Beebee

C'est une réponse totalement objective : je vais dans le mur mais je ne sais pas faire autrement, sur le viol par exemple. Je ne suis pas très forte en philosophie, mais plutôt que de partir vers Freud et son inconscient, j'irais plutôt voir du côté de Socrate. Il ne s'agit pas de défendre une opinion, n'importe quel imbécile, moi y compris, en est plus ou moins capable, quand en face il n'y a "que" les arguments inverses. Au bout d'un moment, chacun reste sur ses positions, pas d'échanges, aucun intérêt. Ou, au contraire, nous tombons dans les bras les uns des autres en cette période bénie de Noël, bref, je m'emballe.... Mais imagine "le problème" : en face quelqu'un qui veut essayer de te faire comprendre que tout ce que tu sais ne repose en fait que sur des préjugés, des idées sans fondements, en utilisant tous les stratagèmes de Shopenhauer et en étant nettement supérieur du point de vue de l'expression écrite. Et tout ça, bien sûr, n'est qu'un jeu.... C'est dévastateur. C'est pourquoi je pense que l'autre, quelque soit le cas de figure, a un rôle important dans l'objectivité de l'échange.

Au vu du temps que me prend cette réponse, quand c'est un sujet qui me tient à coeur, en fait oui.... Et puis tout dépend comment c'est fait : un bourrin qui insulte n'a pas d'importance; un type qui démolit sciemment peut être blessant sur certains sujets.

Pour moi, il y a un monstre d'objectivité sur le forum, qui pousse ses interlocuteurs victimes dans leurs retranchements jusqu'à les faire avouer qu'ils ont dit une connerie. C'est assez fabuleux à observer et totalement ignoble à subir.

Depuis jamais. @new caravages'emballe un peu

Comprends rien à ce que tu dis....

Pourquoi un chien?

Je ne connais que Delphine Horvilleur....

As-tu des preuves que des soldats israéliens aient été exposés, pantalon sur les chevilles, sexe mutilé, anus explosé? Je n(en ai pas entendu parlé mais je me suis protégée au bout d'un moment. Dans ce cas, en effet, les reproches faites aux associations féministes seraient purement idéologiques et on pourrait étendre les accusations d'agressions sexuelles aux hommes aussi.

Oh, les antifas n'écoutent pas France Culture ou ne lisent pas le Point? Quel scoop ! https://information.tv5monde.com/terriennes/crimes-sexuels-du-7-octobre-une-enquete-qui-sannonce-longue-pour-la-police-israelienne https://www.20minutes.fr/monde/israel/4062280-20231114-guerre-hamas-israel-multiples-temoignages-viols-commis-7-octobre https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-mercredi-15-novembre-2023-4339195 Les témoignages sont légions depuis l'attaque du 7 Octobre et des mots ont clairement été mis sur les atrocités commises : armes de guerre, crime commis contre les femmes, "le corps de la femme devient le symbole du corps de la Nation". On connait ça par coeur en RDC, au Kosovo, en Ukraine, en Arménie, en Syrie. Toujours les mêmes armes, toujours les mêmes conséquences, y compris la violente désinformation par rézos socios interposés. https://www.lexpress.fr/societe/marche-du-25-novembre-feminisme-deux-poids-deux-mesures-anne-cecile-mailfert-repond-Z7JN5BZSIBH2HLKMDKONSO3YVQ/ Merci à Anne-Cécile Mailfert, un poil politique ? Heu, oui....

On peut pinailler tout ce qu'on veut autour des "vrais" termes juridiques, mais tu sais quoi? RAF. Lorsque des femmes sont violées en temps de guerre ou d'attaques terroristes, elles le sont parce que femmes. Ce sont bien des violences faites aux femmes. Lorsque des femmes et des enfants sont tués sous des bombes, ils le sont parce que civils. Je veux bien qu'on englobe tout ça dans un immense gloubi boulga comme l'indique l'appel de la manif, qui, n'en déplaise à @new caravage parlait bien d'Israël " Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh." Mais pour moi, les drapeaux palestiniens n'avaient rien à faire là. Allez, ne soyons plus hypocrite, choisissons notre camps de femmes violées à défendre.... Moi, je ne peux pas.

Si tu veux apprendre ce genre de conjugaison en primaire, faudra pas venir pleurer sur le niveau scolaire

Sans compter l'attentat grammatical : "La rue, la France, nous appartient". Heu..... bof non?

Merci

épicétout. ok.

Toutes celles que tu cites sont excellentes (j'ai un faible pour la Crise de Serreau et Vénus Institut Beauté de Tonie Marschall). On peut ajouter Nicole Garcia à ta liste puisque tu as mis Mon fils préféré dans un autre topic, et tu as bien raison! Mais pourquoi rester bloqué.e dans les années 90? Est-ce par goût que tu ne vois pas celles qui ont réalisé ou co-scénarisé des films tels que Polisse, Je n'oublierai jamais vos visages, Portrait d'une jeune fille en feu, le Goût des autres, la Tête haute, l'Evénement, l'Amour et les Forêts, etc...?

Tu ne me chagrines pas, nous n'avons pas les mêmes goûts, c'est tout. Serrault est un immense acteur : je le trouve magistral dans Nelly et Mr Arnaud, terrifiant dans le Docteur Petiot et extrêmement drôle dans Le Bonheur est dans le pré.

Oui, d'accord. Et Serrault a joué dans la Cage aux folles, largement oubliable. Il y a un moment, il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur pour découvrir les nouveaux talents! @guernica : 2015.... Je pense que nous n'avons pas toujours les mêmes goûts, mais je peux te citer Au revoir la-haut, Je n'oublierai jamais vos visages, Ma vie de courgette, Pupille, Mustang, Les Illusions perdues, Grâce à Dieu, 120 battements par minute. Et si les réalisateurs te déçoivent à ce point, essaie du côté des réalisatrices . Si non, c'est pas grave. @edit : as-tu vu Vincent dois mourir? Un premier film... étonnant, dérangeant.

"Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s'attirent, mais cela peut-il durer ? " Mouais..... Dubitative..... Quelques pépites, notamment la belle-mère de Sophia qui "craque" quand son mari la reconnait de moins en moins : "Comment je vais faire? Sans lui, je ne sais pas quoi aimer." Ou la caricature de cette société intellectuelle qui se veut tolérante mais qui n'est que bourgeoise dans ses rapports aux autres. Mais aucun des deux protagonistes ne m'a suffisamment accrochée, donc je me suis vite désintéressée de leur histoire d'amour qui est sensée être le coeur du film.

Je m'incline devant tant de sagesse.

@Axo lotl : navrée que ton chouette sujet soit pourri par ça. Je n'ai pas vu venir le discours masculiniste ainsi que le côté "islamisation" de la France. Je viens sur les rubriques Cultures pour ne plus avoir à subir ce genre de rhétorique qui abreuvent les "Débats". Merci à toi pour nous avoir fait découvrir Alice Guy. Depuis 2018, il existe un prix qui porte son nom et qui récompense un film à financement majoritairement français et réalisé par une femme pour palier le manque de représentation de réalisatrices dans les palmarès de cinéma. (J'en connais un qui est en PLS ) En 2022 : L'Evénement d'Audrey Diwan et en 2023 : Revoir Paris d'Alice Winocour. J'ai beaucoup aimé les deux. L'année dernière, le Cinéma Français, magazine destiné aux professionnels, affichait en une : "Objectif Reconquête!" et en photo 7 hommes, de 33 ans à 89 ans. Pas une femme. Oui mais , le box office, bla bla. Or, en 2023, sur les 25 premiers films français (qui ont tous dépassé 500 000 entrées pour l'instant) il y a 10 réalisatrices. Du jamais vu. Alors l'excuse du box office ne tient plus.

Il n'y a pas de problème là-dessus : la paternité revient aux Frères Lumières et certainement à Mélies. Alice Guy semble avoir apporté son lot de premières aussi : le péplum, le making of, une façon de jouer plus naturelle, etc. L'important est qu'elle faisait partie de ces pionniers, hommes et femmes peu importe tu as raison, qui ont tout découvert dans une sorte d'enthousiasme rafraichissant à l'époque. Et 30 ans après, lorsqu'elle revient des USA où elle a aussi fait une carrière de productrice impressionnante, elle n'est plus rien chez Gaumont. Il y en a même qui se sont octroyé la paternité de certaines de ses oeuvres. Ce n'est pas la question d'être premier, notion bêtement introduite sur le topic par un troll que je ne lis même pas et qui ne mérite pas d'être reprise, c'est la question d'être visible. Alice Guy a été rayée de l'Histoire du Cinéma. Et sur les 500 ou 600 films qu'elle a tournés (?), seul une centaine ont été retrouvés (3 aux USA) @Axo lotl a raison : elle a disparu de l'Histoire tout court comme beaucoup d'autres femmes dans plein de domaines, et ça commence à se voir.

Faut juste rappeler à ce troll que ce n'est pas Melies qui a été patron pendant 12 ans de ce qui deviendra la plus grande société de production de films au début du siècle (la Gaumont ) mais bien Alice Guy. Et puis elle est ensuite rayée des listes, comme si elle n'avait jamais été que la secrétaire des débuts. Beaucoup de ses films sont perdus. Voilà comment on efface quelqu'un de l'Histoire, c'est très énervant. La cinémathèque lui a rendu hommage cette année, en l'honneur du 150ème anniversaire de sa naissance. Mais, à part les spécialistes, plus personne ne la connait alors que les oeuvres de Mélies (même époque, même inspiration) restent dans les mémoires collectives. Ce n'est pas qu'une question de talent (elle en avait beaucoup vu sa réussite à l'époque), c'est bien une question de visibilité.

Je crois que je me suis trompée, la vraie expression est "nourrain". C'est pas grave, bouzin, nourrain, bazar quoi

J'ai vu à partir de Thomas Pesquet (décidément il a tout pour lui!). Je suis une grande fan de Marion Montaigne et du Professeur Moustache. Son livre "Nos mondes perdus" a l'air passionnant. A la fin, il y a une petite cellule qui se marre, on dirait un smiley. Christophe Galifard fait cette remarque qui m'a interloquée : "quand on trouve quelque chose en Science, on n'est pas triste, on est gai". Et j'ai repensé au TP du matin avec des élèves (trop?) enthousiastes à qui j'avais dit (gentiment!!!) que ce n'était pas la peine de surjouer. En fait non, elles trouvaient ce que je leur montrais très impressionnant.... Okaaaaaaaaay Le dernier livre, Fin des nuages, soulève des questions abyssales : à qui appartiennent les nuages? A-t-on le droit de s'en servir? Durant la Guerre du Vietnam, les USA avaient tenté de prolonger la saison des moussons en ensemençant des nuages pendant 5 ans sur le Laos et le Cambodge. Après la découverte du scandale, une Convention à l'ONU a été déposée pour interdire la modification de l'environnement à des fins militaires. Mais quid des fins agricoles, géographiques, commerciales? J'ai envie de lire tous ceux que j'entends! Je trouve Trappenard très à la hauteur, et cette nouvelle version à thème permet aux invités de plus intervenir sur les livres des autres.