Auger

Quels sont nos marges de manœuvres réelles pour notre santé, si des saloperies sont incorporées dans notre nourriture, l'air que l'on respire, les matériaux des maisons ou des appartements, les médicaments (je n'évoque même pas les vaccins...), l'eau,... J'avoue être un peu pessimiste, désabusé, sur l'impact des efforts individuels.

Je vais faire mon scrogneugneu... On culpabilise les gens (les "ménages", le peuple quoi) sur leur façon de vivre polluante. Pendant ce temps-là les industriels déversent des tonnes et des tonnes de m.rde sans être inquiétés et parfois avec des reconductions d'autorisations de polluer (oui, il faut bien préserver les bassins d'emplois !) Bientôt, on va nous imposer de limiter l'usage du papier toilette en légiférant sur le nombre de feuilles à utiliser. Un exemple "caractéristique" ? Il faut implorer pour obtenir le ticket de caisse dans un supermarché (bah oui, ça pollue) alors qu'on nous tend, sans pouvoir le refuser, plein "d'écobons" sur papier couleur, incitant à acheter (par lots) des articles moyennant des réductions... Du coup, j'ai vraiment l'impression qu'on demande des efforts qui voudraient vider la mer avec une petite cuillère pendant que d'autres la remplissent de cochonneries à grande échelle. Je ne prétends pas non plus que chaque individu n'est pas responsable et qu'il ne faut rien faire à titre individuel. Propos de vieux, de réac ? Peut-être... j'assume.

J'ai toujours été fasciné par les collectionneurs (alors que je ne le suis pas du tout) : la constance dans une passion, la patience, l'obstination... J'ai vu un reportage il y a pas longtemps sur des collectionneurs de lego ou de playmobil, de tous âges et conditions. Leur passion était presque contagieuse. J'ai tendance à en chercher les ressorts, les motivations : mais quand je demande, la plupart des collectionneurs m'envoient bouler, ils collectionnent un point c'est tout et ne cherchent pas à en faire une analyse psychologique... ...au fond, ils ont raison : mieux vaut vivre sa passion que d'y songer sans cesse.

Bin oui, tu as raison, ce sont les femmes qui défendent les violeurs, les mains baladeuses, les dragueurs lourdingues,... Où ai-je donc la tête ?

L'excuse pour ces comportements vient principalement des hommes, je ne sais pas qui est @menonexactement ; il/elle a le droit de penser ce qu'il/elle veut. Pour ma part, comme toi, je défends mes idées : selon ce qu'on me dit, je réfléchis (ou je m'en fous); j'évolue (ou pas), je change (ou pas) et - modestement - je ne déteste pas convaincre comme je ne déteste pas être convaincu.

A l'occasion de cette affaire, de plein d'autres, et récemment du procès au sujet de la femme droguée puis violée par des hommes grâce aux "bons soins" de son mari, je me rends compte sur quels fondements s'établissent le ressentiment, la rancœur, la méfiance et parfois même la haine que nourrissent beaucoup de femmes envers les hommes. C'est en tout cas ce que je constate en discutant avec les femmes autour de moi : méfiance au minimum et gradation jusqu'à une forme de haine (du comportement). Obliger une femme à se faire sucer (il y a un moment où il faut dire les choses clairement), il y a 50 ans, 20 ans ou aujourd'hui c'est la même chose, je ne comprends pas qu'on puisse défendre ça sous prétexte que le mec est mort ou qu'il a fait plein de choses bien dans sa vie (ce qui est vrai, mais ça ne lui conférait aucun droit particulier envers les femmes) Et je précise que je ne suis pas un "ange".

J'espère que ce n'est pas une forme de "solidarité masculine", mais à part ça, je ne vois pas...

ça cause de quoi ?

Un des rares que je n'ai pas lu, du coup ça me donne envie d'essayer (mes préférés étant : Danse Macabre, Différentes Saisons et Shining. Depuis les années 2000, je n'aime plus, je trouve ça mièvre, c'est peut-être moi qui a trop vieilli...) Connais pas, je vais regarder ça...

Peut-être faudrait-il en dire un peu plus : pourquoi cet auteur, quelles oeuvres, le style ou l'histoire... Sinon, ça fait un peu : "Quelle est votre saison préférée ?" "L'automne" "Ok, ciao"

C'est TA présentation du sujet, non ?

Je pense que nous n'étions pas vraiment HS, élargissant à la barbarie dont l'humain peut être capable, jusqu'à l'incompréhensible, comme pour cette femme. Et peu importe son pays ou sa culture, tellement la sauvagerie peut se retrouver partout.

Dsl, pas fait exprès...

(Une dichotomie, c'est quand il y a deux termes. Mais c'est vraiment pour te chambrer et détendre un peu le truc, tellement tout ça est angoissant...)

Et toi ou moi, à la même époque, dans les mêmes conditions, avec un bel uniforme de la Wehrmacht sur le dos... ça fait vraiment peur...

J'ai bien peur que l'inhumanité fasse partie intégrante de l'humanité. C'est juste ma façon de voir. Quand tu vois, par exemple, les milliers d'hommes (pas deux ou trois : des milliers !) qui ont participé à l'Holocauste, en achevant les gens qui n'étaient pas morts après le gazage, qui tabassaient, tuaient de sang froid, affamaient,... Des humains, comme toi ou moi. Des humains.

Je ne t'ai jamais reproché de t'exprimer comme tu le voulais, je dis juste que je trouve ça bizarre. Je persiste et je signe : les monstres, ça n'existe pas, quoi que puisse en dire le Larousse, il n'existe que des êtres humains dont certains, pour de multiples raisons, donnent libre cours à leurs penchants les plus noirs, que nous portons malheureusement tous potentiellement en nous. Les mots ont un sens, et une symbolique derrière : qualifier quelqu'un de monstre, c'est le retirer de l'humanité. ----------------- Mouais, le Larousse... monstre nom masculin (latin monstrum, phénomène singulier) 1. Être vivant présentant une importante malformation : La tératologie est l'étude des monstres. 2. Être fantastique des légendes, de la mythologie : Un centaure était un monstre moitié homme, moitié cheval. 3. Animal effrayant ou gigantesque par sa taille, son aspect. 4. Objet, machine effrayants par leur forme énorme : Une petite voiture coincée entre deux monstres. 5. Personne d'une laideur effrayante. 6. Personne qui suscite l'horreur par sa cruauté, sa perversité, par quelque vice énorme : Un monstre d'ingratitude. 7. Familier. Enfant insupportable.

A poil ! (Je blague... Quoique...)

ça me fait toujours bizarre quand j'entends (ou lis, en l'occurrence) le terme "monstre". Les "monstres" ça n'existe pas, ce sont des êtres humains. Les qualifier de "monstres" ou de "fous" revient à les dissocier de l'humanité normale et à nous protéger en se disant : "moi je ferais une chose pareille ? pas possible ! je suis un être humain normal, pas un fou ni un monstre !". ça peut paraitre un détail, pour moi ce n'en est pas un.

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Je vois ça comme une façon de déresponsabiliser l'humain : s'il y a barbarie, alors il y aurait forcément maladie mentale. Ce n'est pas mon opinion.

Libéralisme débridé de la part du RN ? Tu blagues ?

C'est pour ça que je ne crois pas trop en l'amitié homme/femme (pour les hétéros, bien entendu )

Oui, il me semble que c'est ça : plein, intégral. Acception

N'importe quel recueil de nouvelles de Dino Buzzati.