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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    Votre Procès

    Qui dit procès dit jugement non ?
  2. Si l'AF parvenait au pouvoir, elle aurai aussi ses interdictions de dire ou de penser. Nous défendons bien mieux nos opinions lorsque nous faisons en sorte que l'autre ne puis dire les siennes, et si possible, pour qu'il ne puisse les penser.
  3. Petit dictionnaire secret. Espoir : Attitude de l’esprit qu’il faut savoir perdre pour toucher au réalisme. L'essence est produite là où s'agitent les instincts et les pulsions. L'embryon tête son pouce en attendant mieux. Nous espérons survivre, c'est naturel, mais nous provoquons la mort, ce qui est encore naturel.
  4. C'est très bien l'islandais.
  5. Alors il existe ou pas, car s'il est une entrave c'est qu'il existe. Ceux qui déclarent que le temps n'existent pas ne tardent pas à se contredire deux phrases plus loin. Peut-être faudrait-il dire qu'il n'existe pas comme nous nous en faisons l'idée, qu'il est tout autre que ce que nous imaginons. Avec le quantique c'est simple, une chose existe tout autant qu'elle n’existe pas.
  6. Don Juan

    L'être et la pensée

    Le concept n'est-il pas un système de penser? Je ne comprends rien à cette question.
  7. Première tentative. Est appelé sauvage celui qui vit dans la forêt et de la forêt.
  8. Pour ne pas assumer donc, ce qui le rend plus coupable encore et qui le trahit lui-même. Sur une autre planète, que je visite de temps en temps, les coupables dont bien entendu la culpabilité ne peut être remise en cause n'ont pas besoin d'avocat, ils n'ont pas le droit de se défendre.
  9. Peut-on penser qu'il y a deux formes de démarche de défense, celle de l'innocent et celle du coupable ou de celui ou celle qui se sent coupable ? L'innocent a-t-il besoin de faire la démonstration de son innocence ? C'est alors que ceux qui l'accusent ont mal servi la justice, il s'agit de les juger eux. Le coupable sait-il qu'il est coupable, se sent-il coupable, il est possible d'être coupable tout en l'ignorant, c'est à dire en ne ressentant pas cette culpabilité qu'on veut lui faire porter. Si le coupable se reconnaît lui-même comme coupable pourquoi se défendrait-il ? À suivre... Est.
  10. Ça peut être une décision non égoïste, mais c'est rare que ce le soit. En général c'est bien pour soi qu'on fait des enfants, pour les mêmes raisons que les animaux dont nous sommes. Mais il existe une solution, une toute petite solution, une invisible solution, une inacceptable solution pour que ce ne soit pas égoïste.
  11. Une personne aussi intelligente est forcément réservée, je crois.
  12. Don Juan

    Le respect

    ""Cette qualité de la joie n'est-elle pas le fruit le plus précieux de la civilisation qui est nôtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matériels. mais nous ne sommes pas un bétail à l'engrais. La prospérité et le confort ne sauraient suffire à nous combler. Pour nous qui fûmes élevés dans le culte du respect de l'homme, pèsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fêtes merveilleuses... Respect de l'homme ! Respect de l'homme !... Là est la pierre de touche ! quand le naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même. Il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans en place d'un homme, le robot d'une termitière. L'ordre pour l'ordre châtre l'homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l'ordre, mais l'ordre ne crée pas la vie; Il nous semble, à nous, bien au contraire, que notre ascension n'est pas achevée, que la vérité de demain se nourrit de l'erreur d'hier, et que les contradictions à surmonter sont le terreau même de notre croissance. Nous reconnaissons comme nôtre ce même qui diffère de nous. Mais quelle étrange parenté ! Elle se fonde sur l'avenir, non sur le passé. Sur le but, non sur l'origine. Nous sommes l'un pour l'autre des pèlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le même rendez-vous. Mais voici qu'aujourd'hui le respect de l'homme, condition de notre ascension, est en péril. Les craquements du monde moderne nous ont engagés dans les ténèbres. Les problèmes sont incohérents, les solutions contradictoires. La vérité d'hier est morte, celle de demain est encore à bâtir. Aucune synthèse valable n'est entrevue, et chacun d'entre nous ne détient qu'une parcelle de la vérité.... Quelque soit l'urgence de l'action il nous est interdit d'oublier, faute de quoi cette action demeurera stérile, la vocation qui la commander. Nous voulons fonder le respect de l'homme.... Respect de l'homme ! Respect de l'homme ! Si le respect de l'homme est fondé dans le cœur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d'abord dans la substance. Elle est d'abord, dans l'homme, désir aveugle d'une certaine chaleur, l'homme ensuite, d'erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu."" St Ex. Lettre à un otage.
  13. Don Juan

    Le respect

    Ce qui me semble le plus intéressant dans les informations du dico vient de l'étymologie. Regard par derrière. Autrement dit, regard vers le passé, vers l'ancien et les anciens, là il y a des trésors a trouver. EST
  14. Don Juan

    Dernière danse

    L'interstice. Un interstice, un point plus petit que le chas d’une aiguille, un point presque invisible, situé quelque par dans l’imperfection du monde, mais qui fait toute sa perfection, quelque part sur la suite de Fibonacci ou sur la suite de PI. Un point invisible mais toujours présent, en toute chose, en tout phénomène, quoi qu’on fasse, où que l’on soit, il est là en plein milieu. Ce n’est pas un point noir, c’est comme un infime trou qu’un clou aurait laissé comme trace de son passage dans un panneau de bois. Un ou deux rayons de lumière se glisse par l’espace vide, mais pourtant la lumière est presque invisible, ce qu’il donne à voir est ineffable et la scène entre nous et lui s’efface petit à petit. Plus de texte et plus d’auteur, plus de mises en scène et plus de voix, les mots se sont comme évaporés, plus de spectacle tout simplement. Ce spectacle de la vie, cette grande scène nous aspire totalement, et plus nous regardons ébahis, séduits ou sidérés, plus nous oublions ce que nous sommes et ce dont nous sommes faits. L’interstice te met à nu comme il met à nu toute chose, tu étais un spectateur, Il te fait acteur. Acteur de soi, acteur du monde.
  15. Don Juan

    Le respect

    Je vois deux voies qui mènent au respect, et il nous faudrait explorer ces deux voies. Le vouvoiement ou la distance ne sont pas du respect, mais seulement des barrières de protection limitant les débordements, on peut s'insulter en se vouvoyant, se mépriser et même détruire tout en vouvoyant l'autre. Le respect s'impose ou s'inspire. Ces deux voies sont préférables à aucune. Si j'impose le respect par ma force, je devrais toujours veiller à me maintenir au mieux de ma forme ou/et créer des alliances afin de représenter une force plus dense et plus durable. Par cette voie qu'est la force, je ne dois jamais oublier qu'un simple moment de faiblesse de ma part sera un signal pour tous ceux qui souhaiteront prendre ma place ou pour tous ceux qui ressentent cette obligation de me respecter comme un poids trop lourd à porter, me combattre alors et me réduire sera pour eux une issue à leur privation de liberté. Lors que le respect s'inspire et donc n'est pas celui qu'on impose, les conditions évoquées plus haut n'existent pas. Il n'y a pas de place à prendre, pas de désirs de se libérer mais celui plutôt de se rapprocher, d'être dans sa personne au plus près de la chose respectée, car cela est valable entre êtres vivants mais encore dans la relation des êtres aux choses. Il y a dans cette forme de respect une racine instinctive que toutes les espèces partagent. Le désir ou le besoin de respecter est un élément de nos formations biologiques, parce qu'il est au cœur du sens relationnel avec toute chose, c'est au sein du sentiment de respect que l'on sera capable de retrouver et d'entretenir le lien profond entre notre existence et tout ce qui nous entoure.
  16. Don Juan

    Dernière danse

    Je pense que tu ne fais pas le même usage que moi dans ce texte du terme "se centrer"
  17. Don Juan

    Dernière danse

    Je ne pense pas non. Lorsqu'on est fatigué on peut difficilement penser à autrui.
  18. Don Juan

    Dernière danse

    Trop se centrer sur soi-même cause une terrible fatigue. Un homme dans cette situation est sourd et aveugle au monde. La fatigue à elle seule le prive de voir les merveilles qui l’entourent. D.J
  19. On dirait des commentaires de Confucius dans le Yi King.
  20. Le bien et la mal sont des concepts ou des notations, nos parents commencent à nous noter, puis l'école, et cela continue jusqu'à la mort, mais ces concepts sont sans rapport avec le réel d'une existence, et je rappelle que réel et réalité sont deux choses différentes. Ne nous noyons pas dans un flot de blablas.
  21. Don Juan

    L'état ça vous parle?

    Je lui parle, mais il ne m'entend pas, donc il ne me parle pas.
  22. Personnellement je n'utilise pas ces mots et ces concepts, je leur préfère les termes bons et mauvais. Bon et mauvais ne sont pas des concepts et correspondent à ce que tu dis plus haut. Ou encore ici, où l'on peut voir qu'une nuisance à l’existence revient à rendre la vie moins bonne, plus difficile, avec plus de souffrance. Ce qui contribue favorablement à une existence est bon, l'inverse est mauvais, et il est crucial de voir ici qu'il ne s'agit pas de valeurs morales ou de critères subjectifs, culturels ou autres. Que du biologique, que de la vie ou de la mort.
  23. Tu crois vraiment que la colère et l'envie sont des concepts ? Connotés peur-être mais évités c'est très difficiles. Quelle dimension de la colère et de l'envie est-elle contre-nature ?
  24. La philosophie de la destruction et de le reconstruction peut-être ? Faire ou défaire, c'est toujours faire. Casser ou construire, c'est toujours casser. Il est des fois où l'on s'imagine que l'on construit, mais c'est parce qu'on ne voit pas que pour construire un pont, il faut détruire une forêt. Parfois pour construire un seul immeuble mettre en péril de démolition tout un quartier. Tout est cassé, cassable ou à recasser, tout revient et s'en va, tout est en retour d'un aller. C'est une philosophie cassée.
  25. Le savoir est la matière vitale du pouvoir. On ne doit pas partager le pouvoir si' rien ne nous y oblige. Pour éviter de devoir être contraint de le partager, ou du-moins de le laisser s’échapper, il faut avant tout apprendre l'art de le dissimuler au plus grand nombre possible. Rendre son accès très très difficile et laisser des portes ouvertes nombreuses à des faux savoirs
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