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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. uchronie : description d'un passé qui n'est pas advenu. exemple : que ce serait-il passé si Christophe Colomb n'avait pas découvert l'Amérique ; et si les forces de l'Axe avaient gagné la seconde guerre mondiale ? autant de réalités parallèles à la notre dont on aurait tort de se priver, en plus d'être un exerce intellectuel de très haut niveau pour un-e écrivain-e.
  2. nucléaire ou atomique ? c'est vrai que je suis mitigé sur son rapport à la vision des femmes ; dans son histoire, Miette couche avec chacun, et les hommes se demandent à qui elle devrait "appartenir", et conclure sur le constat qu'elle s'appartient elle-même ; mais ce qui semble louche, c'est le rapport au personnage d'Evelyne.. apparemment l'adaptation ciné diffère totalement sur la fin. dans The Walking Dead, c'est plutôt "tuer le zombie, ou être tué" :)
  3. @January à propos de Malevil que je viens de terminer : c'est un roman post-apo de 636 pages ; le paysage est ravagé et la civilisation française anéantie par une bombe qui n'a laissé sur le sol français que très peu de survivants, voués à disparaître sous peu, faute de moyens de survie. dans la même veine post-apo, on peut citer La Route de Cormac Mc Carty, dont le style est puissant et l'adaptation cinématographique rend bien le style et l'ambiance délétère qui se dégage du roman. dans Malevil, une question que je me suis posé, c'est : que peuvent-ils manger, à Malevil ? on nous fait état au début, qu'il y a des réserves de charcuteries, mais sont-elles suffisantes pour vivre des mois à 10 personnes dessus ?? il est question aussi de sacrifier quelques porcelets, mais ils ne vont pas durer, les sustenter pendant des semaines... cette question de la nourriture n'a cessé de me tarauder tout au long du roman. as-tu une réponse @January ? d'autant qu'à un moment, ils se ramènent avec des tourtes à La Roque : d'où viennent-elles ? pendant tout le temps que dure la culture du blé qu'ils ont entrepris de faire pousser, que mangent-ils ? quelques éléments m'interpellent, notamment ce qui se passe avec Malevil : ils tuent le père Jacquet, et le Jacquet n'a pas plus de désir de vengeance que ça ; même il se joint au groupe, et il est même évoqué un sentiment de transfert sur Emmanuel. je sais pas, mais dans un monde de survie, si je faisais équipe avec mon père, ou mon frère, et qu'on me le tue, je nourrirais bien plus de ressentiments que le personnage plat et veule de Jacquet décrit par l'auteur, qui semble transparent. ça t'a pas choqué ? les relations entre Emmanuel et Evelyne, 14 ans, sont assez brumeuses, on sait pas trop s'il la considère comme une amante, une fille dont il serait le père protecteur ; ça m'a semblé louche. sinon, dans l'ensemble, les questions posées sont pertinentes : quel construction sociale adopter ? faut-il repartir de zéro ? est-ce que les femmes du groupe appartiennent à tous ? à un seul ? comment prendre des décisions ? tuer pour ne pas être tué ? quelle confiance peut-on désormais avoir en la science ? autant de questions qui nous interpellent.
  4. j'connais pas. vous me le conseillez ?
  5. le femme idéale a le dessus de la tête plate pour poser la bière dessus, quand elle est à genoux pour sucer, avec une trachéotomie, un trou au niveau de la gorge, pour faire comme un petit courant d'air agréable sur les testicules quand elle suce.
  6. la femme n'est pas dans la drague, mais dans la séduction, petite nuance ; dans le fond, c'est vrai : elle veut son indépendance, du coup elle travaille, passant de la sphère d'influence d'un mari, à celle d'un patron ; en somme, elle se fait doublement enfiler, et à sec. non contente de devoir sucer son homme le soir, elle doit aussi sucer son patron le jour pour obtenir la promotion tant rêvée qui lui permettra de payer l'avocat pour le futur divorce, vu que ça chie dans son couple à cause de son féminisme exacerbé qui lui a fourré dans le crâne, après psy-cul-chanalyse, qu'il fallait qu'elle prenne confiance en elle et soit odieuse ; avocat qu'elle peut payer en nature, remarque, car il n'est que temps de s'enfourner le plus de teubs possibles, vu que sa date de péremption approche, tel un yaourt en rayon, de moins en moins choisie par les consommateurs mâles qui zieutent sa fille maintenant plutôt qu'elle. n'est-ce pas Balzac qui disait que la femme avait sa fortune entre les jambes ? :)
  7. ah non ! Muriel Barbery, il ne faut lire que L'élégance du Hérisson, véritable pépite, où s'entremêlent deux fils narratifs, aux réflexions surprenantes, avec une plume jouissive. les autres ne valent pas le coup, en plus que pour le dernier, faut avoir lu la vie des elfes avant, qui est bof bof.
  8. cette journée du droit des femmes m'intime l'idée qu'on pourrait, pourquoi pas, avoir aussi une journée pour le droit des chiens ?
  9. Crève

    Le papa d'une copine

    @Valona, si tu veux, dans ma région, j'ai du jus de pomme bio ; et dans ma région, on a de très beaux chevaux percherons que je pourrai te montrer!
  10. Crève

    Le papa d'une copine

    en effet la guitare c'est récurrent dans tes histoires de séduction. il ne manque plus que le jus de pommes bio que vous buveriez à deux, pour rejoindre ton histoire précédente !
  11. bonne nouvelle @January je reviens d'une brocante où j'ai trouvé Malevile pour 1 €uro ; je l'ajoute donc à ma liste à lire ! ce sera le troisième Robert Merle que je lirai.
  12. dans La Vie des Elfes, j'ai pas retrouvé la quintessence de L'élégance du Hérisson, j'ai pas retrouvé la plume si efficace.. vous oui ?
  13. Crève

    L'amour entre cyborgs et humains

    attends ! j'en suis pas certain, je sais pas en fait ! j'ai juste cru comprendre que le coeur aussi était humain, mais faut vérifier.
  14. mes préférés : - les Fourmis (le 1 seulement) - les Thanatonautes - le Papillon des étoiles
  15. Crève

    L'amour entre cyborgs et humains

    "Dans le film, Alita est une cyborg dont tout le corps à l'exception du cerveau est robotisé." il me semble que le coeur aussi est humain.
  16. Death Note ; c'est psychologique, philosophique, fantastique.
  17. retour à mes premiers amours : la SF ; depuis le succès de Game of Throne, les éditeurs déterrent les écrits de George R.R. Martin, qui a aussi écrit de la SF en ses jeunes années. voici Nightflyers, un alien-like : à bord d'un vaisseau, une équipe d'explorateurs et de scientifiques en route pour retrouver des extraterrestres, les Volcryns, qui traversent l'espace depuis des temps immémoriaux, et seuls à même de fournir à l'humanité la technologie qui pourra la sauver. mais des incidents à bord du vaisseau feront monter la tension, à commencer par le maître de bord qui est retranché dans sa partie et que l'équipe ne voit jamais qu'en hologramme ; le tout fonctionnant comme un huis-clos...
  18. Crève

    Poemes de forumeurs

    Au gel de tes yeux ose s'échouer un chrysanthème gercé d'espoir, le coeur fané d'un guerrier sans gloires, qui de tes lauriers s'est consumé. De ton âme, la mienne s'est flétrie et mon corps, entier percé des lames de l'Amour, se vide de ses drames. Bois ! Trempe-toi de ma tragédie ! Comme ma passion meurt sous ton pas ! Néantisée par les cents poisons, brûlant les fleurs de ma déraison, depuis tes lèvres jusqu'au trépas. Ma folie vassale, versée d'onces se délivre, s'avoue à ta vue, exhale ses pétales vaincus, se lie à ton sein et lui prononce : je t'aimais"
  19. @January ; je pense que le livre peut plaire aux féministes. pour un premier roman, c'est réussi, et l'idée de la tresse, de la trame narrative, c'est d'entremêler une tranche de vie de trois femmes qui ne se connaissent pas, aux 4 coins du globe, une Intouchable en Inde, une femme à Palerme et une executive woman au Québec, mais qui se relient par leur combat ; un combat que je qualifierait contre le patriarcat ; en effet, Smita en Inde, tu n'es pas sans savoir que la situation des femmes dans ce pays est catastrophique : violée, soumise à leur mari, et même les bébés dont on ne veut pas, leur crime ? juste d'être née femme. le rythme du roman est entreprenant, on ne s'ennuie pas, et chaque fin de chapitre se conclue, se couronne d'une phrase lapidaire. le roman n'est pas long, et tu apprendras sur la fin, pourquoi le roman s'appelle "La Tresse", outre l'image de récits emmêlés faisant penser à une tresse. ce roman rappelle combien les femmes sont fortes, qu'elles se débattent dans un monde patriarcal, et qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire.
  20. le destin de trois femmes battantes, qui font face à leur misérable condition.
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