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Easle

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Tout ce qui a été posté par Easle

  1. Je n'ai pas parlé de valeur littéraire. Je ne reproche rien aux littératures de genre par exemple. Mais à la médiocrité, à la qualité de gare si vous voulez. Mais pour certains livres faciles, je crois que je préfererais que les gens ne lisent pas. Je songe notamment aux livres de développement personnel, non seulement médiocre et racoleur, mais qui plus est dangereux, individuellement et surtout socialement sur le long terme, en diffusant un hyper individualisme désocialisant en réalité. Mieux vaut lire peu ou pas que mal. L'art pictural ne vaut pas mieux. Se développe en fait une stratégie d'adaptation basée sur l'hypocrisie, la tromperie, l'escroquerie intellectuelle. Ce car la nature de l'homme est la culture, et que c'est dans ce registre qu'il poursuit son développement et ses adaptations, ses luttes pour la survie (la reproduction). Lorsque la chasse disparait, devient un sport, un art d'élite, souvenir des temps anciens, le travail productif matériel, l'artisanat, le combat (technique), l'écriture, la fabrication de rites, de discours (sophisme) deviennent des vecteurs de sélection culturelle. Lorsque le travail productif matériel disparaît, les techniques sont dévalorisées et se démocratise, se massifient la production de rites, les discours (sophisme), l'AAAAAArt, la CCCRRéativité, qui perd son sens dans sa profusion. L'utilité sociale : ce qui permet de faire société, de fonder une possibilité d'existence pérenne de la vie humaine organisée, collectivement. Car individuellement un être humain n'est rien. La nature n'en fait qu'une bouchée. L'égalitarisme, ou l'idée que tout se vaut est anesthésiante et morbide. Cette mutation du travail en activité peut-elle ne pas conduire à cette morbidité ? Au-delà du mot qui fait progressiste, en quoi, précisément, la culture nait-elle de la diversité, concrètement ? Voulez-vous dire que les cultures traditionelles, fortement endogènes, n'était pas réellement des cultures ? Ce type de conception, non réfléchi, est certes à la mode, mais voilà à quoi conduit la réalité de son assertion.
  2. Au moins c'est honnête . La vue l'emporte chez les femelles de la plupart des espèces, d'où les ornements et couleurs des mâles ( 1 Qualité de la peau et des cheveux, 2 taille, 3 masse et 4 mouvement dans l'espèce humaine). L'audition, l'analyse comportementale et conceptuelle n'intervient quasiment pas, mais est une justification indispensable du fait de la position sociale qu'offre l'avantage 'intelligence' (intellect) en terme de survie socialisée. Il faudra ainsi valoriser son mâle en lui inventant de l'intelligence, du coeur, des vertus plus que subjectives et surtout facilement déniable si besoin après rupture, tromperie, violence, etc.
  3. Excellent, très fin à mon goût !
  4. Oui, les ntic, si on peut encore employer ce vieil acronyme, sont aussi exemplaire de la dérive massifiante du vide comme objet de valeur, de la vacuité comme exposition de l'être, l'être humain cru nu. N'est-ce pas, grandement par la disparition du travail productif, matériel ? Le communisme, comme le libéralisme, aspirait tout deux à la croissance, mais tout deux, avec la libération de l'être humain. Le premier pour le voir se consacrer à son élévation morale (ouch !), le second pour abaisser les coûts de production par l'utilisation de machines privatisées et augmenter les profits (quoique qu'idiotement puisque jusqu'à ce que les consommateurs, ne travaillant plus, ne puissent plus acheter cette production ainsi inutile et invendable, sauf bradée, donc... etc.). A quoi va bien pouvoir s'occuper l'être humain ? Certes, Aristote nous disait que seul valait pour un homme de s'intéresser à la sagesse, à la philo-sophie. Mais qui a finalement envie de ça ? plutôt que de jouer ad vitam et en immersion si possible complète à la panoplie des milliers de jeux prodigieux qui pourront sortir chaque mois d'ici une centaine d'année... Ou de se pavanner sur une plage, sur un yatch, etc. etc. Les rêves, même, voire surtout, des plus pauvres. Mais aussi, pour certain-e-s, d'écrire, de produire son oeuvre écrite, peinte, musicale, filmique ! Sa "création", sacrée, grandiloquente, boursouflée de vanité, de certitude d'être "quelque chose", presque "quelqu'un-e". Vers quoi va la création, la boursouflure d'Ego qui reste au non travailleur, au "Créateur" à la "Créatrice" ?
  5. Ce n'était pas ce que je soulignais, mais plutôt le fait qu'à dire, tout le monde a quelque chose ! Et qu'il est plutôt bien de pouvoir s'exprimer sur un forum, ce que devrait peut-être faire des gens au lieu d'écrire des livres, qui flatte leur ego, leur donne parfois des revenus mais aux dépends de celles et ceux qui se laisseront avoir par la publicité de l'éditeur, voire la mode qui dicte ce qu'il faut lire (comme les prix annuels). Toute une activité monétisée mais sans utilité sociale, ni même humaine, voire parisitaire, sur laquelle il faut éduquer l'esprit critique pour en faire diminuer l'inflation, l'enflement. Mais je l'ai dit aussi, comme beaucoup d'autres activités monétaires peu justifiables dans leur massification. Ne pas être un imposteur en "écrivant" alors que cela ne vaut guerre mieux que ce qui se dit au comptoir.
  6. Des millions de livres sont écris et publiés chaque année, avec quelle valeur ? Dans quel but ? On le voit sur un forum, tout le monde, ou presque à quelque chose à dire. Mais le contenu n'est pas si souvent utile ou intéressant. En est-ce moins le cas avec l'écriture de livres et leur publication ? Tout une économie en vit ou survit sur un fondement des plus incertains et une qualité réelle pour ? combien d'ouvrages. Et pour quelles conséquences ? Oh, ce n'est pas le seul secteur, mais tous ces matériaux, toute cette activité, ce 'travail', combien réellement valable, surtout dans sa forme monétaire, sa justification à des revenus ?
  7. Je ne juge pas de l'utilité ou de la pertinence, parfois totale ! Mais l'état par différentes caisses, doit donner de l'argent aux agriculteurs, à la moindre pluie ou sécheresse, aux femmes seules avec enfants, aux couples avec enfants, aux chomeurs, aux handicapés, aux étudiants, aux mal logés, aux mal nourris, à des entreprises sous conditions, aux retraités, pour les soins, pour l'éducation, à la culture, à toutes les professions en difficultés et/ou en colère, aux associations utiles socialement et aux autres aussi, etc., etc. Evidemment, à un moment, il y a des choses moins bien faites que d'autres. Mais qui acceptera un communisme strict, sans défendre qu'un peu d'inégalité c'est tout de même utile, surtout en sa faveur à lui ou elle car "c'est pas pareille !" ?
  8. Que ce que tu appelles le divin est simplement le langage. Et tu peux tout dire avec des mots, y compris que la terre est bleue comme une orange. Tu peux créer du sens à la volée, des concepts idem, des rites, des rituels, des obligations, des mots pour désigner des obligations non obligatoires etc. Et de fait tu t'écoutes parler et écrire, le divin est un nombrilisme.
  9. Non, dieu c'est le nom ancien de la Société Durkheim.
  10. Car contrairement à la légende urbaine néo-moderne, il n'y a qu'une femme sur 1 millions qui fait une demande en mariage, et plus généralement une approche vers un homme (chez, donc, les hétéros), et encore, faut-il qu'il soit convoité par de très nombreuses autres femmes pour qu'elle estime qu'il en vaut la peine. C'est une structure fondamentale. Peu importe que tant de femmes se sentent obligée de le démentir pour sauver les apparences de faiblesse et de victimologie qui leur semble dépendre de ce déni.
  11. Easle

    Se moquer de tout

    Ne t'inquiète pas, ta génération, sous des dehors militants de verdissement sélectivement trié, est totalement acquise au consummérisme hyper individuel et rapide, à l'utilisation pour cela d'application de commerce de travailleurs d'esclaves modernes, au 'ghosting' egoïste, à la sélection rigoureusement superficielle des plans q et amoureux sur les rayons des supermarchés applicatifs, à l'absence de politesse, de toute forme de contrainte de sociabilité, etc. etc ! Dans le métro la musique est à fond sans se soucier des autres, en voiture, les feux rouges sont de moins en moins respectés, les limites de vitesses n'en parlons même plus, les trotinettes et vélos sur les trottoirs, plus personne ne tient la porte à un-e autre (sauf séduction), les déchets s'accumulent hors des poubelles, etc. Alors quand elle aura atteint 50 / 60 ans, tu imagines à quel point elle se battra tout ce qu'elle peut de son impact sur quoi que ce soit ! Mais dans un discours et une pratique simplement plus contradictoire encore (et c'est peu dire !)
  12. Un homme (ou une femme) violent-e doit-il/elle être autorisé-e à voir ses enfants ? Ou même à s'en occuper, et son ex conjoint-e à en discuter... ? Pourquoi cela serait-il une obligation ? De quel ordre ? Humaniste, anthropologique, sanitaire ? Une forme de résignation ? "Bah, des hommes et qlq femmes sont comme ça, faut faire avec, aménager, etc." Et puis ca donne du travail à plein de gens qui peuvent donc justifier, qui son diplôme de psycho, qui son poste administratif, qui la vente de son application (par subvention d'état), etc. Quelle est cette étrangeté qui oblige à considérer que poser les questions que je pose revient à ne pas comprendre l'être humain ? Quel être humain ? Celui qui va s'éteindre faute de planète à dévorer ?
  13. Easle

    IA et humanité

    Je vais paraître présomptueux car le principe d'autorité par la hiérarchie des places et des prix reste dominant sur les sociétés humaines de ce petit bout de la galaxie. Mais un prix nobel ne compte que pour une voix à mes yeux. J'analyse le fond de son discours à égalité avec le pilier de bar ou de forum. Même si pour le second, souvent, l'analyse va aller infiniment plus vite . Mais je sais pouvoir trouver des bêtises imenses chez un nobelisé et des traits de grande pertinence chez l'autre. Après, il y a ce que dit quelqu'un et l'interprétation qui en est fait. La plupart des scientifiques, pas seulement de formation et de pratique mais d'esprit, de capacité critique et analytique, sont prudent, par principe, et mesuré. S'ils vont au-delà, ils entre en militance. C'est de plus en plus fréquent mais non petinent pour autant. l'IA plus intelligente que l'être humain ? Possiblement et alors ? Le premier objectif de l'intelligence serait de détruire ou de soumettre ? Vraiment ? Pourquoi ? Sur quoi serait fondée une tel comportement ? En poussant les effets jusqu'à leurs contradictions potentielles. Une IA, des IAs voudraient contrôler quoi ? et pour quel objectif ? Comment leurs objetcifs seraient-ils définis, par qui ? Et si par elles-mêmes, sur quel fondement ? Sur quel rapport au monde matériel ? Avec quelle finalité et dans le cadre de quelle intellegibilité ?
  14. Mais de fait, c'est un échec pour qui ? Car une institution telle ne tient pas si elle n'est pas une réussite pour au moins quelques uns... !
  15. Easle

    IA et humanité

    Mais justement, depuis les Mages Perses, les mathématiciens égyptiens, les sages indiens et chinois, les philosophes grecs, il y a une quête de rationalisation, de hiérarchisation et d'organisation des faits, du réels, du sens, une progression de l'esprit critique, de la compréhension analytique du monde, de ses représentations, de ses pratiques, de ses comportements, comme assise décisionnelle et éviction des peurs ou appréhensions ineptes ; comme capacité d'anticipation également, toujours relative, consciemment relative, posément relative, avec la prise en compte des possibilités d'erreur. En fait le véritable contrôle est celui-ci : se défaire des éléments de surprise radicale, de stupeur ; aller vers une approche volontaire de l'être au monde. C'est tout le principe de l'esprit scientifique. D'où l'importance de la discussion, du débat, de la confrontation des perceptions ; du décortiquage des peurs pour en montrer l'absence de fondement ET/OU les points de risques à creuser et à envisager, méthodiquement. Lorsque tu dis que personne ne sait rien de ce que l'IA peut faire ou de ce à quoi elle peut servir, et même des risques, c'est simplement contredit par le débat lui-même qui montre bien les réalisations déjà en cours, voire acquises, qui expose plusieurs risques et les analyse, et les projections d'usages. Et lorsque tu parles d'affrontement entre économie et technique..... Je ne comprends pas bien. Il y a plutôt utilisation plus ou moins dialectique d'ailleurs de l'une par l'autre. Et, là encore, sans RIEN de nouveau. C'est juste le rythme et la taille qui a progressivement changé depuis deux siècles et s'accélère. Ce qui pose des questions, dont l'analyse peut ouvrir à des possibilités d'action, et en tout cas à des compréhensions qui permettent d'aborder calmement (même si possiblement avec tirstesse ou amusement) les effets de l'absence potentielle d'action.
  16. Easle

    Wokisme: Sujet Général

    Alors, j'hésite au vu de ta définition 2, mais peut-on tout dire et tout faire au nom de l'anti-racisme ? Est-ce en quelque sorte un pass, une justification à toute critique, toute généralisation, toute haine, des blancs (blanchité), des hommes (patriarcat), des hétéros (domination). Faut-il partir du principe que puisqu'il y a eu des dérives dans un sens, durant des siècles, il faut légitimer un basculement vers des dérives dans l'autre sens, et pour un temps indéfinis de manière à institutionnaliser ces dérives avec le temps pour créer un ordre nouveau, tout aussi animal, profiteur, exploiteur (car c'est le fond commun de l'être humain. Il n'y a pas une culture sur terre qui n'a pas pratiqué les exécutions sommaires, la torture, l'esclavage, l'exclusion, le suprémacisme, etc.). Est-ce une invitation à une nouvelle soumission, par compensation ?
  17. Easle

    Wokisme: Sujet Général

    Mais pourquoi faudrait-il une définition claire, concise, et universelle de conceptions sociales historicisées, c'est à dire en évolution et associant par groupe des variations individuelles et groupales nombreuses ? Ce serait en réalité contradictoire au réel, de l'idéalisme non ?
  18. Easle

    IA et humanité

    La baisse d'espérance de vie, en particulier dans les pays développés, comme les usa n'est-elle pas surtout liée à l'obésité et aux autres causes culturelles de déviances alimentaires et addictives ? Lier l'Autisme et Alzheimer au plastique me semble très très exagéré. Peut-être est-ce un facteur mais parmi d'autres, et probablement minime. Les études sur ces questions sont bien plus prudentes que les articles racoleurs qui les réutilisent. Sur le second point, je suis entièrement d'accord. Comme je le dis ci-dessus, c'est une dynamique de renouvellement des inégalités. Mais ce n'est justement pas un phénomène nouveau historiquement.
  19. Easle

    IA et humanité

    Donc en fait, ce qui te fait peur, c'est la perte de contrôle ? Mais les hommes, lorsqu'ils croyaient, ne vivaient-ils pas dans un monde, voire un arrière-monde d'images, une perception "diminuée" de la réalité par son peuplement de fantômes, d'esprits des bois, de lumière divine, un peu comme la forêt semble à blanche neige s'animer par la seule vertu de sa peur ? L'accumulation par le cerveau de milliards d'informations au cours de sa formation, en quelques années, est une constante, et même pas uniquement de l'être humain mais de la plupart des animaux. Le démêlement de ce détail n'est pas si compliqué. Complexe certes, car il faut avoir le chemin, pouvoir le retracer et que, généralement, personne ne le fait. Mais ce principe en soi n'a pas changer lui. La parole, transformée ? en quoi exactement ? La fonction symbolique ? idem. Connaître, oui. Mais ce que c'est que connaître a changé déjà plusieurs fois dans l'histoire humaine. Platon, déjà, anticipait la perte de mémoire liée à l'écriture...... Les technologies de la communication et de l'image me semble surtout affaiblir l'attention, l'esprit critique et la relation à l'autre. Mais d'ailleurs en cela, commencer à renouveller les inégalités, un peu comme lorsque moins de 10 % de la population savait lire et écrire.
  20. Easle

    IA et humanité

    Je me suis trompé ou tu parlais de perte culturelle éducative à l'origine ? De capacité.
  21. Smi tu le penses, c'est assez triste pour le débat, l'esprit critique et la liberté d'expression. Mais c'est malheureusement la dérive ambiante de l'époque.
  22. Easle

    IA et humanité

    Ce qu'il y a de mieux avec les IA qu'avec les humains, c'est qu'elles n'ont pas de réactions puériles par exemple De fait, elles sont déjà supérieures aux humains qui les manifestent.
  23. Tu ne devrais pas parler de toi comme ça. Je comprends mais, tu te fais du mal
  24. Easle

    IA et humanité

    Homo homini lupus est. Et lorsqu'une entreprise parle de capital humain, à côté de son capital technique... Oui, un outil
  25. J'analyse une situation, le plus objectivement possible, avec le plus de recul historique possible à mon sens. Ca ne donne pas de solution, malheureusement. Dois-je proposer une solution ? Mon analyse est celle d'une progression qui me semble inéluctable du fait de multiples intérêts croisés s'accompagnant et/ou s'opposant. Je ne vois pas bien comment Poutine, et en réalité vu son âge, comment son pays pourrait y échapper. La force et le soft power ne vont pas changer de sens. La voracité de l'union européenne et des états-unis n'est pas réellement supérieure à celle des élites russes, mais les premiers sont dans le sens du vent, les second sont faiblissant, lentement, mais surement. Même s'ils remportent cette guerre, à la Pyrrhus (sans jeu de mot), avec la récupération de leur port, ce qui me paraît peu probable puisque la force occidentale est infiniment supérieur et plus agressive, diplomatiquement, culturellement, financièrement, etc. Même si donc ils remportaient cette guerre, ce ne serait qu'une victoire dilatoire, au vu de la volonté et des moyens en face d'eux. Le débat est plutôt, que cela va-t-il produire sur ce moyen terme d'accompagnement des nationalismes, de l'européanisation / américanisation ? En terme d'autres guerres, d'autres morts, de multiplication de la conflictualité, et de modèles sociaux économiques. De quoi l'Ukraine est-elle le nom ?
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