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Tout ce qui a été posté par Carnéade
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Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir.
Carnéade a répondu à un(e) sujet de lysiev dans Philosophie
Il me semble que le rapport au temps est très différent dans ces deux formes d'amour. L'amour "rationnel" (je n'aime pas trop cette appellation mais je ne trouve pas mieux) vise l'avenir, ambitionne de construire quelque chose de durable. L'amour passionnel au contraire tire sa force du fait qu'il se sait, plus ou moins consciemment, destiné à périr, comme tout ce qui brûle. Cependant, combiner les deux n'est pas impossible, puisque cela existe même si c'est rare. Mais il faut alors, je suppose, quelque chose de plus solide qu'une simple passion. -
Son père, Zacharie Noah, était footballeur professionnel et jouait à Sedan, excellente équipe des années 50 et 60, rivale du grand stade de Reims. Par ailleurs, j'ai eu l'occasion de visiter le château de Sedan, qui je crois est un château de la Renaissance, et ce fut une visite vraiment passionnante. Tant mieux si l'émission de Stéphane Bern aide à faire connaître des monuments qui le méritent!
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Alors si vous me donnez votre parole, je retire ce que j'ai dit. J'avoue que ce n'est pas naturel pour moi de vous croire, surtout que vous avez semblé vendre la mèche en disant clairement "ce ne sont pas mes idées", mais cela ne me paraît pas utile d'y revenir. De toute façon j'ai eu tort, car que ce texte soit de vous ou bien que vous vouliez cacher sa provenance, je n'avais pas à me prononcer. Je vous prie donc d'accepter mes excuses.
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Je ne dirai pas que l'action créatrice se doit d'être subversive, mais qu'elle en court le risque, volontairement ou non. Impossible d'écrire une œuvre géniale sans que ça ne dérange personne, sans non plus que cela ne paraisse étrange, différent de ce que l'on attendait. L'idée de création me semble inséparable de l'idée de nouveauté.
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Je veux dire que le texte qui est proposé à notre réflexion a toutes les caractéristiques d'un texte produit par la mal nommée intelligence artificielle, avec comme conséquence qu'il n'y a pas de possibilité d'une véritable discussion constructive, malgré l'intérêt du sujet.
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Que personne ne le prenne mal, mais vraiment je ne vois pas l'intérêt d'essayer de discuter avec une machine!
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Cela me paraît incontestable, sinon pourquoi aller sur des forums de philosophie? si tant est, cependant, qu'il en existe, car je n'en connais pas! Est-ce que je me contredis en disant cela? Je ne crois pas. Il n'y a pas de contradiction à dire que ce qui peut stimuler la pensée peut, aussi, stimuler la non-pensée!
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Mais justement, on ne regarde pas le passé, c'est impossible. On l'imagine, on en étudie les traces, on essaie d'y trouver une cohérence, voire on le compare au présent (c'était mieux avant, ou moins bien), mais on ne le regarde pas. Si on pouvait regarder le passé, on n'aurait pas besoin d'historiens. L'histoire poursuit idéalement un but qui ne sera jamais atteint, mais c'est aussi ce qui la rend passionnante.
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S'interdire certaines relations, c'est moins difficile et cela devrait suffire pour aller mieux!
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La prééminence de l'amour sur l'horreur et la haine
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Wave1 dans Philosophie
Justement parce que c'est rare! -
C'est ce qu'on dit toujours, mais ça ne marche jamais! Il suffit de se dire, au moment crucial, que "oui mais non, là c'est pas pareil", et hop, en route pour le retour de la bêtise. Pardon si je fais le cuistre, mais il y a une excellente pensée de Hegel sur le sujet. Il dit que la seule vraie leçon qu'on peut tirer de l'expérience historique, c'est que les hommes n'ont jamais su tirer de leçons de l'histoire.
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Il me semble qu'il y a deux choses précieuses : l'histoire d'une part et la mémoire collective d'autre part. Beaucoup pensent que la première n'est là que pour renforcer la deuxième, et ainsi faire aimer la nation, ou bien enseigner les valeurs. Pour ma part, je crois au contraire que l'histoire est d'abord là pour exercer une critique de la mémoire collective. Ainsi, la chronologie, pour reprendre ton exemple, est indispensable à l'histoire mais pas à la mémoire collective, c'est pourquoi peut-être elle a été sacrifiée dans l'enseignement, comme tout ce qui suscite un regard critique.
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Le judaïsme, le christianisme et l'islam sont vouées à disparaitre !
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Mais cela a toujours été fait, en tant que partie du programme d'histoire. Il m'a semblé, peut-être à tort, que pluc89 réclamait autre chose, à savoir un enseignement qui s'intéresse spécifiquement aux religions pour donner des connaissances utiles, ou si l'on veut pour faire reculer l'inculture. -
Mais ce n'est pas cela du tout la philosophie! Ce que tu décris, c'est la tyrannie des opinions, avec comme finalité principale en effet la recherche de satisfactions d'amour-propre. La philosophie est née justement, avec Socrate et Platon, du constat d'échec de l'opinion, et s'est efforcée de s'en dégager par la réflexion rigoureuse. Le point commun à tous les grands philosophes, si différents qu'ils fussent, est d'avoir dit non à la tyrannie des opinions, et d'avoir construit, avec plus ou moins de bonheur, tout autre chose.
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Le judaïsme, le christianisme et l'islam sont vouées à disparaitre !
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Bonne idée a priori, mais qui l'enseignerait? Des théologiens? on craindrait alors le prosélytisme. Des historiens? Attention à l'éternelle tentation d'instrumentaliser l'histoire au profit de l'idéologie. Mais le jeu en vaudrait sans doute la chandelle. Reste à savoir à la place de quels cours, car les emplois du temps ne sont pas extensibles à l'infini. -
Je ne dis pas que la question de la vérité serait inintéressante, ni même qu'elle manquerait de sérieux. Quand je me demande ce qui fait que l'on se pose une question dont on a toujours su la réponse aussi loin que les souvenirs remontent, cela ne veut pas dire du tout que cette question n'est pas sérieuse, encore moins que l'on aurait tort d'y réfléchir sérieusement.
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Mais on ne se met pas en couple avec une intention spéciale. On se retrouve à deux , et il apparaît désormais que l'on est un couple. On a fait ce couple, et tel Dieu au commencement, vu que cela était bon. La fidélité, ou bien c'est une sottise, ou bien c'est pour ne pas oublier l'essentiel. N'oublie jamais ce que tu viens de vivre et préserve-le de l'anéantissement. Qu'il en soit ainsi.
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Mais ils savent très vite faire la différence entre le mensonge et la réalité. Même quand ils mentent, car un menteur sait que ce qu'il dit n'est pas vrai. Donc, en fin de compte, qui ignore vraiment ce que veut dire le mot "vérité"? Et qu'est-ce qu'on demande quand on demande ce qu'est la vérité, puisqu'on le sait déjà?
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[QUIZ] Les petites fautes de syntaxe qui se répandent à l'oral.
Carnéade a répondu à un(e) sujet de goods dans Langue française
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 90/100 Mon temps 141 secondes -
La vérité est un mot que comprennent et savent utiliser les petits enfants. Que s'est-il donc passé ensuite?
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[Sondage] A qui faire confiance ?
Carnéade a répondu à un(e) sujet de L'ornithorynque dans Environnement
J'aurais tendance pour ma part à ne faire confiance qu'à l'intelligence collective, entre personnes de bonne volonté. Mais je ne sais pas si c'est la réponse 4 ou bien la 5! -
Il y a deux possibilités. La moins probable mais la plus sympathique est que certains se sont convertis sincèrement, la seconde est que ces gens ont fait semblant, pour s'éviter des ennuis. En effet ce n'est pas la foi qu'on peut imposer à autrui, mais seulement un comportement, appelé hypocrite, adopté par ceux qui ne pouvaient guère faire autrement.
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La foi chez les catholiques (je ne pense pas qu'il en soit de même des protestants, à vérifier) se définit en effet comme une connaissance. Mais toute connaissance n'est pas scientifique, et n'implique pas la possibilité d'une démonstration. La foi est définie comme la connaissance des vérités qu'il faut croire. Pourquoi "qu'il faut croire"? D'une part parce qu'elles dépassent notre compréhension, et donc relèvent de la croyance. D'autre part parce qu'il faut y croire pour progressivement arriver à une certaine compréhension, selon l'adage latin bien connu : Credo ut intelligam, qui se traduit approximativement par "je crois pour comprendre plus tard". C'est analogue, encore, une fois , à l'attitude d'un enfant au début de son apprentissage. Remarque un point important du dogme : c'est qu'il est impossible d'imposer la foi à autrui. On peut imposer de faire semblant, ou de rejoindre les rangs de tel ou tel groupe religieux (on peut, mais on n'en a pas forcément le droit!) en revanche on ne peut pas croire à la place de quelqu'un.
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C'est pourquoi sans doute, selon le dogme catholique (sans préjuger des autres religions), la foi n'est pas une opinion que l'on choisit d'adopter parce qu'elle nous arrange, mais une grâce reçue, que l'on est libre d'accepter ou pas. Autrement dit, on reçoit la foi, ou pas. Si on l'a reçue, on l'accepte, ou pas. Si on ne l'a pas reçue, on demande à la recevoir, ou pas. Il n'y a pas de prétention là-dedans, mais au contraire cela requiert une grande humilité, incluant bien entendu la reconnaissance de son ignorance.
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Ce n'est pas irrationnel de croire sans preuves suffisantes. Ce qui est irrationnel, c'est de croire sans aucune raison. Cette différence est évidemment essentielle. L'assentiment conscient à une vérité qui n'est pas de l'ordre du vérifiable, c'est l'opération intellectuelle accomplie par tous les enfants durant leur éducation. Si un enfant exigeait d'avoir les preuves de l'existence des nombres avant d'apprendre à compter il risquerait de ne jamais commencer. Cependant, dans mon exemple, il y a ce fait que le mot "nombre", malgré l'extrême difficulté à concevoir clairement sa définition (qui est, je l'ai retenu de mes études, "cardinal d'un ensemble fini"), "parle", en quelque sorte, à l'enfant, et qu'en acquiesçant à ce que sa raison comprend vaguement de ce qui pourtant, à l'âge qu'il a, dépasse ses possibilités, il en arrive progressivement à donner sens à son apprentissage. La foi est rationnelle si elle respecte des exigences analogues, c'est-à-dire si celui qui a reçu devient progressivement capable de donner sens à ce qu'il a reçu. Toutes les religions sérieuses ont cette visée, ce qui les distingue des sectes.