Crève

Ah, monter les français les uns contre les autres, ça marche fort, féministes contre masculinistes ; pendant ce temps, on occulte les autres sujets.

J'ai trouvé le film haletant de bout en bout, car en effet c'est à cela que pourrait ressembler les guerres futures, et c'est là l'intérêt du film : Je trouve que ce film en dit long sur l'Amérique. Pour ma part, ce film est une très grande réussite. Je n'ai pas besoin de scènes d'action plus invraisemblables les unes que les autres. Juste une ambiance bien travaillée comme ici, des dialogues qui font monter la pression. En somme, le film montre un monde technologique qui nous échappe (les voitures Tesla), et il est très, très proche comme je l'ai déjà dit d'un roman très célèbre et surtout saisissant qui s'appelle Ravage. (de René Barjavel)

Je viens de voir Predestination, (Ethan Hawke) une histoire bourrée de paradoxes temporels, idéal pour se faire des noeuds au cerveau ! D'un complexe, qui aurait sûrement plu à C. Nolan. Même encore plus tordu que Tenet.

J'aime autant l'un que l'autre, toutefois, la fin de Metropolis me laisse un peu dubitatif : il voit la société comme un corps social, et les travailleurs, qui sont les mains, à la fin se réconcilient avec la tête, qui représente les dirigeants. Métaphore d'une société verticale, où les plus aisés et les dirigeants vivent dans les hauteurs, et les travailleurs vivent à la base. Cette idée, déjà présente dans les écrits de H.G. Wells est saisissante. Mais que haut et bas se réconcilient à la fin du film, me semble être propagandiste, voire manipulateur. En revanche, je souscris à 100 % aux Temps modernes de Chaplin, dénonciation par l'humour de la déshumanisation du travail dans l'industrie naissante. Ce film est un précieux témoignage.

Je me souviens que j'étais allé le voir au cinéma, et j'étais tout seul dans la salle. Je pense aussi qu'il faut se renouveler, et cesser de miser sur les succès passés en faisant des suites. Il faut trouver de nouvelles idées de SF, et pas tenter de surfer sur le passé.

Les créateurs du film auraient pu mentionner voire créditer René Barjavel ou Marc Elsberg :

Oublie.

Moi j'aime bien Nowël, quand chacun rote son trop-plein de foie gras à la face de l'autre ; pendant qu'un sans-abris se les pelle dehors, nous on est bien au chaud, à piocher dans la boîte de chocolats, les pieds emmitouflés dans de la grosse laine, près du feu de cheminée..

Lectures en cours : Les meurtres de Molly Southbourne Surprenant roman court de SF, je vais m'engager sur les suites. Troisième volume de la trilogie Bill Hodges : avec une introduction de fantastique, qui n'est pas sans rappeler Carrie. Mars la Bleue Troisième volume et dernier de la trilogie Mars de Kim Stanley Robinson, l'histoire de l'essaimage de l'humanité vers la planète initialement rouge. C'est fou à quel point c'est visionnaire ; l'auteur avait déjà une vision très précise du futur de l'humanité : les pieds dans l'eau sur Terre, le traitement de longévité, les I.A., etc. Roman très ancien, très iconique dans la SF, peut-être inspiré par son compère Jules Verne (De la Terre à la Lune) ; la cavorite, concept repris par un auteur français Laurent Genefort (Les temps ultramodernes)

Les élèves en question se situent sur quelle tranche d'âge ?

J’en ai lu un Un appartement à Paris, aussi vite oublié. Il me semble que c’est la même recette que Marc Levy : IL était architecte, ELLE était docteur*, ensemble ils allaient vivre des aventures! *Choisissez une profession qui fait bander. toujours le schéma Il/elle, qui fait fantasmer surtout la gente f.

Pour ma part, je trouve le film des Inconnus à la fois drôle et inspirant, Les trois frères : avec ses trois personnages, issus de couches sociales différentes, il montre, avec l'humour en plus, que la vie peut basculer. En filigrane, une féroce critique de la société.

moi je me sens assez mûr pour digérer, ils peuvent me contacter.. Moi pareil. Pour celles & ceux qui aimeraient lire une histoire de rencontre extraterrestre palpitante et fascinante, je vous propose et recommande le roman de Carl Sagan, Contact (sans doute de votre génération, @Gouderien)

moi je me sens assez mûr pour digérer, ils peuvent me contacter..

J'ai lu le tome 2 des aventures de Bill Hodges, Stephen King sait maintenir le suspense dans thriller : Finders Keepers , Carnets noirs en français:

Un acteur ou une actrice en début de carrière, carrière qui, pour beaucoup, ne décollera jamais, n'a pas la même pression sociale qu'un acteur ou actrice assis sur une réputation déjà faite. L'acteur débutant, ou l'actrice débutante, doit remplir son frigo. Donc il n'a pas le même levier dans la négociation. D'ailleurs, les actrices qui ont un joli minois, au début on leur propose souvent comme rôle : prostituées. Ou des rôles peu valorisants. Ou de faire-valoir à des hommes. Après, il y a des acteurs et des actrices que j'admire, pour leur stratégie dans cette industrie : Matt Damon, voyant que sa carrière ne perçait pas, a décidé d'écrire lui-même le scénario de ses rêves pour le faire connaître (Will Hunting, qui est mon film préféré), et il s'est élevé à la force de son intelligence, d'un scénario bien pensé, aux dialogues percutants et visionnaires, il s'est comme on dit, imposé, dans cette industrie de requins. Après ce film, tous les grands réalisateurs le voulait. Côté actrices, on peut citer Jodie Foster, qui a su avoir une belle carrière, et au contraire de nombre de ses consoeurs, ne se repose pas seulement sur le physique, mais propose maintenant des Master Class sur le filmmaking. Beaucoup d'actrices se disent "Je suis belle, ça suffit". Elle non. On n'a pas assez de réalisatrices. La faute à un milieu macho (affaire Weinstein, me too), et quand une femme se plante une fois, une seule, sa carrière est terminée, alors que les hommes eux, peuvent encore espérer. edit : pardon, j'ai un peu dévié du sujet

En fait, je trouve que la décennie 2010-2020, ce n'est pas qu'il n'y a pas de bons films, mais il y a surtout beaucoup plus de daubes qu'avant, et peut-être aussi moins de grands noms, côté réalisateur-rices.

De même qu'on ne peut lire tous les romans du monde, on ne peut voir tous les films depuis le cinéma couleur. Ma génération, a vu un cinéma de qualité, les années 90-2000 : - Fight Club : violent pamphlet contre la société de consommation. - Will Hunting : dialogue très fins, psychologie très fine, pour une fois, le personnage n'a pas d'autre antagoniste que lui-même. - The Matrix : à l'heure où, nous, humains, entrons dans la Matrice (l'Internet), on voit le prisonnier de la Caverne de Platon en sortir - Alien : la créature, monstre de tueur perfectionné, a trouvé son alter ego : l'humain. - Children of men : à quoi tient la vie, un mystère qui peut très bien s'effacer. - Another earth : film très fin sur la seconde chance, la rédemption. - Sex Intentions : quand l'Amérique revisite un classique français ; très bien joué. - Mulholland drive : la texture du rêve, envoûtant. - Total Recall : quand Paul Verhoeven rencontre Philip K. Dick - Avalon : une leçon de cinéma ! - Ghost in the Shell : un mythe moderne comme on en a peu : celui de la machine qui veut accéder à l'incarnation.

Cloud Atlas n'a rien à voir avec Matrix ; perso, il fallait que je le vois, parce que le réal de Lola rennt (Tom Tykwer) et les réal de matrix. Mais le scénario n'a rien à voir. Si t'es férue de SF, oui c'est à voir.

Trouvé dans une cabine : Terre brûlée de J. Christopher Que se passerait-il si un virus s'attaquait aux plantes, et les décimait toutes ? livre catastrophe

Je lis un roman de science-fiction français : Bonheur, tm (Trademark), qui pousse les curseurs de la société de consommation jusqu'à l'injonction de consommer, d'être occupé, qui fait des paris sur les guerres, qui contrôle les déviants, les oisifs, les philosophes, société qui s'érige en ennemi de ceux qui pensent et qui ne veulent pas faire de la consommation leur but ultime de l'existence.

Voie Dune sur grand écran, ça a quand même plus de gueule que de le voir sur le timbre-poste que représente ton smartphone, l'ambiance sonore, etc. Et puis y aller avec des amis, qui ont les mêmes goûts (SF), en parler au sortir du ciné, etc. Après, ce que je déplore, c'est l'état des lieux : tu marches sur du pop-corn laissé par les derniers occupants, ça croque, de la boisson sur la moquette, etc.

Dernier film vu : The Killer, le dernier Fincher. Un film que ce réal a concocté spécialement pour Netflix. J'avoue, je m'attendais à plus de complexité scénaristique de la part du réalisateur de Seven et Gone Girl. Somme toute, c'est bien filmé, très bien joué, le tueur froid et méthodique, qui se remémore son credoi, qu'incarne Fassbender remplit bien son office. avec un petit hommage à Léon. Dans une société de traces, de caméras, il devient de plus en plus dur de passer incognito, sous les radars. Par contre, pour celles & ceux qui l'ont vu, j'ai une question :

Et tu penses quoi de Chanson douce de Leïla Slimani ? Moi j'ai pas été enchanté, saisi, mais peut-être est-ce parce que je ne suis pas parent ?

Vu le dernier Scorcese, Killers of the Flower moon. Du grand cinéma, avec les deux acteurs fétiches de Scorcese, DeNiro, mais aussi Lily Gladstone, le réalisateur a fait sa première partie de carrière avec DeNiro, et sa seconde partie de carrière avec DiCaprio; enfin réunis. C'est vrai que 3 h26, ça peut faire peur, mais ça passe crème, il n'y a aucune scène du film à retirer, on est happé par l'histoire. Quand Scorcese raconte l'Amérique, on apprend certains pans de l'histoire qu'on ne connaissait pas, les indiens Osages par exemple. La cupidité des blancs. Leurs crimes. Quand on évoque ce film, on met souvent en avant les deux acteurs hollywoodiens, mais il faut aussi souligner le jeu de l'actrice qui joue une Osage fortunée, Lily Gladstone, qui est très performante ; ne pas se contenter de dire "ah c'est le film avec Dicaprio et DeNiro", un comble surtout vu le propos du film, c'est aussi le film avec cette fabuleuse actrice.