Auger

Suis d'accord : soyons utiles aux autres et laissons autrui porter un jugement réprobateur sur les "origines profondes " de nos actions. ça ne changera rien à ce qui a été fait : offrir un sandwich à un affamé par gentillesse ou pour se faire bien voir (de soi ou des autres) lui remplira l'estomac de toutes manières. J'ai sciemment évité toute connotation religieuse (sans l'évoquer, je veux dire). Je ne crois pas qu'il y ait un lien entre gentillesse/bonté/bienveillance et religion (quelle qu'elle soit) De la même manière que je connais plein de gens de droite qui se comportent avec beaucoup plus d'humanité et d'altruisme que des gens de gauche, finalement très égoïstes et obnubilés par le fric (là, je vais pas me faire des amis )

L'exemple absolu de gentillesse (de bonté même) c'est Monseigneur Myriel dans Les Misérables, vis à vis de Jean Valjean. Même si, en échange de son geste, il "achète" la rédemption de jean Valjean Vraie gentillesse ou calcul ? Je ne crois pas que ce soit un problème d'honnêteté, mais quelque chose de plus compliqué que les psychiatres/psychanalystes ont largement défini et débattu. Mais tu as raison, c'est un autre sujet (qui empêche malgré tout de répondre à la question pour soi-même )

Je ne partage pas ton point de vue : on est rarement objectif avec soi, on sera - presque fatalement - trop indulgent ou (le plus souvent, il me semble) trop sévère.

Rien n'est figé dans ce bas monde : on peut être gentil à 20 ans et être devenu insensible aux autres à 40. Pire encore, on peut faire preuve de gentillesse à 10 heures et se comporter comme un salopard à 14 heures de la même journée. Et puis, ce sont les autres qui nous définissent, sait-on vraiment ce que les autres pensent de nous ?

Je suis bien trop pudique pour te répondre.

Je me disais bien aussi...

Bienveillance, résilience, congruence (pas très joli, marche moins), de nouveaux mots pour réhabiller de vieilles notions. C'est aussi difficile pour moi de définir la gentillesse que l'amour, tant il peut y avoir de "faux gentils" comme de "faux amour". Un gentil qui veut attirer la sympathie, l'estime des autres et de soi, qui recherche un retour, qui n'ose pas s'affirmer... Est-ce un "vrai gentil" ?

La bonté alors ? C'est encore plus mal vu. (Et puis on critique souvent ce qu'on ne peut pas faire soi-même : "ces raisins sont trop verts et bon pour les goujats")

Les gentils n'ont pas vraiment bonne presse : "c'est par intérêt", "c'est pour te faire passer pour quelqu'un de bien", "tu te crois mieux que les autres ?"... Quant à moi, c'est aux autres d'en juger.

Ah, désolé, je ne savais pas que c'était la même chose (j'ai eu un petit doute, mais ma candeur a repris le dessus)

Pourquoi pas une feuille de rose pendant que tu y es !

Parce que je t'aimmmmeuuuuuuuh !

Une copine m'a offert une clope : elle est peut-être amoureuse... De toutes façons, je ne fume plus ! Toi, Guernica, je vais t'offrir un bouquet de muguet !!

Sauf erreur de ma part (et désolé de casser l'ambiance romantique), le muguet n'a rien à voir avec l'amour mais plutôt avec la chance (que personne ne me parle de chance en amour, merci ) C'est quand on reçoit des roses qu'il faut se poser ce genre de questions (et encore, pas n'importe quelle couleur)

Encore une fois, je suis d'accord. Hormis sur le point qu'il est impossible de rendre quelqu'un heureux, s'il n'est pas disposé à l'être (tout juste peut-on lui donner l'occasion/l'opportunité d'être heureux), mais c'est un tout autre sujet...

Donc l'Amour n'existe pas ? (note bien la majuscule !)

Je ne veux pas t'inquiéter, mais c'est des conneries (que la taille ne compte pas)

Oh l'autre ! (voilà ce que c'est que de faire des compliments ! )

Suis totalement d'accord avec ça !

J'ai vu quelques photos : il est impossible de douter de son don !

Coup de foutre ou coup de foudre ? (c'est fait exprès ? je suis décidément très con) Copieuse !

(quant au désir, ce serait plutôt le phallus, sinon...)

Menteur ! Tout droit, il y a le sternum, et mon cœur, il est à droite (ça explique peut-être le manque d'amour ? )

Euh, en clair, pour un couillon comme moi ?

C'était pas méchant. J'évoquais la propension à susciter (provoquer) l'amour et toi, il me semble, la capacité à le faire durer. Il me semble que ce n'est pas du tout la même problématique. Pourquoi ? C'est pas la même chose ? (Ok, je sors )