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Auger

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Tout ce qui a été posté par Auger

  1. Auger

    Chantez-vous juste ou pas ?

    Génial ! (Bien que je n'aime pas France Gall : je suis plutôt dingue de Véronique Sanson). Mais tu as une très jolie voix, avec un timbre encore adolescent (c'est un compliment)
  2. Bon, c'était le Titanic ou ça :
  3. Alors ce serait "je te l'accorderais"...
  4. Je n'ai rien dit, ne t'exprime pas à ma place, stp. Ces désaccords de points de vues n'entachent en rien l'estime que je te porte... Aujourd'hui en tout cas, demain est un autre jour...
  5. Mon désaccord est né dès lors que tu t'es engagée pour le futur : "jamais je ne ferai". De la même manière que je pense que nous sommes très peu libres (voire pas du tout) de nos choix, je pense qu'il est impossible de savoir avec certitude ce que l'on pensera demain. Mais je vais probablement me prendre un nouveau mur de dénégations : Il est plus agréable de vivre avec des certitudes que de douter (même de soi).
  6. Et tu as as changé d'avis ? C'était pourtant bien pratique : quand on ne peut rien avoir, il suffit de ne rien vouloir (je ne plaisante qu'à moitié)
  7. Je ne suis pas très porté sur la philosophie, c'est souvent de la branlette intellectuelle, à mes yeux. Je m'intéresse davantage, modestement il va sans dire, à la psychologie et à la sociologie. (sans en comprendre parfois grand chose).
  8. Bon, je vais prendre un exemple que j'ai connu "dans une autre vie". J'avais un copain qui multipliait les conquêtes (c'était le sosie d'un vieux James Bond de l'époque). Quelles étaient les "motivations" qu'il (se) donnait ? Multiplier les expériences sexuelles ? Montrer à quel point il était un grand séducteur, irrésistible ? La suite a démontré (je vous passe le pourquoi du comment, ce serait trop long) que le type ne souhaitait pas conserver une compagne trop longtemps, car il avait trop peur de décevoir en se montrant tel qu'il était au fond (il se détestait). Est-ce que ce type avait un autre choix que se mentir à lui-même ? Bon, je m'en tiens là. Bonne soirée à tous. Je n'ai rien compris, ni le propos, ni le rapport avec le sujet. Avec ou sans mur, avec ou sans nuances...
  9. Oh non, pitié ! Je n'ai quand même pas mérité ça !
  10. Le libre-arbitre ? Ce serait prendre des décisions en sachant réellement pourquoi on les prend, sur quelles bases, quels principes, quelles "véritables" priorités ? Et, pour des raisons qu'Auger n'a pas inventé un soir après s'être tiré sur l'élastique, je pense qu'il est impossible de connaître véritablement l'origine, la réalité, la sincérité de ses propres goûts, choix, motivations, valeurs,... Je pourrais, au besoin, citer mes "sources", mais je vois bien que c'est inutile, tellement cette façon de voir s'oppose à un mur (c'est d'ailleurs assez révélateur, mais c'est encore un autre sujet). Nous nous croyons "libres" ? Quelle blague ! Mon intention n'est jamais de convaincre mais d'expliquer pourquoi je pense ce que je pense, de justifier, d'argumenter, c'est tout, ça ne va pas plus loin.
  11. "argument" que je te retourne. Je ne vois pas de lien direct avec des "traumatismes" Tu sais vraiment pourquoi tu préfères le "bleu" au "rouge", le salé au sucré ? Rien que ça, c'est impossible, c'est le résultat de centaines de facteurs dont on a oublié les 99 %. Bref, bonne soirée.
  12. Donc personne ne porte de masque, pas de faux-self (c'est pas de moi, c'est de Donald Winnicott), pas de posture, pas de rôle,... Comme j'envie toutes ces bonnes gens qui sont toujours "eux-mêmes" en toute sincérité et en toute connaissance de cause(s).
  13. C'est fou comme ce sujet (se mentir...) est tabou. Je ne prétends pas avoir raison, je m'en fous d'avoir raison : je suis trop vieux et j'ai enfin compris que ça ne servait à rien (d'avoir raison, pas d'être vieux ), mais je pense qu'il y a une multitude de mécanismes psychologiques inconscients qui font que l'on se ment, pour assurer notre propre équilibre mental, par exemple. Penser que l'on est maître de ses choix, de ses goûts, de sa vie est - à mon sens - un leurre total. Mais c'est une idée qui ne plait pas, mais alors pas du tout... Je ne vais pas argumenter, ni étayer, car c'est une pilule qui ne passe pas et, a fortiori, ça n'engage que moi.
  14. Il y a des vérités sur soi qui sont parfois trop difficiles à digérer, d'où la nécessité, parfois impérieuse, de se mentir à soi-même. Je vais encore me prendre des pavés, mais je pense que l'on utilise ça pratiquement tous et pratiquement constamment.
  15. Oui, on ne pourra pas empêcher la survenue de la haine déjà présente, mais peut-être la réduire, puis la faire disparaître et, enfin, éviter à d'autres d'arriver. Tout ça dans un monde idéal où les concepts sont faciles à énoncer et bien compliqués à mettre en pratique.
  16. En réalisant ce que les psys appellent "un travail sur soi" ?
  17. Ce n'est pas ce que tu demandes, mais je m'en fiche : je trouve ça excellent ! (pas à manger, hein, à lire ! )
  18. Être réellement heureux (je laisse de côté l'inconscience ou l'optimisme béat), en ayant conscience de sa propre finitude ? Ma réponse est dans ma question.
  19. C'est quoi être soi-même ? Pourquoi j'ai acheté une Porsche ? Parce que j'aime la vitesse ? Pour montrer que j'ai de l'argent ? Pour cacher mon sentiment d'infériorité ? Pourquoi j'ai épousé Jennifer ? Parce qu'elle est belle et qu'elle me donne de la valeur ? Pour ne pas être seul ? Parce que tout le monde la désirait ? Parce que je l'aime, tout simplement ? (et pourquoi je l'aime d'ailleurs ?) Tout ça pour dire que - selon moi - on n'est pas maître de ses propres choix, on ne sait pas si c'est pour de "bonnes" ou de "mauvaises" raisons, on ne les connaît d'ailleurs même pas. Alors "être soi-même", je ne sais même pas si c'est possible... Et est-on autorisé à l'autre ? Non, ni par soi (voir plus haut ), ni par les autres, qui souhaitent conserver une image stable et figée de quelqu'un, qui ne doit surtout pas changer...
  20. Oui, c'est exactement ça, merci Passiflore.
  21. Parfois je me demande, mais ce sont des questions que l'on préfère ne pas se poser, comment je réagirais si je les avais moi, ces pulsions, ces désirs d'enfants... Il y a quelques années, j'ai vu un documentaire là-dessus : des hommes (visages masqués, je ne sais pas s'il y avait des gens d'église) qui avaient "réussi" à débuter une thérapie et un traitement médical plutôt que de céder à leurs pulsions. Je m'étais dit qu'il fallait une sacrée dose de courage pour entamer cette démarche. C'est tellement humain les pulsions : alcool, drogue, alimentation, sexe,... Mais certaines ne font du mal qu'à soi, alors que d'autres...
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