sirielle

Le "show" à propos de cette affaire existe, qu'elle le veuille ou non. Les avocats de la défense dans les affaires médiatisées ont parfois intérêt à faire entendre leur voix eux aussi. Pour ma part je crois que même si sa façon de communiquer peut déplaire, il ne faut pas pour autant en occulter tout le sens.

Oui, on voit sur la vidéo musicale qu'elle est touchée par la haine dont sa famille et elle sont la cible, ce qui est compréhensible, même si le choix de publier une telle vidéo peut choquer, paraître déplacé, en même temps le but en était d'après ce qu'elle en dit de contrer cette haine.

D'après les dires de l'avocate, elle a été menacée de mort, ses enfants ont été attaqués eux aussi, parce que la médiatisation de l'affaire engendre une multitude de prises de positions aveugles dans l'opinion publique. Elle doit donc faire son travail dans des conditions extrêmement difficiles, c'est une réalité qui s'est avérée vraie dans d'autres affaires où l'opinion publique prenait position sans retenue. Elle donne son point de vue sur l'affaire sur les réseaux, aussi parce que cette affaire étant très médiatisée (or les médias peuvent avoir une certaine influence), le point de vue médiatisé de la défense peut aussi compter, posséder une certaine légitimité, même s'il a du mal à passer, à être assez respecté.

Il est parfois reproché aux avocats de la défense de défendre un client dont les crimes choquent particulièrement l'opinion publique. Ces avocats sont même parfois considérés alors comme complices, stigmatisés, alors que leur rôle est essentiel pour la justice. Les réseaux sociaux se sont emparés de cette affaire, ce qui entraîne, sans surprise, des débordements.

Des mesures ont été prises, oui, des mises en garde ou conseils nutritionnels ajoutés aux spots ou aux affichages par exemple. Mais on peut considérer que ce n'est pas suffisant bien sûr. Moi aussi j'estime que certains produits ne méritent pas d'être commercialisés ni vantés comme ils le sont, certains diététiciens ou autres le pensent aussi pour certains produits, mais c'est aux lois de l'Etat et la manière dont elles sont décidées et appliquées qu'appartient la décision finale...

Il est connu que les publicités alimentaires par exemple, peuvent impacter l'éducation des enfants, et leur manière de consommer à venir, pas toujours d'une manière positive. Des mesures ont d'ailleurs été prises au fil du temps pour contrôler cet impact, et en minimiser les risques sur la santé.

Tout le monde n'est pas tout à fait anonyme ici. Certains par exemple ont dévoilé leur identité ou des informations permettant éventuellement de les reconnaître (photos, zone de résidence, etc...), ou d'être reconnus par des personnes de leur entourage plus ou moins proche. Et puis quoi qu'il en soit, les échanges virtuels peuvent toucher, en bien ou en mal, malgré l'anonymat. Pour ma part il m'est de temps en temps arrivé d'évoquer sur ce forum ma vie privée, mais ça comporte quand-même quelques risques, qu'il vaut la peine ou pas de prendre, à chacun de voir... En tout cas il y a certains sujets que personnellement je ne risquerais pas d'aborder ici, et d'autres oui...

La publicité utilise souvent des biais cognitifs pour vendre, en ça elle est souvent malhonnête moralement, un "attrape-gogo" en quelque sorte, et elle contribue parfois entre autres à renforcer diverses formes de discriminations abusives et de préjugés trompeurs... Elle est aussi parfois assimilée à du matraquage par son côté possiblement intempestivement invasif. Pourtant elle est bien sûr aussi nécessaire dans une certaine mesure, et peut faire preuve d'un certain talent informatif, artistique ou humoristique... Et elle tend couramment à refléter le populaire d'une époque, d'une société, en cherchant à l'être auprès du plus grand nombre. En ça elle peut être révélatrice de valeurs populaires, valeurs objectivement respectables ou non. Par ailleurs concernant l'importance de la fiction dans la réalité, le sens de la fiction peut encourager ou porter atteinte à certaines valeurs, malgré son caractère imaginaire, la fiction peut être porteuse de sens susceptibles d'avoir un sérieux impact sur le réel et une influence concrète. Elle peut d'ailleurs jouer entre autres un rôle dans l'éducation et la psychologie, dans la transmission de principes, de savoir-être, de compréhension orientée du monde, à tort ou à raison...

La jalousie, peut aussi cibler la possession d'un bien, d'une richesse, d'un poste, d'un succès, d'un charisme, etc... c'est souvent le cas... pas exclusivement la relation sentimentale d'avec une personne. Et lorsqu'on aime quelqu'un en principe on respecte ses éventuelles attirances pour d'autres, sinon c'est surtout la relation que l'on partage avec la personne, que l'on aime, plutôt que la personne elle-même et ce qu'elle ressent, sa liberté. Et vouloir être traîté.e avec respect dans une relation amoureuse, n'être pas manipulé.e par un.e hypocrite qui séduit grâce à un miroir aux alouettes et non pas par la vérité, n'est pas de la jalousie mais du respect de soi-même. De même que tenter de valoriser sa relation de couple pour qu'elle soit assez épanouissante pour les deux, et non pas insatisfaisante, mais tout en respectant le libre-arbitre de l'autre (et le sien à soi) s'il/elle souhaite s'en défaire, par respect aussi pour lui/elle. Vivre sereinement une rupture ou une séparation de couple le cas échéant n'est pas forcément impossible, si l'on est assez indépendant.e pour ça par exemple, ce qui est le cas de beaucoup de personnes... Et c'est sûrement souvent plus agréable à vivre que de s'acharner dans une relation de couple à sens unique.

Je souris et ris tous les jours normalement, cela dit ce n'est pas systématiquement représentatif d'une très bonne humeur de ma part, parfois oui parfois non, au quotidien je plaisante souvent sarcastiquement par exemple. Je peux rire ou sourire de situations déplaisantes que je juge ridicules, mais aussi pour des raisons plus positives bien sûr... La dernière fois qu'il m'est arrivé de sourire et de rire date donc de cet après-midi, je me suis amusée de certaines attitudes de gens que je connais personnellement entre autres...

Gare aux conclusions trop hâtives, à aucun moment je n'ai considéré qu'elle avait eu tort dans cette affaire, j'ai juste estimé que sa réaction pouvait être en rapport avec le contrôle de son image, ce qui n'est pas un reproche mais une simple remarque.

Vu le style de Shakira, c'est probablement davantage parce qu'elle n'en maîtrisait pas la qualité des images que par pudeur.

On peut aussi parfois passer du temps en couple sans avoir à dépenser d'argent. Et puis il existe des gens pour qui la "réussite sociale" ne fait pas forcément très forte impression, ça dépend des valeurs auxquelles on tient, de ce que cette réussite représente au fond. Des hommes (et parfois des femmes) qui cherchent à conquérir par l'argent ou équivalent, il en existe beaucoup, dans ce domaine aussi il peut y avoir de la concurrence d'ailleurs, est-ce toujours eux dans ce cas qui sont les plus avantagés dans le couple, ce n'est pas certain. C'est même quelque chose qui peut faire peur aux gens riches, d'être aimés hypocritement pour leur argent par les gens qui les entourent.

Culpabiliser de plaire à des personnes toxiques, qui d'ailleurs ne se comportent pas forcément dès le départ d'une manière trop irrespectueuse me paraîtrait simpliste. Quand on plaît pour telles ou telles raisons, il n'est jamais garanti de ne plaire qu'à des personnes "fréquentables", assez correctes, sur le moment ou sur le long terme, même si on se remet en question soi-même. Cependant il est vrai que parfois les gens ont les défauts de leurs qualités. Pour ma part par exemple j'ai toujours préféré ne fréquenter, par nature, que des hommes très affirmés, mais ça peut avoir des mauvais côtés dans certains cas évidemment. Je ne chercherai pas à changer cette préférence en moi, ce serait vain et contre-nature, par contre bien sûr j'ai conscience qu'il faut être assez prudent en amour, même s'il y a une attirance, ce qui n'est pas toujours évident. Mais quoi qu'il en soit ne pas battre des records de longévité relationnelle dans ce domaine n'est pas vraiment un souci pour moi. La durée d'une relation n'est pas toujours en rapport avec sa qualité, et quand-bien même ce serait le cas, pour ma part je n'ai pas l'intention d'attendre le Prince Charmant pour vivre ma vie, d'ailleurs ce serait trop prétentieux à mes yeux quelque part... Je vois au fil des attirances et des relations ce que ça donne et ça me suffit, même si je suis déçue parfois, je pense que c'est juste normal de l'être parfois, et que ce n'est pas forcément ma faute.

Profiteur financièrement par exemple. Je n'accepterais pas d'être "une aide financière" pour un homme avec qui je suis en relation. (Et je n'accepterais pas non plus d'être en relation avec un homme qui semble vraiment manquer du nécessaire financièrement. Qu'il ne soit pas très riche, peu importe, mais qu'il se débrouille au moins un minimum sans trop de difficulté.)

Oui, je pourrais éventuellement embrasser un homme sans connaître sa situation financière, mais à la condition quand-même qu'il "présente bien": Qu'il soit assez bien habillé, qu'il s'exprime assez bien, qu'il soit assez attirant physiquement pour moi, et qu'il ne soit pas "profiteur". (Si je suis disponible pour une relation évidemment.)

D'après moi le pardon est censé se mériter en principe. Cependant la haine ne représente pas forcément l'expression d'un ressentiment, elle peut être aussi par exemple l'expression de la peur d'un danger potentiel qu'il faudrait(?) combattre pour protéger les siens ou soi-même. Comme en temps de guerre par exemple, où "l'ennemi" peut devenir plus ou moins objet de haine, pour certains en tout cas, même en le croisant pour la première fois, s'il semble représenter une grave menace pour les siens ou soi-même, non pas donc dans un esprit de vengeance mais de méfiance, de peur des risques encourus (peur fondée, ou, dans certains cas, aveugle, démesurée).

Je dirais en résumé pour ma part que c'est selon ce que l'on en fait, de ce que l'on fait de la hargne que l'on peut éventuellement en éprouver pour une raison ou pour une autre. De si on saisit suffisamment sa ou ses causes pour tenter d'y remédier au mieux par exemple, de s'en préserver au mieux, ou de si on la laisse aller sans bride, voire en détournant le regard. La haine est l'expression d'une souffrance, d'un mal-être important, qui, si on l'ignore trop peut parfois s'aggraver.

Oui, le terme "potentiellement" signifiait possiblement mais pas forcément systématiquement. La haine est parfois plus ou moins contrôlable. Certains par exemple choisissent de la refouler quand d'autres choisissent de l'exprimer, de la partager, etc... Il ne s'agit pas forcément d'un sentiment qu'on ne peut jamais ni raisonner, ni attiser ni refouler...

L'intelligence émotionnelle existe. Provoquer des émotions, les canaliser, les exacerber, les refouler, etc... à bon escient. On n'est normalement pas totalement sans maîtrise de son propre état émotionnel, notre propre attitude aussi a un impact plus ou moins important dessus (bien qu'également des facteurs sur lesquels nous n'avons pas de contrôle, mais pas exclusivement), et possiblement volontairement. Et on n'a pas forcément qu'intérêt à ressentir des émotions "positives" contextuellement, la compassion par exemple, qui est un sentiment de peine, peut être volontairement mise en oeuvre et valorisée pour son utilité, entre autres... On peut également se complaire ou non dans la haine pour diverses raisons, des raisons justifiantes, ou pas. Ou au contraire la refouler... Ou encore tenter d'y remédier d'une façon ou d'une autre...

A mon sens la lumière et l'ombre ou l'amour et la haine entre autres ne sont comparables que partiellement en tant qu'opposés (D'ailleurs à mon sens la haine n'est pas l'opposé principal de l'amour, elle serait plutôt celui de la vénération.) La lumière et l'ombre n'ont pas de connotation morale intrinsèque, contrairement à l'amour et la haine. De même qu'on n'opposera pas forcément de manière morale silence et bruit, ou nuit et jour, contrairement à beauté et laideur qui appartiennent aux principes intrinsèquement empreints de l'opposition bien et mal. Certaines personnes voient la jalousie comme un sentiment naturel dans une certaine mesure, d'autres, comme moi, comme un vice en soi, une déviance de l'ambition personnelle, une forme particulière d'envie au sens péjoratif du terme. Mais nombreux sont ceux qui amalgament abusivement jalousie, et possessivité, ou goût pour la fidélité conjugale, etc... Or si on ne fait pas la nuance entre les différents concepts en psychologie, si on les inverse, on ne parle plus vraiment de la même chose, et on sème la confusion à mon avis. Un peu comme quand on amalgame exagérément, haine, colère, agressivité et ressentiment par exemple, termes qui ont chacun leurs caractéristiques propres, même s'ils s'associent parfois... Et donc si je compare (puisque d'après moi la jalousie appartient en principe comme bien d'autres concepts au domaine du tort) la jalousie à l'avarice ou à la malhonnêteté par exemple, je ne dirai pas "Ne pas faire preuve d'avarice c'est la fuir, fuir le côté obscur sans le comprendre." ni "Ne pas tricher malhonnêtement c'est ne pas comprendre le côté obscur de la force, n'apprécier que le sucré et pas le salé." Je dirais plutôt par exemple "Eviter de faire preuve de jalousie, c'est savoir rester fair-play, ne pas trop s'en prendre à des rivaux potentiels ou avérés."

Merci d'avoir pensé à moi, cela dit je n'ai plus écrit de fiction depuis de nombreuses années. D'habitude à l'heure actuelle, je cantonne plutôt mon imagination à visualiser mes projets, à la mise en forme de ma pensée, l'expression de mon ressenti, de mes idées, éventuellement par des comparaisons, des allégories, des images, des hypothèses, etc... ce type d'exercices. Et mon imagination est plus particulièrement de tendance sombre en général. Il m'est quand-même arrivé donc, d'inventer de brèves fictions pour mes études, et j'ai alors un penchant pour l'épouvante, l'horreur. Je me souviens par exemple d'un poème à thème libre que j'avais écrit à la demande d'un professeur, il racontait les tout derniers instants d'un condamné à mort. Mais j'avais été bien notée...

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La jalousie c'est rivaliser abusivement, ne le sais-tu pas? Sans équité, sans impartialité, pas de justice. Quand on projette sa propre ambition sans tenir assez compte de celle des autres parfois on empiète trop. A un moment donné, avec la maturité, il faut, au moins tenter, de prendre assez en considération les droits de chaque individu dans ses projets. Mais la jalousie en fait peu cas, la jalousie c'est vouloir voler les chances des autres. Ce n'est pas saisir une chance qui nous est dûe, c'est vouloir s'accaparer celle d'un autre. Seulement il peut paraître malheureusement glorifiant d'assimiler toute critique à son encontre à de la jalousie. Tout reproche qui nous serait fait alors, même fondé, serait une jalousie trop flatteuse à notre égard? Hideuse pensée se voit comme un objet aux yeux de tous.