dbm27

C'est aussi très marrant cette injonction adressée @soisig. Tu veux lui ôter son oxygène ? Décidément, tu ne déçois jamais.

"Elle disait qu'elle ferait tout pour l'éviter" donc il s'agit bien d'un échec. Une addition d'échecs peut-elle avoir une réussite comme résultat final ?

Oui et ils voyagent toute la journée avec vue sur la mer. C'est pourquoi les places sont chères pour ce genre de croisière : tant de candidats et si peu d'élus.

Est-ce à dire que les hauts fonctionnaires ne servent à rien et donc que l'état peut se passer de tous les postes de la haute fonction publique?

Dieu mesure peut-être 10puissance -43 secondes.

Et je ne répondais pas qu'à toi. Ce qu'il faudrait interroger c'est pourquoi le salariat du privé rend plus difficile le droit de grève et se demander si l'accroissement de ce modèle économique dans notre système ne se retournera pas un jour contre nous tous.

Nous avons souvent ce genre de remarque : c'est moi qui vous paye. Or cette remarque est stupide car les fonctionnaires sont identiquement soumis aux impôts. Alors on peut tout aussi bien dire : fonctionnaire, c'est ton argent qui te paye. C'est juste un modèle économique différent et essentiel : le secteur non marchand. La bêtise toujours recommencée pousse même à chanter "les fonctionnaires ne produisent aucune valeur ajoutée". Mais tous les salariés privés et publics ont le droit de grève et ne peuvent pas être licenciés pour l'avoir exercé. Et c'est un coût pour tous de faire gréve.

J'ai juste repris ton vocabulaire "le temps qu'il trouve un poste lui convenant", pas "lui convenant plus". Et s'il a fait ce boulot disons un an (tu ne précises toujours pas la durée) même lui ne peut dire les conséquences sur la santé en le faisant 40 ans. C'est le reflet d'une inclination assez répandue à parler sans savoir. De la bêtise tristement ordinaire.

Mais donc ce travail ne lui convenait pas. Combien de temps l'a-t-il exercé ? C'est toujours étonnant cette capacité à se mettre à la place des autres et affirmer juste parce qu'on croit savoir.

On a du "c'est pire ailleurs" ou du "c'était pire avant". C'était inévitable. Ce n'est pas ce qui va résoudre la tendance vers plus de détresse psychologique au travail, ni même l'expliquer mais on a notre petit coin qui fait aussi café du commerce.

Sur quelles données te-bases tu pour estimer que les relations professionnelles sont globalement beaucoup plus mauvaises que dans la moyenne des autres pays? Ma question est totalement sincère parce que le problème et son évaluation me semblent très complexes. Si je ne fais référence qu'à ce que je vis et, à partir de là, à tout ce qui se rapproche de mes conditions de travail dans la fonction publique, il me semble que surtout la dynamique est problématique : la réorganisation sur une vingtaine tendrait vers un taylorisme par ailleurs majoritairement évalué comme néfaste voire désastreux. Mon évaluation de la tendance dans la fonction publique est-elle juste? Est-elle aussi une tendance dans le secteur marchand ? Est-ce une particularité française ?

Je pensais qu'il y avait une part d'ironie dans ton message introductif. S'il n'est qu'au premier degré il est en fait très pauvre. L'économie n'est rien sans politique et sans philosophie. Alors la réduire à la productivité et à la production de plus value est un excès par la première intentention mais totalement voué à l'échec. Alors j'espère qu'il y a de l'ironie dans tes écrits.

Oui la vague est haute, je me sens submergé. Et en termes de vague, le contenu évoqué beaucoup celui du terrain vague.

Mais la question, me semble-t-il, ce sont les excès du féminisme. La légitimité de ce combat n'empêche pas ses excès et ne les justifie pas. Incliner la balance de l'autre côté ne l'equilibrera jamais. C'est vrai dans tous les rapports de force. "Arrête d'écrire des conneries". Un auteur a dû ecrire cette pauvre phrase, un jour, quelque part.

Cette introduction me fait penser à un accordéon replié : certes il est dense mais si on le déplie, il nous appartient de jouer sur toute la gamme. De ce fait je ne sais quoi répondre à ce E=MC2. Sont présents là des problèmes économiques, sociétaux et donc politiques fondamentaux. Mais tu ne donnes pas vraiment de piste (l'intelligence artificielle me semble être de l'humour, fondamental également). Mon problème est que je n'en ai aucune non plus.

Chaque dossier judiciaire est particulier. Donc effectivement pas de comparaison. C'est notamment pourquoi je me demande toujours sur quoi se basent ceux qui estiment une sanction pas assez sévère (ou trop mais ce ne sont généralement que des proches de l'accusé). Et donc à partir de quels éléments suffisamment fiables et exhaustifs ils condamnent un système judiciaire injuste ou partial dans son ensemble.

Il y a eu une forme de haine des riches quand avant sa garde à vue des commentaires prétendaient que forcément Palmade aurait un traitement privilégié par la justice parce qu'il est un people. Par ce genre d'assertion impatiente, c'est l'urgence ressentie d'exprimer ses passions tristes que l'on peut observer et donc une forme de haine de ce qui ne nous ressemble pas. Mais les réactions à ce fait divers ne me semblent pas majoritairement teintées de haine des riches. Elles sont surtout teintées ne l'envie de punir à tous prix, aveuglément, avant tout jugement.

C'est la meilleure réponse qui puisse être faite aux élucubrations voire symptômes délirants de plus en plus présents sur le sujet. C'est fou comme le rien est devenu créateur.

Avec une écriture aussi limpide Il n'y a aucun parasite à la lecture, alors j'ai pu entendre les bruits en écho. Mais pas de place laissée à l'ésotérisme dans cet espace entre les lignes.

Non il n'est pas surnommé Momo mais il y a déjà eu ici des commentaires (supprimés depuis )affirmant que c'était forcément un arabe le coupable. Pas besoin d'avoir la moindre information pour la création de ce genre de commentaire. Nous avons également la musique habituelle autour du manque de discernement au moment des faits qui serait une excuse pour ne pas punir le coupable. C'est absurde notamment parce que la tendance est plutôt inverse : il y a beaucoup d'incarcérés qui relèveraient plutôt de la prise en charge psychiatrique mais cette prise en charge étant beaucoup plus coûteuse que la prison, elle est moins sollicitée que nécessaire.

Cette dérive est présente à chaque fait divers, cela semble inéluctable. Certes elle prend des formes un peu différentes selon le fait divers en question ( c'est parce que la justice n'est pas assez sévère, parce que l'éducation nationale c'est plus ce que c'était, parce qu'il y a trop d'immigrés...). Pas besoin de savoir ce qui s'est réellement passé c'est le test de Rorschach toujours recommencé : quelques infos suffisent et chacun emmène son propre univers impitoyable. C'est bien sûr par compassion pour la ou les victimes qu'on vient se vider alors je te dis pas comment ce sont des salauds insensibles tous ceux qui demandent un peu de patience et de la nuance. Je dis ça mais je sais que cela n'a quasiment aucun effet sur tous les hamsters qui actionnent toujours leur même roue.

Des messages qui disaient que le meurtrier était forcément un catholique, parce que le meurtre s'est déroulé dans un lycée privé catholique, et donc qu'il ne fallait plus laisser entrer de catholique en France , semblent avoir été supprimés

Il n'y a rien à faire décidemment, après chaque fait divers certains degainent toujours leur mêmes conneries plus vite que l'ombre de Lucky Luke.

Peu importe, j'évoquais les réactions dangereuses que pourraient engendrer des insultes uniquement pour définir le rôle de certaines restrictions à la liberté d'expression : elles permettent de réduire le niveau de violence qui, à terme, desservirait totalement la liberté d'expression voire la liberté en général. Par exemple tu peux considerer comme une vérité qu'il y a differentes races humaines et que certaines sont supérieures. Outre le fait que rien en science ne permet d'étayer cette affirmation, ça ne peut pas être dit comme une vérité personnelle ou une opinion parce que cette expression vise un groupe de personnes et ainsi augmente le niveau de violence d'abord symbolique par la discrimination puis est susceptible d'engendrer des violences physiques.

On peut toujours considérer que toute liberté y compris la liberté d'expression ne peut qu'être absolue ou si elle n'est pas absolue , estimer qu'elle est un leurre. Mais il faut se demander ce qu'est cette supposée liberté absolue c'est-à-dire sans la moindre restriction, contrainte ou régle la limitant. Si on se situe à un instant pour une personne, la liberté peut consister à faire ou dire sans la moindre limite ce qu'elle veut. Mais quelques failles arrivent alors rapidement dans le temps et dans l'espace physique ou social. Pour s'en tenir à la liberté d'expression ainsi vue sans la moindre contrainte, je peux insulter n'importe qui pour quelque motif que ce soit en sa présence ou en son absence. Si je le fait en sa présence il est possible qu'il m'insulte à son tour voire qu'il me foute son poing sur la gueule et, surtout s'il est très costaud ou japonais (référence aux art martiaux mais c'était surtout pour vous réveiller), la puissance et le bon placement de son coup risque par la suite de limiter ma liberté d'expression. Tout cela pour dire qu'une liberté d'expression qui équivaudrait à s'exprimer sans le moindre filtre augmenterait certainement le niveau de violence physique ou symbolique. Or, la violence offre-t'elle le meilleur contexte à la liberté pour tous et pour chacun ? Ne substitue-t'elle pas la loi du plus fort à l'ensemble des lois conventionnelles qui permettent le vivre ensemble ? Parce qu'avec la loi du plus fort ce sont d'abord les plus forts qui s'accaparent une liberté mais cette liberté aussi sera éphémère tant le fort d'aujourd'hui pourra trouver plus fort demain et au final avec le temps c'est chacun qui perd de la liberté. En France, la liberté d'expression inclus notamment la liberté d'opinions (religieuses ou politiques ) qui permet à l'envi de critiquer toutes les institutions mais interdit la diffamation visant les personnes. Les institutions sont effectivement suffisamment fortes pour s'enrichir de critiques fondamentales et ces critiques même quand elles sont peu fondées n'engendrent pas plus de violence dans la société. Par contre les critiques visant les personnes, individuelles ou par groupes, sont plus délicates et encadrées tant elles peuvent augmenter la violence en ayant des cibles plus faibles.