Auger

Je pense qu'il faut arrêter de se stigmatiser soi-même en utilisant la "science" ou la "société" pour ce faire. Les derniers hivers, trop doux, étaient hors normes. Point. C'est du constat, pas de l'échelle de valeurs. L'hypercommunautarisme est contreproductif, y compris pour les "communautés".

Les femmes ne sont jamais, jamais, jamais à blâmer, c'est toujours la faute de la société patriarcale. Les hommes, évidemment, sont toujours responsables et coupables de tout.

...Dans un voyage en Absurdie, que je fais lorsque je m'ennuie... Michel Sardou (Intermède non musical)

Tu vas bientôt atteindre le noyau terrestre à force de creuser. Un exploit de plus à mettre à ton actif !

J'y entrevois la fascination pour une sorte d'hyperpuissance, quant bien même elle serait malfaisante, d'hyper-mâle alpha...

Peut-être confond-il "être confus" et "lire des propos confus" ?

Il y a des femmes attirées par ce genre de "profils". Il doit effectivement exister une "littérature" pour expliquer tout ça, pour aller au-delà du dégoût. Jusqu'à présent, j'ai fait le choix d'en rester au stade du dégoût, de l'immense nausée : je ne veux pas chercher à comprendre. Une fascination pour le pire du pire du mâle Alpha ? Berk !

De détonner plutôt !

Impayable !

Je n'ai pas lu de généralisations ici, je dois être bigleux (ou mal comprenant).

Je partage ton point de vue ; la perversion, la saloperie humaine, n'appartiennent à aucun parti, aucune religion, aucune couleur de peau : elles sont malheureusement universelles.

Oui, et il me semble bien difficile d'avoir des statistiques précises sur ce sujet. Pour autant, sur ce plan, comme tant d'autres (alcool, violences, conduites addictives, ou même d'autres types de comportements moins "nocifs"), il apparaît difficile d'échapper complètement à un phénomène d'imitation, de reproduction, de transmission (consciente ou pas) d'un comportement. Je ne pense pas que ce soit stigmatiser que de prétendre ça : ce n'est pas majoritaire, mais je pense que c'est se voiler la face que de l'ignorer.

Les Passantes

Au final, même si c'est une idée qui semble déplaire, je pense vraiment qu'il y a davantage de risque d'être soi-même maltraitant si on a été maltraité. Evidemment que ça ne veut pas dire que tous les maltraités seront maltraitants et qu'il faille stigmatiser bêtement une catégorie de la population déjà meurtrie. Admettons qu'il y a 5 % de maltraitants dans la population, il y a peut-être 10 % de maltraitants qui étaient des maltraités, donc il y a bien deux fois plus de risques dans cette population, même s'il y a 90 % de maltraités qui ne reproduiront pas. Il y a plus de violents chez les gens qui ont subi des violences, plus de réflexes de rejet chez les gens qui ont été rejetés, plus de médecins dans les familles de médecins, plus d'alcooliques dans les familles d'alcooliques,... On peut le déplorer, mais c'est au fond assez naturel : répéter le seul type d'éducation que l'on connait, se "venger" sur les autres (ça arrive aussi...),... J'ajouterais qu'il ne suffit pas d'avoir été maltraité pour être quelqu'un de "meilleur" que les autres, mais j'imagine que c'est un tabou insupportable...

C'est son métier, j'ai entendu pas mal d'avocats expliquer que tout le monde avait le droit d'être défendu et qu'il n'y avait aucun état d'âme à avoir (jacques Verges, Dupond-Moretti,...)

Ou la situation des fonctionnaires de ce Ministère ?

Il n'a pas supporté la mort d'Olivier Marleix... Non, ce n'est pas drôle. Il y a une recrudescence, au moins médiatique, de suicides ces temps-ci ; j'ai entendu parler d'une vague de suicides dans je ne sais plus quelle administration.. Je ne connaissais pas ce Monsieur, je ne sais pas quoi en penser, lien ou pas avec ses dossiers... Que sait-on vraiment des raisons profondes qui amènent quelqu'un au suicide...

(Je me réfère à Homer Simpson et à Terminator, pas à je ne sais quel dictionnaire français-espagnol...donc, je persiste !)

no problemo

ça tombe bien, c'est très exactement ce que j'ai écrit dans mon premier post.

Je ne considère pas une gifle occasionnelle comme de la maltraitance en tant que telle.

Je pense qu'il est difficile de construire une vie "normale" après avoir subi des maltraitances pendant l'enfance. On rencontre souvent un phénomène de "stress post-traumatique" qui peut marquer toute une vie. Ensuite, c'est une évidence, chacun réagira différemment selon ses ressources internes, selon ses rencontres, selon les circonstances... ça ira (en prenant les deux extrêmes) du suicide à une vie quasi-normale, ce dernier cas me semblant, malheureusement, assez rare (mais je n'ai pas de statistiques là-dessus) Après, qui est "méchant" ?, qui est "gentil" ?, à la naissance ou au cours des évènements (et suite à des traumas) ? Je n'en sais fichtre rien, et je ne sais pas si quelqu'un le sait vraiment avec les connaissances d'aujourd'hui.

Quand j'en parle où je l'évoque à demi-mots, ce n'est pas (j'espère) seulement pour moi, mais surtout (j'espère encore) pour libérer la parole des autres : on a le droit de ne pas être toujours au top (sans être taxé de "coup de grisou" ), de pas avoir eu une vie qui ressemble à une journée à Disneyland, ce n'est pas une tare, c'est même très partagé, mais les gens n'osent pas en parler de peur de ne pas être compris, d'être traités de "rabat-joie", de "pisse-froid", d'indisposer la pseudo-liesse générale... du coup, ça bloque l'expression de sa "vérité intérieure" (quelle expression de prétentieux ) Bon, je m'en tiens là, de peur de me faire défoncer (à juste titre) par l'auteur du topic pour HS manifeste !

Merci pour avoir eu le courage, et l'envie, de livrer ces jolies anecdotes. J'ai appris (j'espère...) avec le temps à être heureux (et pas seulement jaloux ou envieux) pour les autres, comme un enfant serait heureux quand ses copains détaillent le lendemain de Noël leurs jolis cadeaux, alors que lui-même n'a rien eu... C'est aussi pour cela que je ne dirai rien, n'ayant rien de si "joli" ou même simplement d'intéressant, à partager...

Prosélytisme ?