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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. à juste titre ? pas toujours. c'est pour ça, j'ai plus de respect pour l'écrivain qui parvient à se sortir victorieux du tir de ses snipers que pour le footeux qui pousse la baballe dans un but.
  2. je préfère voir un pays briller par ses écrivains, plutôt que par ses sportifs.
  3. j'ai fini un livre de Dick, et qui n'est franchement pas son meilleur, c'est le moins qu'on puisse dire :
  4. j'ai commencé Huysmans, A-rebours : ça me plait pas trop, j'ai du mal à appréhender ce qu'est la décadence.
  5. qu'est-ce qui te dit que l'auteur du topic sera impartial ? moi, si on me vire d'un topic, je recréé le même à côté où tous les trolleurs seront les bienvenus.
  6. si t'as aimé, je te recommande l'essai qui précède : Physiologie du Mariage ou traité de méditation éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal.
  7. Crève

    Le football.

    je peux pas encadrer le foot, j'ai envie de brûler au lance-flamme tous les cons qui klaxonnent dans ma ville parce que la France aurait gagné le match. ils me dérangent, ils gênent la circulation, il polluent la tranquillité de ma ville.
  8. je poursuis sur du Stephen King :
  9. la B.O. de Requiem for a Dream la B.O. de Lola rennt
  10. en ces temps de troubles internationaux, cette lecture est lumineuse : un village en Anatolie voit la visite d'étrangers en mal, qui ne savent où trouver asile, ils sont errants, chassés par les turques. en même temps au village a lieu cette tradition tous les 7 ans : on choisit des apôtres et un Jésus pour rejouer la tradition du Christ. en ces temps où on ne sait que faire des immigrés, ce roman sonne comme une prophétie.
  11. analyse d'un professeur de français : Petite analyse lexicale du "pognon". Ce ne sont pas les termes argotiques qui manquent en français pour désigner l'argent. Certains d'entre eux désignent d'anciennes pièces de monnaie comme le "flouze" (du mot "felous", argot marseillais pour désigner un gros sou) et le "grisbi" (du "griset", pièce de six liards) ; par métonymie, le "pèze" désigne aussi la monnaie puisqu'il fait allusion au poids, qui était jadis l'unité de valeur de l'argent. La "galette", l' "oseille", le "blé", le "trèfle" sont des métonymies de la fonction vitale de l'argent, que l'on dépense pour vivre. Plus obscur, le "fric" appartient au même champ lexical : c'est une abréviation probable de "fricot", le plat nourrissant et grossier, voire bombance. Le terme "pognon", en revanche, possède une origine tout autre : il vient du verbe "poigner", dans le sens d'empoigner. Le pognon, ce n'est donc pas ce qu'on dépense, c'est ce qu'on accumule. Le mot véhicule une connotation assez sensible de cupidité. Dès lors, l'expression "On met un pognon de dingue dans les minima sociaux" signifie autre chose que "on met un fric de dingue dans les minima sociaux". Mettre du fric serait cohérent, puisque le terme argotique possède étymologiquement une connotation nourricière ; mettre du pognon dans les minima sociaux est quasiment un oxymore puisque l'on se sépare ainsi d'une richesse que l'on cherche à accumuler. Du coup, c'est insupportable dans le discours présidentiel…
  12. il respecte la boite pour laquelle il postule? j'ai toujours respecté la boîte pour laquelle j'ai travaillé ; elle en revanche ne m'a pas respecté, m'a traité de serpillière. avec la crise économique et la perte de clients, le patron nous a expliqué qu'il fallait se serrer la ceinture, et donc une diminution de salaire s'accompagnera du passage de 39 h à 35 h par semaine, mais avec toujours la même quantité de travail à fournir. on a tous (15 salariés) été interloqué, mais finalement pris de court, on s'est plié. résultat, j'ai été payé 900 et quelques €uros, Paris 11, pendant plusieurs mois, au moment même où j'avais souscrit pour un logement. à Paris, je le rappelle, pour 750 €uros par mois, t'as droit à une boîte de conserve, un cagibi, un placard à balais de 15 m². pendant ce temps, le patron nous faisait des discours "dehors c'est la tempête économique, blabla, on fait des économies" "on est sur un bateau" sous-entendu, ceux qui veulent nager, je les retiens pas, de toute façon ils se noieront, autant qu'ils restent sur le bateau, même si je suis un chien qui vous sous-paye, vous resterez, de toute façon, on le sait, c'est toujours le capitaine qui part en dernier quand le bateau coule.
  13. j'ai lu le livre qui précède : Metro 2033 ; que j'ai trouvé oppressant, étouffant ; cette humanité qui vit dans les couloirs du métro et reproduit les pire schémas sociaux m'a mis mal à l'aise. mais le tout est bien ficelé, entre la peur et le fantastique.
  14. j'ai trouvé ça sur le net : "A propos du "pognon de dingue" dépensé dans les minima sociaux, une mise en perspective par Olivier Bargain, professeur d'économie à l'université de Bordeaux et membre du Conseil d'analyse économique : "Tout d’abord, parler d’un nombre de pauvres excessif comme l’a fait le premier ministre est un choix rhétorique : le chiffre de 9 millions de pauvres paraît élevé, mais cela correspond à 14,2 % de la population française, c’est-à-dire un taux moins élevé que la moyenne européenne ou que dans certains pays scandinaves pourtant réputés pour la générosité de leurs systèmes sociaux. Ce taux est également stable : il oscille entre 13 % et 14 % au cours des vingt dernières années. Rappelons aussi que la pauvreté est relative. Ce taux est défini à partir d’un seuil fixé à 60 % de la médiane des revenus, soit 1 015 euros par mois pour un adulte. Pour catégoriser la grande pauvreté, on peut adopter des seuils plus bas : 50 % de la médiane (846 euros) ou 40 % (676 euros). Les taux de pauvreté descendent alors à 8 % (5 millions de personnes) et 3,4 % (2,1 millions de personnes) respectivement. Notons, enfin, que la pauvreté n’est pas partagée par tous : elle diminue avec l’âge et touche relativement peu les retraités (8 % pour les plus de 60 ans), car ils bénéficient de minima sociaux plus élevés ; à l’inverse, elle se concentre sur certains groupes démographiques comme les mères célibataires (35 %).(…)" Il faut bien sûr évaluer le rapport coût-efficacité de notre système social. Est-il aussi désastreux que veulent bien le dire certains membres du gouvernement ? Le coût des différents minima sociaux et de la prime d’activité s’élève à 29 milliards d’euros, soit 1,4 point de produit intérieur brut (PIB), et atteint 2,6 points de PIB si l’on ajoute les aides au logement et les prestations familiales sous condition de ressources. Ces aides sont globalement assez bien ciblées et permettent de diviser par 1,6 le taux de pauvreté en France, un rapport coût-performance très similaire à celui de la Finlande, du Danemark ou des Pays-Bas. Certains pays dépensent plus que nous : autour de 4 points de PIB au Royaume-Uni et en Irlande. Ils corrigent donc davantage – la pauvreté est divisée par deux –, mais avec un taux de pauvreté final bien supérieur au nôtre. Nous dépensons en revanche plus que l’Allemagne, mais nous sommes plus efficaces ! Le taux de pauvreté avant transfert est similaire dans les deux pays (autour de 25 %), mais la pauvreté après prestations sociales est de 14,2 % en France, contre plus de 16 % en Allemagne. Nos simulations montrent d’ailleurs que si l’on appliquait le système allemand en France, la pauvreté augmenterait de 1,2 point dans notre pays !"
  15. Bienvenue à Gattaca, la poésie de l'histoire, la musique, la beauté de l'image, l'expérience de pensée, notre avenir.
  16. Je lis en ce moment The Martian, d'Andy Weir (en anglais) : c'est passionnant bien que très technique, on suit les péripéties de Mark Watney bloqué sur Mars et qui tente de survivre.
  17. qu'est-ce j'en sais ? pas de réponse, pas de raison donnée ;
  18. figure-toi qu'un recruteur du crédit agricole m'a dit que mon CV en rendrait plus d'un jaloux.
  19. peut-être parce que les profils sérieux (comme le mien) en ont marre de se faire enfiler à sec ; d'ailleurs, tu le reconnais toi-même, "pas assez rémunéré" moi j'ai été payé 900 et quelques €uros par mois pour un temps plein dans une boîte de marketing sur Paris, avec un loyer à 750 €uros pour vivre dans un cagibi, un placard à balai, et pour entendre le patron nous dire "on est sur un bateau, dehors c'est la tempête économique, donc on fait des économies sur tout c'qu'on peut", sous-entendu : quand ya naufrage, c'est toujours le capitaine qui part en dernier ! on sacrifie les autres, ceux qui sont rien, avant ! si en plus faut payer un connard payé pour me recruter pour ce bel emploi (de marketing, qui saoule la société plus qu'autre chose), qui dois-je remercier ? pour info, j'ai démissionné en écrivant un "manifeste de démission" de 7 pages long. j'invite chacun-e à le faire, à quitter son job pourri qu'est pas utile à la société et jouir pleinement des aides et de son potager. d'ailleurs, moi je pense à l'inverse de Macron, je ne pense pas qu'il faille diminuer les aides, je pense au contraire qu'il faudrait les augmenter, jusqu'à obtenir un "revenu universel" ou "revenu permanent" à vie. ps : vous l'avez deviné, je suis un anarchiste. permettez-moi de ne pas m'en offusquer, mais de m'en satisfaire
  20. ouai, sauf qu'y ya plus d'poisson dans la rivière.
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