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Auger

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Tout ce qui a été posté par Auger

  1. C'est vrai, il y a sûrement un reflexe du genre : "j'ai été trop loin dans l'argumentation pour renoncer maintenant !" (même si je regrette de ne pas être capable de faire passer un "message" différent)
  2. Non, pas satisfait de moi. C'est le point central, je pense qu'idéalement il faudrait s'accepter de manière inconditionnelle, sans renoncer à s'améliorer, mais sans se juger ou se (dé)valoriser en tant qu'être humain. Tu m'épuises, @Passiflore
  3. L'évaluation, c'est aboutir à un constat : j'ai raté mon oral, j'ai réussi mon match,... Est-ce qu'on peut évaluer ses actions sans porter un jugement, variable, sur soi-même qui ferait tanguer son estime de soi comme un frêle esquif sur la mer déchainée (me voilà lyrique )
  4. S'évaluer ce ne serait pas se juger, si on se juge positivement, c'est qu'on se jugera négativement tôt ou tard, j'insiste, c'est le cœur de mon approche... J'évalue ma prestation : bonne, je n'en suis pas "fier" / mauvaise, je n'ai pas honte. Pour autant, je peux essayer de l'améliorer (la prestation, pas moi), sans m'évaluer moi en tant que personne.
  5. @Passiflore, @Tequila Moor Merci à tous les deux pour cet échange (peu importe que nous ne soyons pas complètement d'accord) Bonne nuit
  6. Une acceptation inconditionnelle de soi (pas facile à atteindre, je l'admets), de ce qu'on est en tant qu'être humain, sans s'évaluer, se juger, empêche-t-il de s'améliorer ? Faut-il éprouver de la honte pour s'améliorer pour ensuite être fier ? (j'insiste sur le lien que j'établis entre les deux émotions : honte et fierté, l'un n'allant pas sans l'autre, selon moi) Je constate, comme toujours chez toi, ton esprit bienveillant de tolérance et de compréhension (mais n'en sois pas trop fière, hein ! )
  7. Bon, je pense que je me suis mal exprimé : je continue de penser qu'il faut bannir la fierté - qui est le corollaire de la honte qu'on pourrait ressentir en d'autres occasions - il faut essayer de s'accepter tel qu'on est et ne pas s'attribuer de bons (fierté) ou mauvais (honte) points selon ce que l'on fait. Je pense que les deux fiertés que tu évoques partent malgré tout de la même racine. Et oui, je pense qu'il ne faudrait pas s'évaluer soi-même...au risque d'être le jouet de sa propre évaluation (en plus de celle des autres) J'ai également un peu peur des gens qui se disent "fiers" de leur enfant : ça implique qu'en d'autres circonstances ils en auraient honte ? Je comprends tout à fait ton point de vue, comme je constate que, sur beaucoup de sujets, il n'est pas très "populaire" (dans le style : "pour qui il se prend ce connard de ne pas penser comme nous !") d'avoir un avis un peu "différent" (comme lorsque j'ai osé dire que "l'injustice" n'existait pas réellement, puisque celui qui la commet trouvera ça "juste", contrairement à celui qui la subi : je me suis fait pourrir )
  8. Il m'arrive de ressentir de la haine, et je n'en suis pas fier !
  9. La "discussion" ne consiste pas à répondre "n'importe quoi" (je te cite) à ce que dit quelqu'un d'autre... C'est la base. Ciao
  10. Je pense ce que je veux et tu penses ce que tu veux... Et on va en rester là.
  11. Tout ce qui peut entraîner une forme de rejet est difficile à vivre selon moi : une différence physique par exemple ou comportementale, et l'hypersensibilité peut évoquer ça...
  12. Mouais... tu me sembles établir une dichotomie entre deux choses dont l'une est l'exagération de l'autre... Le jogging et le marathon, ça reste quand même de la course à pied, même si la pratique est différente... Bah quoi ? ça m'arrive d'être gentil, MOI ! Tu voudrais pas retourner en Méditerranée ?
  13. Tu saoules avec tes 35 jours ! (mais bon, s'il n'y avait que ça...)
  14. J'en suis - sincèrement - désolé pour toi. Idéalement, on ne devait pas (sauf cas particuliers), mais c'est facile à dire et il y a toute une littérature là-dessus...
  15. La fierté, c'est comme la honte de soi, c'est un truc qui ne devrait pas (ou peu) arriver.
  16. L'hyper-acuité pour les autres et une certaine forme d'hypo-acuité chez soi, ça porte un nom chez les ophtalmo ?
  17. Je ne vois pas du tout à quoi tu peux faire allusion...
  18. Suis d'accord. Le mieux c'est de traiter tous les autres de "susceptibles", ça évite de trop se compliquer la vie...
  19. C'est justement là où c'est compliqué... Je peux donner deux ou trois exemples de ce qu'est l'hypersensibilité pour/chez moi (je me garderai bien de le faire, me doutant par expérience de ce qui peut en advenir). ça ne correspondra sans doute pas aux critères chez une autre personne. En même temps, quelqu'un qui pique une crise au restaurant pour ne pas avoir eu son dessert au chocolat assez vite est-il hypersensible ? ou con ? ou capricieux ? (ces deux derniers traits étant également pas simples à définir ! ) Est-on forcément "soupe au lait" quand on est hypersensible ? Ou hypersensible quand on est "soupe au lait" ? En même temps, ce qui n'est pas clairement visible chez les autres (hypersensibilité, fibromyalgie, acouphènes, dépression dans une certaine mesure, etc.) prête souvent à mépris, moquerie, incrédulité ou indifférence : ça n'existe pas puisque ça ne se voit pas !
  20. Il y a-t-il une définition précise pour toute chose ? Il y a-t-il une définition réellement satisfaisante de la nostalgie, de l'émotivité, du chagrin, de l'espérance...enfin, de tout ce qui relève de l'émotion ou du ressenti ?
  21. Ah ! Tu confonds pas hypersensibilité et envie de castagner ?
  22. Après avoir été longuement et patiemment torturé, bien entendu.
  23. Ah, je comprends : je n'avais pas saisi la différence entre émotivité et sensibilité ! (comme quoi, on peut être hypersensible et pas très malin )
  24. Pourquoi penses-tu ne pas l'être finalement ? (sauf si c'est perso., évidemment)
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