Aller au contenu

Crève

Membre
  • Compteur de contenus

    3 540
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Crève

  1. Courage, il te reste plus "que" 05 tomes ensuite "Le temps est élastique. Les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l'habitude le remplit". _A L'Ombre des jeunes filles en fleurs. *cité de mémoire*
  2. "Heureuses encore, si préférant le mystère à l'éclat, ils ne font pas de l'idole de la veille la victime du lendemain." _Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses. (cité de mémoire). La différence réside en ce que dans un cas, l'acte est latent, dans l'autre il est consommé.
  3. et vous en pensez quoi du cinquième ? ma libraire, autrice de fantasy, préfère American Gods ; elle a laissé tombé The Sandman. En série.
  4. Vous n'irez pas au-delà des 04 premiers ? Le cinq est pas mal aussi, et le 06 est plaisant.
  5. L’aspect historique c’est seulement au début, après ça vire sf.
  6. Je ne connais pas l'oeuvre originelle, mais on m'a dit que je pouvais quand même regarder la série. Au début, sur les trois premiers épisodes, j'étais sceptique : certes le protagoniste principal est mystérieux, mutique au début, la série dévoile peu à peu son caractère, ses secrets. Mais à un moment donné, je ne voyais pas le projet : pourquoi je regarde une série où le personnage parle à son corbeau ? D'autant que j'ai un peu de mal avec les séries mettant beaucoup d'éléments fantastiques. Mais j'ai décidé de poursuivre, parce qu'on en dit du bien par ailleurs. A partir de l'épisode 04, j'ai vraiment apprécié, le duel avec Lucifer est prenant, envoûtant, les mythes vivent (Caïn et son frère, la porte des Enfers, et sans doute plein d'autres mais je n'ai pas une culture suffisante). L'épisode suivant est très puissant aussi, et soulève des questions philosophiques : pourrait-on vivre dans un monde où la vérité serait perpétuellement prononcée ? La démonstration, où tout l'épisode se passe dans cette scène de restaurant, est saisissante. Je vais donc continuer, en espérant que les épisodes suivants ont la force du 04 et du 05. Vous qui avez lu l'Histoire de Neil Gaiman, qu'est-ce que vous pouvez en dire ? Quels mythes jalonnent la série ?
  7. Je m'arrête sur ces réflexions et réponds dans la foulée, avant d'avoir lu les réponses des autres : Je ne peux souscrire à ces arguments. Considérer que l'homme, au sens genré, donc pas les femmes, serait responsable du changement climatique, lui et pas l'espèce humaine en général, c'est sous-tendre l'idée, que si c'était les femmes qui tiraient la barque, on n'en serait pas là. On en sait rien, en fait ; vu qu'on aura jamais la version d'un monde où le patriarcat n'est pas advenu. Ce glissement sémantique me paraît propre à monter les deux sexes, hommes et femmes, les uns contre les autres. L'espèce humaine forme un tout, un écosystème, dont les deux sexes ont participé. Faire sécession, scission, en parlant d'une ère où seul le mâle mène la barque, soit "l'androcène", c'est vouloir, de façon refoulée, faire le constat que l'homme et la femme n'appartiennent plus à la même espèce. Si je prends l'exemple du règne animal, quand je décris les fourmis, je les prends dans leur globalité, bien que la Reine ait un rôle prépondérant, matriarcal, je ne vais pas désigner le règne sous les termes de : gyno-myrmécéen, lorsque je décris une attaque sur ma boîte à sucre. (Ce serait pour le moins misogyne.) Une attaque de la planète par les humains irresponsables ne me semble pas relever d'un sexe. C'est tous ensemble que nous sommes entrés dans l'ère de la consommation qui détruit la planète, les femmes ne sont les dernières à faire tourner la machine, acheteuses de fringues, de produits cosmétiques, etc. En fait, je crois deviner une pensée derrière tout ça : que si la société avait été matriacale, et non patriacale, on n'aurait pas une société destructrice d'environnement, mais en harmonie avec mère nature. Conte de fée. Si on observe les sociétés qui ont tenté de faire sécession avec la société industrielle, comme Auroville en Inde par exemple, ou même à la marge, les hippies voulant revenir élever des chèvres ou les Amish, ce n'est pas l'apanage d'un sexe. A Auroville, les deux dirigeants étaient Sri Aurobindo et Mère Alfassa. Un homme et une femme. Si le problème était de l'ordre du Masculin, on aurait dû voir ces communautés faisant sécession avec le patriarcat et vivant plus en contact avec la nature, se composer principalement de membres féminins. Or ce n'est pas le cas. Toute cette agitation nous fait courir et nous diviser, en montant hommes et femmes l'un contre l'autre, pendant que les puissants se gavent, hommes et femmes confondus en Jet privé. Je tag @January, qui voulait de l'argumentation et non de l'invective, et @Gouderien l'auteur du topic, et parce que l'un et l'autre s'oppose, je vous invite à rebondir sur mon intervention.
  8. J'attendais depuis longtemps votre analyse de ce récit court, et je ne suis pas déçu ; l'oeil d'un passionné d'histoire est toujours intéressant. Comme je ne suis pas connaisseur en histoire, j'aurais quelques questions à vous poser : vous dites qu'il s'agit plus d'une critique du stalinisme que du communisme : quelle distinction faites-vous entre les deux ? Tant qu'on y est, est-ce que 1984 est une critique du stalinisme ou du communisme, ou des deux ? Revenons à La ferme des animaux : est-ce que dans ce récit, que j'ai lu il y a quelques temps, on voit un personnage qui serait, dans la réalité, Trotsky ? Je pensais à Boule-de-Neige. Puisque ce récit est encore frais dans votre tête, vous pourrez me dire, car je ne connais pas assez l'histoire de l'URSS. Enfin, je serais plus prudent quand au jugement : est-ce que rien n'a vraiment changé depuis Staline ? C'était quand même pire avant, je viens de voir un reportage à la télé, les camps goulags, etc. Ce qui a changé, ce me semble, c'est qu'avant on avait deux idéologies qui s'affrontaient, dans le monde, le capitalisme naissant, et le communisme qui a essaimé (jusque dans les pays arabes), et qu'aujourd'hui, le capitalisme a gagné partout sur le globe, et même les pays communistes sont entrés dans une économie de marché. Donc moi, je ne dirais pas que "rien n'a vraiment changé", même en Russie. Mais bon, je pense que votre point de vue d'historien est sans doute plus pertinent que le mien
  9. En fait, si je demande la distinction entre le Wokisme, notion récente utilisée par les masses et les journalistes, et le progressisme, c'est parce que je les assimile, et malgré votre commentaire, je ne suis pas convaincu de la distinction. Je m'explique : à mon avis, les deux défendent une même notion, une composante de la gauche, que faute de trouver mieux, je rapprocherai du terme : égalité. J'ai demandé des exemples, pour qu'on y voit plus clair. Dans les exemples choisis pour décrire le progressisme, vous faites mention, excepté l'artisanat, à des exemples du passé (congés payés, etc.) Tandis que pour décrire le Wokisme, vous faites référence à des exemples récents. Mais les deux relèvent du même combat pour l'égalité. La dichotomie que vous opérez relève plus de luttes entre celles passées et celles actuelles. A mon sens, nous n'avons pas besoin de ce mot : Woke. Car nous avons déjà un mot, le progressisme, qui poursuit son histoire, avec ses dérives, ses tares, mais aussi ses combats légitimes. Le fait d'utiliser Woke est plus un signe, non pas de changements sociétaux, mais de changement de vocabulaire : nous ajoutons plus d'anglicisme, là où nous avons déjà un mot français qu'on ne sait plus utiliser. Tout comme la pensée réactionnaire, le progressisme poursuit son histoire. L'autre dichotomie que vous opérez à travers vos exemples, entre le Progressisme et Wokisme, est le jugement de valeur. A l'exception de votre exemple de l'artisanat, vous dépeignez l'un, le progressisme, en termes mélioratifs, l'autre le Wokisme en termes péjoratifs. Mais pour moi il y a une continuité de l'un à l'autre, peut-être pas en terme de qualité, mais au moins de notions, à savoir la volonté de plus d'égalité. Dans vos exemples, qui sont orientés, vous choisissez par exemple la "réduction du vocabulaire", qui immédiatement fait penser à Orwell. Or ce que j'observe jusqu'alors, c'est l'inverse : on ajoute du vocabulaire, en plus de "il" et "elle", nous avons iel. C'est donc un terme de plus, et non une réduction. Tant que les termes "il" et "elle" ne disparaissent pas parce que décrivant une réalité objective, ça gêne qui qu'on ait "iel" en plus ? Idem pour l'histoire des toilettes accueillant les trans-genres -sexuels : si toi, hétéro, tu peux toujours trouver les toilettes pour hommes, en quoi ça te gêne qu'à côté un trans-sexuel utilise d'autres toilettes ? En fait, ce qui me gêne avec le Wokisme, que moi j'appelle le progressisme tendance Internet (je peux m'expliquer là-dessus), c'est que ça fait se monter les uns contre les autres, alors que ça ne recouvre, concerne, qu'une minorité de personnes, pendant que les puissants nous regardent nous agiter dans un bocal pour des futilités. Si les trans-sexuels veulent un mot en plus dans le vocabulaire et des toilettes en plus, ok, mais qu'on fasse vite, on a autre chose de plus important à traiter. Voilà ma contribution au topic, je compte pas m'étendre trop, pour moi c'est pas un vrai sujet de société. Tout juste un buzz avant tout de vocabulaire.
  10. Est-ce que tu aurais un exemple de ces deux idéologies, celle du progressisme, et celle du wokisme, un exemple où le progressisme est "positif", et un exemple où le wokisme "fait n'importe quoi" ? Et aussi un exemple où le wokisme veut "s'imposer à la majorité".
  11. Je pose une question à tous celles et ceux qui ont participé avec véhémence sur ce sujet et se sont emparés du terme "wokisme" : quelle distinction faites-vous entre le wokisme et le progressisme ?
  12. Et d’après toi il aurait fallu faire comment ? Un tableau Excel avec tous les membres du forum ? Soit des milliers de cases ? si tu sais faire mieux, vas-y, on te laisse faire. @January a fait au mieux, avec les membres les plus présents en section littérature et elle a même demandé si elle n’omettait personne. @Leeberte fallait vous réveiller à ce moment-là.
  13. Aussi important que d’accrocher son diplôme dans sa chambre.
  14. La SF ça peut aussi être très sérieux et adulte, j’en veux pour preuve que des auteurs de SF sont recherché en France par l’armée pour travailler avec le gouvernement sur de potentiels scénarii du futur, des menaces qui peuvent peser sur la nation. Une équipe d’écrivains de SF a été rémunérée pour ce travail : quel autre genre / espèce littéraire peut se targuer d’accrocher un tel écusson sur sa blouse de travail ?
  15. Ah bon. Dans ce cas je vois à quoi ça sert de le dire. on est sur un forum pour discuter. Dire « moi j’aime pas ça » sans que l’auditoire comprenne pourquoi, j’vois pas à quoi ça sert. Je croyais qu’un forum c’était moins artificiel qu’un facebook qui résume sa critique à un pitoyable « like » ou « dislike ». J’ai dû me tromper.
  16. Des fleurs pour Algernon, est un roman sur l’épopée de l’intelligence où le style, la forme, sert le fond. C’est très original
  17. J’ai beaucoup aimé Ravage qui est décliné en B . D. cette dernière est sublime, elle magnifie le roman. c’est un formidable auteur, et Ravage est le premier roman décrivant un black-out. Les français peuvent être fiers de ce romancier.
  18. On ne mesure pas la qualité d’une adaptation à l’aune de sa fidélité au roman dont il est tiré, mais à la justesse de sa trahison. Kubrick a tout compris.
  19. @January Moi non plus je n’ai pas saisi le roman de Virginia Woolf, que j’ai d’abord essayé de lire en anglais ! Il y a bien quelques idées, mais le projet global ne m’a pas enthousiasmé. Du coup, je n’ai pas envie de retenter avec cette autrice.
  20. Pour ma part, je ne comprends pas le succès de Chanson douce.
  21. Le roman met en scène une machine humanoïde, conjonction de l'intelligence artificielle, de la robotique, et de toute la recherche pour créer un être artificiel, capable de s'exprimer, de calculer, de gestes précis, et même de ce qui nous fait le plus peur : penser et aimer. Le roman explore les facettes de la machine, comment elle pense, quelle est son empathie. Ce roman est aussi une uchronie, sur le plan politique mais aussi sur le plan de la science, l'auteur imagine que Alan Turing serait vivant.
  22. 1922, film adapté de Stephen King J'ai adoré cette adaptation, fidèle à l'histoire originale, les mentalités de l'époque, les hommes des champs vs les hommes des villes, les hommes fiers de leur terre. Le suspense et la terreur, les fantômes du passé, qui reviennent en même temps que les rats, pour montrer qu'on ne s'en débarrasse pas comme ça, et surtout la fin m'ont fait apprécier cette adaptation, ce huis-clos familial qui tourne au drame, à une autre époque.
  23. Non. J'vois pas pourquoi on choisirait arbitrairement un livre du genre Fantastique et Policier/thriller, et pas Science-fiction. Et pis le critère "du jaune sur la couverture", pour moi c'est trop superficiel.
  24. Non, on peut aussi faire part de notre ressenti lecture en mettant à un moment donné *SPOILER*, pour indiquer aux forumers que maintenant on va dévoiler, et que celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu ou fini, ben faut pas lire ce qui va suivre sur le forum.
×