Auger

Comme beaucoup de citations, soit stupides ("tout ce qui ne te tues pas te rend plus fort"), soit sorties de leur contexte (la même citation...), je pense que ça ne veut pas dire grand chose. Un peu dans le même sujet, Robert Badinter disait que la classe la plus basse (économiquement) de la société ne supporterait pas d'être moins bien traitée que les prisonniers. (bon, je modifie un peu, voilà la citation https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/badinter-contre-la-loi-dairain-de-la-misere-des-prisons) A mon sens, tout cela constitue une vision parcellaire de la société : un indice qui ne suffit pas à en avoir une image "nette", si ce n'est exacte.

S'entendre ? Comme la musique ? (coucou jeune fille )

Je ne dois pas être normal : je suis absolument fou de musique et d'amour (sous toutes ses formes) aussi. Mais je déteste radicalement mélanger les deux... Comme si c'était totalement incompatible (c'est grave, Docteur ?)

Tant que tu n'es pas Maghrébine, ça va ! (bah quoi ?)

A Cayenne, le tondu !

Parce qu'en plus, t'es une racaille ? Ch'te cause plus !

Madame est trop bonne avec moi !

J'aurais tendance à penser un peu comme @PtitAngelina(une fois n'est pas coutume ) et être au contraire plus exigeant avec un ami qu'avec quelqu'un d'indifférent ou de pas apprécié. L'amitié, il faut en prendre soin tous les jours (comme l'amour) : c'est pas une histoire de "on a été complices il y a 15 ans, depuis tu me fais un peu ch..r, mais je te pardonne, puisqu'on est amis, hein !") Je vois tellement de relations comme ça : uniquement basées sur un passé "glorieux", dans lesquelles il n'y a plus rien, mais "on est amis, hein ?" D'où l'idée de ne pas trop supporter des choses par amitié : on finit par la tuer. Voir là-dessus, l'excellent livre (théâtre) de Nathalie Sarraute "Pour un oui ou pour un non"

Je suis d'accord avec ça. J'ajouterai, en terme d'indulgence, ceux qui font rire, qui sont "drôles" à qui, pour cette seule raison, on passe tout ("il est tellement chou, il est tellement marrant") Si on est très, très, très, très rigolo, on pourrait - pourquoi pas - être pardonné d'être serial killer : elle est pas belle la vie ?

Suis d'accord : effectivement, un "faux discours, un "faux nez" finiront par se voir au fil du temps, par une forme d'incohérence dans les propos (encore qu'on a le droit de ne pas toujours être "cohérent") Mais, contrairement à @Axo lotl, je ne fais pas du tout de différence entre ce que je suis "ici" et "irl", je n'ai pas de masques ou 36 discours et les gens sont pour moi pareils ici que dans la vraie vie (mais je dois probablement être bien naïf) Non, je faisais référence à une certaine façon d'affirmer les choses, les arguments (mais je serais mal placé pour te le reprocher) qui dénote une forme d'assurance de soi et de manque de doute vis à vis de soi-même, de ses propres convictions... et je tire le trait jusqu'à une forme d'auto-indulgence... Mais ce n'est qu'une impression et je suis maintenant trop vieux pour me fier aux apparences. (je fais référence à des réponses que tu m'as données sur la gentillesse je crois : propos sans appel)

ça n'est pas toujours évident à la lecture (je blague : il ne faut pas trop se fier aux apparences)

Oui, ce n'est pas (toujours) la même chose : l'indulgence (envers qui que ce soit) n'est pas du tout dans mon tempérament (c'est très con, mais c'est comme ça, je ne suis pas parvenu à être autrement) alors que je m'efforce d'être honnête, impartial, objectif, autant que ça m'est possible...

Un exemple : Je me souviens avoir été critiqué ici parce que je participais (il y a longtemps, maintenant) à un topic de Constantinople sur la musique (j'étais donc un "traître") Bah oui, Constantinople était forcément mauvais H24 et 365 jours par an, dans tout ce qu'il faisait ou pensait : donc, il était inconcevable de partager des goûts musicaux avec lui (ses critiques d'albums était très intéressantes, replaçant les albums dans leur époque). Quelle connerie que de voir les choses comme ça : blanc/noir, bon/mauvais, manichéisme. Mais je me rends compte que je m'éloigne du sujet : je confonds la notion "d'indulgence" avec la "partialité", ce n'est pas forcément la même chose...

J'essaie pour ma part (mais je n'y arrive pas toujours, évidemment) d'être le moins partial possible. Ce qui m'amène - sans problème - à être d'accord avec des gens (ici ou ailleurs) que je n'apprécie pas vraiment et inversement. A mon sens, c'est ce qui EST dit, qui importe, pas QUI le dit ! Du coup, j'ai en horreur l'esprit de clan, de suiveurs, qui fera qu'on sera toujours d'accord et défendra systématiquement un "ami", "copain" et qu'on sera sans pitié à la moindre incartade de quelqu'un qu'on "n'aime pas". Enfin, je ne vois pas pourquoi on accepterait un comportement "dégueulasse" de quelqu'un qu'on aime bien : il y aurait deux poids, deux mesures ? Les "copains" ont tous les droits ? Jusqu'à quel point ? Après, ça reste un "idéal", une "valeur", un "objectif", je suis loin de l'appliquer tout le temps, je ne suis qu'un être humain, comme tout le monde. Merci, en tout cas, pour ce sujet intéressant.

Tiens, de l'indignation à géométrie variable ! @Crom-dit directement à @Axo lotlce qu'il pense de ses interventions : je ne partage pas le moins du monde ce que Crom a dit, mais je suis surpris que cela choque quand d'autres peuvent insulter et dénigrer à tour de bras sans soulever autant d'indignité... Ah, pardon, j'oubliais, quand c'est un "copain", c'est pas pareil... Ce n'est donc pas ce qui est dit qui compte, mais QUI le dit ? Fin du HS, bonne journée à tous !

Et Supercopter !

Encore un peu de thé, Votre Majesté ?

Houla ! Tu es de mauvaise humeur toi, aujourd'hui !

Sait-on vraiment d'où nous viennent nos idées ? Mais c'est un autre débat...

Ton argument est tout à fait logique et manifestement frappé au coin du bon sens. On me demande ce que représente pour moi le silence : je réponds et je maintiens.

Tu penses que la mort est bruyante ?

La solitude, l'abandon, un avant-goût de la mort. Le calme, la sérénité, l'abandon à soi-même, le chemin vers la vraie vie.

Ce type a été sincère jusqu'à, quoi, 30 ans ?