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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. dans ce cas, j'ai une question : si l'action peut se dérouler aujourd'hui, pourquoi les protagonistes n'ont pas de portable ? (les satellites tournent toujours..)
  2. Petite question sur Juste après la vague : est-ce que tu peux me dire à quelle époque l'autrice situe l'action de son roman ?
  3. Crève

    C'est bientôt fini la comédie ?

    Il faut consulter un psychiatre, et de toute urgence - Je ne pense pas que les personnes dans la télévision s'adressent à toi, et si tu le penses, et que tu te sens la cible, ça peut, comme ça m'est arrivé à mes 30 ans, être une schizophrénie paranoïde. Je ne suis pas médecin, mais j'ai un traitement à vie pour me soigner de ça, c'est arrivé brutalement, je n'étais pas surmené, j'avais mes journées libres. Je suis quelqu'un qui pense et lit beaucoup. La schizophrénie, contrairement à l'imagerie populaire, ce n'est pas avoir deux personnalités, un jour l'une et un jour l'autre. Non, ça c'est le trouble dissociatif de l'identité. La schizophrénie, c'est : on te montre quelque chose, et le patient interprète tout de travers. D'après ce que tu décris ça y ressemble. Quand ça m'est arrivé, je délirais, j'ai demandé à la voisine d'appeler la police, je croyais que les personnes dans la rue "m'attendaient", me suivaient, complotaient contre moi. Qu'on parlait de moi, que la bouffe était empoisonnée. Quand une discussion portait sur quelqu'un, je me disais : "ils parlent de toi, ils essaient de faire passer un message, mais c'est de toi qu'il parle, par sous-entendus", je rapportais tout à moi. Je le souhaite à personne.
  4. on sent que l'auteur est habité par le développement personnel, j'ai lu L'Homme qui voulait être heureux, j'ai trouvé l'auteur très lucide et parfait pour donner des cours de développement personnel, auteur découvert en écoutant une conférence Ted X.
  5. Il a traité la chose de la façon suivante : le gouvernement encourage l'homosexualité (un peu comme le fait le télé et le showbizz actuellement où les homosexuels sont surreprésentés et où l'on n'hésite pas à mettre en avant des Queers qui disent "celui qui n'a pas son string (en parlant d'hommes) dans sa garde-robe, il est ringard), donc dans un premier temps, dans le roman, un tiers de la population est homosexuelle ; puis, l'hétérosexualité devient une tare, une aberration, et finalement les humains ne viennent plus au monde naturellement (comme dans Brave New World), et l'activité sexuelle est considérée comme archaïque, comme une activité primitive qu'il est malvenu de pratiquer, dans un monde qui se considère au-dessus, plus civilisé, et même un personnage dit qu'elle ne comprend pas comment, à une époque, on a pu appeler "amour" une activité biologique qui consistait en la reproduction, de l'espèce, alors que pour elle, l'amour, c'est bien plus que ça, ce n'est pas cette activité bestiale, cette pulsion qui relève d'un autre âge. Voilà comment le roman traite la question ; j'espère t'avoir éclairé et encouragé à lire ce fabuleux roman.
  6. Je ne sais pas jusqu'où je peux développer, dans la mesure où tu peux être intéressé, je risque de te dévoiler des passages du livres que tu aurais préféré découvrir en le lisant. Dans son roman, il est question d'une guerre avec les Taurans, une autre espèce. Seulement, avec les sauts de voyage, le temps se dilate, et quand il part dans l'espace, et qu'il revient, sa mère a vieilli de 20 ans quand pour lui, seulement 2. Enfin, j'ai pas tout compris, mais bref, la vie de notre héros s'étale dans le temps, ce qui fait qu'il voit l'évolution de la société et des moeurs : il imagine que les ressources se sont raréfiées dés 2007, qu'il y a eu une guerre des Rations, et qu'on est retourné aux tickets de rationnement. Dans son avenir, ce n'est plus la monnaie qui circule comme monnaie d'échange, mais des KiloCalories. On s'échange en terme de ce que représente l'apport de calories. L'insécurité règne, tout le monde a une arme ou un garde du corps. On peut se faire détrousser au coin d'une rue, pour un rien, ou violer. Les moeurs ont évolué : un tiers de la population est devenue homosexuelle, et encouragé par le gouvernement, dans le but de limiter la population mondiale qui atteint les 9 milliards. Les hommes se maquillent de nouveau. L'accès aux soins et aux docteurs est limité : quand on a passé 70 ans, on est en classe 0, c'est-à-dire qu'on n'a pas droit aux soins. Voilà donc le tableau de ce roman. J'espère que ça va t'encourager à le lire !
  7. je ne pourrais pas travailler dans les abattoirs, voire les animaux qui sont conscients qu'il vont se faire découper. avoir du sang de poulet qui te coule dans l'dos (véridique), les cris, etc.
  8. je t'en dirai plus quand je l'aurai fini.
  9. je n'arrive pas à déterminer si vous êtes ironique.
  10. ça ne fait pas double emploi avec Fabien Roussel ? pourquoi, les partis communistes, déjà faibles, se divisent encore ?
  11. Et Monsieur Zemmour, il se présente pas ?
  12. Estimons-nous heureux en France d'avoir un paysage politique varié, bigarré même. Si on compare avec les Etats-Unis, ils n'ont que deux portes d'entrée : les Républicains ou les Démocrates. Nous on est riche des dissensions qui partent dans tous les sens.
  13. pourquoi tu dis vous ? tu n'es pas toi-même en France ?
  14. Crève

    Regards sur notre monde

    Plusieurs réflexions se mêlent : une réflexion sur le changement climatique. Vous vous attendez à ce que "les hommes" réagissent. Et vous vous étonnez de ce qu'on laisse les choses aller. Ici, je vous propose un petit conte, qui peut-être vous éclairera : on prend un grenouille. on la plonge dans une casserole d'eau bouillante, en ébullition. Aussitôt, la grenouille donne le coup de patte salutaire pour en sortir. Maintenant, on prend cette même grenouille. on la dépose délicatement dans une casserole d'eau froide, puis tout doucement on fait chauffer. petit à petit l'eau devient de plus en plus chaude, mais la grenouille ne fait rien. elle reste. le changement de température étant tellement lent, qu'elle s'aperçoit pas qu'elle chauffe. finalement l'eau est aussi bouillante que dans la première casserole, et la grenouille n'a rien fait pour en sortir, parce que tout s'est opéré lentement, progressivment. elle cuit et meurt, cette fois. Tout ça pour dire que, quand un changement s'effectue de façon progressive, tel le changement climatique, le conditionné ne fait rien. il se laisse mourir. nous sommes pareils, nous humains, pareils que cette grenouille. ensuite, vous transposez l'expérience à l'entreprise : cette fois vous scindez en deux le groupe étudié, il y a d'un côté les dirigeants, et de l'autre les employés. les dirigeants font tout pour accélérez la chute de l'entreprise. l'entreprise, en soi, pour en avoir fait l'expérience, n'est pas un projet collectif. au contraire d'une association. l'entreprise est un agrégat d'intérêts individuels, n'a pas de projet de communion, chacun tire la couverture à soi, le patron exploite l'employé, l'employé tire sur sa laisse et veut plus de congés payés, tout le monde veut sa part du gâteau. donc, quand la barque prend l'eau, celles et ceux qui sont sûrs de se barrer avec un parachute doré, peuvent en effet montrer des signes d'impatience, quand ceux qui n'ont pas de parachute vont se crasher. s'ils "accélèrent" la fin de l'entreprise, c'est que d'une part, elle est inéluctable. quand la maison se fissure, on préfère déménager le plus vite possible. plutôt que de rafistoler les murs. et d'autre part, on en à rien à carrer des autres habitants qui vivaient dans ladite maison qui se fisure. et d'autre part les dirigeants ont des intérêts ailleurs. ils ont déjà un plan, de sauvegarde d'eux-mêmes. un plan qu'il ne reste plus qu'à mettre à exécution. et plus l'entreprise est grande, plus vous pouvez être sûr qu'elle n'est pas "familiale". j'ai travaillé dans le privé, dans une entreprise à taille familiale, 15 personnes, sur Paris, et même là, j'ai senti l'essence du capitalisme : l'agrégat des intérêts particuliers, l'illusion du social.
  15. personne ne te force à ouvrir ta télévision, ni même à en avoir une, idem pour la radio, et pour la musique, personne ne te force à écouter Wejdene, si tu préfères Bach, tu es libre. Ce que je veux dire, c'est qu'on a le monde qu'on mérite, la société qu'on mérite, les amis qu'on mérite, les profs qu'on mérite. Personne ne te force à écouter Hanouna. Tout au plus, la société graisse la pente de la fainéantise, mais c'est toi qui glisses dessus. Tu pourrais tout aussi bien prendre un livre. La question que tu poses reviens à demander : est-ce la faute du piège, ou du piégé ? si les gens sont assez sots pour mettre le pied dans le piège, qui est à blâmer ? Après, je conçois qu'après une journée de travail, on ai envie de léger, par forcément d'ouvrir un livre de philosophie politique. Je n'ai pas la solution.
  16. aux USA, l'espérance de vie a diminué entre 2014 et 2017.
  17. J'en rajoute une couche, car j'abonde dans votre sens : on est dépendant de la technologie, on s'entoure d'un techno-cocon où tout est simulé. Si je me rends sur un site qui vend des chaussures, on me propose ensuite des publicités qui sont en relation. Mieux encore, je discute avec un ami, par exemple de jeux de rôles, lui, au cours de la discussion, il consulte un site de jeux de cartes à jouer. Le lendemain, moi, qui n'ai rien consulté, j'ai de la pub pour un magasin de jeux de rôle. Internet réfléchit, pense et fait le lien, nos portables sont géolocalisés, Internet a compris et fait le lien, sait ce dont nous avons discuté, sait que mon intérêt du moment c'était ça, et s'adapte. Adapte ses pubs. Mais en même temps, Internet ne nous cible pas trop, de peur qu'on se sente trop visé justement. Il panache, parfois il propose du contenu qui n'est pas dans nos intérêts, justement pour nous faire changer d'air. Je vous propose de lire sur ce thème ce livre :
  18. En effet, j'ai commencé ce matin, mais là je viens d'arrêter, j'y arrive pas, les phrases sont vaporeuses, je ne saisis pas bien le propos de l'autrice, ça me barbe, après avoir lu 75 pages j'abandonne, le roman ne me parle pas, c'est évasif comme roman, j'aime pas le style.
  19. Très bien. Le cas tu tétraplégique ne vous plait pas. Prenons une autre forme de mal-être plus courante : on estime que passé 50 ans, une personne sur deux a ou a eu des hémorroïdes dans sa vie. (J'en suis. (Des crises d'hémo, pas des 50 ans)) Voyez-là qu'on n'est pas dans les extrêmes, c'est même tellement courant que 50 % de la population passé 50 ans est concernée. Et bien, pour vous décrire la sensation que cela produit chez l'individu concerné, imaginez qu'on vous insère du verre pilé par entonnoir dans l'anus. Vous aurez un tableau de la "liberté" que vous avez quand il vous prendra l'envie de faire une balade en pleine crise d'hémorroïdes. Donc pour moi c'est dépendant. La santé est tributaire de la liberté. Après, je vois où vous voulez en venir. On peut être malade est être libre ou se sentir libre. C'est comme le bonheur, c'est un état d'esprit et non un état des lieux. C'est une position avant tout philosophique. Le philosophe est l'artisan de son propre bonheur. Mais ne serait-ce pas de l'auto-suggestion ? En tout cas, moi, je vis chaque problème de santé comme une entrave à ma liberté, mais surtout une entrave à mon bonheur.
  20. Pour toi le contraire ne peut même pas être envisagé ? Le contraire ?! C'est-à-dire qu'il faut la liberté pour prétendre à la santé ?
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