège du langage que de faire de "calculette" le sujet du verbe "savoir" (ce que tu n'as pas fait, je sais bien) quand il faudrait seulement dire que l'on peut lire sur son écran la bonne réponse. D'ailleurs, pourquoi souligner cet exemple de la calculette? parce qu'il est évident, en effet, que la calculette ne dispose pas du libre arbitre. Comment le saurions nous, comment même cela aurait-il un sens, si le libre arbitre n'existait pas?
  21. Je pense que la question de la sincérité est à la fois insoluble et non pertinente. J'espère du RN la même chose que des autres partis sur la question de l'antisémitisme, à savoir qu'il s'y oppose. Il le fait, tant mieux. En revanche, la mutation de LFI en parti antisémite totalitaire et courroie de transmission de l'islamisme me désole, quand bien même elle ne soit pas sincère.
  22. La destruction de l'environnement nous conduit-elle à la folie, demandes-tu? J'ai l'impression que le rapport de causalité est dans l'autre sens. La folie nous conduit, entre autres effets indésirables, à la destruction de l'environnement. Mais bien sûr, ces effets indésirables peuvent augmenter la folie humaine. Et donc il n'y a pas d'issue, sinon guérir de la folie, ce qui est improbable puisqu'elle tend à se renforcer progressivement.
  23. Le 7 octobre, la preuve a été faite que le terrorisme, fût-il palestinien, n'est pas un humanisme. L'appel à tuer des juifs, parce que juifs, même quand il se revendique de la cause palestinienne, n'en est pas un non plus.
  24. Par la force des choses la cause palestinienne est devenue une cause islamiste.
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