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Tout ce qui a été posté par Carnéade
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Je veux bien essayer de répondre. Un axiome, c'est en mathématiques exclusivement. Un dogme, c'est en théologie. A part ça, cela fonctionne de la même façon, à savoir que l'axiome comme le dogme doivent être admis, et servent de fondement au raisonnement. Mais cela fait tout de même une différence : un dogme se prête à interprétation, et à commentaires. Un axiome, au contraire, doit n'avoir qu'une seule signification possible.
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Merci beaucoup chère Fée Clochette. Si j'ai bien compris, une association peut être dissoute par le simple fait du prince, ce qui ne me rassure pas. J'insiste encore un peu : y a-t-il un recours possible?
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Excusez-moi d'insister, mais personne n'a répondu à ma question. Ma question, ce n'est pas de savoir si civitas est composé de gentils ou de méchants (là dessus, mon opinion est très banale, et elle est faite), mais de savoir quelle est la procédure légale pour dissoudre des associations avec un motif politique. Si demain je monte une association pour défendre la liberté de la réflexion et le dialogue, par qui mon association sera-t-elle dissoute et selon quelle procédure juridique?
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Sans doute, et moi non plus. Mais ce n'est pas ma question.
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Il décide seul? Vraiment? Dans un Etat de droit?
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Il est vrai que c'est ce que fit naguère Louis XVIII! Mais cela ne me paraît pas sérieux. Mais donc, vous ne savez pas non plus qui décide d'une dissolution et selon quelle procédure?
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Question bête : cette dissolution aura-t-elle lieu, ou pas? Comment cela s'opère-t-il, une dissolution?
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Le pape accorde le droit de vote aux femmes lors du prochain synode
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Religion et Culte
Est-on sûr qu'il s'agisse d'une nouveauté? Il me semble que dans les assemblées où les femmes sont conviées elles ont le droit de voter, et je ne me souviens pas que ce point précis ait jamais posé problème. Je parle de ce point précis, pas des autres! -
Ce qui condamne le spécisme c'est d'être un mot en -isme.
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Il n'y a pas de mal!
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Bien sûr que non que ce n'est pas moi, enfin! Pour savoir qui a ouvert un sujet, il faut regarder en haut de la page. Vous voilà donc tranquillisé, je ne joue pas au fou.
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Le sujet n'est pas sur les religions, mais sur la croyance (et la science). Il y a des croyances de toutes sortes, dans tous les domaines, elles ne sont pas toutes religieuses, loin de là. En revanche je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce que tu dis de la démarche scientifique. J'ai dit et répété que la science n 'était pas une croyance. Mais alors, très logiquement, ce qui est croyance, même si cela prétend être fondé sur la science, ce n'est pas de la science. Notamment, comme le dit Easle, ce n'est pas réfutable. De plus, il va de soi que le fait de porter une blouse blanche, ou même d'être une authentique sommité scientifique, ne rend pas scientifique tout ce qu'on dit. Enfin, le fait de croire n'est pas un mal en soi, c'est le fait de confondre ses croyances avec des vérités démontrées, ou aussi l'intolérance, qui peuvent l'être. Un savant est un homme comme les autres, plein de croyances. Ce n'est pas un mal, sauf s'il se prend pour Dieu ou sans aller jusque là s'il prend ses croyances, légitimes ou pas, pour de la science.
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C'est écrit en français, il me semble. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas l'un et l'autre? Je veux bien dire la même chose autrement. La science n'est pas une croyance, mais une activité théorique, qui passe par l'examen critique. Elle n'est elle-même ni vraie ni fausse, ce sont telles ou telles propositions qui le sont. Donc, faire croire qu'une proposition est vraie, fût-elle présentée comme "scientifique", n'est pas de l'ordre de la science, mais de la persuasion. Quand on dit qu'une proposition est vraie parce qu'elle a été scientifiquement démontrée, soit c'est du pipeau, soit il faut pouvoir produire la démonstration. Le second cas est très rare.
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La science est la science, et la croyance est la croyance! Les deux mots forment couple, et se définissent l'un par rapport à l'autre, donc ne sauraient signifier la même chose. Mais si la question sous-entendue est "faut-il croire en la science?" la réponse est non, puisque la science n'est pas une croyance! Utiliser des arguments non scientifiques pour faire croire que "la science est vraie", c'est contradictoire.
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Les gens intelligents ne supportent pas l'esclavage, ni de le subir, cela va de soi, ni même de l'imposer aux autres. Le seul cas de figure où j'arrive à imaginer qu'un homme intelligent veuille faire d'autrui son esclave, c'est Caliban dans la Tempête de Shakespeare, un homme qui a tous les vices et dont il n'y a rien à espérer, bref un sous-homme. Il me semble qu'un être humain intelligent éprouvera forcément un malaise s'il est amené à traiter son prochain comme un sous-homme.
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"Charité bien ordonnée commence par soi-même", dans son sens premier, ce n'est pas de l'ironie. C'est plus clair si on rappelle que la charité n'est pas une action, mais une forme de l'amour : c'est l'agape des Grecs, à distinguer de la philia, ou disposition à aimer ce qui nous ressemble, et de l'eros, ou disposition à désirer le différent. Donc, le proverbe signifie qu'il faut commencer par s'aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres. Qui se hait hait l'humanité. Je ne trouve pas cela idiot, loin de là.
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Et si un individu intelligent fait partie d'une institution, est-il condamné soit à renoncer à son intelligence, soit à quitter l'institution? Par exemple, un professeur intelligent doit-il démissionner?
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Il arrive souvent qu'avant de pouvoir dire, peut-être, qu'une proposition est vraie ou fausse, il soit nécessaire de la clarifier. Pour reprendre ton exemple, il est impossible de dire si Dieu existe ou pas, tant que l'on ne sait pas ce que cela veut dire.
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La croyance en l'existence de Dieu, veux-tu dire? Elle peut relever de la foi, du raisonnement, de la tradition, de l'imagination, voire du délire. En fait, c'est très imprécis, "croire en Dieu", hors de tout contexte. Donc, si quelqu'un me dit que l'affirmation "Dieu existe" est une opinion vraie, je ne le crois pas. Il en est exactement de même si quelqu'un me dit que "Dieu n'existe pas" est une opinion vraie.
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Pardonnez-moi, mais l'exemple de l'existence de Dieu ne me semble pas bien choisi, pour deux raisons. 1) il n'est pas certain que l'affirmation de l'existence de Dieu, ni de son inexistence, relève de l'opinion. Certains, dans les deux camps, croient que c'est par un raisonnement objectif qu'ils sont parvenus à une telle conclusion. 2) si cependant c'est bien une opinion qui conduit Tartempion à affirmer, ou nier, l'existence de Dieu, rien ne dit qu'elle soit vraie.
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C'est intéressant que tu le remarques. D'une part, c'est factuel, Platon en parle dans le Ménon, afin de caractériser la vertu, qui n'est pas une science, et en prenant comme exemple quelque chose de tout simple, le chemin qui conduit à la ville de Larissa. Quelqu'un qui n'y est jamais allé peut l'indiquer, parce qu'on lui a toujours dit que tel était le chemin. Ce n'est que son opinion, mais elle est totalement fiable, autant qu'un GPS! D'autre part, cela n'entraîne en rien la nécessité pour philosopher de les mettre entre parenthèses! Ce n'est pas par haine de l'opinion, ni d'ailleurs de l'autorité, qu'il faut pouvoir les remettre en question, c'est par le souci de comprendre soi-même sa propre pensée. Donc, oui, Platon dit bien cela. Mais la remise en question ne se limite pas à ce que l'on sait être faux, sinon d'ailleurs elle serait d'un intérêt assez faible. Donc on peut remettre en question une opinion vraie. Donc, on peut se remettre en question soi-même, et tout ce que l'on a reçu, et pas forcément pour dire le contraire, mais pour mieux comprendre ce que l'on a dans la tête.
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Si tu le dis... Maintenant, si tu relis ce que j'ai dit de la philosophie, tu verras que j'en reconnais la difficulté, qui provient entre autres de l'exigence qu'il y a à ne pas prendre ses simples opinions pour la vérité. Cela n'implique pas de ne pas avoir d'opinions, mais seulement d'être capable de s'en abstraire ou de les remettre en questions. Et n'exagérons rien, avec un peu d'honnêteté intellectuelle, et aussi le questionnement d'autrui qui vient apporter un point de vue différent, c'est tout de même faisable. Tu me demandes un nom de philosophe, il y en a des milliers, je ne vois pas de raison valable pour en sélectionner un seul. Celui que tu veux, tu le surprendras bien sûr parfois à dire des sottises, où à se laisser prendre à quelque préjugé, aucun être humain n'étant parfait, mais s'il pratique vraiment la philosophie tu le verras réussir aisément à faire ce que j'ai énoncé ainsi : mettre provisoirement entre parenthèses ses opinions, le temps de faire un peu de philosophie.
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Ce qui m'étonne toujours, et me désole, c'est qu'un très grand nombre de personnes croient faire de la philosophie quand ils font exactement le contraire! La philosophie, pour chercher une définition qui satisfasse tous ceux qui s'y livrent, est l'activité par laquelle on s'efforce d'examiner ses pensées de façon rigoureuse, en mettant provisoirement entre parenthèses ses opinions. On pourrait donc en tirer parti chaque fois que règne la confusion dans les pensées, donc dans pratiquement tous les sujets, y compris pourquoi pas ce que l'on appelle le réchauffement climatique. Mais ce n'est pas facile, et il ne nous est pas promis que nous réussirons. C'est pourquoi une majorité de personnes préfère les débats, quitte à les juger stériles. Mais ce n'est pas la faute de la philosophie.
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L'affection peut-elle remplacer la raison ?
Carnéade a répondu à un(e) sujet de Wave1 dans Philosophie
C'est un chat punk!