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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Bonjour, L'espace politique du PS s'est fait phagocyter par sa gauche comme par sa droite, mais ses orphelins sont toujours là. Le PS est dans le creux de la vague pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'ils se sont embourgeoisés et que la bourgeoisie s'est provisoirement décalée vers l'espace du centre-droit, sous l'effet Macron. Ensuite parce qu'ils ont abandonné, au fil du temps, la valeur travail, en lui préférant le droit à la paresse et à l'assistanat. Enfin, le mandat de Monsieur Hollande a cristallisé une scission idéologique profonde au sein de sa majorité, et la gauche dite "pragmatique" a perdu le duel face à la gauche dite "morale". Mais la 5ème République a une force d'inertie, et les municipales devraient tempérer le score minable du PS aux dernières élections, sachant qu'aux municipales il y a souvent une prime au sortant. Cordialement, Fraction.
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Comment garder ses valeurs dans ce monde de fous?
Fraction a répondu à un(e) sujet de zeyas dans Philosophie
Bonjour, Ce ne sont pas les gens qui sont fous, c'est la foule. Quand je me ballade dans mon quartier parisien, j'ai l'impression que tout le monde est stressé. Mais chacun pris individuellement est cool, tranquille. C'est cette multitude d'yeux et de mouvements autour de moi qui offre l'impression d'une tension environnementale. D'où l'agoraphobie et le trac de certains qui s'expriment en public, et qui sont pris d'un stress sclérosant. Je ne pense pas que les valeurs se perdent, mais plutôt que la société n'est plus aussi monolithique qu'avant. La jeunesse chaotique finit toujours par rejoindre les rangs de la sagesse et du respect des anciens et de la hiérarchie, dès lors qu'elle acquière des responsabilités. Je pense aussi que les valeurs de vérité ne peuvent pas remplir l'Olympia, et que le faux est beaucoup plus séduisant et jouissif. D'où cette relativisation de la véracité : Twitter et la pornographie intellectuelle sont en haut de l'affiche, quand Wikipédia fait la manche auprès de ses fidèles. Mais on ne peut pas avoir la quantité d'audience en même temps que la qualité d'audience, il faut choisir. C'est idem pour la pornographie gastronomique : les fast-food mous et sucrés rendent bien des services, mais ça n'empêche pas la vraie gastronomie de préserver son marché. Pour ce qui est de la violence du monde, c'est à la fois un effet d'échelle et un effet de sur-représentation médiatique. Ne faites pas comme moi : ne regardez pas BFMTV en boucle, et dites vous que l'échelle mondiale est une échelle monstrueuse, au sens biologique du terme. Le monde est un monstre qui s'amuse, et ses jeux et ses blagues sont nos vies. Cordialement, Fraction -
Bonsoir, Les théocrates insultent bien la Constitution, et pourtant elle est sacrée. Le blasphème, c’est comme l’insulte : tout dépend de la crédibilité de celui qui la profère. Si mon meilleur ami insulte ma mère, alors je le prendrais mal. Mais si c’est un gros naze, alors ça me passera au-dessus de la tête. Certaines personnalités de notre société sont excessives. Il faut les prendre comme elles sont, et ne les juger que si nécessité pénale il y a. La caricature et la satyre sont symptomatiques d’une personnalité excessive. Or, tout ce qui est excessif est insignifiant. Charlie Hebdo, c’est comme les Guignols de l’Info : c’est la forme qui précède le fond, le message et la valeur de vérité sont secondaires. « Ton dieu est sacré pour toi, mais pas pour moi. Et si ton dieu est si puissant et si colérique que ça, il condamnera mon blasphème. Ne fais pas justice toi-même : Si tu te prends pour l’exécutif de Dieu, pour sa main vengeresse, c’est comme si tu te déguisais en policier : c’est une imposture. » Si Dieu est tout-puissant, alors il a forcément des amortisseurs moraux. S’il est responsable, alors son ego est modeste. Et s’il est anthropomorphe, il a aussi de l’humour et de la miséricorde. Ne soyons pas plus catholiques que le Pape, et tolérons qu’il existe des impies et des pêcheurs. Parce que Dieu ou pas Dieu, tout se paye. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Je ne suis pas si optimiste que vous, nous ne coloniserons pas l'univers, sauf découverte scientifique imprédictible. Il y a une différence entre construire une colonie 100% assistée sur Mars, et bâtir une civilisation autonome. Pour qu'une civilisation se pérennise sur Mars, elle aurait besoin de ressources qu'elle n'a pas. Si bien que si nous colonisons Mars, nous créerons un peuple d'esclaves et d'assistés, tributaire du bon vouloir des gouvernements. Cordialement, Fraction
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Bonjour, La version cinématographique s'intitule "The island". C'est effroyable effectivement, même si le trafic d'organe existe déjà de façon plus informelle. L'immortalité me fait plus peur que la mort. Imaginez une infinité d'épisodes des "feux de l'amour", c'est immoral. Imaginez un immobilier à 100 000 euros le mètre carré, faute de surpopulation. Lorsque les fruits de mon existence auront saturé mon pot de confiture, ma foi, je ne vois pas ce qu'il me restera à faire ici. Mes hormones fatiguent, et la clim commence à déconner. Cordialement, Fraction.
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Oui, chaque référentiel est doué d'un biais interprétatif : "pour toi la trajectoire est rectiligne, mais pour moi elle est parabolique". Or, lorsque deux biais interprétatifs s'opposent, il peuvent s'annuler. C'est le cas de ma "demi-parabole droite" et ma "demi-parabole gauche". Cordialement, Fraction
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Bonjour, Dans un référentiel statique, l'objet que vous lâchez tombe en s'inscrivant dans une "demi-parabole droite". Mais dans le référentiel mobile, un objet lâché dans le référentiel statique tombe en s'inscrivant dans une "demi-parabole gauche". Le changement de référentiel peut additionner ces deux trajectoires potentielles, en droit, pour rendre la trajectoire observée rectiligne (perspective mise à part). J'ai bon ? Cordialement, Fraction.
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Bonjour, Il est vrai que DroitDeRéponse est tout de suite allé au contact en personnifiant le débat, qu'il a indûment pris pour lui. Son argument, c'est l'exemple précis de soloandsolo, mais cet exemple n'était là que pour illustrer ses propos. Personnellement, je tourne à 3.7 messages / jour. Et je vous avoues que je suis à fond : survêtement, pulsomètre, "l'œil du tigre",... 40 messages par jour n'est pas suspect pour moi, mais c'est de la passion, a minima. Je fixe intuitivement le curseur de l’obsession à 70 messages / jour. Et je fixe le curseur du professionnalisme à 100. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Vous pouvez remplacer "matrice" par "dimension". Il va de soi que l'esprit critique précède la dimension, je parle a posteriori : Les éléments de pensée induisent une dimension mère, puis cette dimension finit par transcender le jugement. Si vous pensez que les espadrilles sont de droite et que les tongues sont de gauche, c'est que vous êtes allé trop loin dans cette transcendance dimensionnelle. Cordialement, Fraction
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Les matrices mentales peuvent être artificielles et arbitraires (doctrine), mais elles sont souvent naturelles et induites (véracité). La matrice mentale marxiste "prolétaires / bourgeois" relève de la matrice "travail / capital", mais son origine naturelle provient peut-être du clivage "valeur marchande / mérite". La matrice "libéralisme / dirigisme" actuelle a une parenté naturelle avec le clivage "mondialisme / patriotisme" (puisque "nationalisme" est devenu un vilain mot). Ainsi, je dirais qu'en science politique comme en science économique, les vérités sont largement conjoncturelles, seules les dimensions fondamentales de l'esprit sont péremptoires.
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Oui, je comprends. Mais cela présume que l'appartenance transcende la liberté de conscience. Quand un engagé n'a pas de fiche sous les yeux, ce n'est pas son appartenance mais son bon sens qui parle. Les doctrines, c'est comme les algorithmes, ils n'ont pas réponse à tout. Les endoctrinés sont souvent médiocres à l'interaction, dans une discussion complexe, faute de plasticité.
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Alors pourquoi voudriez-vous que les personnes morales organisées aient le devoir d'afficher leur appartenance, davantage que les individus isolés ?
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Vous semblez définir les intervenants par leurs appartenances. Ais-je des idées de fonctionnaires, des idées de classe, des idées de race,... ? Tout ceci est un essentialisme qui dénie la liberté de conscience.
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La fréquence ne fait pas la pénétration. Si ça l'amuse de spammer...
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Tout comme on dit que "l'existence précède l'essence", le militant et l'intellectuel précèdent leurs appartenances, par leur inaliénable liberté de conscience.
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La facho-sphère a bien des chiens de traîneau qui arpentent les réseaux sociaux, alors pourquoi pas le gouvernement ?
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C'est le fait que ce soit non-dit qui ouvrirait la porte au fantasme. Mais si c'était explicite, ce serait pire : disqualifiant pour l'émetteur et trop excitant pour l'audience. Oui, l'intellect ne doit pas fonctionner de façon obsessionnelle "féline", mais plutôt de façon opportuniste "canine". Mais soit, on peut très bien concevoir une propagande opportuniste qui respecte les codes.
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Bonjour, Que des satellites du pouvoir utilisent les réseaux sociaux, j’espère bien. Et il devrait en être de même pour les grands médias, qui passent leur temps à critiquer les réseaux sociaux sans y intervenir. Tout ceci s’inscrirait dans une concurrence libre des systèmes de pensée. Personnellement, quand je lis un intervenant, peu m’importe ses appartenances. Ce qui compte le plus, c’est sa loyauté et sa véracité, même lorsqu’il use de prédation ou de propagande. Cordialement, Fraction.
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Bonsoir, Le féminisme contemporain n'a aucune vocation castratrice. Mais la condition féminine est parfois douloureuse et injuste, et c'est en cela que le féminisme est légitime. Le problème, c'est la politisation qui systématise la suspicion, et qui institue une présomption de culpabilité virile. L'autre problème, c'est qu'à lutter contre le machisme des marchés et des institutions, ne risque-t-on pas de lutter contre un ordre naturel qui a sa part de véracité, comme sa part d'illégitimité ? Je prends un exemple : l'égalité salariale homme-femme est une cause louable a priori, mais ne risque-t-elle pas de devenir anti-business, faute d'être douée d'un mal-fondé anti-productiviste ? Quoiqu'il en soit, même s'il est vrai que certains hommes souffrent injustement du féminisme, c'est sans commune mesure avec la souffrance de certaines femmes, qui finissent par croire que la féminité est damnée. Celui qui a déclaré que le sexe féminin était le sexe faible doit être soit puceau soit homosexuel. Cordialement, Fraction
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Je me suis arrangé avec Saint-Pierre : je lui ai dit que j'avais commandé une bouteille de champagne au barman. C'est une tactique imparable pour entrer en boîte de nuit. Cordialement, Fraction.
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Macron n'aurait pas du s'énerver contre ce policier israélien. Tous ceux qui connaissent l'art dramatique ont vu que son jeu était faux. Personnellement, je suis un benêt repenti, et je n'ai toujours pas réussi à devenir suffisamment méchant pour le dissimuler. Quand on n'a pas d'autorité naturelle, il ne faut pas surjouer, il faut la jouer cool et soft-power. Macron a une âme authentique, mais c'est une âme d'ange, il serait peut-être opportun de le déniaiser un peu, à la Fonzie, pour le rendre plus compatible. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, On dit que l'habit ne fait pas le moine. Mais est-ce si sûr, ou du moins si absolument sûr ? Il est étrange de constater autour de soi, avec un tant soit peu d'intuition, que les gens ont la gueule de ce qu'il sont. Difficile en effet, d'envisager le moral de Patrick Sébastien avec le physique de Michel Drucker, et vice-versa. Ou alors, dites-moi si je me trompe, si mon intuition est falsifiée, si vous ne voyez pas la même chose que moi. Le premier réflexe qui me vient à l'esprit, lorsque j'envisage l'intrication "esthétique morale / esthétique physique", c'est sa conséquence morale : Est-ce que la laideur physique est intriquée avec la laideur morale ? A cela, je réponds qu'il faut absolument distinguer LA morale et LE moral. Ma femme est belle, mais pourtant, elle peut être cruelle, intolérante, vicieuse, capricieuse ... On pourrait faire le même constat avec Marion Maréchal : une beauté monstrueuse et impitoyable. Faut-il en conclure que nos critères esthétiques innés et acquis sont en corrélation avec la noblesse prédatrice ? En effet, LA morale prohibe la prédation, mais LE moral la promeut. C'est en partie ce que je pense, mais je vais approfondir et relativiser. Pourquoi les abdominaux proéminents sont-ils à la mode chez les hommes, alors que la graisse superflue était à la mode il y a quelques siècles ? J'ai une lecture particulière à ce sujet : _ La graisse était à la mode jadis parce qu'elle était un signe d'abondance, et que la condition humaine n'était faite que de rareté et de pénurie. _ Les abdominaux sont à la mode aujourd'hui parce qu'ils sont le résultats d'une autodiscipline. En effet, la nourriture ne manque plus, on ne gère pas l'abondance comme on gère la rareté, et nos critères esthétiques évoluent en fonction de notre condition, par le phénomène d'autosuggestion collective. Ce n'est donc pas la prédation qui est sollicitée, mais la discipline et la valeur rare et chère, dans toutes ses dimensions. Cordialement, Fraction
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Bonsoir, Vous demandez : faut-il être un génie pour comprendre ? A priori, j’ai envie de vous faire une réponse de normand : Tout dépend du système que vous étudiez. Dans la théorie des jeux, par exemple, il n’y a pas de limite de complexité. Mais la complexité est-elle systématiquement synonyme de pertinence ? En cela, il faut distinguer la complexité structurelle de la complexité fonctionnelle : Par exemple, l’administration française est souvent décrite comme « complexe pour rien », c’est-à-dire qu’elle est complexe structurellement pour une complexité fonctionnelle moindre. Qu’en est-il alors des systèmes les plus fonctionnels ? On pourrait citer la neurologie, l’IA, la biologie, l’économie, … M’est d’avis, ésotérique par manque de temps, que la notion de rentabilité est le dénominateur commun de ces systèmes : _ En effet, on pourrait parler de la rentabilité tautologique ou subjective concernant le jugement. _ Comme on pourrait parler de rentabilité énergétique et structurelle pour la biologie. _ Comme on pourrait parler de rentabilité financière pour l’économie. _ Etc… Or, l’équation de la rentabilité est à la portée de tous, dans sa forme la plus réduite. On la retrouve dans la combustion, par exemple : La combustion crée de la chaleur, puis la chaleur crée de la combustion, et la chaleur produite est supérieure à la chaleur nécessaire. Nul besoin d’être un génie pour réduire la notion de rentabilité, qui est la matrice de la complexité fonctionnelle. Mais c’est alors dans l’étude de l’immanence de cette rentabilité que se situent l’enjeu et la performance intellectuels : Comprendre que l’esprit est cognitivement rentable est une évidence, mais c’est dans l’étude du « comment » et du « pourquoi » de cette rentabilité cognitive (ou plutôt néguentropie locale) que l’intelligence se fait la plus indispensable. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Les réseaux sociaux souffrent d’une réputation parfois légitime, mais pas toujours. Les médias traditionnels aiment les critiquer, mais on pourrait suspecter un positionnement corporatiste de leur part. En effet, la valeur marchande d’une minute de publicité est en chute libre, et l’aigreur se fait indirectement sentir. Monsieur Macron a tenu un discours à charge envers les réseaux sociaux, en invoquant un statut magique de l’information, peut-être pour mieux caresser ses contre-pouvoirs dans le sens du poil. On accuse les réseaux sociaux de désinformation, mais on oublie que certains "lanceurs d’alerte amateurs" y pratiquent une information off intéressante. Le défaut majeur des médias traditionnels, familiaux, c’est leur excès de pudeur qui confine souvent à un hygiénisme informationnel aseptisé. Or, sur les réseaux sociaux, le niveau de pudeur est moindre, ce qui permet une certaine liberté jusqu’à son excès, d’où la nécessité d’une modération. Mais par-dessus tout, ce qui fait la légitimité et la vertu des réseaux sociaux, c’est leur qualité d’éveil. C’est l’éveil moteur. Alors que la télévision n’est qu’un éveil représentatif, illustratif, comme un infantilisme qui se subit, ou qui se focalise seulement. Apprendre à construire un argumentaire, à répondre à la contradiction, est un exercice moteur indispensable dont les réseaux sociaux n’ont pas d’équivalent. Le reproche majeur que j’oppose aux réseaux sociaux, c’est leur pessimisme et leur dominante anxiogène. Le pessimisme systématique est une paresse intellectuelle, un désamour trop facile pour être pertinent. Depuis le monopole de l’ORTF, les médias n’ont cessé de se démocratiser jusqu’à un sentiment d’anarchie qui ne demande qu’à être encadré. Monsieur Macron emploi l’argument d’autorité des journalistes et des experts, et il n’a pas forcément tort concernant l’information factuelle. Mais sur le registre interprétatif et conceptuel, il ne faudrait pas en conclure que seuls les mathématiciens auraient le droit de parler de mathématiques, alors que les autres n’auraient que le devoir d’écouter. Cordialement, Fraction.
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Ces humains vénéré par des humains.....
Fraction a répondu à un(e) sujet de massartchristian2@gm dans Philosophie
Bonsoir, Outre votre exposé scatologique très descriptif, j'ai envie de répondre sur le fond. Pourquoi idolâtrer, pourquoi adorer, pourquoi être fan ? Je dirais que c'est une réponse à un besoin de transcendance qui nous a été transmis par des millénaires de vie sociale, et par notre format spirituel. Accepter que quelque chose nous dépasse est une preuve de sociabilité indispensable. La transcendance joue également un rôle de modèle : les idoles diffusent un mimétisme sous forme d'esthétique morale, ou encore de philosophie plus ou moins formelle. Un homme qui ne connait pas la transcendance peut pourrir par égoïsme ou déchéance. La transcendance participe à notre virginité, à notre régénération vitaliste, même lorsqu'elle a été corrompue par l'épreuve de réalité. Personnellement, je ne me laisse pas transcender par des personnes accidentelles, mais par des valeurs nécessaires : Mon dieu a créé le Bien, puis le Bien a tué Dieu, et Dieu que c'était bien. Cordialement, Fraction.