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Tout ce qui a été posté par L'ornithorynque
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dans ma revue de presse je viens de tomber sur cet article qui me fait re-découvrir cet Impressionniste et son rapport au corps masculin : Le Point SCaillebotte, grand maître du mâle au musée d’Orsay Article de Par Violaine de Montclos • 6 min de lecture Caillebotte, grand maître du mâle au musée d’Orsay© Vincent Boisot Dans la pénombre des salles du musée d'Orsay où transporteurs et conservateurs s'activent, on ne voit qu'elles. Une paire de fesses roses, musclées, un postérieur d'homme ultraréaliste qui prend toute la lumière et s'impose, triomphant, dans ce musée où règnent d'ordinaire sans partage corps et visages de femmes. La toile est immense (1,5 mètre de hauteur), elle est arrivée ce matin de Boston et Lydia Vagts, la conservatrice américaine qui a veillé à son convoyage, en inspecte avec inquiétude les éventuelles craquelures. Jamais rentoilée depuis son exécution, en 1884, l'?uvre est extraordinairement fragile. L'Homme au bain n'a été, du vivant de Gustave Caillebotte, montré qu'une fois, à Bruxelles, par un groupe de peintres d'avant-garde qui l'avaient tout de même relégué, gênés, dans une pièce à l'écart de leur exposition. Longtemps aux mains de propriétaires privés, il était peu connu du grand public jusqu'à son acquisition, en 2011, par le musée des Beaux-Arts de Boston. Une ode sidérante à la virilité Aux États-Unis, où plusieurs universitaires ont tenté d'établir, dans des travaux plus ou moins sérieux, l'homosexualité supposée du peintre, ce dos d'homme nu est évidemment un emblème. Et à Orsay, il sera sans aucun doute le point névralgique de l'exposition qui s'ouvre le 8 octobre, l'énigme qui aimantera les visiteurs et interrogera le regard ? unique parmi les peintres de son époque ? que Caillebotte ose poser sur les hommes qui l'entourent? Des hommes de tous âges, de toutes classes sociales ? bourgeois, jardiniers, peintres en bâtiment, soldats, promeneurs ou joueurs de bésigue ? dont les portraits convergent depuis quelques jours, prêtés par des musées étrangers ou des collectionneurs privés pour former, sur les cimaises du musée impressionniste, une ode sidérante à la virilité. À LIRE AUSSI Impressionnisme : les quatre semaines qui ont bouleversé l'histoire de l'art Des hommes presque toujours en mouvement, en marche, penchés à leur balcon ou sur leur ouvrage, saisis dans l'énergie simple de leur labeur, de leurs loisirs, de leur quotidien. Des hommes comme ? même aux temps révolutionnaires de l'impressionnisme ? on ne les avait encore jamais vus. Ainsi ces Canotiers que Caillebotte représente en contre-plongée, tête baissée et muscles bandés par l'effort, ou ces Raboteurs de parquet qui s'activent, torse nu, dos courbé, peau scintillante de sueur? Cadrage quasi cinématographique Ainsi ce dandy qui tire avec vigueur sur ses rames et que Caillebotte peint, dans un cadrage ultramoderne et quasi cinématographique, en plan rapproché. Classée trésor national en 2020, cette Partie de bateau est entrée en 2023 dans les collections du musée d'Orsay et a servi de point de départ à l'exposition. Caillebotte peint les hommes en établissant avec eux une proximité et une intimité évidentes.Paul Perrin « Voyez comme la focale choisie donne l'impression d'être assis tout près du rameur, quasiment contre lui », s'enthousiasme, face au tableau, Paul Perrin, directeur des collections du musée d'Orsay et cocommissaire de l'exposition. « Non seulement Caillebotte est le seul impressionniste à ne peindre quasiment que des hommes ? la femme étant, dans son ?uvre, un personnage très secondaire ?, mais il les peint en établissant avec eux une proximité et une intimité évidentes. Ainsi L'Homme au bain, qui est d'une grande audace. Des nus masculins, il y en a plein l'histoire de la peinture, y compris au XIXe : tous les élèves des Beaux-Arts, tous les Prix de Rome en ont représenté, mais ce sont des nus idéalisés, académiques, des héros, des dieux grecs? Caillebotte, lui, peint un homme qui fait sa toilette. » FIGCAPTION STRONGTout contre. /STRONG IPartie de bateau/I (vers 1877-1878) vient d'entrer dans les collections d'Orsay./FIGCAPTION Tout contre. Partie de bateau (vers 1877-1878) vient d'entrer dans les collections d'Orsay. Tête baissée, cheveux en bataille, jambes écartées, l'homme au bain, sans visage, se sèche énergiquement le dos, découvrant ses fesses et ses testicules. Ses pieds ont laissé des traces d'eau sur le sol, sa peau est marbrée, livide par endroits, rosie sans doute par le froid à d'autres, et ce corps nu est d'un tel réalisme qu'il donne au spectateur le sentiment de l'observer à la dérobée, comme si la porte de la salle de bains s'était, brusquement, ouverte sur cette scène triviale. Caillebotte ne payait jamais de modèle, il ne peignait que les gens qui l'entouraient.Paul Perrin « Caillebotte fait avec cet homme ce que Degas aime faire avec ses sujets féminins qui se baignent, qui se peignent, ajoute Paul Perrin. Il le surprend dans son intimité et fait de nous des voyeurs. Mais la manière dont le tableau est exécuté suppose que cet homme savait qu'il était observé, et puis Caillebotte ne payait jamais de modèle, il ne peignait que les gens qui l'entouraient, et nous sommes ici, probablement, dans la salle de bains du peintre. » Une existence pleine de zones d'ombre Alors, qui est ce personnage qui, sans façon, prend ses aises chez Gustave Caillebotte ? La vérité est que le peintre a vécu toute sa vie entouré d'hommes. Ses trois frères d'abord, puis ses compagnons d'armes pendant la guerre franco-prussienne, ses innombrables camarades de régate ? puisqu'il est lui-même un régatier hors pair ?, mais aussi le groupe des impressionnistes, essentiellement des hommes, dont il est un très généreux mécène et dont il goûte, plus que tout autre, les aventures collectives et amicales. « Caillebotte n'était pas marié. Il est l'un des seuls impressionnistes à ne pas avoir eu de descendance, mais rien ne permet de conclure à son homosexualité », ajoute Paul Perrin, qui se défend de toute surinterprétation un peu trop raccord avec l'époque, et jure qu'il n'est pas ici question d'interroger ? car qui s'en soucie ? ? la sexualité de l'artiste. Seulement son regard de peintre? Toutes ces suppositions hasardeuses, aux États-Unis, sur son homosexualité, n'ont aucun sens.Gilles Chardeau « D'autant que Caillebotte a eu une compagne, Charlotte Berthier, qu'il n'a pas épousée pour la simple raison qu'elle était d'un milieu modeste, rappelle Gilles Chardeau, président du comité Caillebotte et descendant du peintre. Mais ils ont vécu ensemble, il l'a même couchée sur son testament. Toutes ces suppositions hasardeuses, aux États-Unis, sur son homosexualité, n'ont donc aucun sens. » À LIRE AUSSI « Impression, soleil levant » : le tableau de Monet qui lança l'impressionnisme Les archives personnelles de l'artiste sont hélas presque inexistantes, probablement en partie jetées par Geneviève, sa nièce et seule descendante, qui ne tenait visiblement pas son oncle artiste en haute estime. « Où sont les lettres d'amour, les papiers intimes ? » se désole le producteur et journaliste Amaury Chardeau, lui aussi descendant du peintre et auteur d'une formidable enquête* sur l'existence pleine de zones d'ombre de l'artiste. Un amateur d'énigmes Au cours de ses recherches, Chardeau est tombé sur plusieurs missives écrites par Caillebotte à Monet. L'une atteste que le gigantesque Homme au bain a bien été réalisé chez lui, dans son appartement du boulevard Haussmann. Une autre prouve que Charlotte Berthier, malade ? « elle est au lit depuis quelques jours » ?, habite en effet sous le même toit que lui. Il nous place à dessein, aujourd'hui encore, dans une inconfortable position d'intrus.Amaury Chardeau L'auteur a également mis la main sur une singulière photo du peintre travesti en femme, cliché qu'il n'a, malgré les demandes des commissaires de l'exposition, pas souhaité transmettre à Orsay. « La photo a sans doute été prise lors d'un bal d'école d'ingénieurs, où il était classique, pour les hommes, de se travestir », explique-t-il. « L'angle de cette exposition ? ?Peindre les hommes'' ? est intelligent et opportuniste : on surfe sur les questions de genre qui obsèdent notre époque. Mais Caillebotte aimait les énigmes et, avec ce cul masculin, surtout peint dans de telles proportions, ce cul appétissant, érotique si l'on veut, il nous place à dessein, aujourd'hui encore, dans une inconfortable position d'intrus. Ces fesses sont troublantes, oui. Mais il ne faut pas leur en faire dire plus? » * Caillebotte. La peinture est un jeu sérieux, d'Amaury Chardeau (Norma, 250 p., 32 ?). « Caillebotte. Peindre les hommes », au musée d'Orsay, du 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025.
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Quels sont ces pays lointains que vous avez visiter ?
L'ornithorynque a répondu à un(e) sujet de zeyas dans Quotidien
En Europe, bien sûr, avec toute la périphérie française, plus Autriche, Hongrie, Grèce, Lettonie (pour un Amour) Et puis pendant près de vingt ans ce furent les pays plus chauds : Egypte (l'horreur du voyage de groupe), Tunisie, Maroc (trek dans le désert), Madagascar (6 fois), Bali (2fois), Thaïlande (3 fois) avec incursion au Cambodge, Vietnam (2 fois), Philippines (10 fois), Australie, Argentine, Chili, Costa Rica (le pire), tout cela en retraité, solitaire et autonome, avec des voyages généralement entre deux et trois mois. A présent les douleurs et fatigues de l'âge me laissent au tourisme régional, mais avec de merveilleux souvenirs jusqu'à la fin de mes jours. -
A Marseille, près du vieux port ...
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A quand une vraie révolution chez tous les peuples oppprimés ?
L'ornithorynque a répondu à un(e) sujet de CURIOSUS23 dans International
@Mowgli n'a pas totalement tort! J'ai côtoyé des russes, des gens qui aiment la violence (et l'acool) et j'ai l'impression qu'un président tel que Poutine leur convient parfaitement. J'ai côtoyé des chinois en voyage, leur brutalité et leur sans gêne triomphant m'ont déplu, mais ils se sentaient parfaitement à l'aise. Il faut se garder de tout ramener à notre aune, à notre culture, à notre histoire. Des peuples ont évolué différemment, avec une histoire et une philosophie étrangère à la nôtre. Notre occident a inventé la démocratie libérale en se défaisant violemment de la royauté, est-ce parfait? En lisant les actualités je n'en ai pas l'impression... -
"Si les gens veulent voir des films pas cher, qu'ils les regardent à la télévision"
L'ornithorynque a répondu à un(e) sujet de January dans Cinéma
Je ne vais plus au cinéma en salle, les bavardages, les crissements et odeurs de popcorn, non merci. Je me suis trouvé une solution technique parfaite : un casque Goovis pro : image extra large, capacité 3D, avec un casque audio sur les oreilles et assis dans mon meilleur fauteuil je savoure vraiment les films loués ou achetés... Il est vrai que c'est un plaisir qui convient mieux à un célibataire -
Guerre en Ukraine - Sujet général
L'ornithorynque a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans International
Guerre en Ukraine : Poutine affirme que la Russie est prête à des négociations avec Kiev Par Le Figaro avec AFP Guerre en Ukraine : Poutine affirme que la Russie est prête à des négociations avec Kiev (lefigaro.fr) -
Pendant des siècles c'était le mariage de raison qui dominait, et il durait parce que des biens étaient mis en commun, souvent des terres. La notion de bonheur conjugal n'était pas forcément liée à l'amour. Et puis plus récemment est arrivé le mariage d'Amour, avec un grand A, peut être plus souhaité par les femmes que par les hommes. Et avec ces mariages là sont apparus les maux qui détruisaient les couples, infidélité, jalousies, mésententes
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Je parlais de l'écoute à la radio, auto-radio Depuis longtemps ma télé ne me sert que d'écran pour ma collection de films
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Merci pour ce florilège ! Je suis étonné que tu ne cites pas Shubert dans tes favoris
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Je n'écoute quasiment que du classique, à l'occasion un peu de jazz (d'époque classique lui aussi) J'ai une bonne collection de CD débutée il y a près de 30 ans de laquelle j'ai tiré des extraits montés en compilations pour répondre à mon humeur du moment. Plusieurs contributeurs ont évoqué Radio Classique, je l'ai écouté pendant longtemps, mais la coupure publicitaire toutes les demi-heures m'est devenue insupportable! A présent je me suis rabattu sur France Musique : plus aucune pub, peu d'infos, un éventail de musiques plus large, et des oeuvres complètes en nocturne. Malheureusement dans mon petit sud-est j'ai de plus en plus de mal à aller écouter l'opéra.
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Nous avons de l'amour pour une ou deux femmes, de l'amitié pour deux ou trois amis, de la haine pour un seul ennemi, de la pitié pour quelques pauvres; et le reste des hommes nous est indifférent. Jules Renard, Journal
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Samedi dernier pendant que je roulais en voiture j'ai basculé mon auto-radio sur France Culture, et j'ai entendu une histoire stupéfiante, celle des Radium Girls" aux USA dans les années 1920. Ces jeune femmes étaient chargées de peindre les chiffres sur les cadrans de montre, et la peinture utilisée, pour faire "joli et moderne" était à base de radium, d'où la luminosité des chiffres dans l'obscurité. Elles utilisaient des pinceaux très fins, et pour applique la peinture au radium avec plus de précision elles pinçaient les poils du pinceau entre leurs lèvres. Les maladies et décès ont commencé à survenir cinq ans plus tard ... Des femmes lumineuses : épisode • 3/2 du podcast L'histoire oubliée des "radium girls" | France Culture (radiofrance.fr) Qui se souvient, enfant, avoir scruté longuement dans le noir les chiffres lumineux d’un cadran de montre ou de réveil, dont l’effet magique faisait oublier l’heure donnée ? En 1917, de jeunes ouvrières sont embauchées à Newark (New Jersey, États-Unis) par l’US Radium Corporation pour leurs qualités alors jugées féminines : la précision, le soin et la dextérité. Munies d’un pinceau extrêmement fin, les jeunes femmes devront peindre, sur des cadrans de montre ou d’instruments de mesure aéronautique, des chiffres avec de la peinture luminescente au radium. Elles semblaient être des anges venus d’un autre monde Sur fond de Première Guerre mondiale, cette industrie explose littéralement pour répondre aux besoins de l’armée américaine. Révolutionnant l’histoire des sciences, Marie et Pierre Curie avaient découvert le radium en 1898, élément bientôt paré de toutes les vertus - cosmétiques, curatives, aphrodisiaques. Undark, tel est le nom de la peinture merveilleuse utilisée par les ouvrières de Newark. lles rivalisent de vitesse pour avoir le meilleur rendement. Elles affinent continuellement le pinceau en le portant à la bouche. Et lorsque quittant l’atelier, elles marchent dans la rue à la nuit tombée, un stupéfiant halo lumineux les entoure : leurs vêtements, leurs cheveux, leur peau luisent. Ce soudain basculement dans le surnaturel les amuse. Dans le même temps, les scientifiques travaillant à l’élaboration du radium prennent toutes les précautions pour le manipuler, davantage conscients des maux qu’une exposition aux rayonnements ionisants peut engendrer. 100ème anniversaire de la naissance
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Superbe !!!
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Justement, ce n'est pas une renaissance façon bouddhiste que j'explore, mais je postule que je renais avec mes souvenirs, et j'imagine ce que cela pourrait donner...
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@soisig Plusieurs de tes objections sont valables, et peuvent orienter le cours de mon délire
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Ce n'est pas mon cas Et je pourrais en avoir d'autres (ou pas), bien à moi et très chouettes
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Oui, j'ai 81 ans, c'est pourquoi je jete un regard en arrière ... C'est sûr que les premiers ages seraient assez chi..ts, mais ensuite, orienter sa vie en connaissance de cause ? Je sais que je m'opposerais bec et ongles à mon beau-père, je sais que je m'enfuirais à toutes jambes en croisant celle que j'ai épousée
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Il est un peu tard pour orienter mon avenir. Je sais bien qu'il n'y a pas de renaissance, mais je jongle avec une hypothèse farfelue.
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Une idée farfelue me traverse souvent l'esprit : quelle vie pourrais-je avoir si je renaissais, dans les mêmes circonstances que celles de ma vie actuelle, avec l'essentiel des souvenirs de ce que je viens de vivre pendant huit décennies ? Je sais quelles erreurs j'ai commises dans ma vie, je sais ce qui me rend heureux à long terme. Alors j'imagine ce que pourrait être une renaissance, une nouvelle version expurgée des échecs précédents, et c'est bien plus jubilatoire que tous les paradis religieux. Et vous, que feriez-vous ?
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Un Jean-Christophe Rufin sans rapport avec le "Consul" Les flammes de pierre, dans la ligne des grands romans de montagne
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J'aime les gens qui pensent
L'ornithorynque a répondu à un(e) sujet de Crom- dans Amour et Séduction
En pratiquant ma revue de presse quotidienne sur Internet j'ai accès aux commentaires des lecteurs, ceux-ci sont plus instructif et malheureusement plus désespérant que les sondages ... La capacité de "penser" semble absente de la majorité des commentaires -
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Le Japon l'accuse de "conspiration d'abordage" et reproche aux militants de la protection de l'environnement qui l'accompagnent d'empêcher l'activité de ses baleiniers dans les eaux glaciales de l'Antarctique. En dépit de cette notice, Paul Watson avait pu voyager librement dans plusieurs pays, comme en France, en Suisse, aux Pays-Bas ou en Irlande, a rappelé Sea Shepherd France dimanche sur X. L'ONG craint désormais que le Danemark n'extrade vers le Japon le militant à la barbe blanche et ne "se range du côté des nations voyous qui violent les lois et traités de protection des mammifères marins" en joignant "le camp des baleiniers japonais." Arrestation de Paul Watson : pourquoi le Japon veut-il la peau du "pirate" de Sea Shepherd ? (francetvinfo.fr) à lire aussi